vendredi 28 mars 2008

Une nouvelle culpabilisation

Je lis dans le journal que 707 actes racistes, antisémites et xénophobes ont été commis en 2007. J'ai envie de dire: c'est tout? Non pas que je me réjouisse des actes antisémites ou racistes, mais on aurait pu penser, vu tout ce que racontait le MRAP, l'activisme des associations anti racistes, l'empressement du gouvernement à les subventionner, leur présence dans la quasi totalité des médias, qu'il y avait quelque chose de réel au fond. Même pas.
Il y a environ 5 millions de crimes et délits en France. Même en prenant le chiffre de 707, qui est sûrement surévalué, vu la rapidité avec laquelle on déclare qu'un acte est raxiste ou xénophobe, cela fait moins de 0.02% des crimes et délits; excusez du peu! Et c'est pour cela qu'on nous abreuve, qu'on nous saoule de propagande anti raciste, de concerts contre le racisme, de la nécessité de lutter contres les "résurgences de la bête immonde", comme on dit!

Cela m'étonne d'ailleurs qu'il n'y en ait pas plus. Quand on voit le faux comique Dieudonné qui étale sa négritude (non, le mot "noiritude" n'existe pas, pas plus que "blackitude", désolé pour les politiquements corrects) et en même temps estime que la France devrait présenter ses excuses pour l'esclavage et payer des dédommagements, quand on voit les terrorismes du Groupe Islamique Armé perpétrer leurs attentats, Cohn Bendit qui se vante d'être le premier homme politique juif allemand, Simone Veil qui tout en président la Fondation pour la mémoire de la Shoah et rappelle sa judéité, instaure l'avortement, comment après s'étonner si certains sont antisémites, racistes ou xénophobes?

Bien entendu, les journaux se focalisent uniquement sur xénophobie, racisme, mais ce sont des racismes sélectionnés; pas beaucoup d'indications sur le racisme anti blanc ou les attaques anti chrétiennes (encore que, même les médias ne peuvent plus nier l'évidence).

Une nouvelle attaque de Marine Le Pen contre le MNR

Marine récidive!

Romain : Compte tenu des convergences de vue du FN, du MPF et du MNR sur l'arrêt de l'immigration, la création d'un seul et même mouvement rassemblant l'ensemble des patriotes et mettant de côté les conflits d'appareils ne serait-elle pas envisageable en vue de l'élection présidentielle de 2012 ?

Marine Le Pen : Pour se marier, il faut être deux. Et ces convergences ne sont pas si évidentes que cela.

Je prends l'exemple du MPF : le FN se situe résolument dans l'opposition à Nicolas Sarkozy ; le MPF a soutenu Nicolas Sarkozy au 2e tour de la présidentielle, mais surtout a fait des accords électoraux avec lui, notamment aux cantonales. Comment peut-on être crédible dans l'opposition à un gouvernement que l'on considère comme néfaste à notre pays et en même temps, pour des raisons d'intérêt personnel, passer des alliances avec lui et le soutenir ? On voit qu'il y a là une divergence majeure entre le MPF et le FN, en tout cas une divergence majeure de stratégie.

Quant au MNR, il a des positions, en tout cas Bruno Mégret comme président, beaucoup plus européistes que le FN. Ce n'est pas dirimant en soi, j'ai eu l'occasion d'indiquer il y a quelques semaines que tout pourrait être envisageable, mais que la personnalité de Bruno Mégret était un obstacle manifeste dans l'esprit de beaucoup d'adhérents du FN à une convergence de ces deux mouvements, y compris sur le terrain électoral. Le rassemblement de tous les patriotes reste évidemment un objectif, mais il est plus facile de l'espérer que de le réaliser.



Une fois de plus, Marine continue son sectarisme borné en rejetant le MNR, sous un prétexte totalement fallacieux. Le MNR n'a jamais été européiste; à moins bien sûr que Marine confonde l'Union Européenne et les technocrates bruxellois, avec la civilisation européenne et chrétienne qui a prospéré pendant des siècles. Si c'est le cas, on ne peut plus faire grand chose pour Marine, à part l'inviter à démissionner de son mandat de député au Parlement européen (où de toute manière elle ne fait rien) pour aller se cultiver un peu.

Voilà le programme du MNR concernant l'Europe:
Ici et .
Mais évidemment Marine Le Pen, plutôt que de se renseigner, préfère attaquer perfidement le MNR en utilisant le premier prétexte qui lui passe par la tête.

Marine Le Pen évoque aussi M Mégret, en déclarant que sa personnalité serait un obstacle à la convergence des deux mouvements pour beaucoup d'électeurs.
C'est faux; seuls quelques apparatchiks bornés et sectaires s'opposent à cette union que les électeurs veulent dans leur très grande majorité. Marine Le Pen, plutôt que d'assumer sa position, essaye de se faire passer plus que maladroitement pour le porte parole de l'électorat du FN.

Une fois de plus, Marine a perdu une bonne occasion de se taire.

jeudi 27 mars 2008

Abdeslam Ouaddou: fin de l'affaire

L'équipe soutenue par le supporteur qui avait crié des insultes a été sanctionnée par le retrait d'un point. Sanction totalement grotesque car l'équipe ne peut contrôler ses supporters; de plus, elle ouvre le champ à des manipulations. Vous vous déguisez en supporter de l'équipe que vous n'appréciez pas, et dans les tribunes vous insultez copieusement un joueur noir, et ainsi vous faites gagner votre équipe en faisant perdre à l'autre des points.
Evidemment, Ouaddou a estimé que la sanction était insuffisante et qu'il fallait recommencer le match. Et bien, s'il faut recommencer un match chaque fois qu'il y a eu des insultes, on n'est pas sorti de l'auberge! On ne va quand même pas le rejouer cent cinquante fois, si?

Devoir de mémoire: souvenons-nous des moines de Tibérine

Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, les islamistes du GIA enlèvent sept moines de Tibérine. Les moines sont égorgés peu après, et leurs têtes sont retrouvées le 30 mai.
Certains pensent que les services secrets algériens ne sont pas non plus étrangers à l'enlèvement; toujours est-il qu'un journaliste français, qui enquêtait sur la mort des moines, est mort mystérieusement.

Vive l'école hors contrat! (2)

Le gouvernement socialiste espagnol avait dans un premier temps supprimé l'heure obligatoire de catéchisme à l'école. Grotesque, quand on sait tout ce que l'Espagne doit au catholicisme; qui résista à l'invasion des mahométans, si ce ne sont los Reyes Catholicos (les Rois Catholiques)? Il est navrant actuellement de voir à quel point les gens sont aussi ignorants du catholicisme en France, alors que la France a été chrétienne pendant des siècles, ainsi que 99.9% de sa population, et que le Christianisme est la religion de plus d'un milliard de personnes.
Le gouvernement socialiste est allé plus loin, et a voulu, afin de laver le cerveau des enfants et de promouvoir un socialisme athée et anti catholique, une heure d'instruction civique, un "enseignement pour la citoyenneté". Cet enseignement propagandiste a été déclaré obligatoire dans les établissements publics comme privés. Dans cet enseignement, on y trouve des extraits de la déclaration des droits de l'homme (les cours d'histoire ne suffisent-ils pas?), les textes fondamentaux de la Constitution de 1978 (pourquoi pas, même si là encore le cours d'histoire devrait suffire), une vision ample des religions (admettons, c'est ce qui se fait en Allemagne où des cours de découvertes de toutes les religions sont effectués; si l'islam et le catholicisme sont correctement abordés, ces cours peuvent être même très bénéfiques), mais également un cours sur la pilule contraceptive et surtout un enseignement à propos du respect de la diversité sexuelle et en particulier de l'homosexualité. Ces deux derniers points sont de nature à blesser les convictions religieuses des élèves catholiques, et avec cette propagande socialiste et maçonnique l'école dépasse sa mission. Le Parti populaire, bien plus à droite que les molassons français de l'UMP, et l'Eglise catholique espagnole, bien plus conservatrice et audible que la molle Eglise catholique française, dont les évêques ne disent rien, sauf contre la "déportation" des "sans papiers", ont tous les deux vivement dénoncé l'instauration de cette propagande et appelé à l'objection de conscience.

mercredi 26 mars 2008

Les filières djihadistes du 19ième arrondissement

Le Monde publie ici un article sur le djihad irakien des jeunes du 19è.

C'est souvent par un coup de téléphone anonyme ou au détour d'une connexion Internet qu'elles ont appris la nouvelle : la mort de leur enfant en Irak comme djihadiste. Pas de cercueil, pas d'effets personnels renvoyés pour ces familles. A peine quelques détails sur les circonstances du décès : un bombardement américain pour l'un, un accident obscur pour un autre, le "martyre" dans un attentat-suicide à la voiture piégée pour le troisième.

Depuis le 19 mars, au tribunal correctionnel de Paris, on ne juge pas les morts. Les familles de ces trois djihadistes tués au combat ne sont pas partie civile. Sous les boiseries sombres de la 14e chambre, jusqu'au 28 mars, bien loin de la chaleur du désert et de la fureur des détonations, on tente de faire le procès de la "filière irakienne du 19e arrondissement de Paris". Une organisation qui, entre 2003 et 2005, aurait incité une dizaine de jeunes gens, tous français, âgés de moins de 25 ans et domiciliés dans ce quartier, à partir combattre en Irak.

On juge le prédicateur musulman qui les aurait enrôlés, le faussaire qui leur aurait fourni de faux papiers. Mais surtout, pour comprendre, on écoute : le récit de ceux qui sont revenus, valides ou blessés, l'histoire de ceux qui voulaient partir mais ont échoué.

Sur sept prévenus, ils sont quatre à avoir tenté l'aventure via ce qui ressemble, à l'étude des faits, à un hétéroclite réseau d'amitiés connectées aux mouvances les plus radicales. Leurs noms : Thamer Bouchnak, Cherif Kouachi, Mohamed El Ayouni et Boubakeur El Hakim. Survêtement de sport, baskets aux pieds, les trois premiers ont aujourd'hui 25 ans. Ils comparaissent libres sous contrôle judiciaire. Le quatrième, jugé détenu, a 24 ans. Tous sont mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes". Ils encourent jusqu'à dix ans de prison.

Ils se connaissent pour certains depuis le collège. Et jusqu'à l'adolescence, comme leurs "frères" morts au combat, ils commettaient leurs larcins sur les trottoirs du 19e arrondissement. Vols, drogue, petits trafics. Une façon, après des études avortées, d'arrondir leurs fins de mois de chômeurs ou de livreurs de pizzas.

La révélation pour le "djihad", ils l'ont tous eue quand ils ont commencé, à partir de 2003, à fréquenter la mosquée Adda'wa, dans le quartier Stalingrad. Cheveux mi-longs, carrure athlétique, mâchoire carrée, M. Kouachi l'avoue à sa façon : "Avant j'étais un délinquant. Mais après j'avais la pêche, je calculais même pas que je pouvais mourir."

A la mosquée, comme les autres, il a rencontré Farid Benyettou. Ce dernier n'a qu'un an de plus, mais se targue d'une connaissance approfondie de l'islam et joue les prédicateurs à la sortie de la prière. Avec lui, les jeunes gens suivent des cours de religion, à son domicile et dans un foyer du quartier. Certains s'y rendent presque tous les jours.

Très vite, leurs familles font toutes le même constat. Leurs garçons arrêtent de fumer, cessent de trafiquer. Mais dans leur chambre, sans qu'elles le sachent, ils naviguent sur des sites islamiques radicaux, visionnent des vidéos sur le djihad. Les images télévisées de l'intervention américaine et britannique, en mars 2003, en Irak, les fascinent. "C'est tout ce que j'ai vu à la télé, les tortures de la prison d'Abou Ghraib, tout ça, qui m'a motivé", raconte à la barre M. Bouchnak.

En moins d'un an, pour certains, la décision est prise : ils veulent partir. Ils n'ont aucune formation militaire, mais la foi est là. La pression du groupe aussi. "Plus le départ approchait, plus je voulais revenir en arrière. Mais si je me dégonflais, je risquais de passer pour un lâche", explique à la présidente du tribunal Cherif Kouachi.

Alors bon an mal an, tous les jours, il s'entraîne avec d'autres en courant dans le parc des Buttes-Chaumont. Un homme rencontré à la mosquée dispense aussi, à lui et à quelques autres, des rudiments sur le maniement des kalachnikovs.

