dimanche 9 septembre 2007

La fin de l'omerta, mais c'est insuffisant

Pendant des décennies, les médias, au lieu de faire leur travail qui consiste à informer les gens, préféraient censurer les récits d'agressions, de délinquance, d'émeutes, afin de ne pas faire le lit de "l'extrême droite". Silence, silence, telle était la devise, la lutte contre le fascisme valait bien que l'on censurât certains faits (et tant pis pour la déontologie).
Mais tout a une fin. D'abord, parce que certaines choses sont absolument impossibles à cacher: quand des bandes ethniques incendient plusieurs milliers de voitures dans les banlieues, ou que des bagarres éclatent gare du Nord et que des gens saccagent et pillent les magasins devant les yeux de milliers de passagers, c'est difficile de dissimuler les faits. Les émeutes, rixtes deviennent de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes. Qui aurait cru qu'en 2007 des gens allaient s'agresser à coups de machette en plein Paris? Et certains journaux commencent timidement à revenir vers un peu plus d'objectivité. J'ai mentionné un article du Monde, il y a le Figaro qui est en train d'évoquer des gangs africains dominés par le vol et la violence ici.
Et le Petit journal (journal local de l'Aude) titre en couverture: "Jeu raciste. Chasse aux Blancs à Gruissan. Onze jeunes gens lynchés sur le parking des boîtes de nuit." (numéro 28, du 21 au 27 août).
Maintenant que les medias (la plupart du temps à gauche) commencent enfin à réaliser qu'il y a un problème avec l'immigration massive et la délinquance, c'est au gouvernement de prendre les mesures qui s'imposent, sans tenir compte des associations gauchistes qui ne manqueront pas de protester. L'opinion publique est prête; voilà un sondage réalisé par Opinion publique (encore ouvert). On y apprend que 63% des Français trouvent qu'il y a trop d'immigrés, que l'immigration représente plutôt une menace, que 61% des Français pensent que les immigrés ne respectent pas les règles, etc. Résultats disponibles ici.
Malgré la propagande médiatique et le lavage de cerveaux opéré dans l'Education nationale (qui n'éduque plus et n'a plus rien de nationale), les Français voient quand même la réalité au jour le jour.
D'où vient la différence entre la vision des pseudo élites qui nous gouvernent, qui de droite ou de gauche, font l'apologie du multiculturalisme et de l'immigration, et l'opinion des simples citoyens?
Je vois quant à moi plusieurs raisons:
la diabolisation de ceux qui demandent la défense de l'identité française et la limitation drastique de l'immigration, qui leurre une partie de la population partageant ces idées mais qui votent autre chose.
Les modes d'élection, qui favorisent l'UMP et le PS.
Le fait qu'il n'existe pas (contrairement en Suisse, par exemple) un procédé simple permettant aux citoyens de déposer un projet de referendum (alors qu'il avait été promis par Chirac en 2002). De nombreux referendums ont été organisés en Suisse où la position majoritaire parmi les citoyens était celle défendue par l'Union Démocratique du Centre (droite conservatrice), tandis que toute la classe politique avait un avis opposé. Deux exemples: la loi fédérale sur les étrangers, prévoyant des restrictions concernant l'accueil des étrangers extra-communautaires en Suisse, et la modification de la loi sur l'asile prévoyant une restriction dans l'application du droit d'asile, sont soutenues et défendues uniquement par l'UDC contre l'ensemble de la classe politique; ces deux lois ont été adoptées par plus des deux tiers des votants lors des referendums. C'est ainsi que l'on peut affirmer qu'une large partie des mesures défendues par le MNR sont majoritaires.