mercredi 30 avril 2008

Mémoire

Le 30 avril 1863, lors de la colonisation du Mexique, 65 soldats français se battirent courageusement à Ceramone.
Ces 65 soldats devaient bloquer le passage aux Mexicains, pendant qu'un convoi important filait. Ils se barricadent dans une hacienda. Ils sont assiégés par 2000 Mexicains, dont ils vont repousser courageusement les assauts, et ce, pendant plus de 9 heures, malgré la soif, la chaleur, l'absence de vivres et de munitions de réserve.
A 17h, il ne reste que 5 hommes en état de combattre. Ils décident de tirer leur dernière cartouche, puis chargent à la baïonnette. Un des légionnaires meurt, les autres sont blessés. Finalement, un officier mexicain (qui avait étudié en France) les somme de se rendre. La poignée d'hommes restants accepte, à condition que les Mexicains s'engagent à soigner les blessés, ce qui est accepté.
Les blessés seront soignés, puis 8 légionnaires seront échangés contre 200 Mexicains.
Bilan:
Côté français: 31 morts, 34 blessés
Côté mexicain: 300 morts, 300 blessés.
Récit plus détaillée ici.

Nouveau propos de Le Pen sur la seconde guerre mondiale

Monsieur Le Pen a accordé une interview au journal Bretons.
Compte rendu sujet à caution:
Lors de cette interview, le patron du Front National, n’hésite pas à expliquer au journaliste de "Bretons", qui lui explique que ce qui était important c’est d’avoir déporté "des gens pour les amener dans des camps juste pour les faire tuer", que pour lui qu’il ne se "sent pas obligé d’adhérer à cette vision-là (…) Je constate qu’à Auschwitz il y avait l’usine IG Farben, qu’il y avait 80.000 ouvriers qui y travaillaient. A ma connaissance, ceux-là n’ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés", ose lancer Jean-Marie Le Pen.

Deuxième acte: JMLP envoie une lettre au magazine, lettre recommandée, en leur demandant de ne pas publier l'interview. (Le Pen s'est peut-être rendu compte de la nouvelle polémique qu'il va susciter?)

Troisième acte: Le magazine publie quand même l'interview.

Quatrième acte: les habituels droitsdel'hommistes protestent.

Cinquième acte: des personnalités du Front expriment, en termes mesurés, leur désapprobation, comme Marine Le Pen, Louis Aliot, mais également des responsables départementaux.

Sixième acte: Le Pen condamne cette désapprobation et envisage de convoquer un bureau politique pour sanctionner Aliot.

Je laisse chacun penser ce qu'il veut de cette affaire. Pour ma part, je me bornerai à constater qu'il y a suffisamment de problèmes actuels (islamisation, insécurité) pour ne pas avoir besoin de revenir sur la seconde guerre mondiale.

Communiqué des Identitaires, 29 avril

Nice: un round de plus face à Estrosi ! ::
Après leurs résultats satisfaisants et encourageants lors des dernières élections municipales (3,1% dans la 5ème ville de France, et plus de 5% sur l’un des cantons renouvelables), les Identitaires du Pays Niçois rangés localement sous la bannière de Nissa Rebela se voient offrir l’occasion de combattre un round de plus face au nouveau maire de la ville Christian Estrosi.
En effet, celui-ci a décidé de reprendre son siège à l’Assemblée Nationale et une élection législative partielle va donc avoir lieu dans la 5ème circonscription. Une circonscription intéressante à plus d’un titre. Tout d’abord parce que sur la partie niçoise de cette circonscription la liste identitaire N.I.S.S.A. a approché les 4%, ce qui traduit une augmentation de plus de 1% depuis les législatives de juin 2007. Ensuite, cette circonscription est majoritairement composée des montagnes niçoises dans lesquelles le message identitaire est très bien perçu. Enfin, cette circonscription comprend la vallée du Var, là où Estrosi entend faire construire la future grande mosquée depuis qu’il a compris que la bâtir au coeur de Nice lui barrerait la route de la mairie. Il n’est pas certain que les habitants de la vallée soient, en revanche, très favorables à ce beau projet…
Avec cette élection, les Identitaires peuvent encore enfoncer le clou et affirmer à nouveau leur enracinement dans la vie politique niçoise. Ce sera aussi l’occasion de s’affirmer comme la SEULE force politique à lutter contre la construction de mosquées dans le Pays Niçois. Dans tout le Pays Niçois que cela soit en centre-ville ou en lisière!
Pierre-Antoine Plaquevent, déjà candidat sur cette circonscription l’an dernier, défendra les couleurs de Nissa Rebela dans le cadre de cette élection partielle.
Mais ce nouveau combat, ce round supplémentaire, les Identitaires du Pays Niçois ne peuvent le mener qu’avec le soutien de l’ensemble de la communauté militante identitaire. Sortant de coûteuses élections municipales et cantonales, les Identitaires niçois ont besoin de 4 000 euros pour financer cette campagne.
Nice est notre bastion, aidons la citadelle à se renforcer !
Vous pouvez faire un don via internet (http://www.bloc-identitaire.com/soutien.htm#don) ou envoyer un chèque (à l’ordre de M. le mandataire financier de Pierre-Antoine Plaquevent) à NR - BP 13 06 301 Nice cedex 04.
Où que vous soyez en France (ou même ailleurs!) en faisant un chèque au mandataire financier vous recevrez un reçu fiscal vous permettant de déduire de vos impôts 66% du montant de votre don. Ainsi un don de 500 euros ne vous coûtera que 170 euros, un don de 100 euros ne vous coûtera réellement que 34 euros, un don de 50 euros ne vous coûtera que 17 euros.
En nous aidant vous obligerez l’Etat à financer une partie de la campagne électorale des Identitaires !
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BLOC IDENTITAIRE
http://www.bloc-identitaire.com
Contact : contact@bloc-identitaire.com
Permanence téléphonique : 09 75 41 63 22 (de 09h00 à 20h00)

mardi 29 avril 2008

Fêtes de Jeanne d'Arc à Orléans présidées par...

