Polémique très instructive au sujet de l'expulsion de squatteurs en majorité ivoiriens: Ces Ivoiriens habitaient illégalement dans les logements sociaux. Ils en ont été expulsés d'une partie des logements et se sont donc installés dans 80 tentes sur le parvis d'une école pour réclamer de nouveaux logements. La municipalité PCF a réclamé leur expulsion!! Oui, vous avez bien lu: la gauche communiste qui ne cesse de hurler à la déportation et aux rafles, de soutenir tous les squatteurs, surtout quand ils sont des clandestins, a demandé leur départ des logements sociaux qu'ils squattaient encore et du parvis de l'école, en raison des problèmes que leur présence posait avec la rentrée des classes. Bien entendu, nous ne pouvons que nos réjouir de ce subit accès de conscience et de compréhension de la réalité; le fait qu'une mairie communiste demande le déplacement de ces squatteurs montre qu'elle sait parfois privilégier le raisonnement et la bonne marche des institutions à ses positions idéologiques.
La justice accorde l'expulsion. Tout est donc prêt pour que le déplacement des squatteurs se fasse sans problème. Mais un grain de sable vient se mettre dans la machine: Rama Yade, secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, africaine comme ces squatteurs, vient leur rendre visite pour "arranger les choses" et "amorcer un dialogue". C'est à dire qu'une secrétaire d'Etat, à qui personne n'a rien demandé, vient soutenir des délinquants et réclame implicitement la non exécution de la peine, voulant privilégier le dialogue. Quand une autorité de justice a rendu un jugement, il n'y a pas 36 solutions: on exécute le jugement, ou on fait appel. En aucun cas, il ne devrait y avoir de dialogue. Il s'agit donc d'une lourde erreur de Rama Yade, qui montre le mauvais exemple et qui ne peut qu'inciter à la désobéisance civile. C'est une odieuse tentative d'ingérence de l'exécutif sur le judiciaire. Il est grand temps de mettre fin à l'expérience de ces secrétaires communautaristes qui ne cessent d'accumuler les bourdes et se révèlent totalement incapables d'assumer leurs responsabilités.
Encore plus intéressant, les réactions diverses; à droite, M Fillon convoque Rama Yade pour exiger des explications. A gauche, la mairie communiste dénonce la visite de Rama Yade en estimant qu'il s'agit d'un soutien aux squatteurs (c'est vrai que normalement la situation est inversée, c'est plutôt la droite qui organise une expulsion symbolique et la gauche qui manifeste) et est une remise en cause d’une «décision de justice prise par un juge indépendant». Pour une fois, exceptionnellement, nous approuvons cette interprétation, qui est aussi la nôtre. l'association Droit au Logement (DAL) parle d’une «tournée démagogique et politicienne, pour tenter d’amadouer les expulsés».
Que va t-il se passer maintenant? Alors que le déplacement (il ne s'agit pas de les expulser en Côte d'Ivoire, uniquement de les déplacer de leur lieu établi à proximité d'une école et de récupérer les logements sociaux) auait pu être réalisé sans problème, la visite de Rama Yade a attiré l'attention de la classe politico médiatique. Le DAL se ressaisit et appelle à un rassemblement devant le campement. Le délégué du campement assure que les squatteurs sont prêts à aller jusqu'au bout de leur combat, et qu'ils ne vont pas se laisser faire. Propos extrêmement choquants, mais cette attitude est due aussi à la lâcheté de l'Etat qui capitule très rapidement dès qu'il est face à un adversaire déterminé et violent, qu'il s'agisse des casseurs des banlieues ou des gauchistes anti CPE. L'attitude laxiste de l'Etat à plusieurs occasions n'a fait que provoquer de nouvelles révoltes contre la loi et l'ordre. Le délégué ajoute toutefois qu'il est prêt à accepter des logements dans d'autres villes, comme si la France avait à fournir gratuitement des logements à des Ivoiriens délinquants. Le simple bon sens voudrait qu'au minimum on les laisse s'auto gérer eux mêmes; est-ce la France qui a demandé à ces Ivoiriens de venir? Non! Ils ont voulu venir en France, maintenant c'est leur problème. Bien sûr, la gauche compassionnelle peut toujours émouvoir les gens en montrant un enfant, mais leur donner un logement ne fait que provoquer un appel d'air; les clandestins ont déjà droit à l'Aide Médicale d'Etat, il est extrêmement facile d'être régularisé etr d'obtenir des allocations, si en plus on fournit un logement aux immigrés qui viennent en France, cela déclencherait une immigration encore plus massive de plusieurs millions de personnes.
