dimanche 27 janvier 2008

Interview de M Bay sur Radio Courtoisie

M Bay, secrétaire général du MNR, et M Perez, obscur cadre d'un groupuscule tout aussi obscur, nommé Parti Populiste, se sont exprimés devant Radio Courtoisie.
M Bay a été excellent comme à son habitude, et a pu faire passer son idée principale: il faut réaliser l'union de la droite nationale, et remettre les compteurs à zéro, afin de ne pas ressasser les vieilles querelles.
Pendant toute cette émission, il a dû subir avec patience les assauts de M Perez, qui préférait cracher sur le MNR plutôt que de s'intéresser à l'avenir de la France, et répondre à ses mensonges ineptes.
M Bay a ainsi précisé que le MNR n'avait pas appelé à voter Sarkozy, mais s'était contenté de demander que pas une voix n'allât à la candidate de gauche, laissant ainsi ses sympathisants voter blanc, s'abstenir ou voter Sarkozy (personnellement j'ai voté blanc), contrairement aux allégations calomnieuses de Perez qui affirmait que le MNR avait appelé à voter Sarkozy. M Bay a également rappelé, face à la posture stérile et démagogique de Perez, que le MNR était à droite. Oui, nous sommes de droite, et nous en sommes fiers, ce qui ne veut pas dire que nous ayons beaucoup de points communs avec la fausse droite umpiste. D'où vient l'appellation "droite"? Elle date de la Révolution; on débattait à ola chambre pour savoir si le Roi devait avoir un droit de veto absolu ou un droit de veto temporaire et limité. Afin de faciliter le décopte, le président de la chambre demanda aux partisans d'un veto absolu de se mettre à sa droite, tandis que les partisans d'un veto relatif se mettraient à sa gauche. Quand le FN a obtenu un groupe de députés, il s'est placé à droite de la chambre. Si M Perez est élu député, où va t-il se mettre? Au plancher, sur le tapis?
M Perez a également évoqué la situation à Six-Fours, en prétendant que le secrétaire départemental MNR aurait exercé des pressions sur les candidats FN. Mais de qui se moque t-on? Un article de Minute, que j'ai mentionné, indiquait que le responsable FN voulait monter une liste avec le MNR tandis que la direction FN parisienne s'y opposait. S'il y a pressions, elles viennent donc du FN parisien, et non du MNR qui n'aurait aucun intérêt à menacer un responsable FN partisan d'un accord avec le MNR! Une fois de plus, Perez utilise la diffamation et la calomnie, de la manière la plus vile et la plus répugnante.
M perez s'en prend aussi à M Bompard, affirmant que l'UMP a décidé de ne pas faire de liste face à lui. Et alors? Dans le cas de Mme Besse par exemple, c'est très clairement Mme Besse qui sollicite l'appui de l'UMP en échange d'arrangements, comme voter la confiance au gouvernement. Ces accords sont donc critiquables puisque Mme Besse n'a pas toute liberté. Mais pour M Bompard, élu dès le premier tour de 2001 avec 60% des voix et qui n'a aucun besoin de l'UMP pour sa réelection, ses insinuations malveillantes sont tout bonnement grotesques. D'ailleurs, si la bande de bras cassés qui compose le Parti Populiste est tellement mécontente de Bompard, elle n'a qu'à monter une liste à Orange, plutôt que de râler stupidement.
Enfin, concernant les législatives 2007, on arrive au summum de la méchanceté et de la bêtise. Alors que le MNR a proposé des accords équitables au FN pour ces législatives, et que devant le refus du FN, le MNR a spontanément et unilatéralement désisté ses candidats devant M Gollnish, M Lang, et d'autres cadres emblématiques, Perez continue de critiquer! Un parti a besoin d'argent pour vivre et donc il était tout à fait normal que le MNR tînt autant à présenter des candidats, afin de faire connaître ses idées également. Si le Parti populiste n'a présenté personne, c'est qu'ils n'ont pas un seul centime en caisse et personne à présenter, surtout, pas pour réaliser une union avec le FN.
Si les délires de Perez ne vous rebutent pas trop, vous pouvez écouter l'émission sur le site du MNR: ici.

Traité Constitutionnel Européen

La forfaiture continue! Sarkozy s'obstine à faire passer devant les parlemnetaires un texte rejeté par le peuple français à 55%.
Tout sur le site de Paul Marie Coûteaux, député européen du RIF (rassemblement pour l'indépendance et la souveraineté de la France): ici. Une date à retenir, le 4 février: ici

Municipales: l'UMP s'obstine

L'UMP s'obstine à racoler des candidats issus de la société civile, des immigrés ou des gauchistes. L'UMP soutient bien évidemment M Bockel à Mulhouse, M Yves Urieta, socialiste dissident, actuel maire de Pau, le PRG ROger Didier, maire de Gap, Jean-Marie Kutner, centre gauche, maire adjoint de Schiltigheim.
Les immigrés ne sont pas oubliés puisque Rachida Dati se parachute dans le septième arrondissement de Paris, Lynda Asmani (10e arrondissement), mais aussi Karim Boudjema un professeur de médecine sans étiquette à Rennes, Six-Emmanuel Njoh à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). En Seine-Saint-Denis, Kamel Hamza à La Courneuve, Fayçal Menia à Aubervilliers, Leïla Bouzidi à Bobigny défendront les couleurs de l'UMP tandis que Noureddine Nachite et Rachid Kaci tenteront leurs chances respectivement à Creil (Oise) et à Nanterre. Dans le 8e arrondissement de Lyon, l'UMP a investi Nora Berra, médecin, membre du Mouvement des musulmans laïcs de France.
Qu'on se rassure, la gauche socialo-communiste n'est pas en reste.