.. Rachida Dati!
Oui! Le gouvernement a osé, pour célébrer Sainte Jeanne d'Arc, catholique, qui lutta contre les envahisseurs anglais, prendre comme présidente une musulmane fille d'un immigré marocain!
Anglais à Azincourt (1415) : 10 000
Immigrés musulmans (actuellement): plusieurs millions

L'islamisation des prisons

Un article du Monde, mes commentaires entre crochets

Plus d'un tiers des prisons en France sont touchées par le prosélytisme islamiste

Plus d'un tiers des prisons en France sont touchées par le prosélytisme islamiste, selon un rapport des services de renseignements de la police française. Les renseignements généraux (RG) ont recensé en 2005 175 islamistes se livrant dans 68 prisons (sur 188) à des activités prosélytes, dans un rapport dont des extraits ont été publiés, vendredi 13 janvier, par le journal Le Figaro.
Quelques mois après l'avoir qualifié de "bombe à retardement" dans un autre document, les RG confirment la réalité du problème, avec quelque 200 actions prosélytes repérées : incitations à prier en groupe (30 % des cas), pressions sur les codétenus (20 %), demandes de locaux de culte ou d'acquisition de tapis de prière. Parmi les 175 détenus, une trentaine de musulmans écroués dans des dossiers de terrorisme et une vingtaine de convertis à l'islam radical inquiètent particulièrement les services de renseignement.
Mais le rapport permet aussi de relativiser le problème : les RG jugent que le risque
de basculement dans le terrorisme ne concerne qu'une demi-douzaine de
personnes [mais bien sûr! On nous prend vraiment pour des imbéciles]
Par ailleurs, l'influence en prison de la mouvance Tabligh ("le message", mouvement rigoriste et fondamentaliste indo-pakistanais installé en France depuis 1972, plutôt modéré [où l'on voit que même si le Monde fait parfois quelques efforts, cela reste quand même le Monde: nous parler d'un mouvement rigoriste et fondamentaliste pour nous dire trois lignes plus bas qu'il est modéré, il faut le faire!]) reste prépondérante, même si la percée du salafisme, qui prône la violence et
le rejet de l'Occident, est "de plus en plus forte"
. "Les islamistes ont un prestige énorme en prison. Ils ont mis en danger leur vie. Ce sont des héros et en cela ils ont une audience,assure Farhad Khosrokhavar, sociologue, auteur du livre L'Islam dans les prisons.Même les non-pratiquants y sont sensibles car c'est aussi une façon de vous venger d'une société qui vous a humilié, rabaissé."

AUMÔNIERS MUSULMANS

L'organisation de l'islam en détention, préoccupation majeure de l'administration
pénitentiaire depuis plusieurs mois, est notamment du ressort du premier aumônier national musulman des prisons, Moulay El-Hassan El-Alaoui Talibi.
A sa nomination en septembre par le Conseil français du culte musulman, ce religieux, imam de la prison de Loos (Nord) depuis plusieurs années, avait dit sa volonté d'"enseigner une interprétation correcte de l'islam", de "compléter la formation" des imams en poste dans les établissements pénitentiaires et de doubler leur nombre. Ils étaient 66 en mai (contre 482 représentants du culte catholique).
Il convient d'"asseoir leur légitimité pour les protéger d'imams extrémistes autoproclamés et incontrôlables", relève un spécialiste du renseignement. Cette source raconte comment un islamiste algérien condamné en 2003 pour avoir alimenté en armes les maquis du GIA (Groupe islamique armé) s'était imposé dans sa prison de la banlieue parisienne, attirant "en très peu de temps" les fidèles par des prêches enflammés tandis que ceux de l'aumônier officiel étaient désertés. Plusieurs affaires récentes ont également illustré le risque de voir des détenus de droit commun sombrer dans l'islamisme le plus radical par la fréquentation d'activistes emprisonnés. Aussi les autorités gardent-elles un œil sur les islamistes qui sortent de prison, n'hésitant pas à les éloigner du territoire quand ils sont étrangers. Sur la cinquantaine d'islamistes expulsés depuis 2003 ou susceptibles de l'être, la moitié a connu la prison. Mais, relèvent les RG, 70 % des 175 prédicateurs repérés sont français.




Le Monde ne se pose pas quelques questions: comment se fait-il que l'on laisse des islamistes faire leur propagande? Qui nous dit que les imams officiels nommés par le CFCM (organisation contrôlée par les intégristes marocains et de l'UOIF) seront moins dangereux que les imams autoproclamés? On a laissé un problème se développer, l'islamisation des prisons, et on voudrait le résoudre par une fausse solution, des imams officiels. Ridicule! Non sens!

Un deuxième article du Monde nous signale que d'après le Washington Post, 60 à 70% des détenus sont des musulmans.
Tout le reste de l'article est destiné à emberlificoter le lecteur avec des considérations plus ou moins bidon.
Par exemple: le Monde cite quelqu'un qui dit qu'il n'y a pas de corrélation entre islam et criminalité. Est-ce que le journaliste du Monde a réfléchi à cette énormité? Les musulmans représentent, nous dit l'article du Monde, 12% de la population française. Un tel biais, aussi énorme, montre évidemment qu'il y a une très forte corrélation. Mais la personne citée préfère parler de l'immigration et la pauvreté pour expliquer la corrélation entre islam et délinquance; c'est faux, car parmi les immigrés, il y a aussi des Asiatiques, largement non musulmans, ou des Européens de l'Est, et pourtant je n'ai pour l'instant pas vu de bandes de Chinois agresser violemment des Blancs ou brûler des magasins. Concernant la pauvreté, c'est faux aussi car les populations du Nord sont également touchés par la pauvreté et pourtant à ma connaissance elles ne sont pas surreprésentées. Plus largement, dans le monde, les paysans Indiens sont beaucoup plus pauvres que n'importe quel immigré marocain en France, et pourtant, on n'entend pas parler d'émeutes de paysans indiens. Dernier point pour lequel l'argument ne tient pas, c'est que les immigrés, aussi pauvres soient-ils en France, sont plus riches en France, grâce aux aides, que dans leur pays d'origine.
Bref, il s'agit une fois de plus de nier l'évidence et de rejeter la faute sur les populations des pays d'accueil qui devraient donner plus d'argent aux immigrés.

D'ailleurs, le Monde n'hésite pas à aller plus loin encore dans sa tentative de falsification, en interviewant Moussa Khedimellah, un sociologue spécialisé dans les questions d'intégration, qui nous explique que tout cela, ce sont les politiciens français qui ont isolé les musulmans dans les banlieues de deuxième zone. Ce sociologue ignore soigneusement le déversage massif de plans de reconstruction et d'amélioration des banlieues, argent qui n'a servi à rien.
Article ici.

