Tout est bon pour faire passer le traité de Lisbonne.
Souvenons-nous; les manoeuvres infâmes des apprentis staliniens du Politburo bruxellois avaient déjà commencé plusieurs mois avant le vote du 29 mai 2005. Globalement, à part quelques journaux d'extrême gauche et de droite nationale, journaux marginaux et peu lus, l'ensemble de la presse avait fait plus ou moins ouvertement campagne pour le oui.
Patatras, la France vote non, les Pays Bas aussi.
Que se passa t-il? Au lieu d'enterrer le texte, la commission décida de se saisir du problème; les autres pays de l'Union Européenne ne votèrent pas.
Les collabos de Bruxelles décidèrent de mettre toutes les chances de leur côté: les peuples sont contre, on n'a qu'à pas les faire voter, ce sera plus simple. Quelques remaniements ont été faits, on a fait croire que ce serait un mini traité, les dirigeants assurèrent que le nouveau traité ne reprenait que les dispositions qui avaient fait consensus (je ne vois pas trop comment on peut détecter les dispositions faisant consensus dans un texte rejeté à 55%), la presse ne parla pas de l'ignoble forfaiture antidémocratique qui se jouait sous les yeux des Français, et le texte fut voté en catimini par les députés à Versailles. Quelques députés qui auraient pu voter non furent invalidés sous des prétextes fallacieux, tandis que les manifestants furent violemment dispersés par la police. Aucun incident ne devait troubler l'abandon des dernières parcelles de souveraineté aux technocrates de l'Union Européenne.
Dans les autres pays aussi, on n'a pas voté. Le premier ministre britannique travailliste prétexta qu'il ne s'agissait pas d'un texte constitutionnel et donc que la ratification n'était pas nécessaire. En fait, c'est que ces dirigeants sont totalement coupés du peuple, qu'ils ne représentent pas, et criagnaient l'expression de la volonté populaire.
Hélas pour les fanatiques européistes, un pays constitutionnellement est obligé de faire voter ses habitants: l'Irlande. Un texte concernant des centaines de millions d'habitants européens, consacrant la vision eurocratique, la supériorité de l'Union Européenne par rapport aux lois nationales, l'abandon de l'unanimité sur des sujets cruciaux comme l'immigration ou la sécurité, l'abandon du droit de veto de la France à l'ONU, la charte gauchiste des droits de l'homme qui interdit les expulsions collectives et est un condensé des textes humanistes droitsdel'hommistes, ce texte, donc, serait voté uniquement par un seul pays sur 27. Quel minable déni de démocratie! Quel forfaiture! A quoi cela sert, M. Sarkozy, d'être élu président de la République, s'il s'agit de confier tous les pouvoirs aux cohortes des fonctionnaires belges ou luxembourgeois?
Mais les technocrates bruxellois ont pris toutes leurs dispositions pour éviter un "non" de la part des Irlandais.
D'abord, M. Le Pen, invité à un débat, n'a pas pu venir, empêché par les hurlements des valets de la commission. Parallèlement à cela, Mme Merkel a fait le voyage pour faire de la réclame pour le traité.
Ensuite, le pouvoir irlandais, acquis au coup de force européiste, a multiplié les agissements dans l'ombre pour faire valider son traité. Voilà une traduction d'un article publié par le Daily Mail:
"THE TREATY CON"
by John Lee and Michael Lea
Le gouvernement a élaboré un plan destiné à tromper les électeurs lors de la prochaine consultation référendaire sur le Traité européen. C'est ce que révèle aujourd'hui le Daily Mail. Un courriel vient en effet d'être rendu public, qui montre comment les ministres préparent une campagne délibérée de désinformation afin de faire gagner le "oui" au Traité de Lisbonne lors du vote référendaire imposé par la Constitution.
Le Ministre des Affaires étrangères, Dermot Ahern, a même reçu personnellement l'assurance que la Commission de Bruxelles nuancerait ou reporterait toute annonce qui pourrait être "contreproductive" pour le "oui"...
