samedi 15 mars 2008

Menace de pollution

Des ouvriers d'une usine qui est sur le point de fermer ont décidé d'occuper l'usine et ont menacé de verser de l'acide et des produits toxiques dans la Meuse qui passe à côté de l'usine. S'il est tout à fait normal que ces salariés soient mécontents d'être licenciés, il n'empêche que nous ne pouvons que condamner cette attitude de hors la loi qui préfère menacer que négocier. La perspective de perdre son travail n'excuse pas tout. Il est urgent que la justice fasse son travail, à savoir qu'elle fasse évacuer les bâtiments, qu'elle sanctionne lourdement les occupants dès le premier millilitre versé dans la Meuse, et qu'elle vérifie que les conditions de négociations dans les licenciements soient respectées.
Il serait intéressant également de savoir ce que pensent nos écologistes de la situation; pour l'instant, ils ne disent pas grand chose (ou alors j'ai mal cherché).

Municipales: la fin du MoDem?

Je me suis aussi réjoui profondément de la disparition du MoDem, ce parti opportuniste sans aucune ligne politique claire, qui s'allie au gré des circonstances avec l'UMP ou le PS. Ce parti est extrêmement dangereux puisqu'il tend à briser les dernières différences entre l'UMP et le PS, et fait tendre l'UMP et le PS vers un consensus mou, anti national, vaguement mondialiste, mais surtout anti famille, pro arabe, pro musulman, pro immigration. A tout prendre, moi qui abhorre les trotskistes, je préfère encore un trotskiste qui a des convictions et les défend (même si ce ne sont pas les miennes) plutôt qu'un arriviste démocrate écolo centriste dont le seul but est d'obtenir un poste d'adjoint, et qui s'allie avec n'importe qui pour l'avoir, y compris en soutenant une liste communiste, comme à Aubagne.
Le MoDem a largement échoué à Paris, en faisant des scores beaucoup plus faibles que prévu; ses listes n'atteignent pas 10% dans la plupart des villes, comme à Boulogne où son absence de programme et la nullité de sa campagne ont fait qu'il n'a même pas atteint les 8%.
Quant à François Bayrou, la berezina continue; alors qu'en avril 2007 il était candidat à la présidentielle et faisait près de 20% au premier tour, il est actuellement en train d'échouer à conquérir la mairie de Pau, où il s'est parachuté en attendant 2012. Une défaite de François Bayrou précipiterait son parti dans les oubliettes, et Bayrou essaye de sauver les meubles en tentant de rallier le vote musulman, se débarassant de ses dernières parcelles de fond démocrate-chrétien. On se souvient qu'il avait protesté contre la mise en berne des drapeaux lors de la mort du Pape en faisant un vibrant hommage à la laïcité, oubliant que sa Sainteté Jean-Paul II était aussi le chef d'Etat du Vatican et que la France avait ses racines plongées dans le Christianisme depuis la naissance. Bayrou avait également protesté contre la loi sur les signres religieux, et mis sur son site durant la campagne présidentielle des images de femmes voilées.
Une défaite de Bayrou me réjouirait, mais je ne peux décemment pas appeler à voter socialiste; Bernard Antony, lui, le fait.

Martinon viré!

Martinon, parachuté malheureux à la mairie de Neuilly, était porte-parole de Nicolas Sarkozy. Celui-ci avait confirmé après l'échec du parachutage que Martinon restait son porte-parole. Mais finalement, non. M Martinon s'est vu signifier son renvoi le 14 mars au soir, renvoi qui devrait être rendu officiel le 17 mars, soit le lendemain des élections. Evidemment, cela ferait un peu tâche de voir que Sarkozy décide de renvoyer M Martinon, alors que c'est Sarkozy lui même qui a parachuté Martinon, et que pendant ce temps là Fillon (je crois que c'est lui) déclarait que les ministres battus pouvaient rester au gouvernement. Mais le Monde a eu vent de l'histoire et l'a publiée ici.

Communiqué du MNR concernant ces élections

Les résultats du 1er tour des élections municipales et cantonales de dimanche dernier constituent une première manifestation, encore timide mais réelle, de la déception suscitée par Sarkozy et par sa politique.

La droite nationale, toutes tendances confondues, ne bénéficie que modérément de cette déception qui permet à la gauche de retrouver quelques couleurs grâce à un phénomène classique de « zapping » électoral.

