mercredi 19 décembre 2007

Identitaires: nouvelle condamnation

La justice s'est une fois de plus acharnée contre les Identitaires en les frappant de condamnations à des peines de prisons avec sursis et de lourdes amendes. Le système tente de neutraliser ses derniers opposants...

Islam: religion d'amour, paix et tolérance?

L’hebdomadaire marocain Telquel publie cette semaine les résultats d’un sondage de grande ampleur, réalisé par Mohammed El Ayadi, Hassan Rachik et Mohammed Tozy, deux politologues et un anthropologue. L’islam au quotidien est le nom de cette enquête de terrain, publiée par les éditions Prologues, qui a mobilisé « une vingtaine de chercheurs, étudiants et doctorants, adressant un questionnaire de près de 150 entrées à un échantillon représentatif de population de seize régions du royaume », soit au total 1156 Marocains et Marocaines, selon une méthode inspirée du Haut commissariat au plan.


Voici les principaux enseignements :



57% désapprouvent la mixité sur les plages



83% approuvent le port du voile



40% refusent toute interaction entre juifs marocains et musulmans marocains [pour ceux qui pensaient encore que l'antisémitisme était l'apanage de "l'extrême droite", les voilà servis]



44% sont favorables à la polygamie



61% n’acceptent pas la cohabitation entre croyants et non croyants



75% refusent qu’un musulman change de religion



49,8% des 18-24 ans se définissent d'abord par leur identité musulmane, l'identité marocaine venant au second plan.



66% pensent que dans l’islam il y a une solution à tout (médecine, science, économie, politique, technologie) [et après on s'étonne du sous développement des pays musulmans]



21% des jeunes approuvent les mouvements djihadistes, 17,6 pour la population totale.

La question initiale est "êtes vous d'accords avec les mouvements jihadistes?" : 17,6% de oui, 32,2% "ne sait pas", 20,8% de "sans opinion". Seulement 28,9% ne sont pas d'accord avec les mouvements jihadistes.


Rappelons que de nombreux étrangers vivant en France viennent du Maroc, et que très probablement ils sont représentatifs de la population marocaine. Certains créent des associations, construisent des mosquées pour faire passer leur message, des écoles...

François Goulard, député UMP, avoue: aucune réforme décisive

PARIS - "Aucune réforme décisive" n'a été adoptée depuis sept mois sous la présidence de Nicolas Sarkozy, estime le député UMP François Goulard dans un article publié par la revue "Acteurs de l'économie" dans son numéro de janvier.
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"Pour l'instant, si beaucoup de sujets ont été abordés, si la plupart des mesures annoncées vont dans le bon sens, aucune réforme décisive, aucun changement majeur, aucune orientation nouvelle vraiment significative n'ont été adoptés", estime l'ancien ministre délégué à la Recherche dans le précédent gouvernement de Dominique de Villepin.

Le service minimum dans les transports voté en juillet est "une simple obligation de négocier". L'autonomie des universités "ne résout évidemment pas tous les problèmes de notre enseignement supérieur". Quant à la réforme des régimes spéciaux de retraite, "avec 200 millions d'euros d'économie sur cinq milliards de coût pour la collectivité, nous sommes loin du compte", estime M. Goulard.

Le député UMP du Morbihan craint donc que le quinquennat de Nicolas Sarkozy soit "une suite d'annonces tonitruantes et de demi-réformes présentées comme des révolutions". "Dans la plupart des domaines abordés, la réflexion a été courte et dans beaucoup d'autres, c'est le vide", juge-t-il en mentionnant l'assurance-maladie, l'éducation, l'organisation territoriale et la politique fiscale.

"Le président de la République est volontariste, hyperactif, déterminé, mais seul. Il se revendique l'unique inspirateur, l'unique acteur, l'unique responsable. C'est institutionnellement contestable, et en définitive, malgré les apparences, assez inefficace", conclut M. Goulard. AP


Bravo M Goulard, pour ce beau moment de vérité.

Famille Dati: le feuilleton continue

Un frère de Rachida Dati condamné à huit mois de prison ferme

17.12.07 | 17h18

LYON (Reuters)- Omar Dati, frère cadet de la ministre de la justice Rachida Dati, a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) à huit mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants en récidive.

Le tribunal est allé plus loin que les réquisitions du parquet qui avait demandé sept mois de prison ferme, lors de l'audience, le 19 novembre dernier.

Omar Dati, 36 ans, n'était pas présent au rendu du jugement. Il a fait savoir par l'intermédiaire de son avocat André Laborderie qu'il demanderait un aménagement de peine avec la pose d'un bracelet électronique.

Il était poursuivi avec quatre autres personnes pour un trafic de cannabis dans la région chalonnaise entre 2004 et 2005, pour une somme de près de 6.000 euros.

Il avait déjà été condamné en 2001 à quatre mois d'emprisonnement avec sursis dans le cadre d'un trafic d'héroïne et se trouvait sous contrôle judiciaire depuis juin 2005.

En août, Jamal Dati, 34 ans, un autre des frères de la ministre, avait été condamné à un an de prison ferme par la cour d'appel de Nancy pour achat, consommation et revente d'héroïne, des faits commis à Verdun en 2005.

La cour avait dans ce dossier alourdi une peine de six mois de prison avec sursis prononcée en première instance le 28 février par le tribunal correctionnel de Verdun.

La ministre de la Justice, âgée de 41 ans, est l'aînée d'une famille de douze enfants. Elle a notamment fait adopter depuis son arrivée place Vendôme une loi instaurant des peines minimales pour les délinquants récidivistes.

Catherine Lagrange


Je finis par m'y perdre, entre Omar, Jamal, les premières condamantions, les deuxièmes, la récidive...