Plus grave, le courriel révèle que les ministres ont refusé que le référendum ait lieu en octobre, ce qui aurait un choix plus pertinent sur le plan de la procédure, parce qu'ils craignaient des "développements contreproductifs" au cours de la Présidence française de l'Union, en particulier en ce qui concerne la défense européenne. Voilà qui soulève de graves inquiétudes sur le fait que la neutralité militaire inscrite dans la Constitution irlandaise soit gravement affaiblie par le Traité - nouvelle version de la défunte constitution européenne.
Ce mémo a été envoyé au gouvernement britannique par Elizabeth Green, une diplomate britannique de haut rang à Dublin, à la suite d'une réunion avec Dan Mulhall, haut responsable du Ministère irlandais des affaires étrangères. L'objet de ce courriel était d'informer Londres des efforts du gouvernement irlandais afin d'assurer un vote "oui" au référendum.
L'Irlande est le seul Etat membre de l'Union européenne qui autorise ses électeurs à donner leur avis sur le Traité et les chefs d'Etats sont visiblement terrifiés à l'idée qu'ils puissent le rejeter.
Ceux qui font campagne pour le "non" mettent en garde contre un Traité qui pourrait mettre fin au pouvoir de l'Irlande de décider de sa politique fiscale comme de sa politique sociale. Toutefois, l'aspect le plus controversé est la possibilité d'avancées dans le concept "d'armée européenne" qui violerait le principe de neutralité qui est un des principes fondateurs de l'Etat. La France a particulièrement à cœur de faire avancer l'idée d'une force armée européenne, que ses opposants craignent de voir passer à l'action malgré l'opposition de l'Irlande, en raison du système de vote à la majorité qualifiée au Conseil [clause passerelle de l'art 48, NDLR].
Des craintes ont déjà été exprimées sur le sort des soldats de la paix irlandais envoyé au Tchad qui pourraient être impliqués dans les objectifs politiques et militaires français dans la région. Le courriel qui a fait l'objet de cette fuite admet que c'est l'un des problèmes que l'on doit se garder de soumettre aux électeurs, et que le risque de voir les Français d'exprimer sur ce sujet rendait impossible la tenue du référendum à l'automne. Il est ainsi rédigé : "Mulhall estime que le choix d'une date en octobre aurait été plus facile sur le plan procédural, mais le risque d'évènements contreproductifs au cours de la Présidence française - en particulier sur la défense européenne - est beaucoup trop élevé. Nicolas Sarkozy est totalement imprévisible."
Le haut responsable irlandais est également préoccupé par les récentes négociations à l'OMC, qui ont déjà suscité la colère des agriculteurs et qui pourraient décider les électeurs à voter contre le traité. Les agriculteurs et les acteurs de la filière agricole préparent une journée de grève cette semaine pour protester contre les positions prises par le Commissaire européen au commerce international Peter Mandelson. Le courriel indique aussi que Mulhall craint "un accord de l'OMC fondé sur des concessions qui pourraient conduire les puissantes organisations agricoles à retirer leur soutien".
Toutefois, les ministres du gouvernement fondent leurs espoirs sur le fait que le traité ne peut être lu ou compris par la plupart des électeurs - et qu'en lançant un référendum à court terme, on empêcherait qu'ils le fassent de toute façon : "la plupart des gens n'auront pas le temps d'étudier le texte et suivront alors les recommandations des politiciens en qui ils ont confiance", ajoute-t-il.
Il souligne également que le gouvernement prévoit d'empêcher les électeurs d'analyser les détails, déclarent que "l'objectif est de se concentrer sur les avantages globaux de l'Union européenne plutôt que sur le traité lui même".
Il poursuit en expliquant les détails de la loi référendaire, qui a été adoptée "après de longues consultations avec les juristes du gouvernements et avec les partis politiques". Toutefois, il admet que la loi est "en grande partie incompréhensible pour le lecteur moyen".
Le message fait référence à des manoeuvres destinées à tromper l'électeur sur la véritable date et indique : "Les irlandais ont choisi le 29 mai mais vont retarder l'annonce de cette date afin de laisser le camp du non dans le flou". "Le Taoiseach (Premier ministre) et Dermot Ahern [Ministre des affaires étrangères, NDLR) ont estimé qu'il y aurait un petit avantage à laisser le camp du Non dans le doute".