L'islamisation des prisons

Nouvelles en vrac

Nouveau scandale à l’ONU

La Mission des Nations Unis dans la République Démocratique du Congo avait déjà été mise en cause pour des abus sexuels commis par des membres sur des populations
civiles. La BBC après une longue enquête a trouvé les preuves d’un nouveau scandale : un régiment pakistanais stationné près de Mongbwalu aurait fourni, en échange d’or, des armes à une milice que la mission était censée désarmer. Des troupes indiennes, toujours selon la BBC, auraient acheté de l’or, de la drogue et de l’ivoire de contrebande à des milices impliquées dans le génocide rwandais.
L’ONU a bien ouvert une enquête concernant l’attitude du régiment pakistanais, mais d’après la BBC, l’ONU a fait en sorte que l’enquête n’allât pas trop loin.

Plus largement, Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU, avait reconnu avant son départ en 2006 que des casques bleus s’étaient livrés au viol, à la pédophilie et au trafic humain.



Bruxelles envisage une mise en garde de la France pour déficit

La commission européenne s’attend à un déficit français de 2.9% du PIB en 2008 et de 3% en 2009 , soit la limite maximale tolérée par l’Union Européenne.
Quelques causes en vrac: le poids effarant de l'immigration, qui nous coûte, selon les estimations les plus basses, au moins 25 milliards d'euros, et plus vraisemblablement 50, voire plus (certains parlent de 100 milliards d'euros).
Deuxième cause: l'abandon de certaines promesses de campagne, comme le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux.
Si un Etat dépasse à plusieurs reprises la barre des 3% de déficit, l’Union Européenne a le droit de le mettre à l’amende, ce qui évidemment n’arrangera pas la situation du pays concerné.





Le chiffre du jour :64%

C’est le taux de mauvaises opinions atteint par Nicolas Sarkozy. Un record pour un président, depuis l’invention par BVA en 1981 de ce baromètre.


Nouveau cas d’agression à l’arme blanche

Dans le collège de Meyzieu, près de Lyon, un adolescent de 15 ans, attiré par le satanisme a pénétré avec trois couteaux de cuisine dans une salle de classe en plein
cours et a poignardé trois élèves. Riposte de l’école : une cellule de soutien psychologique a été mise en place, et le ministre de l'éducation va rédiger une
charte de la paix scolaire. Bien évidemment, personne ne semble penser à la mise en place de policiers et de cameras de surveillance

Le CFCM au bord de l’implosion

Le Conseil Français du Culte Musulman avait été créé en 2003 avec l’actif soutien de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur et des cultes.. Le CFCM gère le marché hallal, la construction des mosquées, la formation des imams, et le développement de la représentation musulmane dans les prisons et l’armée. Le but était pour les autorités d’avoir un partenaire clair, et de créer un islam de France, éloigné des influences étrangères, et si possible modéré. Las ! Le projet a complètement échoué.

Evidemment, chaque pays musulman a poussé ses pions. Le Maroc soutient un courant du CFCM, les Algériens contrôlent la grande mosquée, les Turcs ont leur association, ainsi que les musulmans de l'Afrique, des Comores et des Antilles. L'Union des
Organisations Islamiques de France est le seul courant qui n'est pasrattaché clairement à un pays en particulier. Les deux associations majoritaires sont la FNMF des Marocains et l'UOIF, et les deux propagent un islam rigoriste.


La grande mosquée de Paris avait réussi à obtenir la présidence du CFCM pour le recteur de la grande mosquée, Dalil Boubakeur, avec l'actif soutien des autorités
françaises. Mais les Algériens de la grande mosquée, qui craignent de d'être balayés azux prochaines élections, menacent de les boycotter. En effet, chaque mosquée
a un certain nombre de grands électeurs, et ce nombre dépend de la superficie de la mosquée. Les Algériens font remarquer que leurs mosquées sont plus urbaines, donc plus petites et réclament le changement des règles.
Bref, entre querelles intestines, majorité rigoriste, et contrôle par les pays étrangers, on voit que ce projet a complètement échoué, et qu’on est face à un islam non de France, mais un islam en France ; ce ne sera pas la première fois que les autorités françaises pèchent par naïveté et excès de confiance face aux musulmans.


Visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Tunisie, plus d'immigration au programme

Nicolas Sarkozy est en ce moment en visite d'Etat chez le président Ben Ali. Pour l'instant, trois accords entre la France et la Tunisie ont été signés :

le premier, sur l’immigration : le but de l’accord étant d’ouvrir le marché du travail français aux Tunisiens, que ce soit pour les postes de haut niveau ou pour lesquels il existe une demande non satisfaite. Les millions de chômeurs français
apprécieront. Toujours dans le cadre de cet accord, la délivrance des visas français
sera facilitée. La France appuiera également la formation professionnelle des Tunisiens et la création d’emplois dans les région tunisiennes d’émigration ; un véritable remplacement de la préférence nationale par la préférence étrangère.

Le deuxième accord signé porte sur le nucléaire civil. La politique suivie par Nicolas Sarkozy n’est pas très cohérente puisqu’il ne souhaite pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire, mais il s’est engagé à aider la Tunisie à développer son nucléaire civil.

Le troisième accord porte sur l’économie. Cet accord servirait à developper les partenariats industriels France Tunisie, ainsi que les implantations des entreprises françaises en Tunisie, un euphémisme pour désigner les délocalisations.

D'autres sujets étaient au menu de ces discussions; Nicolas Sarkozy a
une fois de plus remis son projet d'union pour la Méditerrannée
sur la table.

Cette union sera lancée officiellement les 13 et 14 juillet. lors d’un sommet à Paris. Certains pays africains sont réticents, notamment à cause de la présence
d’Israël dans cette union. Angela Merkel, chancelier d’Allemagne, est opposé au projet car elle craint que cela ne serve surtout les ambitions de Nicolas Sarkozy. Quant à l’Union Européenne, elle milmite pour que le siège de cette union soit à Bruxelles, tandis que Nicolas Sarkozy le verrait plutôt dans undes pays du sud, pays du sud qui verraient bien chacun le siège chez lui. Ces querelles sur le fonctionnement et la gouvernance du projet ont pour l’instant occulté le contenu du projet ; il s’agirait de coopérer sur le développement durable, l’écologie, l’énergie
solaire, l’eau, la sécurité, le dialogue des cultures et l’enseignement.

samedi 26 avril 2008

Video de Dati à la mairie de Paris

Je m'aperçois que j'avais commis une erreur dans le lien. Désolé. Voilà le bon lien: ici.

