mardi 2 octobre 2007

L'omni-président

Sarkozy veut tout faire et être partout. Il supervise attentivement le travail des ministres, les remplace à l'occasion (comme lors de la réforme des universités), décide des ministres en indiquant qu'il veut que Dray et Lang se rallient, décide de la nouvelle organisation de l'UMP (pas de président de l'UMP, Sarkozy n'a aucune envie d'un rival), va avoir un droit de regard sur les listes UMP aux municipales à Paris, et vient d'adouber la tête de liste pour les prochaines municipales à Neuilly.
Peut-être M Sarkozy n'est pas au courant qu'il y a un principe, en France, c'est celui de la séparation des pouvoirs. M Sarkozy est président de la France, c'est déjà un travail conséquent, qu'il n'y ajoute pas celui de premier ministre, de président d'honneur de l'UMP, et de secrétaire UMP aux élections.
Cette suractivité est d'ailleurs tout à fait mal placée en ce sens que M Sarkozy ne peut se targuer à peu près d'aucun résultat intéressant. Pire, certains umpistes commencent à en avoir assez et l'ont fait savoir; des parlementaires excédés de l'ouverture, des umpistes à Neuilly réclamant un vote des militants pour les investitures, M Fillon qui commence à en avoir assez d'être un simple fusible potiche...

Rama anti française

Scandaleux! Mme Rama Yade, secrétaire d'Etat aux droits de l'homme et aux affaires étrangères, vient de déclarer dans un livre publié cette semaine, que s'il y avait une guerre entre le Sénégal et la France, elle ne saurait pas quel pays choisir.
Ainsi il est possible que Mme Rama Yade ne défende même pas le pays qu'elle gouverne pourtant! Voilà ce qui arrive quand on nomme des immigrés; certains raisonnent en défenseurs de leur pays d'origine, et non de leur pays d'accueil. On notera également l'effet déplorable de cette déclaration sur les autrres immigrés. Alors qu'on aurait pu être en droit d'attendre des déclarations en faveur de l'assimilation, Mme Yade se livre au communautarisme anti français le plus pernicieux.
Il est grand temps de dégager Rama, Rachida et Fadela de ce gouvernement. On peut également s'interroger sur la pertinence de la présence d'une immigrée qui avoue qu'elle ne sait même pas si elle défendra le pays dans lequel elle vit. "La France, tu l'aimes ou tu la quittes". Nous ne saurions trop conseiller à Mme Yade de méditer cette phrase.