Entre 2003 et 2005, les départs s'échelonnent. Chacun s'organise comme il peut pour partir sans trop éveiller les soupçons. A leur famille, les jeunes élèves de Farid Benyettou racontent qu'ils désirent "perfectionner leur arabe et leur connaissance de l'islam" en Syrie. En réalité, une fois à Damas, ils sont accueillis dans des écoles coraniques salafistes où certains disent aujourd'hui qu'on leur "bourre la tête". Puis, très vite, ils franchissent la frontière syro-irakienne.

Les familles perdent généralement contact avec eux à ce moment-là. Quand la disparition de certains d'entre eux est signalée, en 2004, la direction de la surveillance du territoire (DST) commence son enquête.

Thamer Bouchnak et Cherif Kouachi, eux, n'ont pas eu le temps de mettre leur projet à exécution. Ils ont été interpellés à Paris, en janvier 2005, alors qu'ils s'apprêtaient à prendre l'avion pour Damas. Boubakeur El Hakim, lui, à partir de 2002, a séjourné à plusieurs reprises en Irak. Selon l'accusation, il servait de "facilitateur" aux nouveaux arrivants, en les orientant vers des groupes de combattants. Aujourd'hui, il nie ce rôle, se montre peu loquace et comparaît sans avocat. Son frère compte parmi les trois qui ont trouvé la mort en Irak.

Aussi, c'est Mohamed El Ayouni, l'un des rares à être revenu vivant, qui raconte avec le plus de détails, à la barre, son parcours de djihadiste parisien néophyte dans le bourbier irakien. Une expérience dont il est revenu sans son bras gauche et un oeil en moins.

M. El Ayouni aurait franchi la frontière irakienne en juillet 2004, avec des passeurs. De là, il aurait été pris en charge par des "moudjahidin irakiens" qui l'auraient conduit jusqu'à Falloujah, à l'ouest de Bagdad. A son arrivée, il est accueilli dans une "maison d'hôtes", tenue par des insurgés de "l'Armée de Mohamed", un groupe en relation avec Abou Moussab Al-Zarkaoui, chef d'Al-Qaida en Irak à l'époque. On lui demande sa nationalité, son nom, "un numéro à appeler en cas de malheur" et on lui attribue un surnom. Après une rapide démonstration de l'utilisation d'un lance-roquettes, il est directement envoyé au front.

Aujourd'hui, devant le tribunal dubitatif, il jure que son rôle n'était "qu'humanitaire". "Mon boulot, c'était de creuser des tranchées, soigner les blessés. On m'avait montré comment faire une piqûre et une perfusion, raconte-t-il. Mon intention, ce n'était pas de tuer et d'égorger. C'était de défendre le peuple irakien."

Au mois de mai 2006, il est grièvement blessé par une roquette lâchée d'un avion. Soigné sur place, il aurait ensuite été transféré près de la frontière syrienne. Il y serait resté trois mois, réduit, à cause de son handicap, à "faire le guet". Blessé encore à deux reprises par des balles et des éclats de bombe, il obtient finalement de rentrer en Syrie, en juin 2006. Il est intercepté par les autorités syriennes et rapatrié.

Deux ans plus tôt, il avait franchi la frontière en sens inverse avec deux autres "volontaires du 19e". L'un d'eux n'est jamais revenu.
Elise Vincent
Article paru dans l'édition du 27.03.08.




Les terroristes islamistes arabes sont parmi nous, qu'on le veuille ou non... On remarquera également le rôle extrêmement important qu'a la mosquée pour le recrutement des terroristes.
Les commentaires des lecteurs du Monde sont intéressants: un certain Stéphane déclare "Pas facile ensuite d accepter l ouverture de mosquées ...". Hé oui! Fallait y penser plus tôt, mon brave!
Un autre s'interroge sur la remise en cause du droit du sol; bonne idée, même si c'est un peu tard.
Un autre poste un commentaire absolument stupéfiant: "Pour tous ces jeunes Français revenus blessés ou malheureusement décédés pour une cause qu'ils jugeaient juste, le nouveau secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, Mr Bockel, ne pourrait il pas faire un geste d'apaisement en direction des familles meurtries? La Garde des Sceaux devrait également en signe de solidarité avec ces jeunes issus comme elle de l'immigration maghrébine, faire en sorte que les rescapés de ce combat ne soient pas condamnés par la justice française."
Malheureusement décédés: l'auteur regrette la mort de ces terroristes, dont personnellement je me réjouis.
Pour une cause qu'ils estimaient juste: et alors? On est en train de parler de fanatiques qui sont partis en Irak apprendre à manier le lance roquettes, ce n'était pas pour y cueillir des fleurs! Ceux-là sont partis en Irak, mais combien resteront en France pour perpétrer des actes terroristes? Il y a quelques jours, j'étais à la stattion Port Royal du RER, dans laquelle on voit une plaque en mémoire des morts lors des attentats islamistes.
Enfin, l'auteur suggère que le garde des Sceaux, Rachida, intervienne pour que ces rescapés (passons sur le choix du vocabulaire) ne soient pas condamnés; il s'agirait alors d'une ignoble ingérence de lexécutif dans le judiciaire. Mais en plus, elle devrait intervenir parce que ces "jeunes" sont issus de l'immigration maghrébine. Mme Dati est le ministre de tous les Français, et donc impartial, au moins en théorie, ou le nouveau secrétaire du MRAP? Quel commentaire pitoyable...

mardi 25 mars 2008

Site: Note technique

L'ensemble des messages du site fait 282 pages A4 en Times New Roman, police 12.Soit grosso modo une page par jour en moyenne. Tout vient d'être enregistré, on ne sait jamais.

Chantal Sébire: l'hypocrisie totale

Chantal Sébire voulait mourir. Elle a demandé à être euthanasiée, et a médiatisé au maximum son histoire. Quelques jours après que sa demande a été rejetée, elle est retrouvée morte. la justice décide d'une autopsie afin de connaître les causes, et sa famille s'en indigne; mais qui a médiatisé son cas, si ce n'est elle? Elle n'aurait pas fait tout un fromage de son histoire, on l'aurait enterrée sans problème.
La réaction des politiques est assez étonnante; ils estiment, en sa basant sur le cas Sébire, que la loi Leonetti ne va pas assez loin. Pourquoi? Sébire a voulu mourir, elle est morte. C'est bien ce qu'elle voulait, non? Il n'y a donc absolument aucune raison d'aller plus loin. l'argumentation est d'ailleurs très pernicieuse; il s'agit de demander de simples exceptions, sous contrôle, etc. On sait où cela va; on a réclamé les moyens contraceptifs pour éviter paraît-il l'avortement, on réclame l'avortement en se basant sur des cas de viols et en expliquant que cela sera contrôlé, puis finalement au cours du temps la loi se montre de plus en plus laxiste. Lors du PACS, M. Jospin, qu'on qualifiera difficilement d'homme d'extrême droite et réactionnaire, avait accepté le PACS avec beaucoup de réserves et refusé le mariage homosexuel. Où en est-on? La gauche réclame le mariage homosexuel et trate d'homophobe à peu près tous ceux qui s'y opposent. La loi Leonetti allait déjà extrêmemnt loin, on a répété sur tous les tons que "non, il n'y aurait pas d'euthanasie", et maintenant on en prend le chemin. En Belgique, pays qui a autorisé l'euthanasie, un parti libéral a demandé que l'euthanasie soit étendue aux enfants et aux personnes démentes. Comme si un enfant était capable d'avoir un avis clair! Quel enfant ne s'est jamais dit, à un moment de son histoire: "je veux mourir, je préférerais être mort"? Et croit-on vraiment qu'une personne démente sera capable d'expliquer si elle veut vivre ou pas? N'ayons pas peur des mots; il s'agit d'une forme d'eugénisme. C'est comme pour les dépistages pré nataux sur des bébés qui, s'ils sont mal formés, sont avortés. Là, on veut tuer les déments, les fous, qui sont assez souvent également des arriérés mentaux. On s'achemine vers la politique criminelle qu'Hitler mit en place.

Vive l'école hors contrat!

Oui, l'école publique n'est qu'un moyen de laver le cerveau des élèves, à défaut de leur faire apprendre quelque chose d'intéressant. Voir ici un clip à vomir réalisé avec l'aide de la mairie, du responsable du collège et un certain Salah Nakib, "animateur" à la maison MJC Monnaie. Ce slam, bourré de fautes d'orthographe, nous vante le métissage, à grands coups de salades entre le "racisme", la discrimination anti handicapé, le sida, les anorexiques, les boulimiques, etc. Dans quelques années, on aura droit aux stages de rééducation style laogaï sous Mao ou séances d'autocritique au Cambodge, pardon, au Kampuchea démocratique sous les Khmers rouges.

Discrimination et prescription

Quelle est la durée de la prescription pour une discrimination? 30 ans!!! Oui, vous avez bien lu, c'est 30 ans. Le Noir qui se présente devant une boîte de nuit, et à qui on dit de ne pas rentrer, a trente ans pour porter plainte. Le crime, c'est seulement 10 ans de prescription. Après, c'est trop tard. Pour les peines prononcées par une cour d'assises, c'est 20 ans. C'est à dire qu'on est arrivé au point où les discriminations (injures raciales, refus de vente, d'embaucher, de fournir un service économique) sont plus considérées que les crimes, et les peines de cour d'assises, qui peuvent concerner les meurtres, assassinats, viols, et terrorisme. On est vraiment tombé sur la tête.
Les sénateurs, dans un rare éclair de lucidité, ont déposé une loi pour que la prescription soit ramenée à 5 ans, ce qui est déjà très long, alors que de nombreuses associations, grassement gorgées de subventions diverses, ne s'occupent que de cela.
La loi a été voté par le Sénat et le texte auquel appartient cette loi sera présentée à partir du 25 mars devant l'Assemblée Nationale. Bien entendu, diverses associations sont montées au créneau: CGT, FSU, Coordination lesbienne en France, et évidemment la championne en la matière, la tristement célèbre Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité des chances). Les députés vont-ils capituler et retirer le texte, ou pas? Il aurait été présenté avant les élections, clairement, il était rejeté. Après, il y a peut-être 10% de chances pour qu'il soit maintenu. Réponse dans quelques jours.

Rachida fait encore des siennes

Mais pourquoi faut-il qu'elle nous pourrisse la vie, celle-là? Elle a été nommé ministre, ele a un bon salaire, de confortables avantages, elle peut poser dans ses robes DIor ou Chanel ou je ne sais quoi, et il faut qu'elle nous ponde des projets bâclés et ridicules!
Pour la première fois depuis la création de l'Ecole Nationale de la Magistrature en 1958, les élèves magistrats ont manifesté. La raison? Un projet de Mme Dati, le garde des Sceaux. Le projet de Mme Dati prévoit l'introduction de tests psychologiques (vous savez, les machins du genre: "que voyez-vous dans cette tâche d'encre? Rien du tout? Ah, donc vous souffrez d'un complexe d'infériorité au dernier degré!"), mais également, alors que le domaine juridique se complexifie, la réduction de la formation initiale de quatre semaines (on passe de 30 semaines à 26 semaines), curieuse réponse au scandale d'Outreau. Autre mesure totalement illogique, alors qu'on se plaint avec raison de la déconnexion croissante entre les études et l'application pratique en entreprise (ici, au tribunal), Mme Dati veut une réduction de un an à six mois du premier stage en juridiction. Pour une fois que des apprentis fonctionnaires veulent travailler, Mme Dati les en empêche. Tout mon soutien au Syndicat de la magistrature, qui a dénoncé ces réformes totalement contre productives. Il est urgent de remplacer ces ministres communautaristes gadgets qui se prennent, à l'image du président qui les a nommés, pour des stars de la presse people, et ne connaissent strictement rien à leurs dossiers.

Elections CROUS

Le CROUS, c’est à dire le Conseil Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires, gère l’aide sociale aux étudiants, dont les bourses, le logement étudiant, l'accueil des étudiants internationaux, la restauration universitaire et de la vie culturelle étudiante. Dans la semaine qui vient, de très nombreuses académies élisent les représentants étudiants qui vont siéger dans les conseils d’administration des CROUS et défendre ainsi les étudiants. Dans l’académie de Paris, le vote aura lieu le 26 mars. Tous les étudiants peuvent voter.

Quelles sont les listes en présence ?