Intervention du chef d'Etat

Difficile de commenter une intervention que je n'ai pas regardée. Donc je m'appuie uniquement sur les journaux qui ont relaté l'intervention.
Quelques remarques en vrac: Sarkozy a longuement évoqué le contexte international pour justifier la baisse du pouvoir d'achat. Ce n'est pas faux, il n'empêche que son gouvernement a aussi une part de responsabilité en ayant créé de nouveaux impôts et en n'ayant pas procédé à une grande réforme de l'administration.
Immigration: le chef d'Etat rejette une régularisation globale, en plaidant pour le cas pas cas. Il oublie de dire que le cas par cas, c'est quasiment du global.
Il aurait également confondu régularisation (c'est à dire distribution d'un titre de séjour) et naturalisation (don de la nationalité française)
Deux phrases scandaleuses: Sarkozy a réitéré son soutien au droit de vote des étrangers, cela augure mal des négociations avec les socialistes, qui réclament le droit de vote pour les étrangers pour valider la réforme constitutionnelle.
Sarkozy s'est dit opposé à l'entrée de la Turquie (tout en ne revenant pas sur sa volonté de priver les Français de s'exprimer par referendum sur la question), mais par une formule très curieuse: ce n'est "pas la même chose de faire entrer la Croatie, qui a 3 millions d'habitants, et la Turquie, qui en compte 100 millions." Est-ce pour nous préparer à l'entrée de la Croatie? Après la Turquie, le Maroc, le Kosovo, on aurait droit à la Croatie?

vendredi 25 avril 2008

Quand les lycéens réclament plus de sécurité

LE MONDE DU 18/04/08:

"Réagissez vite s'il vous plaît Mr l'Inspecteur", "Moi personnellement je ne peux plus travailler dans ces conditions et je vous informe que j'ai un avenir devant moi, que j'ai un brevet, un bac et un métier à obtenir". En haut à gauche de la feuille, Jenny (tous les prénoms ont été modifiés), 15 ans, élève de 3e au collège Jean-Moulin d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), a écrit son nom et sa classe, comme s'il s'agissait d'une rédaction. L'écriture est ronde, appliquée. La lettre adressée à "Monsieur l'inspecteur". "Bonjour, commence-t-elle, j'ai l'honneur de m'adresser à vous pour vous faire part des conditions dans lesquelles nous, tous les élèves de ce collège, travaillions."

L'orthographe et la syntaxe sont hasardeuses mais c'est un appel au secours, celui d'une adolescente qui désespère de ne pas pouvoir travailler dans la sérénité. "Des élèves à l'intérieur et à l'extérieur du collège s'amusent à jetter des bouteilles remplies d'acide, des poubelles, des oeufs, des tomates... sur les élèves", raconte la jeune fille, décrite comme une excellente élève par ses professeurs. "Et encore ce n'est pas tout !, poursuit-elle. Nous ne sommes pas en sécurité ! Il y a des agressions physique et verbale. Dans ce collège, des élèves s'amusent à interrompre les cours d'autres élèves (...). D'autres sèchent leurs cours et trainent dans les couloirs, se mèttent à crié comme des sauvages. D'autres saute la grille."


"RÉAGISSEZ-VITE, MR L'INSPECTEUR"


Une soixantaine d'élèves de 4e et 3e du collège ont écrit à l'inspecteur d'académie de Seine-Saint-Denis pour l'alerter sur la situation de leur établissement. Des lettres souvent émouvantes - les plus longues font une page et demie, les plus courtes deux lignes. Des lettres qui traduisent leur désarroi et leur souffrance face à la violence ordinaire d'un collège "sensible" de la banlieue parisienne.

Des lettres d'adolescents traumatisés par les derniers débordements dont ils ont été témoins : mardi 8 avril, une dizaine de jeunes se sont présentés devant l'établissement. D'abord pour "faire un blocus" - sans doute pour copier les lycéens qui protestent contre la baisse des moyens et les réformes portées par le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos.

Mais la situation dégénère. Avec des poubelles, ils tentent d'enfoncer le portail. Puis ils jettent dans la cour de récréation des bouteilles contenant de l'acide et de l'aluminium - un mélange explosif dont la recette circule sur Internet. "Deux bouteilles ont explosé. Ça a fait un bruit énorme et de la fumée blanche", raconte un enseignant. Profitant de la confusion, les assaillants montent à l'étage, jettent des oeufs dans les salles de classe. En plein cours. Devant des collégiens médusés et effrayés.

"Ils portaient des capuches mais on en a reconnu une partie : la plupart étaient d'anciens élèves, exclus définitivement de l'établissement", témoigne une enseignante, Alexandra Bonvalot. Les professeurs choisissent de "débrayer" et de réunir les élèves dans la cour. Préviennent les parents. Un professeur de français, Emmanuel Tridant, 38 ans, propose de faire réagir les collégiens en leur demandant d'écrire à l'inspecteur d'académie.

Le lendemain matin, les adolescents livrent une parole brute, qui dépasse l'épisode violent de la veille. Fatima, une élève de 3e, dit avoir très peur. "Heuresement que l'année prochainne je ne serai plus la. Ma soeur si et sa m'inquiete car c'est pas la première fois que sa arrive. Il y a toujours des bagarres, du rackettage (...)." Nora, une 3e souvent absentéiste, décrit sa vision très sombre de l'établissement. "Des anciens élèves du collège rentre dans le collège en vélo pour faire le bordel, l'année dernière ils ont brûlés la segpa (la cage d'escalier de la section d'enseignement adapté avait été détruite). Les toilettes sont sales il y a même pas de papier toilette. Dans les salles les tables sont sales car il ya des écritures dessus, des cheewing-gum collé partout."