Que doivent penser les cadres actuels de l'UMP, qui ont trimés pendant des années et qui se voyaient récompensés par une bonne place de maire ou adjoint, et qui en fait sont écartés au profit de personnes de gauche même pas sarkozistes ou d'immigrés qui ne connaissent strictement rien à la ville? Certains se rebiffent, comme René Gzaly-Dejean, et créent des listes concurrentes. L'UMP voudrait ne pas récupérer Paris, elle ne s'y prendrait pas autrement.

En fait, deux logiques s'additionnent.
La première, c'est la logique du consensus.
Pour schématiser grossièrement, avant il y avait de vrais débats de société; nous avions (il y a longtemps déjà) une droite parlementaire conservatrice, eurosceptique, soucieuse de l'intérêt des Français, défendant la famille et les traditions, hostile à trop d'immigrations, favorable à la fermeté et à la sécurité. Et une gauche anti cléricale, sclérosée sur les vieux dogmes marxistes.
La désaffection des Français pour la politique, l'effondrement de l'URSS, la fin de l'Education Nationale, le triomphe de la mondialisation entre autres, ont provoqué l'éclatement total des frontières, au point qu'on en est arrivé à un consensus mou qui convient à une bonne partie de la classe politique. Ce que le PS a abandonné en économie, il l'a gagné sur les valeurs.
C'est-à-dire qu'actuellement l'UMP, le PS, et leurs satellites divers (Nouveau Centre, Parti Radical pour l'UMP, PRG, Verts pour le PS) sont d'accords sur l'économie de marché, favorables à l'islamisation, à l'immigration, à l'Union Européenne (avec la Turquie qui en fait partie, évidemment), à une justice laxiste, à l'abandon complet des valeurs (famille, moeurs, etc). Se déclarer hostile au mariage homosexuel est presque un signe de fascisme et homophobie avérée, alors qu'il y a 12 ans, personne ne penserait que les choses iraient aussi vite. Quand à notre civilisation, ce n'est pas en prononçant le terme que cela changera grand chose. Se déclarer Entre un umpiste lambda et un strauss khanien du PS, s'ils divergent sur des détails, c'est bien le maximum.
Si l'on regarde un peu les réformes, on voit que les réformes lancées par le RPR UMP ont été reprises par le PS et vice versa:
Peine de mort: le PS l'abolit, mais c'est Chirac (UMP) qui inscrit dans la constitution l'abolition de la peine de mort.
Avortement: c'est la gauche qui l'a mis en place, mais c'et la fausse droite qui a facilité l'avortement médicamenteux.
PACS: la droite vote contre sa mise en place, et une fois au pouvoir non seulement ne revient pas sur le PACS mais en plus complète par une loi sur l'homophobie.
UE: l'UMP et le PS snt tous les deux pro européens (à l'exception d'une poignée de dissidents socialistes).
Bref, la fausse droite et la gauche sont les faces d'une même pièce de monnaie.

Cette stratégie, d'ouvrir les listes de la fausse droite à des transfuges de gauche, ne fait que révéler au grand jour ces magouillages électoraux. On peut également se demander en quoi les élections municipales auront un intérêt, si l'élection se résume à un choix entre une liste de centre gauche et immigrés et une liste de centre droit, centre, gauche dissidente et immigrés. Il est évident que la fausse droite sera dans l'incapacité absolue (et d'ailleurs, elle ne le voudra pas) de rompre avec la politique socialiste et ses caractéristiques que l'on retrouve partout, à savoir l'arrosage massif d'associations communautarises ou le financement de mosquées.

Pour l'ouverture des listes aux immigrés, l'UMP et la gauche reconnaissent très clairement que les immigrés ont, conséquence de l'immigration massive et des naturalisations à tout va, un poids important dans l'électorat, mais qu'en plus ils agissent en tant que lobby communautariste. C'est-à-dire qu'un immigré risque de se demander quelle liste a mis des candidats issus de l'immigration, et non choisir en fonction des idées. Et la stratégie de l'UMP (dont certains candidats aux législatives avaient diffusé des tracts en arabe ou en turc) ne fait que renforcer cette logique communautariste. Accessoirement, c'est aussi renforcer le poids des immigrés dans les sphères décisionnaires. Comment s'étonner après que les mairies financent des mosquées à tout va et des associations islamistes?

Mais le pire dans tout cela, c'est que l'UMP risque de ne rien gagner du tout! Sarkozy avait tout fait pour séduire au maximum les musulmans, en créant le CFCM et en facilitant le financement des mosquées par les mairies. Aux présidentielles, la quasi totalité des musulmans a voté pour la gauche.

Devant la logique suicidaire de l'UMP(S), la droite nationale apparaît comme le seul recours possible.