Le Rassemblement Etudiant de Droite (RED), qui représente la droite de conviction, a déposé une liste à l’académie de Paris. La dernière fois, le RED avait obtenu plus de 8% lors de ces élections. Pour l’aide sociale, Le RED veut l’augmentation des bourses au mérite, et la création d’aides spécifiques pour les jeunes mères étudiantes. Concernant la restauration, le RED s’oppose à l’augmentation des tickets RU (restaurants universitaires) et à la fermeture des RU. Plus généralement, le RED veut que les étudiants puissent étudier en toute tranquilité, et s’oppose au communautarisme et aux discriminations, positives comme négatives.

A côté, l’UNI, qui a soutenu le Traité Constitutionnel Européen et Sarkozy, a favorisé la division de la droite étudiante en présentant une liste.
A gauche, l’UNEF, soutenue par la Ligue communiste révolutionnaire, et deux formations d’extrême gauche, SUD Etudiant et la fédération Syndicale Etudiante, ont déposé chacune leur liste. Les Etudiants musulmans de France seront également présents, ce qui montre la nécessité de dénoncer le communautarisme islamiste.

lundi 24 mars 2008

Censure (2)

Affligeant!
Le site qui devait héberger le film Fitna de Geert Wilders dépendait d'un serveur nommé Network Solutions. Celui-ci l'a fermé sous prétexte de plaintes qu'il aurait reçues, plaintes qui ne tiennent pas un seul instant la route puisque le site était une page quasi vide, avec une image d'un coran et l'annonce de la sortie d'un film que personne n'a vu et qui donc ne peut faire l'objet de plaintes.
Or, Network SOlutions héberge aussi le site du hezbollah! Ce mouvement islamiste terroriste qui a assassiné 59 soldats français en mission au Liban, ainsi que 241 marines américains. Vérifiez ici (merci au site obrl.blogspot.com qui a révélé l'affaire). Et bien entendu, Network Solutions n'a été saisi d'aucune plainte concernant le site du Hezbollah? Apparemment, quand on est un mouvement terroriste islamiste, c'est plus facile d'avoir son site que quand on est un député néerlandais qui veut sensibiliser ses compatriotes aux problèmes que pose l'islamisation.

Pâques: le silence des autorités

Nos autorités politiques, si promptes à partager le repas de rupture de jeûne du Ramadan ou à se précipiter au dîner du Crif, se montrent bien silencieuses quand il s'agit de la religion catholique; aucune déclaration, à ma connaissance, en ce jour de Pâques où les Catholiques fêtaient la résurrection du Christ.

dimanche 23 mars 2008

Elections: le bilan

Pourquoi la droite a perdu? A cause de l'attitude pitoyable de Sarkozy, qui s'est amusé à jouer à la star de cinema plutôt qu'à un président. Il a préféré perdre son temps à nous infliger ses histoires de coeur et n'a pas été capable de revaloriser le pouvoir d'achat des Français, comme il l'avait promis. Alors qu'en juin 2008 il avait toutes les cartes en main (majorité au Sénat, à l'assemblée nationale, la moitié des conseils généraux, un premier ministre prêt à lui obéir), Sarkozy s'est contenté de quelques réformettes sur le droit fiscal et les heures supplémentaires, et quelques effets d'annonce sur le service minimum, la réforme des régimes spéciaux ou les peines plachers: de vagues mesurettes qui ne vont strictement rien changer. Les seules réformes poussées à bout sont celles qui vont dans le mauvais sens, comme le passage en force du Traité de Lisbonne. Sarkozy apparemment semble l'avoir compris, puisque juste après ces élections désastreuses il est allé inaugurer un sous marin nucléaire, le Terrible.
On remarquera en particulier que l'ouverture tant vantée n'aura servi à rien: Bockel a failli être battu, Urietta (UMP Gauche moderne) a été écrasé à Pau... De manière général, aucune personnalité de gauche n'a bien réussi, à l'exception de Besson dans son village. Cette ouverture aura surtout déstabilisé l'électorat de droite, qui ne comprenait pas trop pourquoi il fallait tant battre la gauche à l'échelle des villes alors que celle-ci était la bienvenue au gouvernement. Là aussi, Sarkozy semble l'avoir compris avec les nouvelles nominations: que des gens de la fausse droite, et sarkozistes.
La défaite de la fausse droite dans les grandes villes tient également à l'évolution sociologique: l'léecteur type parisien est un bobo aux revenus aisés, pro écologiste, solidaire, pro homosexuel. La fausse droite paye durement ses reculades sur les questions morales; à force d'avoir cautionné le PACS, de n'avoir pas fait de politique familiale, etc, elle en voit les conséquences.
Mais la défaite de la fausse droite ne devrait pas émouvoir outre mesure les sympathisants de la droite nationale; en effet, la tonalité des projets portés par l'UMP et la gauche se ressemblaient totalement. Dans les deux programmes, on retrouvait globalement les mêmes idées: des crèches, des espaces verts, un peu de solidarité, un soupçon de "démocratie participative", quelques promesses de financement aux associations. Rien en général sur la nécessaire lutte contre l'islamisation, le gaspillage, ou la nécessité d'assurer la sécurité.
Autre élément intéressant: la défaite totale des candidats choisis uniquement parce qu'ils sont des immigrés. Jean Claude Beaujour, candidat officiel de l'UMP dans un des arrondissements de Paris, a été pulvérisé par une dissidente de l'UMP. A Colombe, Rama Yade a été battue sèchement. Rachida Dati, parachutée dans le septième, a été contrainte à un second tour, n'ayant même pas réussi à capter 50% des voix dans un arrondissement où la droite avait pourtant fait 70% en 2001. Rachid Kaci à Nanterre a été balayé. Aminata Traoré, candidat UMP à Montreuil, ne figure même pas au deuxième tour.
Que les partis politiques, au lieu de se lancer dans la surenchère démagogique auprès des immigrés, prennent enfin en compte l'avis des Français de souche, fatigués d'être méprisés et insultés dans leur propre pays.
Un danger, toutefois, dans l'apparition de listes à caractère islamique. mme Faouzia Zebdi Ghorab se présentait à Nanterre, où elle obtint près de 5%, sur un programme consistant à réclamer le droit pour les femmes à se voiler, et à lutter contre l'islamophobie. Des listes du Parti des musulmans de France se sont présentées à Argenteuil et à Strasbourg, avec un programme visant à séduire exclusivement l'électorat musulman. Même si pour l'instant ces listes ont été des échecs, il n'empêche que tôt ou tard la communauté musulmane sera la première communauté électorale et des partis musulmans avec un poids politique important apparaîtront. De toute manière, les élus, UMP comme PS, ont pris en compte la dimension musulmane dans leur programme électoral.
Notons pour terminer ce texte écrit au fil de la plume et sans véritable construction, que l'abstention a été élevée. Quoi de plus étonnant? Les partis politiques annexes (qu'ils soient de la droite nationale ou d'extrême-gauche) sont confrontés à de multiples difficultés pour déposer leurs listes, et sons systématiquement marginalisés par le système UMPS; les listes restantes, UMP et PS, défendent les mêmes programmes, et s'arrangent pour contourner la décision du peuple Français à propos du Traité de Lisbonne. Dans ces conditions, de nombreux électeurs, par lassitude ou rejet du système, ont préféré s'abstenir en boycottant ces élections. Quel sera la légitimité d'un maire, élu avec 55% des voix des votants et avec 50% d'abstention?

Une nouvelle répression contre un Serbe!

Milorad Cavic, nageur serbe, est apparu sur le podium, mercredi soir aux championnats d'Europe d'Eindhoven, après avoir gagné le 50m papillon, hissant à bout de bras un drapeau serbe et portant un tee-shirt frappé de lettres blanches indiquant, en serbe, «le Kosovo est serbe». Un geste qui lui a valu d'être suspendu de toute participation aux championnats d'Europe par la commission de discipline de la Ligue européenne de natation.

Non seulement l'UE, les islamolâtres et leurs complices ont dépossédé la Serbie de leur berceau historique, et en plus ils les empêchent de protester!

Une chance pour la France, une de plus

Doubs: un homme condamné à la perpétuité pour viols avec tortures et actes de barbarie

BESANCON - La cour d'assises du Doubs, suivant les réquisitions de l'avocat général Hubert Bonin, a condamné vendredi à la réclusion à perpétuité accompagnée d'une peine incompressible de 22 ans Kaled Zacharia, pour viols avec tortures et actes de barbarie ayant entraîné une infirmité permanente.

Au cours de la nuit du 4 au 5 octobre 2004, vers 21h30, Kaled Zacharia, âgé alors de 19 ans, avait agressé une étudiante de 23 ans dans un parc de Besançon (Doubs). Il l'avait jeté du haut d'un escalier de pierre, lui brisant la colonne vertébrale. Sur un palier de pierre, il l'avait violée à plusieurs reprises alors qu'elle était devenue paraplégique, selon les experts. Ce n'est que vers 8h du matin que la jeune victime était secourue par une passante, intriguée d'entendre des gémissements.

L'étudiante avait pu fournir un vague signalement de son violeur. Une tentative d'agression sur une habitante de Planoise, peu après, avait permis à la police de l'arrêter.

Kaled Zacharia était arrivé de Mayotte, le 22 août précédent, pour vivre chez sa soeur. Bénéficiant d'une libération conditionnelle d'un juge d'application des peines de Mayotte, le jeune Mahorais avait été autorisé à se rendre en métropole. Dans son île natale, il avait été déjà condamné pour agressions sexuelles et vols. AP

Quand c'est le Figaro qui en parle...

Cela fait toujours très plaisir quand on voit ce que l'on raconte qui est repris par des médias autorisés. Le Figaro publie un article lucide sur l'islamisation de Bruxelles.

L'islam, première religion
à Bruxelles dans vingt ans


De notre envoyée spéciale à Bruxelles Stéphane Kovacs
20/03/2008 | Mise à jour : 22:40 | Commentaires 3 .

Aujourd'hui, un tiers de la population est musulmane et les jeunes générations sont plus pratiquantes.
La capitale européenne sera musulmane dans vingt ans. C'est du moins ce qu'affirme une étude publiée la semaine dernière dans le quotidien La Libre Belgique. Près d'un tiers de la population de Bruxelles étant déjà musulmane, indique Olivier Servais, sociologue à l'Université catholique de Louvain, les pratiquants de l'islam devraient, en raison de leur forte natalité, être majoritaires «dans quinze ou vingt ans». Depuis 2001, Mohamed est, chaque année, et de loin, le premier prénom donné aux garçons nés à Bruxelles.
«Il faut relativiser ces chiffres, insiste Mahfoud Romdhani, député socialiste et vice-président du Parlement francophone bruxellois. Les immigrés de pays musulmans ne sont pas tous musulmans ! Moi-même, je suis de culture musulmane, mais agnostique.» Olivier Servais se veut d'ailleurs prudent sur les projections à long terme, Bruxelles subissant des flux de population importants en tant que capitale de l'Union européenne.

Reste, constate La Libre Belgique, que «si leurs parents n'étaient guère pratiquants», pour faciliter l'intégration dans leur pays d'accueil, «les jeunes marquent un retour important vers le fait religieux». Quelque 75 % des musulmans s'estiment aujourd'hui pratiquants. Auteur d'Infiltrée parmi les islamistes radicaux*, la journaliste flamande Hind Fraihi va plus loin : «Les jeunes sont de plus en plus radicalisés, affirme-t-elle. Ils rejettent les valeurs occidentales, même leurs parents s'en inquiètent. À Bruxelles, il existe des îlots, comme Molenbeek, où l'on a parfois du mal à se croire en Belgique…»

Du bazar Tafoukte à la bijouterie Mohammed, les musiques du Maghreb envoûtent le passant. Encombrée de seaux en plastique multicolores, de chaussures de sport et de caftans chatoyants, la ruelle piétonnière du Prado conduit à la mairie de Molenbeek, le quartier marocain de Bruxelles. Presque toutes les femmes sont voilées et les commerçants parlent arabe. «On se sent mieux, ici, qu'en France ou en Espagne, assure Akim, gérant d'un magasin de vêtements. Peut-être parce qu'on est une grande communauté. C'est comme au pays !»