Rima s'inquiète de l'effet de contamination des comportements violents : "Les élèves qui ne sont pas des perturbateurs on tendance à se fair influencer", raconte-t-elle. "Des gréves et des agressions perpetuel envahissent notre quotidien". D'autres évoquent les bagarres collectives : "Certain élève se font cafouiller", écrit un élève de 4e, en précisant que cela signifie "tapé 1 éleve a plusieure". "Les conditions de travaille sont désespérable", ajoutent deux élèves de 3e, néologisme involontaire à l'appui.

Charlotte, aussi en 3e, exprime son "ral bol" et son impatience. "Réagissez vite s'il vous plaît Mr l'Inspecteur pour trouver des solutions à tout ces problèmes." Des idées, les élèves en ont presque tous. D'abord octroyer plus de moyens au collège - comme le demandent par ailleurs les enseignants à travers des grèves ou des manifestations, fréquentes depuis trois ans. "Il ne faut plus dissoudre de postes de professeur car sinnon l'éducation des elèves est très menacée", note, par exemple, Mike, en 3e. Beaucoup réclament plus de surveillants.

Mais c'est l'exigence de fermeté, voire de répression, qui apparaît la plus forte. Nayla, élève de 3e, suggère d'installer des caméras de vidéosurveillance "un peu partout dans le collège" afin de ne plus avoir peur dans les couloirs. "J'aimerais que il y a la police (à côté de l'entrée)", explique un 4e. "Nous exigeons des grille fermé, des porte blindé et une tenue classe pour montrer une bonne image pour l'année prochaine dans le collège", écrivent Karim et Christophe.

Un 4e pense que "les éducateurs devrait être plus sévèr en vers les élèves". Tous veulent des contrôles plus efficaces à l'entrée pour limiter les entrées intempestives d'adolescents extérieurs. Jenny a le dernier mot. Elle qui pense à son avenir, à son brevet, à son bac, sait ce qu'il faut. Deux mots en bas de sa feuille à gros carreaux, sans une rature, écrite d'un seul trait, d'un seul souffle : "Plus d'autorité !"

Luc Bronner

Campagne municipale à Londres

Des élections municipales auront bientôt lieu à Londres. Les sondages pressentent la défaite de Ken Livingstone, membre de l'aile gauche du parti travailliste et islamolâtre.

Un parti est en pleine campagne, il s'agit du British National Party, bien à droite.

Un article du Figaro sur sa campagne:

L'extrême droite séduit les banlieues de Londres
Stéphane Kovacs
15/10/2007 | Mise à jour : 18:59 |
.
LA SEMAINE DERNIERE, un magnifique bouquet a été livré à la permanence du ministre de l'Emploi, Margaret Hodge, dans sa circonscription de Barking, à l'est de Londres : huit lys blancs et deux roses rouges. Un cadeau du British National Party (BNP). «Je lui devais bien cela, clame Richard Barnbrook, candidat de l'extrême droite à Barking. Je ne pourrais jamais assez la remercier pour la formidable campagne qu'elle m'a faite.»

Le ministre avait créé la stupeur, il y a quinze jours, en révélant que dans sa circonscription, une banlieue ouvrière traditionnellement acquise au Labour, «huit familles blanches sur dix» seraient tentées par un vote BNP lors des élections locales du 4 mai. «D'où les huit lys blancs et les deux roses rouges !, sourit Richard Barnbrook. Et j'ajouterai que nous avons même gagné les faveurs de deux familles de couleur sur dix».

Selon un récent sondage, 24% des Britanniques ont dans le passé envisagé ou envisagent de voter pour le BNP le 4 mai. Les trois quarts (71%) se justifient par le fait que la Grande-Bretagne «est presque devenue un pays étranger», et 67% parce qu'il faudrait «prendre des mesures plus dures contre les musulmans qui veulent détruire ce pays». Aux élections législatives de l'an dernier, le parti n'avait recueilli que 0,7% des suffrages.

Dépliants racoleurs et sourires compatissants

Pour ce scrutin local, le BNP a accrédité un nombre record de candidats : 356. Il dispose actuellement de 15 conseillers municipaux dans l'ensemble du pays, mais, selon l'observatoire antifasciste Searchlight, pourrait en compter 70 au lendemain du 4 mai.

«C'est un phénomène que nous n'avions jamais connu, insiste Margaret Hodge. Avant, quand les gens votaient BNP, ils avaient honte de le dire. Plus maintenant.» A Barking, dit-elle, les électeurs se sentent «incompris» et «abandonnés» par les grandes formations. «Le Parti travailliste n'a pas parlé à ces gens, regrette le ministre. Tout ce que nous faisons, c'est glisser des dépliants dans des boîtes aux lettres.»

La méthode BNP s'avère plus efficace. Avec son vieux costume de velours beige et ses gros godillots de montagne, Richard Barnbrook, mèche blonde et sourire carnassier, parcourt «cinq ou six miles par jour» et prend le temps de serrer des mains et d'écouter les préoccupations des électeurs.

«Oh, encore ces travaillistes !», grommelle une mère de famille en s'apprêtant à changer de trottoir. «Non, c'est le BNP, madame !», répond poliment Richard Barnbrook en montrant la cocarde tricolore épinglée à son veston. La quinquagénaire s'arrête et vide son sac : veuve, sans emploi, elle vit avec ses trois enfants et sa petite-fille dans un deux-pièces. «Et pourquoi on ne me donne pas un logement social, à moi ?, s'offusque-t-elle. Pourquoi on ne nous traite pas comme ces immigrés, qui rien qu'en claquant des doigts obtiennent tout ce qu'ils veulent ? Si vous êtes élu, j'aurais peut-être une chance d'avoir un autre appartement. Maintenant, il faut se battre pour reprendre ce qu'ils nous ont piqué

Même frustration chez Sandra, mère de trois adolescents : «On attend un trois-pièces, mais on est 140e sur la liste ! Et à chaque fois qu'un nouvel immigré arrive ici, il nous passe devant. Pourtant, nous, on paie des impôts
...» Un peu plus loin, sur le perron de son petit pavillon de briques rouges, une jolie blonde fulmine : «L'autre jour, il y a un Nigérian qui a craché dans mon jardin ! Et voyez ces Bosniaques qui viennent d'obtenir une maison de trois étages...» Une autre famille a déployé la croix de saint George, le drapeau anglais, à ses fenêtres, «car elle se sent étrangère dans son propre pays».