La date du 12 juin a été avancée depuis lors, mais il n'est pas clair que ce soit la date définitivement retenue ou si l'option du 29 mai est toujours en réserve afin de déstabiliser la campagne du "non".
Le courriel ajoute que la Commission européenne faisait de son mieux pour éviter de diffuser de mauvaises nouvelles auprès des électeurs irlandais et que M. Mulhall estimait que d'autres institutions - y compris la Commission - jouaient le jeu et jouent un profil bas.
Il ajoute que durant son voyage à Dublin, la Vice Présidente de la Commission Margot Wallstrom a indiqué à Dermot Ahern que "la Commission voulait minimiser ou reporter les messages qui pourraient être contreproductifs".
Le message souligne que "Mulhall a remarqué que les médias ont été relativement calmes jusqu'à présent sur le processus de ratification".
Un porte parole du gouvernement a refusé de commenter cette fuite lors d'une réunion, hier soir, en déclarant : "La date a été fixée par le Taoiseach, il n'y a aucun changement".
DAILY MAIL, Ireland
Monday 14 April 2008
Toutefois, il ne faut pas perdre de vue qu'un vote "non" ne changera pas grand chose. Lors du Traité de Nice, les Irlandais votèrent une première fois "non". Que se passa t-il? les européistes tinrent-ils compte de leur avis? Non, ils changèrent trois virgules et deux alinéas, et resoumirent le texte au vote, qui cette fois-ci fut accepté.
Et après, on va voir des affiches nous expliquant que "votre voix aura le dernier mot", qu'il faut participer à la vie électorale, que l'Union Européenne défend la démocratie. Quelle vaste blague!
jeudi 17 avril 2008
Aimé Césaire est mort
Aimé Césaire, Martiniquais, chantre de la négritude et défenseur acharné des racines noires, est mort.
Qu'il défende la négritude et son identité ne me gêne absolument pas; tout ce que je réclame, c'est que les Blancs Chrétiens puissent faire de même, sans être insultés de racistes, fascistes, xénophobes. Pourquoi la gauche célèbre tous ceux qui défendent leur pays et leur identité, sauf les Français et les Blancs?
Discours de Sarkozy: "Ce fut un grand humaniste dans lequel se sont reconnus tous ceux qui ont lutté pour l'émancipation des peuples au XXe siècle", estime-t-il. "Il a incarné, sa vie durant, le combat pour la reconnaissance de son identité et la richesse de ses racines africaines. Par son appel universel au respect de la dignité humaine, à l'éveil et à la responsabilité, il restera un symbole d'espoir pour tous les peuples opprimés." Le chef de l'Etat salue également la longue carrière d'élu politique de la Martinique d'Aimé Césaire. "Conscient des progrès que représentait la 'départementalisation', il a su courageusement soutenir la loi de 1946 qui a mis fin aux colonies, sans pour autant rompre avec sa recherche identitaire qui constituait le coeur de sa vie",
Qu'il défende la négritude et son identité ne me gêne absolument pas; tout ce que je réclame, c'est que les Blancs Chrétiens puissent faire de même, sans être insultés de racistes, fascistes, xénophobes. Pourquoi la gauche célèbre tous ceux qui défendent leur pays et leur identité, sauf les Français et les Blancs?
Discours de Sarkozy: "Ce fut un grand humaniste dans lequel se sont reconnus tous ceux qui ont lutté pour l'émancipation des peuples au XXe siècle", estime-t-il. "Il a incarné, sa vie durant, le combat pour la reconnaissance de son identité et la richesse de ses racines africaines. Par son appel universel au respect de la dignité humaine, à l'éveil et à la responsabilité, il restera un symbole d'espoir pour tous les peuples opprimés." Le chef de l'Etat salue également la longue carrière d'élu politique de la Martinique d'Aimé Césaire. "Conscient des progrès que représentait la 'départementalisation', il a su courageusement soutenir la loi de 1946 qui a mis fin aux colonies, sans pour autant rompre avec sa recherche identitaire qui constituait le coeur de sa vie",
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