«Gestes de respect»

Il y a quelques années, raconte Philippe Moureaux, le bourgmestre PS de Molenbeek, «des musulmans sont venus me trouver : ils voulaient que je sois le “président” de leur nouvelle mosquée…». C'est dire si cet ancien ministre, pourtant agnostique, est bien vu par le «gros tiers» de musulmans parmi ses 83 000 administrés. Création d'un Conseil consultatif des mosquées doté d'allocations de la mairie, ouverture d'un abattoir municipal pendant la fête du sacrifice, présentation d'une liste électorale comprenant une majorité de musulmans… «Ce sont des gestes de respect qui m'ont valu la confiance de cette communauté, explique le bourgmestre. On a été très loin, certains disent trop loin. Mais pour moi, la seule solution, c'est l'ouverture.»

Selon Alain Escada, président de l'association Belgique et chrétienté, «on va d'abandon en abandon». «De plus en plus de cantines introduisent des menus halal aux dépens des chrétiens, déplore-t-il. Les autorités ne font plus leur travail : les politiques, qui, avec une vision à court terme, sont prêts à tout pour séduire un nouvel électorat, mais aussi le clergé, qui met les musulmans et les chrétiens sur un pied d'égalité, alors que c'est loin d'être réciproque : voyez cet archevêque assassiné récemment en Irak !»

Pour l'instant, «l'essentiel de l'islam belge est paisible et familial, souligne Olivier Servais, mais un jour il y aura peut-être une revendication claire d'islam. Je n'exclus pas des explosions sociales.» Des partis communautaristes, redoute-t-il, pourraient capitaliser sur le taux de chômage très élevé à Bruxelles (plus de 20 % de la population), qui frappe notamment la population musulmane.

Jean-François Bastin, un Belge de 65 ans coiffé d'un turban à carreaux et la barbe teinte au henné, s'appelle aujourd'hui Abdullah Abu Abdulaziz Bastin. Converti à l'islam, il a fondé en 2004 le Parti des jeunes musulmans. Abdullah ne serre pas la main des femmes. «C'est tromper Allah, lâche-t-il. C'est aussi tromper celle à qui l'on donne la main, en lui faisant croire que vous êtes égaux. Mais je vous fais un grand sourire !» s'empresse-t-il d'ajouter.


«Instrumentalisation»

Lui-même clame que les sourires, que certains politiques font aux musulmans ne sont qu'une «instrumentalisation grossière : Il y en a assez de cette sorte de néocolonialisme, s'emporte-t-il. Ils prétendent qu'ils vont nous défendre, et ensuite ils interdisent le foulard à l'école !». Aux dernières élections municipales, le PJM, qui ne se présentait que dans deux quartiers de Bruxelles, a rassemblé moins de 5 000 voix. «Nous pourrions prendre appui sur cette étude pour exiger plus de mosquées visibles, des appels à la prière, des cimetières, des écoles, des maisons de retraite…, s'emballe le converti. Moi je dis aux musulmans : “Perdez cet esprit de colonisé ! Les colons se sont fait bouter hors d'Algérie, c'est peut-être ce qui se passera ici.”» Les immigrés, conclut-il, en ont assez fait, et «même trop» pour s'intégrer : «c'est désormais à la Belgique de s'adapter».


Et il n'y a bien entendu aucune raison pour que ce ne soit pas la même chose en France d'ici quelques décennies. On ne voit pas par quel miracle la France échapperait à l'islamisation avec 8 millions de musulmans, qui ont une natalité forte, qui créent des partis politiques musulmans, et avec une classe politique qui raisonne uniquement à court terme pour se faire réélire. Si Gaudin à Marseille a tout fait pour faire financer une mosquée aux frais des Marseillais, c'est bien pour cpater les voix des 200 000 musulmans marseillais, pas autre chose.

La censure

Geert Wilders, député des Pays-Bas, a préparé un film critique sur l'islam. Evidemment, et alors que le film n'est même pas encore sorti, les ayatollahs appellent les autorités à ne pas diffuser le film, et déclarent que cela fera une nouvelle vague de violences à l'encontre des Pays-Bas, de leurs ressortissants, de leurs ambassades. Une association musulmane a porté plainte, on ne sait pas trop sur quelle base puisque personne n'a vu ce fameux film. L'accès site sur lequel le film devait être diffusé a été bloqué par le serveur internet, qui déclare avoir reçu des plaintes concernant ce site. le site en question se contentait de reproduire la couverture d'un coran avec une inscription: "prochainement: Fitna" (le nom du film). On ne voit pas trop où il y a matière à porter plainte. Ujne fois de plus, les islamistes, dont une partie ne se gêne pas pour traîner dans la boue le Christianisme, et assassiner les Chrétiens, fait tout pour censurer et empêcher la diffusion d'un film que personne n'a vu. L'attitude rétrograde et obscurantiste de certains montre qu'on n'a même pas besoin du film pour savoir en quoi l'islam est critiquable, l'image qu'en donnent certains musulmans suffit amplement. En ce sens, le film, qui n'est même pas sorti, a déjà atteint une bonne partie de ses objectifs.

samedi 22 mars 2008

Nadine Morano: le PCF réagit

La réaction du PCF est assez comique: "La nomination de Nadine Morano [au secrétariat d'Etat à la famille] apparaît ainsi comme une forme de provocation. Battue à Toul par le suffrage universel, la sarkoziste version hard, représentante d'une ultra-droite, sera en charge des questions de la famille", déplore le porte-parole du parti, Olivier Dartigolles, dans un communiqué. (d'après le journal Le Monde, je me suis contenté de corriger une faute d'orthographe) Plus c'est gros, plus ça passe. Si les prises de position de Morano sur la famille sont d'ultra droite, alors Besancenot est démocrate-chrétien.

Pâques

Joyeuses et très saintes fêtes de Pâques à tous.

mercredi 19 mars 2008

Communiqué du MNR

Municipales : un désaveu cinglant pour Sarkozy et la classe politique

Bruno Mégret, président du MNR, estime que les élections municipales constituent une claque pour M. Sarkozy, sa personne et son action. En marquant clairement leur défiance à l'égard des listes conduites par les représentants de l’UMP, les Français ont voulu exprimer leur désapprobation à l'égard du président de la République. Une désapprobation qui ne se limite pas à l'agacement qu’ils éprouvent pour son style mais qui porte aussi sur sa politique conforme à la pensée unique et contraire aux engagements de rupture pris pendant sa campagne électorale.

Bruno Mégret estime que ce désaveu aurait été encore bien plus spectaculaire si la gauche de son côté n'était pas en déclin, privée de projets et minée par ses querelles internes. Le taux d'abstention record enregistré lors de ce scrutin est la preuve du rejet profond de la classe politique de droite comme de gauche.

Cette situation devrait ouvrir un large espace à la droite nationale si elle réussit à se rassembler et à se rénover. Bruno Mégret en appelle donc à une refondation de la droite nationale seule capable d'apporter aux Français la grande alternative qu’ils attendent.

mardi 18 mars 2008

Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille

Nadine Morano a été nommé secrétaire d'Etat à la Famille. Nadine Morano est bien connu pour son engagement pro euthanasie, pro mariage homosexuel, pro adoption pour les couples homosexuels. Cette nomination confirme l'irrésistible glissement de la fausse droite vers la gauche socialiste et l'abandon des valeurs par cette droite molle, alors qu'il est au contraire urgent de rappeler aujourd'hui le rôle fondamental de la famille et la nécessité de défendre la vie. Cette nomination est une provocation envers les Chrétiens, et témoigne du mépris du gouvernement envers les familles françaises.

Dernier hommage au dernier des poilus

Lazare Ponticelli, dernier poilu français de la première guerre mondiale, a reçu les derniers hommages hier. Des obsèques religieuses, avec une messe, ont été célébrées en l’église Saint Louis des Invalides. Nicolas Sarkozy et François Fillon ont assisté à cette messe. Les drapeaux ont été mis en berne, tandis qu’une minute de silence a été observée dans les administrations.
Dans l’après midi, une deuxième cérémonie s’est dérouléedans la cour du Dôme de l’Hotel national des Invalides, durant laquelle Nicolas Sarkozy a dévoilé une plaque en mémoire des 8.5 millions de poilus, dont 1.4 millions furent tués. L'académicien Max Gallo a proncé un discours.
Le tombeau de Lazare Ponticelli va être ensuite acheminé à Ivry sur Seine, dans le Val de Marne, pour y être inhumé dans le caveau familial.
Rappelons que Lazare ponticelli est un immigré d’Italie, engagé dans l’armée française après avoir dû mentir sur son âge, et qui a sauvé un de ses camarades blessé sur le champ de bataille, que l’on s’apprêtait à abandonner.
Voilà un immigré qui a montré son véritable attachement à la France.

Islamisation, immigration

Victoire contre SOS Racisme
Quatre portiers de boîte de nuit, victimes de procédure de testings et condamnés en première instance pour discriminations raciale, ont été relaxés en appel, les magistrats ayant estimé le refus opposé à une seule personne ou à un seul groupe ne suffit pas à caractériser le délit de discrimination. Une grande victoire contre Sos racisme, qui avait organisé les testings.

Le Monde culpabilise
Le Monde mentionne une nouvelle enquête destinée à calculer un Index européen des politiques d'intégration des migrants, le Mipex. Les pays sont classés du plus immigrationnistes au moins immigrationniste ; la France est onzième, avec un score de 55 sur 100. Cette étude ne sert qu’à culpabiliser un peu plus les Français sous les fausses accusations de racisme et xénophobie, et à faire pression sur la classe politique pour qu’elle accélère l’immigration, donne le droit aux immigrés d’être élus, et facilite encore plus le regroupement familial.


Une mosquée-réveil !
Un site internet, dont naturellement nous ne donnerons pas
l’adresse, propose des réveils en forme de mosquées, avec des sonneries
reproduisant l’appel à la prière.


Quand un musulman aménage son appartement

Un musulman avait décidé de faire pousser du gazon sur son plancher, afin d’élever des moutons, qui serviraient pour l’Aid El Kebir. Son plancher, fragilisé par les plantations, s’est effondré sur l’appartement du dessous, heureusement sans faire de victimes.

Procès d'un Serbe ajourné

Le procès pour crimes de guerre et contre l'humanité de l'ancien chef du renseignement serbe, Jovica Stanisic, a été ajourné lundi dès son ouverture devant le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, en l'absence de l'accusé. Jovica Stanisic souffrirait de problèmes de santé. On se souvient que Slobodan Milosevic est mort en prison à cause de problèmes de santé également. L’ouverture de ce procès est une nouvelle provocation envers les Serbes, qui continuent à refuser de voir la Serbie amputée de son berceau historique, le Kosovo-et-métochie, au profit des islamistes albanais.

Euthanasie active

Mme Sébire, atteinte d’une tumeur incurable qui la défigure et la fait souffrir, avait fait une demande d’euthanasie active. Cette demande a été rejetée par le tribunal, qui s’appuyait sur le code de déontologie médicale, qui interdit à un médecin de donner la mort, et sur le code civil, qui sanctionne l’aide au suicide.
Une première loi sur le sujet avait été promulguée en avril 2005, la Loi Leonetti, qui autorisait le« laisser-mourir ». Cette loi allait déjà très loin : avec cette loi, une personne atteinte d’une maladie incurable peut ainsi demander l’arrêt des traitements. Encore pire, une personne en bonne santé peut, en prévision d'une maladie incurable, également écrire des directives ou nommer une personne de confiance. En cas de maladie, ce sont les directives, écrites parfois plusieurs années auparavant, qui s'appliquent, ou les instructions de la personne de confiance, qui doit ainsi décider d'un arrêt ou d'une prolongation des traitements.
Bien etendu, tout cela ne suffit pas pour l’Association pour le droit à mourir dans la dignité, qui réclame évidemment davantage, à savoir une espèce de "permis de tuer", utilisant ainsi l'émotion créée par un cas particulier pour prescrire une règle commune. La décision du tribunal a eu le mérite de fixer des limites à ce qu’il est possible de faire. Mme Sébire, quant à elle, a laissé entendre qu’elle pourrait partir à l’étranger pour se faire euthanasier.

Elections cantonales: deuxième tour

Dimanche se tenait le deuxième tour des élections cantonales. La faible participation 50.7% montre une démobilisation de l’électorat de droite. La gauche a remporté 51% des voix, la droite 44% et le Mouvement Démocrate, 3%.

Quelle est la nouvelle image de la France ?