A grand renfort de dépliants racoleurs et de sourires compatissants, Richard Barnbrook engrange les voix. «Vous voyez, ce n'est pas du racisme, c'est de la colère !, analyse ce professeur d'histoire de l'art de 45 ans, ancien membre du Parti travailliste. Le Labour a abandonné ses valeurs traditionnelles, ainsi que la classe ouvrière. Le gouvernement a fait des plus charitables d'entre eux des gens frustrés et aigris. Aujourd'hui, je dirais que nous sommes plus travaillistes que le Labour.»

Le manque de logements n'est pas le seul problème de Barking. Ici, 40% des habitants n'ont aucune qualification et seuls 56% ont un emploi. «Même la qualité de vie s'est détériorée, regrette Robert Bailey, un autre candidat du BNP. Avant, dans cette rue, tout le monde se connaissait, s'entraidait. Aujourd'hui, les gens me disent qu'ils ne se sentent pas en sécurité le soir...»

L'impact des attentats de juillet

Richard Barnbrook renchérit : «Toujours la même cause : l'année dernière, Margaret Hodge a fait venir 500 Noirs dans ma circonscription, affirme-t-il. En cinq ans, la part des immigrés y est passée de 5 à 33% !». Margaret Hodge le reconnaît d'ailleurs : «Ce qui effraie le plus les gens, c'est la rapidité des changements, dit-elle. Nulle part ailleurs, cela a changé si vite.»

Meilleur score du BNP, avec 16,9%, lors des élections générales de 2005, Richard Barnbrook espère récolter, cette fois-ci, 35 à 38%. Car entre-temps, il y a eu les attentats de juillet à Londres, conséquence, selon le BNP, «de la politique d'immigration laxiste et de la participation britannique à la guerre en Irak».

Au bistrot du coin, les deux Noirs qui jouent au billard n'ont aucun mouvement de recul à la vue des militants du BNP. Ils acceptent même de discuter. «C'est difficile d'avouer cela quand on est noir, mais je ne voterai plus Labour, à cause de ce flux ininterrompu d'immigrés, affirme ce Jamaïcain de 37 ans, né en Grande-Bretagne. Je ne voterai pas non plus pour le BNP, mais je comprends les gens : le gouvernement fait venir plein d'immigrants inconsidérément. La plupart ont des maladies contagieuses comme la tuberculose ou le sida, qui peuvent nous contaminer, ou en tout cas nous coûter cher en aides sociales.» A la table d'à côté, le candidat du BNP sourit : «Je n'osais pas vous dire cela, j'avais peur d'être taxé de raciste...»

jeudi 24 avril 2008

Patrons et syndiqués, tous pour les clandestins!

Des clandestins se sont mis en grève dans la restauration. Les syndicats réclament leur régularisation. Fait nouveau, le patronat s'y met aussi et réclame la régularisation, arguant qu'il y a des métiers non pourvus dont les Français ne veulent pas.
Le problème est que trop de lycéens après avoir eu leur bac s'engouffrent dans des filières surchargées et sans débouchés. Après avoir eu leur diplôme, et ne trouvant pas de travail, ils refusent de s'abaisser à prendre ces emplois peu qualifiés et préfèrent vivoter au RMI. Il y a également la défaillance de l'Etat qui est incapable d'aider les entreprises à rencontrer et pouvoir embaucher les personnes dont elle a besoin.
Bref, ces salariés se sont mis en grève, et bien entendu le gouvernement s'est empressé de céder en demandant aux préfets d'envisager leur régularisation au cas par cas, en se basant sur un amendement que nous avions dénoncés, un amendement permettant au préfet de régulariser un clandestin employé.
Pour le "cas par cas", un exemple de la signification de cette expression est donné par l'exemple de Sangatte, où 231 personnes sur 238 (soit plus de 97%) furent régularisées.

Communiqués du MNR
Régularisation des clandestins : une mesure ahurissante

Bruno Mégret, président du MNR, estime que la mesure gouvernementale de régularisation des clandestins est ahurissante.

Elle consiste en effet à officialiser et donc à légitimer la faillite totale de notre système légal qui permet à un clandestin sans existence juridique, d’être légalement employé et de bénéficier de tous les avantages reconnus aux personnes en situation régulière.

Cette scandaleuse régularisation ouvre de surcroît une nouvelle voie d’immigration montrant ainsi que M. Sarkozy mène une politique aux antipodes de ses discours électoraux.





Le MNR soutient le rassemblement organisé par le FN contre la régularisation massive des clandestins

Le MNR apporte son soutien au rassemblement organisé par le Front national, vendredi 25 avril à 18 h 30, devant le siège de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), 22 rue d’Anjou – 75008 Paris, pour protester contre les patrons voyous qui demandent la régularisation massive des immigrés clandestins.

Le MNR invite ses adhérents et sympathisants à participer à ce rassemblement. Nicolas Bay, secrétaire général du MNR, y sera présent aux côtés de plusieurs membres du bureau national du mouvement.

Réforme constitutionnelle; la gauche pose ses conditions

La droite veut faire passer ses réformes constitutionnelles. Pour cela, il faut les trois cinquièmes des voix des Assemblées, ce que l'UMP ne dispose pas. Il faut donc non seulement obtenir l'accord du Nouveau Centre, mais aussi d'une partie des socialistes. Or, ceux-ci ont posé leurs conditions. Le Nouveau Centre exige une part de proportionnelle aux législatives, dont ne veut pas entendre parler l'UMP, tandis que la gauche réclame le droit de vote des étrangers (droit de vote qu'ils ont déjà aux élections locales, et pour les étrangers de l'Union Européenne, aux élections européennes). Bien sûr, la gauche a tout à gagner, du moins dans un premier temps, d'une telle réforme; elle capterait sans problème les voix des immigrés. Mais à long terme, ceux-ci créeraient plutôt leurs partis politiques, comme on l'a vu avec les candidatures de Faouzia Zebdi Ghorab, ou du Parti des musulmans de France.
De manière générale, donner le droit de vote aux étrangers inciterait encore plus les partis politiques à surfer sur la vague communautariste et à mettre des immigrés sur leurs listes électorales. Les 10 millions de voix supplémentaires auront un impact décisif aux élections, et les immigrés, agissant comme un lobby, auront un énorme poids électoral.