jeudi 6 septembre 2007
Terrorisme islamiste (2)
Je viens d'avoir la confirmation de ce que j'exposais hier sous le titre "Terrorisme islamiste". On apprend qu'un attentat suicide a été commis en Algérie. le tueur qui s'est fait sauter près d'une mosquée a tué onze morts et fait un certain nombre de blessés (pas d'indication plus précise au moment où j'écris). Là encore, il est totalement inutile d'essayer de comprendre son acte ou de trouver des raisons. Même le Réseau Voltaire ne pourra pas une fois de plus accuser les "sionistes" ou les "impérialistes américains". Le tueur a agi au milieu de civils, une foule d'Algériens, donc probablement ses compatriotes, qui devaient être en majorité musulmans. Si les islamistes sont prêts à massacrer des civils musulmans algériens, que va t-il nous arriver à nous, Occidentaux athés ou chrétiens? Cela montre aussi que les accusations grotesques d' "islamophobie" lancées à la tête de ceux qui dénoncent l'islamisation et l'intégrisme n'ont absolument aucun sens: les principales victimes de l'islamisation et du terrorisme islamiste, ce sont les musulmans eux mêmes.
Pour le respect du non
Les Français ont voté majoritairement non le 29 mai 2005 lors du vote sur le Traité Constitutionnel Européen. Evidemment nos prétendues "élites" ont tout fait pour contourner le vote des Français. Sarkozy est allé négocier un texte rebaptisé "mini traité" alors qu'il n' a rien de mini et qu'il reprend l'intégralité du texte du TCE excepté le nom Constitution, les symboles (mais ceux ci continuent à être utilisés, on a vu avec Sarkozy qui a mis le drapeau de l'UE sur la photo officielle et lors de la Fête nationale du 14 juillet et a fait ce jour là retentir l'hymen européen), et quelques détails techniques minimes auxquels personne, sauf un docteur en droit, ne comprend rien. Les modifications sont donc totalement négligeables et c'est globalement le même texte qu'il veut refourguer.
Toutefois, craignant un nouveau vote négatif de la part des Français, Sarkozy veut se contenter d'un vote de l'Assemblée nationale! Alors que celle ci ne représente absolument pas le peuple Français (pas de représentants du FN ou du MNR, ni de l'extrême gauche) et que cela s'était vu lors du vote de 2005 où 90% des députés avaient voté oui. Ce vote serait donc une pure formalité, les seuls opposants pouvant être les quelques communistes restants et une poignée de députés vaguement souverainistes.
C'est très grave car cela revient à piétiner et bafouer les résultats du vote du 29 mai 2005; c'est donc un véritable coup de force anti démocratique auquel nous risquons de faire face, qui ouvre la porte à toutes les dérives. Les européistes dont peut être en train de se réjouir, mais ils ne devraient pas; supposons qu'ensuite le gouvernement fasse un referendum sur un sujet qui leur déplaît, qu'ils votent non, qu'il y ait une majorité de non et que le gouvernement passe outre, comment pourront-ils se plaindre alors?
Ainsi, nous en appellons certes à tous ceux qui ont voté non au TCE en mai 2005, mais également à ceux qui ont voté oui, blanc, nul, ou qui se sont abstenus; car la question n'est plus de savoir si nous sommes favorables au TCE (ou à son remplaçant quasi identique), la question est de savoir si nous pouvons laisser le gouvernement et le Président faire appliquer un texte qui a été rejeté massivement par les Français.
J'ravais signalé une manifestation organisée par France Referendum, tout en signalant que selon moi cette organisation n'allait pas assez loin; un nouveau referendum serait peut être moins criminel qu'un vote de l'Assemblée nationale, mais serait toutefois inacceptable, dans la mesure où le peuple Français a déjà voté. Va t-on faire revoter les Français jusqu'à ce qu'ils votent oui? D'autant plus que comme par hasard on ne parle que de reconsulter les Français; il n'est pas question de refaire voter les Espagnols qui avaient dit oui. Il convient donc de rejeter également la proposition d'un nouveau referendum: la seule position possible, c'est d'exiger le respect de la démocratie et l'enterrement de toute nouvelle constitution ou texte constitutionnel.