La droite n’a réussi à prendre aucun département à la gauche. La gauche, quant à elle, est sûr de gagner au moins neuf départements : Allier, Lot-et-Garonne, Ain, Somme, Indre-et-Loire, Val d’Oise, Deux-Sèvres, Pyrénées Atlantiques, et la Corrèze, qui sera dirigée par François Hollande, secrétaire général du Parti socialiste. Tous ces départements seront d’ailleurs dirigés par le PS, sauf éventuellement l’Allier, où la situation est peu claire : la droite a obtenu 17 élus, la gauche 18. Mais au sein de la gauche, le PS et son partenaire le Parti Radical de Gauche détiennent 9 sièges, tout comme le Parti Communiste Français qui en détient neuf aussi. PCF qui d’ailleurs vient de perdre le contrôle de la Seine Saint Denis, qui passe sous la direction de Claude Bartolone, socialiste fabiusien. A la suite des ces élections cantonales, la gauche détient au moins 60 départements sur 102 et devrait profiter de ses gains pour augmenter son nombre de sénateurs lors des élections sénatoriales de septembre.

Mais beaucoup de départements dépendront du troisième tour, à savoir l’élection du présidentpar le Conseil général. En effet, dans de nombreux conseils, la présence d’élus centristes Mouvement Démocrate ou sans étiquette peuvent faire la différence. En cas d’égalité gauche-droite, c’est le doyen d’âge du conseil qui prend laprésidence. La situation est confuse dans le Rhône, Aveyron, Loire, Jura,Vienne, Charente Maritime, Hautes-Alpes, Côte d’or.

Du côté de la droite nationale:

La droite nationale n’obtient aucun conseiller général, vu : le mode d’élection qui favorise les grosses formations et l’ostracisme de la droite traditionnelle qui rejette tout accord avec les formations de la droite nationale. Quelques personnalités de la droite de conviction ont toutefois été élus, comme Jacques Bompard, dans le canton d’Orange, ou Philippe de Villiers, président du Mouvement Pour la France, qui devrait être réélu sans problème président du Conseil général de Vendée.

samedi 15 mars 2008

Menace de pollution

Des ouvriers d'une usine qui est sur le point de fermer ont décidé d'occuper l'usine et ont menacé de verser de l'acide et des produits toxiques dans la Meuse qui passe à côté de l'usine. S'il est tout à fait normal que ces salariés soient mécontents d'être licenciés, il n'empêche que nous ne pouvons que condamner cette attitude de hors la loi qui préfère menacer que négocier. La perspective de perdre son travail n'excuse pas tout. Il est urgent que la justice fasse son travail, à savoir qu'elle fasse évacuer les bâtiments, qu'elle sanctionne lourdement les occupants dès le premier millilitre versé dans la Meuse, et qu'elle vérifie que les conditions de négociations dans les licenciements soient respectées.
Il serait intéressant également de savoir ce que pensent nos écologistes de la situation; pour l'instant, ils ne disent pas grand chose (ou alors j'ai mal cherché).

Municipales: la fin du MoDem?

Je me suis aussi réjoui profondément de la disparition du MoDem, ce parti opportuniste sans aucune ligne politique claire, qui s'allie au gré des circonstances avec l'UMP ou le PS. Ce parti est extrêmement dangereux puisqu'il tend à briser les dernières différences entre l'UMP et le PS, et fait tendre l'UMP et le PS vers un consensus mou, anti national, vaguement mondialiste, mais surtout anti famille, pro arabe, pro musulman, pro immigration. A tout prendre, moi qui abhorre les trotskistes, je préfère encore un trotskiste qui a des convictions et les défend (même si ce ne sont pas les miennes) plutôt qu'un arriviste démocrate écolo centriste dont le seul but est d'obtenir un poste d'adjoint, et qui s'allie avec n'importe qui pour l'avoir, y compris en soutenant une liste communiste, comme à Aubagne.
Le MoDem a largement échoué à Paris, en faisant des scores beaucoup plus faibles que prévu; ses listes n'atteignent pas 10% dans la plupart des villes, comme à Boulogne où son absence de programme et la nullité de sa campagne ont fait qu'il n'a même pas atteint les 8%.
Quant à François Bayrou, la berezina continue; alors qu'en avril 2007 il était candidat à la présidentielle et faisait près de 20% au premier tour, il est actuellement en train d'échouer à conquérir la mairie de Pau, où il s'est parachuté en attendant 2012. Une défaite de François Bayrou précipiterait son parti dans les oubliettes, et Bayrou essaye de sauver les meubles en tentant de rallier le vote musulman, se débarassant de ses dernières parcelles de fond démocrate-chrétien. On se souvient qu'il avait protesté contre la mise en berne des drapeaux lors de la mort du Pape en faisant un vibrant hommage à la laïcité, oubliant que sa Sainteté Jean-Paul II était aussi le chef d'Etat du Vatican et que la France avait ses racines plongées dans le Christianisme depuis la naissance. Bayrou avait également protesté contre la loi sur les signres religieux, et mis sur son site durant la campagne présidentielle des images de femmes voilées.
Une défaite de Bayrou me réjouirait, mais je ne peux décemment pas appeler à voter socialiste; Bernard Antony, lui, le fait.

Martinon viré!

Martinon, parachuté malheureux à la mairie de Neuilly, était porte-parole de Nicolas Sarkozy. Celui-ci avait confirmé après l'échec du parachutage que Martinon restait son porte-parole. Mais finalement, non. M Martinon s'est vu signifier son renvoi le 14 mars au soir, renvoi qui devrait être rendu officiel le 17 mars, soit le lendemain des élections. Evidemment, cela ferait un peu tâche de voir que Sarkozy décide de renvoyer M Martinon, alors que c'est Sarkozy lui même qui a parachuté Martinon, et que pendant ce temps là Fillon (je crois que c'est lui) déclarait que les ministres battus pouvaient rester au gouvernement. Mais le Monde a eu vent de l'histoire et l'a publiée ici.

Communiqué du MNR concernant ces élections

Les résultats du 1er tour des élections municipales et cantonales de dimanche dernier constituent une première manifestation, encore timide mais réelle, de la déception suscitée par Sarkozy et par sa politique.

La droite nationale, toutes tendances confondues, ne bénéficie que modérément de cette déception qui permet à la gauche de retrouver quelques couleurs grâce à un phénomène classique de « zapping » électoral.

Si elle n’est pas capable de se remettre en question, de se rassembler et de se rénover, la droite nationale ne pourra renouer avec les succès ni remobiliser un électorat lassé par les divisions et l’absence de perspectives enthousiasmantes.

Malgré une présence limitée à ces élections locales, le MNR, qui présentait des candidats dans une dizaine de villes et une quarantaine de cantons (indépendamment de sa participation à de nombreuses listes d’union des nationaux), obtient des résultats encourageants : les candidats du MNR dépassent la barre des 5% des voix dans plus de la moitié des cantons où ils se présentaient avec des pointes remarquables :
- dans le canton de Dôle Sud-ouest (39) : 15,34 %
- dans le canton de Chabanats (16) : 12,70 %
- dans le canton de Saint Yriex (87) : 8,90 %
- dans le canton de Soutz-sous-Forêt (67) : 8,80 %
- dans le canton de Dammartin-en-Goëlle (77) : 8,63 %
- dans le canton de Vandœuvre est (54) : 8,40 %
- dans le canton de Briey (54) : 7,60 %

Aux élections municipales, plusieurs listes MNR dépassent aussi la barre des 5% de voix, notamment à Romainville (93) et à Sartrouville (78) où Nicolas Bay a été réélu conseiller municipal.

Pour le 2e tour des élections municipales et cantonales, Nicolas Bay, secrétaire général du MNR, invite les électeurs ayant encore la possibilité de voter pour un candidat de la droite nationale, à se mobiliser en sa faveur.





Malgré ces belles pointes, il est clair, et c'est regrettable, que les élections n'ont pas été un succès pour la droite nationale, ce que je déplore. Même les bastions de la droite nationale (Dreux, Vitrolles, Nice) ne font plus tellement recette. Marine Le Pen, avec 28% à Hénin-Beaumont, sera certainement battue dimanche. Je note avec satisfaction la défaite totale du groupuscule nommé Parti Populiste, qui a perdu tous ses conseillers municipaux et qui dès lors n'a plus aucun élu; ce groupuscule est une coquille vide sans aucun avenir. Le Parti Populiste, plutôt que de se remettre en cause, préfère une fois de plus cracher son venin à coup de désinformation, propagande et mensonges. M. vanneste a été écrasé; il paye son attitude de mépris envers la droite nationale; en effet, en 2001, il aurait pu faire une liste unique CNI-FN et remporter la mairie, mais il a refusé l'alliance et la gauche l'a emporté en triangulaire. M. Bompard est réélu à Orange avec plus de 60% des voix, tandis que la liste dissidente UMP et frontistes est largement battu avec un peu plus de 5% des voix. Les adversaires, plutôt que de reconnaître leur défaite, ont préféré insinuer qu'il y avait eu des trucages électoraux, attitude typique des mauvais perdants. Les Identitaires font 3% aux municipales de Nice, un score prometteur pour un petit parti tout nouveau sans grands moyens, et font quasiment jeu égal avec le FN (4%). Aux cantonales, un des candidats identitaires a dépassé la barre des 5%.

Concernant plus spécifiquement les Hauts-de-Seine: le MNR, faute de moyens financiers, n'avait pas déposé de listes. le parti populiste et le FN avaient monté des listes dans trois villes des Hauts-de-Seine et ont fait des mauvais résultats, ce qui me réjouit. Je n'ai aucune pitié pour un parti qui ne cesse d'insulter le MNR et ses dirigeants.
Aux cantonales, le MNR a présenté un candidat, sa secrétaire générale du 92, Mme Laraque, à Colombes-Sud. Il y avait trois candidats à droite: Mme Goueta, UMP sortante, Mme Laraque (MNR), un candidat FN (qui avait maintenu sa candidature malgré le souhait du MNR qui préférait l'union et en ce sens avait désisté ses candidats ailleurs). La présence de Mme Laraque a été déterminante puisqu'elle a fait 20 fois plus de voix qu'il n'en manquait à Mme Gouéta pour se faire élire dès le premier tour. Ce qui devrait servir d'avertissement à Mme Gouéta: qu'elle se tourne vers la droite nationale, et propose de véritables avancées dans la lutte contre l'islamisation, l'immigration et le gaspillage si elle veut être élue dès le premier tour.

Pour dimanche, mobilisons-nous massivement pour les listes de la droite nationale qui restent en jeu, ainsi que pour la liste UMP à Calais.

jeudi 13 mars 2008

Scandale! Des sanctions finacières contre des euros députés

Je vous avais relaté le chahut qu'avaient provoqué des euro députés (M. de Villiers, Paul Marie Coûteaux) quand le Parlement européen avait voulu voter la Charte des droits fondamentaux, au mépris total de l'avis du peuple français, qui s'était pourtant clairement prononcé par referendum le 29 mai 2005 contre le Traité Constitutionnel Européen, qui comportait cette Charte que j'avais d'ailleurs analysée brièvement dans un autre article.
Le Parlement européen vient de prendre, pour la première fois de son histoire, des sanctions financières contre ces euro députés, en les privant d'une partie des indemnités auxquelles ils ont droit. Et après, on nous saoule de discours sur la "démocratie" et sur le fait qu'il est important d'aller voter. Mais à quoi cela sert d'aller voter quand les textes rejetés passent quand même? Quand nos représentants élus sont sanctionnés parce qu'ils avaient osé protester contre ce coup de force anti démocratique? Quand les dissidents sont invalidés sous les prétextes les plus fallacieux (Sarlot, Pemezec)?
Nous ne vivons plus en démocratie! Nous sommes dans une dictature molle, qui repose sur un consensus global alliant l'UMP et le PS, avec son opposant/allié alibi MoDem.

Elections cantonales: poussées de la gauche

Une analyse plus complète sera postée après le deuxième tour. En attendant, un texte sur les élections cantonales:

Ce dimanche 9 mars, se tenaient les élections cantonales. 8500 candidats se présentaient dans les 2000 cantons renouvelables. Sur l'ensemble de la France, la droite nationale a rassemblé 5% des suffrages, la droite parlementaire (UMP, MPF, Divers droite), 42%, soit le même niveau que 2001, la gauche 48%, en hausse de deux points par rapport à 2001, le MoDem 4%, et l'extrême gauche, environ 0,4%. Au sein de la gauche, le PCF est à 9%, les Verts à 4%.
A droite, trois ministres étaient candidats aux élections cantonales: deux sont réélus le premier tour, Christian Estrosi, secrétaire d'Etat à l'Outre mer, à Nice, et Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux anciens combattants, dans le Cantal, tandis que Mme Boutin, ministre du logement et de la ville, est en ballottage favorable à Rambouillet.
Le président UMP du Sénat, Christian Poncelet, et le président du MPF, Phillipe de Villiers ont été réélu dès le premier tour, le premier dans les Vosges, le second en Vendée dont il préside le conseil général.
Jean Sarkozy, fils de Nicolas Sarkozy, a été élu de justesse avec 51% des voix à Neuilly.