Législatives: une réforme électorale de plus

La France est le pays champion pour les réformes électorales. Chaque fois qu'un camp est au pouvoir, il fait sa réforme. Le problème est qu'elle ne repose pas sur des causes structurelles et des grands principes, mais des causes conjoncturelles; il s'agit de magouiller pour avoir la majorité.
On se rappelle que l'UMP avait proposé, quelques jours avant le premier tour des présidentielles, d'introduire une dose de proportionnelle aux législatives. Bien entendu, il "tait clair que c'était uniquement pour tenter de capter quelques voix qui auraient pu se porter sur Le Pen, et que cela ne correspondait à aucune conviction de fond. D'ailleurs, dès le deuxième tour, on n'a plus entendu parler de cette proposition.

Deux nouvelles propositions viennent d'être faites:

La première proposition concerne les élections régionales:
Jusqu'en 1998, l'élection se faisait à un tour, les sièges étant répartis à la proportionnelle intégrale parmi les listes qui ont fait plus de 5%. Problème pour le RPR de l'époque, on arrivait à des conseils régionaux où le RPR seul n'avait pas la majorité, mais pouvait l'avoir avec le FN, FN qui était prêt à voter pur un président de droite et à le soutenir, moyennant un droit de regard sur le programme politique. Ce genre d'alliances s'était déjà produit dès 1986, et cela s'était très bien passé. Mais en 1998, et alors que la gauche socialiste continue à s'allier aux staliniens du PCF, le RPR cède dans un certain nombre de régions aux pressions médiatiques et préfère élire un président de gauche, plutôt que d'être élu par le FN. Le président de gauche est donc élu, avec un conseil en majorité de droite! Une cohabitation d'un nouveau genre.
Après 2002, l'UMP fait deux modifications, elle instaure un deuxième tour avec un seuil de 10%, et elle donne une prime à la liste arrivée en tête. Cette réforme nécessite l'emploi de l'article 49-3, tant les réticences sont grandes. Tous les partis politiques à l'exception de l'UMP sont contre la réforme. La réforme est partiellement invalidée par le conseil constitutionnel mais finalement votée.
Résultat: l'UMP au soir du premier tour refuse toute fusion avec les listes du FN, cela donne des triangulaires UMP PS/divers gauche FN, et la gauche qui est minoritaire prend la tête des conseils régionaux grâce à la prime pour la liste majoritaire.
La droite voudrait revenir sur ce mode d'élection (c'est à dire que le mode d'élection de 2004 n'a servi qu'une seule fois) et voudrait repasser à la proportionnelle.
Pour moi, il s'agit une fois de plus d'un effet d'annonce qui ne sera pas concrétisée. Nous verrons bien. Si la droite met en place une telle réforme, c'est qu'elle encore plus stupide que je ne le pensais.

La deuxième concerne les législatives:
Alors que le mode d'élection favorise les gros aux dépens des petits, et surtout aux dépens de la droite nationale qui n'a eu aucun député depuis bien longtemps, alors qu'elle représente un grand nombre de Français, l'UMP voudrait accélerer le bipartisme en décidant que les élections législatives se feraient à un seul tour, celui qui est arrivé en tête gagne.
Beaucoup de personnes risquent donc de voter directement pour l'UMP ou le PS, au lieu de voter au premier tour pour un parti de la droite nationale ou de l'extrême gauche. Un deuxième effet pervers de cette loi, c'est que les subventions pour les partis dépendent directement du nombre de voix obtenues au premier tour des législatives; or, si dans l'esprit des gens, il n'y a plus grand intérêt à voter pour la droite nationale, celle-ci verra ses subventions diminuer encore un peu plus.
Le but de cette réforme est donc d'écraser définitivement les petits partis et d'imposer une vision politique unique UMPS, européiste, immigrationniste, islamolâtre, et anti famille.

Un an après

Il y a un an que Sarkozy a été élu. Combien de personnes croyaient à toutes ses belles promesses! Au bout d'un an, le bilan est accablant. Il faut distinguer:
les mauvaises réformes
les réformes bonnes mais qui faute de volonté n'ont pas servi à grand chose
les réformes qui auraient dû être faites et qui ne l'ont pas été.
Dès le début (il suffit de se reporter à mes messages de juin 2006), on pressentait l'échec total du quinquennat de Sarkozy.

Gouvernement: lourd, trop de personnes, destiné non à avancer dans les réformes mais à satisfaire les satellites de l'UMP (radicaux, Nouveau Centre) et l'ouverture vers les socialistes et les immigrés, quitte à avoir des personnes totalement incompétentes, s'exprimant comme des charretiers et invivables.

Le style du président: augmentation de 170% de son salaire, exhibition dans la presse people, étalage de sa vie privée sentimentale, ainsi que ses déboires avec Cecilia ou Carla, Rolex, éemprunt" d'un stylo en or, incapacité à dominer ses nerfs ("sale con!" à un visiteur du salon de l'agriculture), etc.

Islamisation:
création d'une fondation des oeuvres pour l'islam de France, destinée à faciliter la construction de mosquées.
Facilitation de baux dérisoires en faveur des mosquées, baux établis par les villes, refus d'appliquer les expulsions demandées de certains imams extrêmistes
discours tenus par Sarkozy faisant l'apologie de l'islam
Le bilan est totalement négatif. Rien n'a été fait pour lutter contre la propagande salafiste ou islamiste, et écarter les imams radicaux, fermer les mosquées intégristes, etc.

