L'européisme fanatique a connu un coup le 29 mai 2005 et le premier juin 2005, avec les non français et néerlandais au Traité Constitutionnel Européen. Mais les technocrates bruxellois continuent malgré tout, malgré la volonté des peuples de vivre libre, affranchies des tutelles de la commission de l'UE. Depuis juin 2005, tout est fait pour refaire passer le texte en force, au mépris de la démocratie.
On prend l'ancien texte, en changeant quelques articles et deux trois dates, puis on proclame: "non, cela n'a rien à voir avec l'ancien texte! Tous les problèmes ont été réglés!" Et on essaye de le refourguer discrètement.
L'UE surveille attentitvement la situation dans chaque pays pour voir si celui acceptera le passage du texte. Avec Sarkozy, l'UE est rassurée; les parlementaires, qui ne représentent qu'eux mêmes et accessoirement l'UMPS, qui avaient dit oui à plus de 90% en 2005, seront les seuls à voter et aucun referendum ne sera organisé. Suite aux pressions inouies des européistes belges, la classe policiticienne au pouvoir dans les différents pays ont décidé d'abdiquer; pas de referendum aux Pays-Bas, pas de referendum en Grande-Bretagne, pas de referendum en Espagne, pas de referendum en Pologne! Est-ce là une Union Européenne au service des peuples? Est-ce là la démocratie promise? Pourquoi refusent-ils les referenda? Parce qu'ils savent très bien qu'il y a un risque (pas en France, mais aux Pays-Bas, en Pologne, en Grande-Bretagne) que les peuples disent non et se lèvent pour défendre leur souveraineté! Ils veulent imposer leurs décisions! Nous sommes face à une fuite en avant, vers encore plus de fédéralisme, avec la supériorité du droit européen sur le droit français, avec la perte de notre droit de veto à l'Union Européenne, avec la perte de notre commissaire, avec une politique étrangère commune, une armée commune, des symboles de l'Union Européenne, une Constitution, et bientôt des ressources propres; en d'autres termes, un super Etat. Il est temps de réagir afin que le président de la République ne soit pas le représentant des technocrates bruxellois dans la région France de l'Etat Union Européenne. Trop, c'est trop!
Nous n'en voulons pas, de cette Europe de castes qui impose ses directives, ses diktats, ses textes incompréhensibles, ses réglements abscons, qui met à l'amende, nous taxe, nous confisque notre souveraineté et détruit notre identité sous des concepts fumeux, rebattus et vidés de leur sens comme les droits de l'homme, la lutte contre l'islamophobie et l'anti racisme.
Où est-elle, l'Europe de la Chrétienté qui lutta contre les invasions mahométanes, l'Europe civilisationnelle? "J'appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise aux disciplines et à l'esprit des Grecs"(Paul Valéry). Retrouvons cette Europe là, retrouvons la véritable idée de l'Europe.
samedi 22 septembre 2007
Manifestation pour le respect du non
Compte rendu de la manifestation pour le respect du non au TCE le 29 mai 2005. Cette manifestation avait été organisée par le Collectif France Indépendance, rassemblant plusieurs petits mouvements: DLR Paris, Réconciliation Nationale, Confédération des Ecologistes Indépendants...
Nous étions un petit millier. De nombreuses banderoles étaient déployées, comme des banderoles DLR, FN, FNJ, Alliance pour la résistance Nationale, de nombreux drapeaux français également et quelques croix celtiques. Des personnalités avaient fait le déplacement, comme Jean Marie Le Pen, Bruno Mégret, ou Nicolas Bay. On remarquera avec étonnement l'absence de hauts cadres du MPF, ni Villiers, ni Peltier n'étant venu (même si des membres du MPF étaient là à titre personnel). Il n'y eut aucun accrochage entre les différents mouvements, chacun se respectant malgré les divergences, et conscient de l'importance de s'unir; espérons que cette union se concrétisera aux prochaines élections. La marche se fit de la Place d'Estienne d'Orves (à deux pas d'un café Royal Trinité orné de drapeaux de différents pays) à la place de l'Europe. Après une Marseillaise, la manifestation s'est dispersée peu à peu. Un grand merci à tous ceux qui ont fait l'effort de venir. Voir également le site du MNR pour supplément d'information.
Je mentionne en passant la manifestation du vendredi 19 octobre 2007 à 18 heures sur la Place des Victoires à Paris, à l'appel du collectif France Referendum. Encore une fois, le mot d'ordre de cette manifestation me paraît très peu pertinent, puisqu'il revient à considérer que l'on peut faire une croix sur les résultats du 29 mai 2005, alors que le mini traité est à 99% similaire au TCE rejeté en mai 2005. Un nouveau referendum est donc un déni de démocratie, une négation de la voix du peuple. S'il y a un nouveau referendum et que le résultat est non, qu'est-ce qui empêchera Sarkozy de refaire un referendum dans deux ans sur le même texte dont il aura changé trois virgules et deux alineas? Rien ni personne! Et à partir du moment où on aura cautionné le deuxième referendum, on ne pourra pas s'élever contre un troisième, un quatrième...jusqu'à ce que le texte passe.