A gauche, trois personnalités élues dès le premier tour: François Hollande, secrétaire général du PS, en Corrèze, ancien fief des Chirac, Arnaud Montebourg en Saône et Loire, Henri Emmanuelli, dans les Landes, dont il préside le conseil général.


Quels sont les départements susceptibles de basculer?

A l'issue des élections de 2004, la gauche détenait la présidence de 51 départements sur 101. La tendance devrait se confirmer cette année, même si le deuxième tour peut réserver des surprises.

La Garonne et La Corrèze pourraient basculer à gauche; dans ce cas-là, ce serait François Hollande qui présiderait la Corrèze. La gauche espère également récupérer les Deux-Sèvres et l'Eure-et-Loire. L'Allier, quant à lui, pourrait passer de la droite au PCF. Le socialiste Claude Bartolone pourrait prendre le contrôle de la Seine-Saint-Denis aux dépens du PCF.

La droite, elle, place ses espoirs dans la conquête de la Seine et Marne; reprendre le Doubs et le Cher seraient plus délicats, mais pas impossibles.

Les élections cantonales préfigurent peut être une remontée de la gauche aux élections sénatoriales.

Hommage à Lazare Ponticelli

Lazare Ponticelli, dernier poilu de la Première Guerre Mondiale, s'est éteint récemment. Né en 1897, Italien, il immigre en France très tôt. Quand la guerre éclate, au lieu de retourner dans son pays pour fuir la guerre, il décide de rester en France et de s'engager dans l'armée, malgré sa jeunesse; en particulier, il est obligé de mentir sur son âge. Il combat vaillamment et sauve la vie d'un de ses frères d'armes, abandonné sur le champ de bataille.
Après la guerre, il multiplie les petits travaux pour survivre.
Durant la seconde guerre mondiale, il s'engage dans la Résistance.


Voilà quelqu'un qui aura montré son attachement à la France, qui aura mérité d'être Français. Quel contraste avec l'immigration actuelle!

Calais: le FN se désiste en faveur de l'UMP

A l'issue du premier tour, trois listes pouvaient se maintenir à Calais: celle du FN, M. Dubout (12.5%), la liste UMP (36.36%), la liste PCF(37.7%).
Premier acte: M. Dubout engage les discussions avec l'UMP pour une éventuelle fusion de liste, dans l'esprit qu'il faut faire barrage au FN. L'umpiste refuse.
Deuxième acte: M. Dubout se désiste unilatéralement en faveur de l'UMP, sans aucune contrepartie, et appelle à faire barrage au PCF.
Troisième acte: M. Aliot, secrétaire général du FN, suspend M. Dubout en attendant son exclusion définitive, tandis que Marine Le Pen condamne cette "manoeuvre d'une particulière déloyauté à l'égard des électeurs qui ont fait confiance au Front national".
Trois questions:
1) Un candidat FN en position de se maintenir peut-il engager des négociations avec la liste UMP?
2) En cas de refus, le désistement de M. Dubout était-il intelligent?
3) La suspension de M. Dubout, en attendant son exclusion, était-elle une bonne chose?
4) Que doit maintenant faire l'électeur qui a voté FN au premier tour?

Je n'ai pas d'opinion toute faite là-dessus, donc je me contenterai d'apporter quelques pistes de réflexion, quelques éléments de réponse.
1) Oui! Pour moi, tant que le candidat UMP est correct et respecte certaines règles (pas d'apologie de l'avortement, pas de fanatisme européiste, pas de construction de mosquées), des discussions peuvent être engagées. A la clef doit être dessiné un programme commun, validé tant par le FN que par l'UMP, les places réservées au FN en position éligibles sur la liste de l'UMP, les postes d'adjoints, la politique globale. Si les négociations échouent, le FN pourra toujours se maintenir. Mais il me semble que le but de la droite nationale est d'ancrer l'UMP à droite et avoir une partie du pouvoir dans les conseils municipaux. La cogestion s'est déjà faite au niveau des régions, et cela ne s'était pas trop mal passé.
2) J'aurais été à la place de M. Dubout, je ne me serais pas désisté. Avoir ne serait-ce qu'un seul élu permet d'être informé de ce qu'il se passe au conseil, d'avoir les papiers administratifs, une tribune dans le journal d'information de la mairie, plus de facilité pour contester une décision... Il est toutefois vrai que face à un communiste, la question peut se poser. Peut-être également y a t-il eu des accords en sous main. Peut-être peut-on espérer que la candidate UMP, si elle est élue, montrera un peu de reconnaissance envers le FN en évitant de prendre certaines mesures.
3) Pour autant, la sanction n'est-elle pas complètement grotesque? Voilà un cadre FN, important puisqu'il a été désigné tête de liste, et on le sanctionne! Comme si le FN avait trop de cadres exécutifs et performants. M Aliot et Marine Le Pen feraient mieux de s'occuper à faire campagne chez eux au lieu de se lancer dans des purges internes.
4) Quand le vin est tiré, il faut le boire! A partir du moment où le candidat FN s'est désisté, afin que son sacrifice ne soit pas vain, il faut donc voter UMP au deuxième tour. Ce modeste blog appelle donc à voter pour la liste UMP à Calais.

Il est toutefois extrêmement regrettable que la fausse droite s'interdise toute alliance avec la droite nationale et préfère regarder du côté du MoDem et éventuellement du PS, tandis que la gauche socialiste n'a pas ces complexes et s'allie au PCF, à la LCR et met des trotskistes de la Lutte Ouvrière sur ses listes.

samedi 8 mars 2008

Refus de scolarisation d'enfants de clandestins

Source: Le Monde ici
Le maire des Ulis, M Loridant, partant du principe que la scolarisation n'était pas obligatoire en maternelle, a refusé la scolarisation d'enfants de clandestins dans l'école municipale. Il a ajouté: "La régularisation n'est pas le problème Mais jusqu'à quand ces familles qui n'ont pas un gramme de ressources vont-elles rester ? Une fois régularisées, elles nous feront une demande de logement dans le cadre de la loi DALO. Or, j'ai déjà 800 demandes de logements sociaux en attente." "Aux Ulis, poursuit-il, nous avons 53 % de logements sociaux, alors que les communes voisines n'en ont même pas 5 %. Pourquoi demande-t-on toujours aux communes les plus pauvres d'aider les pauvres ?" M Loridant est membre du Mouvement Républicain et Citoyen, parti de gauche mais dont certains membres sont préférables à certaines personnes de droite.

vendredi 7 mars 2008

Elections du 9 mars

Aux municipales, il est primordial de soutenir en premier lieu les listes du MNR. A Nice, la liste identitaires-MNR Nissa Rebella est la seule capable de défendre réellement l'intérêt des Niçois. A Strasbourg, les électeurs doivent voter pour la liste Alsace d'Abord, et ne pas faire le jeu de la liste parasite du FN qui s'obstine à saboter toute initiative locale. A Tourcoings, la liste de M. Baeckeroot est la seule légitime, tout comme Mme Baeckeroot est la seule candidate légitime à Conflans Sainte Honorine. A Orange, M Bompard doit être soutenu contre l'offensive des fronto-umpistes et de la gauche, ainsi que Mme Bompard à Bollène. A Versailles, M de Lesquen fera un excellent maire. Dans les autres villes, il convient de voter pour le FN, malgré ses défauts, sauf si la tête de liste est un sectaire mariniste, ou si la liste est soutenue activement par les saboteurs du Parti Populiste. Des listes divers droite, comme celle à Aix (Droites aixoises) méritent également l'attention, et éventuellement le soutien, des électeurs de la droite nationale. S'il n'ya pas de liste de droite nationale, soutenir une liste MPF peut être une bonne chose (sauf à Tours, où l'opportuniste Peltier ne mérite rien). En cas d'absence de liste bien à droite, voter pour une liste conduite par un droitier de l'UMP peut être à l'extrême rigueur envisageable s'il s'agit de battre une liste communiste (je pense en particulier aux banlieues rouges; accélérer la disparition des nostalgiques staliniens et contempteurs de Castro est une action bénéfique pour la France. Je pense également à Saint-Claude (Jura), où le maire MPF a débarrassé la ville de l'emprise communiste).
A contrario, pour ceux qu'il faut battre, ceux qu'on ne peut absolument pas soutenir, je laisse la parole à Bernard Antony:

"- Aucune voix de chrétien, aucune voix de patriote ne peut être accordée aux députés et sénateurs candidats à ces élections qui ont voté le traité de culture de mort et d’abdication française de Lisbonne ou aux candidats qui s’en déclareraient partisans.
- Aucune voix ne peut aller à des candidats qui manifesteraient leur accord avec la politique gouvernementale de la ville fondée sur la discrimination antifrançaise.
- Aucune voix ne peut se porter sur des candidats qui déclareraient vouloir faciliter l’implantation de mosquées, faisant semblant d’ignorer que ces édifices ne sont pas principalement des lieux de culte, mais d’implantation de l’ordre social islamique.
- Aucune voix ne peut être accordée à des candidats qui manifesteraient leur accord avec l’actuelle législation de culture de mort et leur acceptation du prosélytisme homosexuel dans les établissements scolaires.
- Aucune voix enfin ne saurait se porter sur des candidats qui entendraient maintenir des plaques de rue honorant comme à Saint-Ouen des traîtres à la patrie et des collaborateurs du terrorisme antifrançais en Algérie."

Pour les élections cantonales, il s'agit de voter en tout premier lieu pour les candidats du MNR, ensuite pour les candidats identitaires, après pour les candidats du FN, et enfin pour les candidats MPF. En cas d'absence de candidats sous cette étiquette, voter pour un droitier de l'UMP pour battre un communiste est là encore à l'extrême rigueur possible.

mercredi 5 mars 2008

Le Pen lance une nouvelle attaque contre le MNR!

Le Pen vient de déclarer que l'UIMM aurait pu financer le MNR.


Le Pen: l'UIMM aurait aidé Mégret

Le président du FN, Jean-Marie Le Pen, a estimé ce soir qu'il n'était pas "impossible" que l'UIMM, le patronat de la métallurgie, ait "aidé" son rival du Mouvement national républicain (MNR) Bruno Mégret et d'autres "organisations d'extrême droite", ajoutant qu'il n'avait "pas de preuve".
"Je sais depuis longtemps que l'UIMM est un des bras du gouvernement pour les aides qu'il ne peut pas faire directement lui-même, tant en direction des syndicats qu'en direction d'un certain nombre de groupes politiques", a déclaré Jean-Marie Le Pen sur France Info/i-Télé.

"Les organisations d'extrême droite visant à concurrencer le Front national ont toujours été financées par ce biais là", a-t-il poursuivi, reconnaissant qu'il n'avait "pas de preuve": "En général, l'avantage du black, c'est qu'il ne reste pas beaucoup de preuves".


Source: AFP Ici

M Le Pen devrait apprendre qu'on n'accuse pas sans preuve. L'attaque est d'autant plus ridicule que le FN a, lui, et de source sûre, bénéficié de l'aide de la secte Moon.
Un lien ici.

L'Ossétie du Sud réclame son indépendance

La boîte de Pandore a été ouverte avec la reconnaissance criminelle de l'indépendance du Kosovo-et-Métochie. En ouvrant le principe d'un droit à l'auto-détermination, les dirigeants des pays occidentaux, Sarkozy en tête, ont pris le risque de briser le très fragile équilibre de paix qui régnait dans la région. L'Ossétie du Sud, région de la Géorgie, a réclamé la reconnaissance de son indépendance, ce qu'elle n'avait jamais fait jusqu'alors; ce qui a déclenché cette demande, c'est bien sûr la reconnaissance du Kosovo-et-Métochie. La réaction de la France? "Elle est attachée à la souveraineté de la Géorgie". Mais c'est grotesque! La politique étrangère brouillonne et inconsidérée de Sarkozy ne se donne même pas la peine d'être un minimum logique; d'un côté, celui du Kosovo, c'est le droit à l'autodétermination qui prime, de l'autre, c'est le droit à la souveraineté de la Géorgie. Le critère serait-il: quand l'indépendance satisfait les islamistes, il faut la reconnaître, sinon, non?

mardi 4 mars 2008

Retrait de Tsahal de la bande de Gaza

La communauté internationale s’était mobilisée pour exprimer sa réprobation face à l’opération Hiver chaud menée par Tsahal dans la bande de Gaza. Le Vatican avait lancé un appel à l’arrêt des affrontements, les pays musulmans avaient violemment condamné l’offensive, et les Etats-Unis avaient réclamé un arrêt des violences.

