jeudi 20 décembre 2007

L'image du président souillée par Sarkozy

Miterrand était un homme ignoble: socialiste, pactisant avec les communistes, ayant ruiné la France, ami avec Bousquet, ayant organisé un faux attentat (aux jardins de l'Observatoire). Il avait toutefois une qualité: il avait une certaine prestance et un peu de classe. Il a su, malgré ses erreurs politiques majeurs, garder intact l'image du président de la République et sa fonction. En particulier, il ne nous a jamais infligés ses histoires de maîtresse.
Tout le contraire de Sarkozy qui a étalé complaisamment sa famille durant sa campagne, puis son divorce, et qui ensuite s'affiche avec Carla Bruni. Est-ce véritablement digne d'un Président de la République? Déjà, Sarkozy est divorcé, et en plus il nous présente quasiment avec ses conquêtes! Imaginerait-on de Gaulle se promener avec une autre femme que la sienne? La presse internationale s'en donne à coeur joie contre Sarkozy, qui est normalement le représentant de la France à l'étranger. En s'abaissant ainsi, Sarkozy donne une image exécrable de la France et des Français.
Et puis surtout, Sarkozy ne devrait-il pas, au lieu de privilégier ses petits plaisirs personnels, travailler à des réformes énergiques pour sauver ce qui peut l'être? A t-il été élu pour consacrer son temps à faire la cour, pendant que la croissance s'effondre et que la France est sumergé par l'immigration et l'islamisation? Il y a eu un précédent dans l'histoire, Néron avec sa lyre pendant que Rome brûlait.

Turquie: trahison de Sarkozy

L'Union Européenne a fait un nouveau pas vers l'adhésion de la Turquie en ouvrant deux nouveaux chapitres de négociation. Alors que Sarkozy avait un droit de veto, il a refusé de l'utiliser et a aprouvé cette avancée de la Turquie vers l'UE. Une nouvelle trahison par rapport à son discours de campagne.