Pour ma part, je pense que s'il y a referendum, le texte peut passer. Plusieurs raisons:
le talent d'illusioniste de Sarkozy qui a fait croire que ce texte était "mini" et que les problèmes étaient réglés.
La propagande médiatique qui soutiendra le texte
la vague de populairté de Sarkozy
la chute de l'extrême gauche
le déclin de la droite nationale
un certain fatalisme ou remords de l'électorat qui a voté non, du genre "cela passera donc autant voter oui" ou "on a bloqué le processus pendant deux ans, cela suffit, on va voter oui"
le fait que le PS n'aura aucune envie de s'écharper à nouveau et que les minoritaires nonistes risquent cette fois ci de se taire
l'action déterminée de tous les ouiouistes qui en 2005 n'avaient pas fait campagne au début en pensant que le texte passerait comme une lettre à la poste, et qui cette fois-ci essaieront de se rattraper.
D'où un nouveau referendum serait en fait une mauvaise chose. Imaginez qu'on l'accorde; le résultat final est "oui". Ceux qui avaient réclamé un referendum ne peuvent plus protester, seuls ceux qui se sont élevés contre la tentative d'imposition d'un texte similaire à 99% à un texte déjà rejeté pourront protester.
Je signale toutefois la manifestation, malgré ces réserves.
Nous étions un petit millier. De nombreuses banderoles étaient déployées, comme des banderoles DLR, FN, FNJ, Alliance pour la résistance Nationale, de nombreux drapeaux français également et quelques croix celtiques. Des personnalités avaient fait le déplacement, comme Jean Marie Le Pen, Bruno Mégret, ou Nicolas Bay. On remarquera avec étonnement l'absence de hauts cadres du MPF, ni Villiers, ni Peltier n'étant venu (même si des membres du MPF étaient là à titre personnel). Il n'y eut aucun accrochage entre les différents mouvements, chacun se respectant malgré les divergences, et conscient de l'importance de s'unir; espérons que cette union se concrétisera aux prochaines élections. La marche se fit de la Place d'Estienne d'Orves (à deux pas d'un café Royal Trinité orné de drapeaux de différents pays) à la place de l'Europe. Après une Marseillaise, la manifestation s'est dispersée peu à peu. Un grand merci à tous ceux qui ont fait l'effort de venir. Voir également le site du MNR pour supplément d'information.
Je mentionne en passant la manifestation du vendredi 19 octobre 2007 à 18 heures sur la Place des Victoires à Paris, à l'appel du collectif France Referendum. Encore une fois, le mot d'ordre de cette manifestation me paraît très peu pertinent, puisqu'il revient à considérer que l'on peut faire une croix sur les résultats du 29 mai 2005, alors que le mini traité est à 99% similaire au TCE rejeté en mai 2005. Un nouveau referendum est donc un déni de démocratie, une négation de la voix du peuple. S'il y a un nouveau referendum et que le résultat est non, qu'est-ce qui empêchera Sarkozy de refaire un referendum dans deux ans sur le même texte dont il aura changé trois virgules et deux alineas? Rien ni personne! Et à partir du moment où on aura cautionné le deuxième referendum, on ne pourra pas s'élever contre un troisième, un quatrième...jusqu'à ce que le texte passe.
Pour ma part, je pense que s'il y a referendum, le texte peut passer. Plusieurs raisons:
le talent d'illusioniste de Sarkozy qui a fait croire que ce texte était "mini" et que les problèmes étaient réglés.
La propagande médiatique qui soutiendra le texte
la vague de populairté de Sarkozy
la chute de l'extrême gauche
le déclin de la droite nationale
un certain fatalisme ou remords de l'électorat qui a voté non, du genre "cela passera donc autant voter oui" ou "on a bloqué le processus pendant deux ans, cela suffit, on va voter oui"
le fait que le PS n'aura aucune envie de s'écharper à nouveau et que les minoritaires nonistes risquent cette fois ci de se taire
l'action déterminée de tous les ouiouistes qui en 2005 n'avaient pas fait campagne au début en pensant que le texte passerait comme une lettre à la poste, et qui cette fois-ci essaieront de se rattraper.
D'où un nouveau referendum serait en fait une mauvaise chose. Imaginez qu'on l'accorde; le résultat final est "oui". Ceux qui avaient réclamé un referendum ne peuvent plus protester, seuls ceux qui se sont élevés contre la tentative d'imposition d'un texte similaire à 99% à un texte déjà rejeté pourront protester.
Je signale toutefois la manifestation, malgré ces réserves.
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