Une manifestation a donc été organisée par le Collectif France Indépendante le 22 septembre à 15h à Paris, Place Estienne d'Orves, métro trinité (ligne 12). Elle a pour but le respect du non.
Pour mémoire, la dernière fois que nous avions été consulté avant 2005 était en 1992 avec Maastricht, où le oui n'était passé qu'à 51% des voix. Entre 1992 et 2005, il s'est écoulé 13 ans. Il ne me paraît pas excessif de demander 13 ans de délai pour l'écriture d'un nouveau texte, écriture qui cette fois ci devra prendre en compte l'avis de tous pour arriver à un texte simple, clair, lisible, respectant la souveraineté des Etats et ne bradant pas les pouvoirs aux technocrates bruxellois. En 2018, la situation aura évolué et un nouveau referendum ne sera plus une atteinte à celui de 2005.
Toutefois, craignant un nouveau vote négatif de la part des Français, Sarkozy veut se contenter d'un vote de l'Assemblée nationale! Alors que celle ci ne représente absolument pas le peuple Français (pas de représentants du FN ou du MNR, ni de l'extrême gauche) et que cela s'était vu lors du vote de 2005 où 90% des députés avaient voté oui. Ce vote serait donc une pure formalité, les seuls opposants pouvant être les quelques communistes restants et une poignée de députés vaguement souverainistes.
C'est très grave car cela revient à piétiner et bafouer les résultats du vote du 29 mai 2005; c'est donc un véritable coup de force anti démocratique auquel nous risquons de faire face, qui ouvre la porte à toutes les dérives. Les européistes dont peut être en train de se réjouir, mais ils ne devraient pas; supposons qu'ensuite le gouvernement fasse un referendum sur un sujet qui leur déplaît, qu'ils votent non, qu'il y ait une majorité de non et que le gouvernement passe outre, comment pourront-ils se plaindre alors?
Ainsi, nous en appellons certes à tous ceux qui ont voté non au TCE en mai 2005, mais également à ceux qui ont voté oui, blanc, nul, ou qui se sont abstenus; car la question n'est plus de savoir si nous sommes favorables au TCE (ou à son remplaçant quasi identique), la question est de savoir si nous pouvons laisser le gouvernement et le Président faire appliquer un texte qui a été rejeté massivement par les Français.
J'ravais signalé une manifestation organisée par France Referendum, tout en signalant que selon moi cette organisation n'allait pas assez loin; un nouveau referendum serait peut être moins criminel qu'un vote de l'Assemblée nationale, mais serait toutefois inacceptable, dans la mesure où le peuple Français a déjà voté. Va t-on faire revoter les Français jusqu'à ce qu'ils votent oui? D'autant plus que comme par hasard on ne parle que de reconsulter les Français; il n'est pas question de refaire voter les Espagnols qui avaient dit oui. Il convient donc de rejeter également la proposition d'un nouveau referendum: la seule position possible, c'est d'exiger le respect de la démocratie et l'enterrement de toute nouvelle constitution ou texte constitutionnel.
Une manifestation a donc été organisée par le Collectif France Indépendante le 22 septembre à 15h à Paris, Place Estienne d'Orves, métro trinité (ligne 12). Elle a pour but le respect du non.
Pour mémoire, la dernière fois que nous avions été consulté avant 2005 était en 1992 avec Maastricht, où le oui n'était passé qu'à 51% des voix. Entre 1992 et 2005, il s'est écoulé 13 ans. Il ne me paraît pas excessif de demander 13 ans de délai pour l'écriture d'un nouveau texte, écriture qui cette fois ci devra prendre en compte l'avis de tous pour arriver à un texte simple, clair, lisible, respectant la souveraineté des Etats et ne bradant pas les pouvoirs aux technocrates bruxellois. En 2018, la situation aura évolué et un nouveau referendum ne sera plus une atteinte à celui de 2005.
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