Chantal Sébire voulait mourir. Elle a demandé à être euthanasiée, et a médiatisé au maximum son histoire. Quelques jours après que sa demande a été rejetée, elle est retrouvée morte. la justice décide d'une autopsie afin de connaître les causes, et sa famille s'en indigne; mais qui a médiatisé son cas, si ce n'est elle? Elle n'aurait pas fait tout un fromage de son histoire, on l'aurait enterrée sans problème.
La réaction des politiques est assez étonnante; ils estiment, en sa basant sur le cas Sébire, que la loi Leonetti ne va pas assez loin. Pourquoi? Sébire a voulu mourir, elle est morte. C'est bien ce qu'elle voulait, non? Il n'y a donc absolument aucune raison d'aller plus loin. l'argumentation est d'ailleurs très pernicieuse; il s'agit de demander de simples exceptions, sous contrôle, etc. On sait où cela va; on a réclamé les moyens contraceptifs pour éviter paraît-il l'avortement, on réclame l'avortement en se basant sur des cas de viols et en expliquant que cela sera contrôlé, puis finalement au cours du temps la loi se montre de plus en plus laxiste. Lors du PACS, M. Jospin, qu'on qualifiera difficilement d'homme d'extrême droite et réactionnaire, avait accepté le PACS avec beaucoup de réserves et refusé le mariage homosexuel. Où en est-on? La gauche réclame le mariage homosexuel et trate d'homophobe à peu près tous ceux qui s'y opposent. La loi Leonetti allait déjà extrêmemnt loin, on a répété sur tous les tons que "non, il n'y aurait pas d'euthanasie", et maintenant on en prend le chemin. En Belgique, pays qui a autorisé l'euthanasie, un parti libéral a demandé que l'euthanasie soit étendue aux enfants et aux personnes démentes. Comme si un enfant était capable d'avoir un avis clair! Quel enfant ne s'est jamais dit, à un moment de son histoire: "je veux mourir, je préférerais être mort"? Et croit-on vraiment qu'une personne démente sera capable d'expliquer si elle veut vivre ou pas? N'ayons pas peur des mots; il s'agit d'une forme d'eugénisme. C'est comme pour les dépistages pré nataux sur des bébés qui, s'ils sont mal formés, sont avortés. Là, on veut tuer les déments, les fous, qui sont assez souvent également des arriérés mentaux. On s'achemine vers la politique criminelle qu'Hitler mit en place.
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