La population arabe de Judée Samarie avait commencé à se révolter en attaquant les postes de poolice israéliens à coups de cocktails Molotov et en lapidant les voitures appartenant aux Israéliens, faisant plusieurs blessés du côté israélien.

Le bilan de l’incursion dans Gaza est assez élevé puisque 110 à 120 Gazaouis ont été tués ; une partie étaient des terroristes membre du Hamas, mais parmi les morts figurent également beaucoup de civils.

Le Hamas a déclaré qu’il avait gagné, ce qui n’est pas faux dans la mesure où Tsahal n’a pas réussi à détruire l’infrastructure terroriste et à stopper les envois de roquettes. En effet, Israël, soucieux de ne pas trop pénaliser la population civile palestinienne, avait décidé de ne pas se lancer dans des combats de rue ni rentrer dans les camps de réfugiés, d’où partent la majorité des roquettes.

Juste après le retrait, les envois de roquettes ont repris ; une quinzaine de roquettes se sont abattues sur les villes du sud d’Israël, notamment Ashkelon et Sdérot. Avec l’apparition d’un nouveau type de roquettes -plus grande portée, meilleure précision- les roquettes risquent d’être de plus en plus meurtrières. Même quand elles ne tuent pas, elles traumatisent durablement la population et entravent l’activité économique.

De quoi faire regretter à Israël son geste de bonne volonté en août 2005, son retrait unilatéral de la bande de Gaza, effectué malgré le mécontentement des Israéliens les plus nationalistes, qui voient dans ce bombardement quotidien la confirmation de leurs craintes.

Ehud Olmert a déclaré que ce retrait était seulement provisoire et que l’armée israélienne pouvait revenir dans la Bande de Gaza. Il a ajouté en outre qu’il étudiait les modalités d’une riposte systématique à l’envoi de roquettes. Par contre, une réoccupation durable de la bande de Gaza n’est pour l’instant pas envisagé.

Quant à l'Autorité Palestinienne, elle a rompu tous ses contacts avec Israël.

lundi 3 mars 2008

Biocarburants: quand les écologistes jouent aux apprentis sorciers

Enfin! L'Union Européenne et ses écologistes commencent à comprendre la bêtise qu'ils ont faite en promouvant les biocarburants (ou écocarburant).

Qu'est-ce qu'un biocarburant? Un biocarburant est un carburant produit à partir de matériaux organiques renouvelables. Cette production peut se faire à partir d'un ensemble de techniques variées : production d'huile, d'alcool par fermentation alcoolique de sucres ou d'amidon hydrolysé, carburants gazeux obtenus à partir de biomasse végétale ou animale (dihydrogène ou méthane), ou carburants solides comme le charbon de bois. (source Wikipedia)

Dans l'idéal, ces biocarburants auraient permis d'éviter un recours aux énergies fossiles (charbon, pétrole) et donc réduit les émissions de gaz à effet de serre, CO2 notamment. Cà, c'est sur le papier.

En vrai, les biocarburants cumulent les inconvénients:

D'abord, ils contribuent à la déforestation. En effet, les carburants issus de plantes doivent bien pousser quelque part et les paysans des pays pauvres, en particulier Amérique du Sud dont Brésil ont accéléré leurs coupes de forêt, et en particulier la forêt de l'Amazonie, le poumon de la planète. La forêt d'Amazonie représente une richesse incomparable en faune et flore. De plus, la destruction de la forêt se fait souvent par incendies, qui, eux, dégagent des gaz à effet de serre. Enfin, les plantes de la forêt contribuent à réduire le gaz à effet de serre en "consommant" du CO2, ce que ne feront bien sûr pas les arbres brûlés.

C'est là que l'on arrive au deuxième inconvénient: les biocarburants, qui n'ont de bio que le nom, sont plus productifs en gaz à effet de serre (GES) que les énergies fossiles!

En effet, non seulement pour les faire pousser il faut déboiser, mais en plus il faut réaliser des opérations chimiques pour transformer le maïs en éthanol, par exemple, et ce processus de transformation dégage des GES. Il faut prendre en compte aussi les quantités d'énergie dépensées à la fabrication et lors du conditionnement, transport et épandage des pesticides et des engrais (en effet, faire pousser les plantes utilisées pour les biocarburants nécessite engrais et pesticides: question écologie, on a fait mieux) , à la fabrication des outils agricoles, au drainage, à l'irrigation, etc. Un certain Crutzen, prix Nobel de chimie, a déclaré que l'usage des biocarburants issus des cultures de colza et de maïs pourrait en fait augmenter l'effet de serre.

Et puis surtout, ces biocarburants augmentent drastiquement le prix des céréales utilisées, come le maïs. En effet, à cause la hausse de la demande de maïs, le prix du maïs a explosé, provoquant des émeutes au Mexique, où les ouvriers de base se nourissent avec des tortillas de maïs.

Bref, entre déboisement, engrais, pesticides, coût social, faible rendement, émission de GES, seuls les technocrates ayatollahs verts de l'Union Européenne pouvaient avoir la folie de nous imposer ces biocarburants.

Il semble toutefois que l'Union Européenne a décidé de faire un pas en arrière; mieux vaut tard que jamais.

dimanche 2 mars 2008

Le FN adepte des purges internes

Quelques séides du FN, non contents de saboter les candidatures du MNR, sabotent aussi les candidatures du FN! En effet, après s'en être pris à ceux qui n'étaient pas FN, il fallait également orchestrer des purges internes pour tous ceux qui ne sont pas 200% marinistes.
C'est ainsi que des candidats comme Baeckeroot à Tourcoings n'ont pas obtenu l'investiture FN. le motif avancé est que Baeckeroot ne serait pas hostile à une fusion de liste entre Vanneste (candidat CNI) et sa liste. Où est le problème? Le FN n'a t-il pas fusionné ses listes à de nombreuses reprises? Si la fusion permet d'éviter que la ville passe à gauche et que Baeckeroot obtient de réelles concessions, il n'y a aucune raison de refuser.
Le motif est d'autant plus grotesque qu'à Orange, des frontistes se sont mis sur la liste conduite par un ancien de l'UMP!

Il y a également M Frison-Roche, candidat contre M. Gatel. M Frison-Roche était candidat FN en 2001 contre M. Gatel. Le FN a décidé cette fois-ci de soutenir M. Gatel, maire sortant.

Larebière contre Soral

Une dispute a éclaté entre Larebière (Choc du mois) et le marxiste islamolâtre Soral. Cette interview de M. Larebière ne fait que confirmer ce que le MNR disait déjà, mais c'est tout de même intéressant.



Bruno Larebière, rédacteur en chef de Minute et du Choc du mois, a accepté de répondre aux questions d'Union-Bordeaux pour s'expliquer notamment sur la polémique l'opposant à Alain Soral. En effet, Alain Soral, mis en cause dans Minute pour avoir été assez évasif sur son vote à la dernière présidentielle dans l'émission « Chez FOG » diffusée le 16 février sur France 5, a qualifié celui-ci « d'ordure » et de « crétin ».



Quelles sont les origines de la querelle qui vous oppose à Alain Soral ?


Cela date de mai 2007. Après la publication dans Le Choc du mois d'une tribune libre intitulée « Marx contre Soral », Alain Soral avait souhaité y répondre, ce qui était d'ailleurs le but recherché. Or sa réponse contenait des attaques personnelles que je ne pouvais publier, d'une part par courtoisie à l'égard du signataire de la tribune libre, d'autre part en raison du droit de la presse, puisqu'elle réussissait l'exploit d'être diffamatoire, injurieuse et attentatoire à la vie privée. Je lui ai demandé d'amender son texte, il a refusé, je ne l'ai pas publié, il s'en est indigné. A l'époque, je n'étais pas un « crétin » ni une « ordure » mais un « trotskiste » ! C'est la première injure qui lui est venue à l'esprit. Stalinien un jour…


Et après ?


Le deuxième différend porte sur la publication, dans Minute du 20 février 2008, d'un article intitulé « Alain Soral a-t-il fait la "connerie" de voter pour Le Pen ? » en référence aux propos qu'il a tenus face à Franz-Olivier Giesbert. Soral avait notamment dit, je le cite : « Je me suis dit quelle est la plus grosse connerie que je peux faire ? Appeler à voter Le Pen. Avec Dieudonné, on s'était un peu entendus là-dessus. Et on a fait l'énorme connerie. » Et quand Giesbert insiste pour savoir s'il a lui-même voté pour Le Pen, il tergiverse, botte en touche et finit par concéder qu'il ne l'a pas fait et que « le vrai acte punk » est d'avoir appelé à voter pour Le Pen sans l'avoir fait soi-même ! L'article relatant cet échange avec une certaine ironie l'a manifestement irrité.


D'où ses injures ?


D'où ses injures, précédées d'un coup de fil qu'il a conclu par : « Si je te croise un jour, je t'éclaterai la gueule. » Gracieux, non ? Et quelques heures plus tard, continuant de ruminer l'offense, il m'envoyait un texto ainsi rédigé : « Vous êtes ce qu'on appelle un pauvre type et je pense que vous le savez. Le plus drôle, c'est que les attaques des gens comme vous me rendent service, continuez ! » Si c'est pour une œuvre, continuons.


Pourquoi à votre avis une telle disproportion dans la riposte ?


Parce qu'Alain Soral est ce que j'appellerai un « stalino-égotiste » : tout est dans Soral, rien n'existe en dehors de Soral. Il perçoit tout désaccord comme une attaque contre son auguste personne, par définition intouchable, puisqu'il est un intellectuel, pardon, il est l'Intellectuel, le Phare de la Pensée, etc. De plus, comme il a pris des « risques » en rejoignant le camp national (ou du moins en se ralliant à Le Pen, de sorte qu'il peut maintenant critiquer une bonne partie de la mouvance nationale « de l'intérieur »), il estime que quiconque se situe dans le même camp doit le soutenir, le défendre, promouvoir ses œuvres…

Une anecdote à ce sujet : après la parution de son dernier roman, le collaborateur du Choc du mois à qui j'en avais confié la lecture m'a indiqué qu'il ne souhaitait pas en rendre compte, n'ayant apprécié ni la forme ni le fond. Il l'a clairement dit à Alain Soral, qui lui a répondu en substance qu'il ne lui demandait pas s'il avait aimé ou non le livre, mais exigeait qu'il en parle ! En bien évidemment !

On pourra en déduire, au choix, que ce n'est pas le Front national qu'Alain Soral a rejoint mais la caricature qui en a été faite depuis des décennies, ou que le stalinisme est finalement compatible avec la défense du petit commerce…


Sur son site Internet, Alain Soral vous appelle « Loutfallah ». Pour quels motifs ?


Sur ce plan-là, on peut dire qu'Alain Soral a vite intégré les réflexes d'une certaine extrême droite, celle de la mouvance néo-nazie, qui, dans les années 1980, m'appelait déjà ainsi. L'année dernière déjà, il m'avait défini comme un « Levantin au pseudonyme vieille France », en un réflexe pavlovien (ou vychinskien…) assez peu en adéquation avec les idées qu'il professe et dont on peut se demander si elles ne sont pas finalement qu'une façade. Il est quand même assez peu cohérent de se faire le chantre de l'assimilation et d'appeler la droite nationale à « transcender les clivages ethniques » tout en traquant et en dénonçant de façon obsessionnelle le supposé métèque !

Alors pourquoi Loutfallah ? Parce que je suis né, en 1963 à Paris (c'est pour les fiches de M. Soral), dans une clinique de bonnes sœurs, de père et de mère inconnus, et que j'ai été adopté par Monsieur Loutfallah el-Khoury (soyons complet), Libanais de confession maronite (il sera naturalisé français plus tard) et son épouse (blanche, Française et catholique, qu'Alain Soral se rassure), née Larebière. Pour tout un tas de raisons qui ne regardent que moi, je me suis toujours senti plus « Larebière » que « Loutfallah ». Et puisque je n'étais ni l'un ni l'autre – génétiquement s'entend, si c'est cela qui préoccupe Alain Soral –, j'ai choisi de prendre le nom de Larebière, sous lequel j'avais commencé ma carrière journalistique, et, surtout, qui correspondait mieux, d'une part à mon physique qui n'a rien de « levantin », d'autre part à la culture européenne, française (et périgourdine) qui est la mienne.