Si elle n’est pas capable de se remettre en question, de se rassembler et de se rénover, la droite nationale ne pourra renouer avec les succès ni remobiliser un électorat lassé par les divisions et l’absence de perspectives enthousiasmantes.

Malgré une présence limitée à ces élections locales, le MNR, qui présentait des candidats dans une dizaine de villes et une quarantaine de cantons (indépendamment de sa participation à de nombreuses listes d’union des nationaux), obtient des résultats encourageants : les candidats du MNR dépassent la barre des 5% des voix dans plus de la moitié des cantons où ils se présentaient avec des pointes remarquables :
- dans le canton de Dôle Sud-ouest (39) : 15,34 %
- dans le canton de Chabanats (16) : 12,70 %
- dans le canton de Saint Yriex (87) : 8,90 %
- dans le canton de Soutz-sous-Forêt (67) : 8,80 %
- dans le canton de Dammartin-en-Goëlle (77) : 8,63 %
- dans le canton de Vandœuvre est (54) : 8,40 %
- dans le canton de Briey (54) : 7,60 %

Aux élections municipales, plusieurs listes MNR dépassent aussi la barre des 5% de voix, notamment à Romainville (93) et à Sartrouville (78) où Nicolas Bay a été réélu conseiller municipal.

Pour le 2e tour des élections municipales et cantonales, Nicolas Bay, secrétaire général du MNR, invite les électeurs ayant encore la possibilité de voter pour un candidat de la droite nationale, à se mobiliser en sa faveur.





Malgré ces belles pointes, il est clair, et c'est regrettable, que les élections n'ont pas été un succès pour la droite nationale, ce que je déplore. Même les bastions de la droite nationale (Dreux, Vitrolles, Nice) ne font plus tellement recette. Marine Le Pen, avec 28% à Hénin-Beaumont, sera certainement battue dimanche. Je note avec satisfaction la défaite totale du groupuscule nommé Parti Populiste, qui a perdu tous ses conseillers municipaux et qui dès lors n'a plus aucun élu; ce groupuscule est une coquille vide sans aucun avenir. Le Parti Populiste, plutôt que de se remettre en cause, préfère une fois de plus cracher son venin à coup de désinformation, propagande et mensonges. M. vanneste a été écrasé; il paye son attitude de mépris envers la droite nationale; en effet, en 2001, il aurait pu faire une liste unique CNI-FN et remporter la mairie, mais il a refusé l'alliance et la gauche l'a emporté en triangulaire. M. Bompard est réélu à Orange avec plus de 60% des voix, tandis que la liste dissidente UMP et frontistes est largement battu avec un peu plus de 5% des voix. Les adversaires, plutôt que de reconnaître leur défaite, ont préféré insinuer qu'il y avait eu des trucages électoraux, attitude typique des mauvais perdants. Les Identitaires font 3% aux municipales de Nice, un score prometteur pour un petit parti tout nouveau sans grands moyens, et font quasiment jeu égal avec le FN (4%). Aux cantonales, un des candidats identitaires a dépassé la barre des 5%.

Concernant plus spécifiquement les Hauts-de-Seine: le MNR, faute de moyens financiers, n'avait pas déposé de listes. le parti populiste et le FN avaient monté des listes dans trois villes des Hauts-de-Seine et ont fait des mauvais résultats, ce qui me réjouit. Je n'ai aucune pitié pour un parti qui ne cesse d'insulter le MNR et ses dirigeants.
Aux cantonales, le MNR a présenté un candidat, sa secrétaire générale du 92, Mme Laraque, à Colombes-Sud. Il y avait trois candidats à droite: Mme Goueta, UMP sortante, Mme Laraque (MNR), un candidat FN (qui avait maintenu sa candidature malgré le souhait du MNR qui préférait l'union et en ce sens avait désisté ses candidats ailleurs). La présence de Mme Laraque a été déterminante puisqu'elle a fait 20 fois plus de voix qu'il n'en manquait à Mme Gouéta pour se faire élire dès le premier tour. Ce qui devrait servir d'avertissement à Mme Gouéta: qu'elle se tourne vers la droite nationale, et propose de véritables avancées dans la lutte contre l'islamisation, l'immigration et le gaspillage si elle veut être élue dès le premier tour.

Pour dimanche, mobilisons-nous massivement pour les listes de la droite nationale qui restent en jeu, ainsi que pour la liste UMP à Calais.