Alain Soral le sait très bien ou aurait pu le savoir très facilement puisque nous avons des amis communs (si, si !) qui n'ignorent rien de mes origines. Il a préféré me faire un procès en francité comme (pardon pour le cliché) aux « heures les plus sombres de notre histoire ». Encore une chance qu'il ne soit pas au pouvoir : j'aurais sans doute été convoqué et sommé de produire un certificat d'aryanité sous peine d'être interdit d'exercer ma profession et, qui sait, déchu de la nationalité française…

Toujours est-il que je ne m'étais jamais expliqué publiquement sur mes origines, voilà qui est fait, une fois pour toutes.


Pensez-vous que Soral est vraiment sincère dans son engagement au Front national, ou bien que celui-ci est dû à d'autres motifs ?


Je crois Alain Soral sincère. Il suffit de revoir l'émission avec Giesbert. Quand il lui est demandé s'il a voté pour Le Pen et qu'il n'arrive pas à s'en sortir, il est presque touchant. On voit un petit garçon pris les doigts dans le pot de confitures, qui a besoin qu'on l'aime et qui a peur de se faire disputer. Alors il fait sa pirouette, elle aussi très enfantine.

A côté de cela, il me paraît évident qu'il profite de l'aura soudaine dont il jouit auprès d'un public (et d'un lectorat) captif, auprès duquel il joue du thème de la victimisation (je suis devenu un écrivain maudit parce que je suis courageux, vous devez m'aider), tout en essayant de revenir sur le devant de la scène médiatique pour des raisons alimentaires et un impérieux besoin de reconnaissance sociale.

S'il devait être écarté du comité central du Front national, où il a été coopté par Jean-Marie Le Pen, ça lui rendrait service, m'a-t-il dit : « Je ferais plus de plateaux et je vendrais plus de livres. » Une lettre de démission ferait l'affaire, non ?

Ce qu'on ne peut en tout cas pas mettre en doute, c'est la fascination des dirigeants du Front national à son égard. Dans n'importe quel autre parti politique, un membre du comité central refusant de dire s'il a voté pour le candidat du parti à l'élection présidentielle aurait été débarqué dans l'heure. Je ne m'avancerai pas beaucoup en disant que si n'importe quel autre membre du comité central du Front national avait agi comme lui, il aurait été limogé. Certains ont été écartés pour beaucoup moins que ça. Or lui est toujours en fonction, et cela malgré les fortes oppositions internes qu'il rencontre. Les membres du comité central ou du bureau politique sont nombreux à me faire part de leur inquiétude, de leur exaspération ou de leur lassitude à son sujet. Comme dit l'autre : il faut croire qu'entre Le Pen et Soral, c'est du sérieux !


Dans la réponse d'Alain Soral à l'article de Minute, il impute le score d'Hénin-Beaumont à la « stratégie nationale républicaine », qu'en pensez-vous ?


C'est tout bonnement grotesque et insultant. C'est insultant pour Steeve Briois, qui fait un travail de terrain considérable dans la ville et dans la circonscription depuis des années. Et c'est insultant aussi pour Marine Le Pen, qui accomplit ce même travail et apporte une valeur ajoutée qui est sa notoriété, due aussi bien à son aisance médiatique qu'à l'entreprise qu'elle a engagée et qui est connue sous le nom de « dédiabolisation » du Front national.

Le grotesque de l'affaire est qu'Alain Soral veut faire croire qu'une ligne « nationale républicaine » a été adoptée, alors que la campagne de Marine Le Pen aux législatives et celle de Steeve Briois et de Marine Le Pen pour les municipales sont tout simplement dans la ligne historique, « nationale, populaire et sociale », du Front national !


Est-ce alors une manière d'éviter de dire que ce positionnement est une des causes de l'échec du 22 avril 2007 ?


Bien sûr et il cherche maintenant à se défausser, en faisant porter à d'autres (dont moi) la responsabilité de cet échec, m'accusant par exemple d'avoir « fait campagne contre Jean-Marie Le Pen », ce qui est évidemment faux, alors que, dans Minute, nous avions au contraire mis en garde contre les risques que comportait la stratégie adoptée sous le titre « Le grand pari de Jean-Marie Le Pen » et sous le surtitre « La présidentielle à quitte ou double » (n° 2297 du 28 février 2007).

On ne va pas refaire ici l'historique de la présidentielle, ni revenir sur toutes les erreurs qui ont été commises, qu'il serait au demeurant injuste d'attribuer en totalité à Alain Soral comme il fut également injuste de les imputer à Marine Le Pen, qui fut loin de tout contrôler.

Cela étant dit, il y eut à mon sens quatre erreurs majeures et fondamentales :

• le refus délibéré de chercher à séduire l'électorat droitier, au motif (ahurissant quand on y repense) que Jean-Marie Le Pen pensait qu'il affronterait Nicolas Sarkozy au second tour et qu'il lui fallait donc chercher à coaliser les antisarkozystes ;

• l'abandon de la thématique nationale qui a fait le succès du Front national et de Jean-Marie Le Pen au profit, justement, de cette « stratégie nationale républicaine », qui a désorienté l'électorat traditionnel et n'a pas convaincu un électeur nouveau, stratégie d'autant plus malvenue qu'elle intervenait au moment même où ses trois principaux rivaux, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou s'emparaient, eux, de la « thématique France » ;

• la croyance que, après le référendum sur la Constitution européenne, une majorité sociale pouvait se transformer en une majorité politique, alors que nous étions dans le premier cas dans une dynamique d'addition des refus qui est totalement inopérante dans la logique positive de l'élection présidentielle ;

• enfin, bien sûr, le brouillage du discours sur l'identité nationale avec les fameux propos tenus sur la dalle d'Argenteuil en un des moments les plus surréalistes qu'il nous ait été donné de voir et d'entendre.

J'ignore quelle est la part d'Alain Soral dans chacune de ces erreurs, dans la mesure où on a tendance à lui attribuer beaucoup plus qu'il n'a fait, et que lui-même bien entendu, flatté, laisse dire le plus souvent, ce qui lui permet de renforcer son image d'éminence grise sans qui plus rien ne se ferait au Front national.


La percée de la lecture marxiste de l'histoire mise en avant par Alain Soral dans le mouvement national peut-elle être source de renouveau ou au contraire fatale à la droite nationale ?


Ce n'est pas tant cela qui me gêne dans la mesure où j'ai toujours regretté que la droite française, comme la gauche d'ailleurs, soit hémiplégique. Si les schémas léninistes ont échoué de façon terrifiante (avec l'aval et la coopération de Trotski, que je ne dissocie pas, ceci pour répondre à l'absurde première attaque d'Alain Soral), une part de l'analyse marxiste conserve sa pertinence et mérite d'être relue et méditée, surtout à l'heure de la financiarisation totale de l'économie. Le risque, bien évidemment, serait d'adopter en toute circonstance une grille de lecture marxiste, ou d'essayer de concilier l'inconciliable, jusqu'à devenir matérialiste et refuser toute transcendance, tendance qui me semble assez marquée chez Alain Soral, ou, autre exemple, d'adopter la notion de « sens de l'histoire ».

Ce qui me gêne le plus, c'est qu'Alain Soral agit, parle, pense comme s'il était, en raison de sa formation marxiste, seul habilité à traiter de la « question sociale ». Alain Soral est lui aussi hémiplégique. La doctrine sociale de l'Eglise ? Connais pas. La longue histoire du catholicisme social ? Jamais entendu parler. Le nationalisme- révolutionnaire ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Ah si ! Des types qui relayent gentiment mes thèses. L'historique du Front national ? Balayé ! Tabula rasa !

A croire qu'il y a deux « Front national », celui d'avant et celui d'après-Soral. Nous serions donc dans le Front national soralien an II. A voir les résultats électoraux, vivement le 18-Brumaire ! En espérant qu'on fasse l'économie de la Terreur…


Vous ne pensez donc pas qu'Alain Soral peut aider le Front national à conquérir le pouvoir ?


Alain Soral vient lui-même de répondre à cette question par la négative. Il a publié le 24 février 2008 un texte « pour clore toute polémique » sur son engagement, par lequel il en appelle à « l'union sacrée de la gauche du travail et de la droite des valeurs », formule fort sympathique mais qui n'apporte strictement rien de neuf au Front national. Or quel but fixe-t-il ? Créer « le grand parti d'opposition ». Un peu plus de culture contestataire dans un parti qui ne parvient déjà pas à se défaire de sa posture protestataire, ça n'en fera pas une force de gouvernement.


Alain Soral, membre du comité central du FN, voit une union possible entre les « beurs » des banlieues et les « petits Blancs ». N'est-ce pas là le signe que le Front national est en profond désarroi idéologique sur la question de l'identité ?

Alain Soral n'est pas le seul à penser ainsi. C'est très exactement ce qu'avait théorisé, en 2005, Jean-Claude Martinez dans son livre A tous les Français qui ont déjà voté une fois Le Pen (éd. Lettres du monde), où il prônait l'alliance « entre le gendarme à la retraite dans le Gers et le beur en économie de cueillette aux Minguettes » ! Comme si le gendarme à la retraite, regardant le journal télévisé, n'avait pas plutôt envie de reprendre du service !

Ce « désarroi » sur l'identité était sous-jacent depuis très longtemps, il est apparu à tous durant la dernière présidentielle, avec la fameuse phrase lancée par Jean-Marie Le Pen sur la dalle d'Argenteuil (« Vous êtes les branches de l'arbre France, vous êtes des Français à part entière »), suivie de peu par la saillie sur les origines hongroises de Nicolas Sarkozy, puis lors des polémiques qui ont éclaté entre Marine Le Pen et des mouvements régionalistes et identitaires en fin d'année dernière.

Là encore, le débat aurait pu s'ouvrir plus tôt puisque, dans son livre A Contre-Flots (Grancher), publié au printemps 2006, Marine Le Pen déplorait que l'on subventionnât les écoles Diwan, où l'enseignement est dispensé en breton, et regrettait le temps où l'« on trouvait encore en Bretagne – dans les bus, les écoles ou autres lieux publics – des panneaux portant : "Interdiction de parler breton et de cracher par terre" » !

La « stratégie nationale républicaine » défendue par Alain Soral (même s'il nie, cette fois, en être l'inventeur, il la défend et la propage) a ceci de fâcheux que la composante « républicaine » écrase tout le reste, réduisant de facto l'identité nationale aux fameuses « valeurs républicaines » dont la quasi-totalité de la classe politique fait l'alpha et l'oméga de toute réflexion sur le sujet.

D'où, désormais, une définition a minima de l'identité nationale par le Front national, faite d'acceptation desdites « valeurs républicaines », de connaissance de l'histoire de France et de maîtrise de la langue française. En somme, le programme de Nicolas Sarkozy, augmenté de la « préférence nationale » mais sans la « politique de civilisation ». « Obligez Nicolas Sarkozy à tenir ses promesses, votez Front national ! », c'est un bon slogan de campagne ; si ça devient un programme, c'est plus embêtant.

D'où, aussi, dans cette vision purement « républicaine », le retour à une conception jacobine (ou chevénementiste) de la France et l'installation, désormais durable, d'un discours purement hexagonal qui ne laisse aucune place, ni à l'édification d'une puissance européenne, accusée d'attaquer la France par le haut, ni à l'expression des singularités régionales et locales, accusées d'attaquer la France par le bas.

Et l'on en arrive à ce paradoxe que, concrètement, car c'est tout de même à la réalité que se mesure le bien-fondé ou non d'une « stratégie », dans cette France désincarnée, réduite à une idée, où l'appartenance n'est plus définie que de façon abstraite, ne parviennent plus à défendre leur véritable identité (ethnique, religieuse, culturelle) que ceux qui ont le plus de vigueur, se sentent dans une phase conquérante ou disposent des plus forts soutiens, et savent s'affirmer, non plus dans la France mais malgré la France ou contre elle. A ce jeu-là, ce n'est pas le Français de souche qui en sortira vainqueur. Ni la France, s'il en reste quelque chose.