Immigration:
objectif de 25000 expulsions non atteint
ouverture aux immigrés de plus d'une centaine de métiers
régularisations massives servant de pompe aspirante (sur les 238 clandestins de Sangatte, 231 ont été régularisés)
Création d'un compte épargne codéveloppement pour inciter les étrangers à investir dans leur pays d'origine
Bien sûr, pas de suppression de l'Aide Médicale d'Etat

Sécurité:
Une réformette sur les peines plancher qui ne sera quasiment pas appliquée à cause des conditions restrictives dessus

Démocratie et institution:
passage en force du Traité de Lisbonne
suppression du referendum obligatoire pour les nouvelles adhésions à l'Union Européenne
volonté d'imposer le vote à un tour pour les législatives

Union Européenne:
une réforme aboutie, mais qui va dans le mauvais sens: l'ignoble ratification antidémocratique et totalitaire de l'infâme traité de Lisbonne qui donne la France aux technocrates européistes bruxellois
Elargissement de Shengen, qui accélère encore un peu plus l'immigration
Pas de blocage de la Turquie
Ouverture des portes de l'Union Européenne dans le futur au Kosovo et au Maroc

Diplomatie:
Scandaleuse reconnaissance de l'indépendance du Kosovo.
Scandaleuse invitation de Kadhafi.
Excuses officielles à la chinoise sportive handicapée, sans demander des excuses en échange pour les drapeaux français brûlés
Invitation du Hezbollah
Ingérence dans les affaires intérieures colombiennes

Réforme de l'Etat et économie:
suppression de postes de fonctionnaires partant à la retraite, mais pas un sur deux, plutôt un sur trois.
Création de nouveaux impôts
pas de vraie réforme de l'Etat.
Défiscalisation des heures supplémentaires, mais le dispositif est illisible
Réformette des régimes spéciaux, qui feront économiser 200 millions sur 5 milliards
Réformette sur le service minimum

Education: réforme des universités, qui allait dans le bon sens dans une bonne partie des mesures affichées, mais qui n'allait pas assez loin
Timide avancée sur la carte scolaire

Défense de la France et de sa langue:
ratification du protocole de Londres sur les brevets
transformation de la fête nationale en une vague fête européenne
imposition du drapeau européen sur les plaques et suppression du numéro de la région de l'autre côté
Repentance exprimée dans plusieurs discours tenus dans les pays africains

Famille, moeurs, vie:
au début, pas de ministre de la Famille, puis nomination de Morano
Tentative de supprimer la carte famille nombreuse (très exactement, d'en transférer le coût à la SNCF, ce qui revient au même)
Volonté de supprimer les allocations familiales
Volonté de s'acheminer encore un peu plus vers l'euthanasie


Bref, le bilan est très largement négatif, à l'exception de quelques réformettes qui ne serviront quasiment à rien et ne régleront rien.
Il reste quatre ans. Tout n'est pas perdu, à condition que Sarkozy redresse totalement la barre. Mais il est inutile d'avoir des illusions là-dessus.

mercredi 23 avril 2008

Rachida Dati à la mairie de Paris

Rachida Dati a été parachutée dans le septième arrondissement de Paris aux dernières municipales, et ce alors qu'elle n'avait aucun lien avec cet arrondissement et qu'elle était déjà en charge du ministère de la Justice.
Les habitants, qui avaient voté à droite à 70% en 2001, ont voulu sanctionner ce parachutage, afin de montrer qu'ils attendaient quelqu'un proche de leurs aspirations et que leur arrondissement n'était pas un sanctuaire pour les immigrés qui veulent se faire élire sans risque.
Mme Dati n'a pas été capable de se faire élire dès le premier tour et s'est fait élire au deuxième tour avec un petit 57%.
Voilà une vidéo assez comique sur son assiduité au Conseil de Paris: ici.
Et c'est à une telle personne que l'on a confié les clefs de la mairie du septième! Pauvres habitants du septième, je les plains.

Révision constitutionnelle:

Une nouvelle révision constitutionnelle a été adoptée en conseil des ministres. La plupart de ces modifications n'ont absolument aucune importance, comme la modification de la composition du conseil économique et social, ou la création de nouvelles commissions dont on ne comprend pas très bien l'utilité. L'esprit du texte est toutefois de donner un poids plus important au Parlement, et d'amorcer un retour vers l'esprit de la Quatrième république.
Mais une des modifications devrait nous toucher particulièrement à coeur: il s'agit de la suppression de l'obligation d'effectuer un referendum obligatoire pour toute nouvelle adhésion à l'Union Européenne.
Alors que Chirac avait introduit cette clause pour tenter de faire passer le oui lors du TCE, Sarkozy, qui pourtant s'était déclaré contre la Turquie à de nombreuses reprises, a décidé de supprimer cette disposition. Sarkozy agit donc exactement comme Merkel, qui en tant que leader de la CDU, s'était déclarée contre la Turquie, et qui, quand elle est élue chancelière, favorise l'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne.
Encore pire, les européistes dans leur dérive suicidaire, parlent de faire entrer l'Etat fantoche du Kosovo, véritable bastion islamiste, et même... le Maroc!!! Le Maroc dans l'Union Européenne, voilà de que Fillon a mentionné en termes voilés.
Turquie, Kosovo, Maroc, trois états islamistes pour abattre les derniers restes d'une Europe dont l'histoire a baigné dans le Christianisme depuis près de deux mille ans.
A côté, Sarkozy poursuit son projet extrêmement flou d'Union méditerranéenne, qui portera sur le développement (plus d'argent pour les Marocains, tandis que les familles françaises sont privées de leurs allocations) et l'immigration.

mardi 22 avril 2008

Nouvelles diverses

Alors que dans le camp républicain le candidat officiel sera sûrement John Mac Cain, dans le camp démocrate, l'affrontement fait rage entre Hillary Clinton et Barack Hussein Obama. Le sénateur noir de l'Ilinois a plusde délégués simples que sa rivale, 1415 contre 1251; mais il est clair qu'aucun des deux n'aura les 2025 déléguéssimples nécessaires pour être automatiquement désignécandidat; et les super délégués, composés des responsables et élus du parti, auront un poids trèsimportant. Hillary Clinton relativise en soulignant qu'elle aremporté les plus grand Etats américains, ainsi quedans des Etats qui avaient voté républicain en 2004mais qui sont susceptibles de basculer.


Aujourd'hui les primaires ont lieu en Pennsylvanie.

La primaire de Pennsylvanie aura un poids assez important, puisque qu'un grand nombre de délégués 158, est en jeu. Surtout, une victoire d'Obama peut le faire apparaître comme quelqu'un de crédible pouvant l'emporter sur le candidat républicain. C'est en ce sens que la primaire du Pennsylvanie est cruciale. Une victoire d'Obama risque
de faire passer les super délégués dans son camp.

Pour l'instant, Clinton est légèrement en tête en Pennsylvanie , mais la suractivité du camp pro Obama, le grand nombre des indécis et les faibles écarts en terme d'intention de vote pourraient réserver des surprises.
Au niveau national, les démocrates sont 54% à préférer Obama, tandis que 35% seulement penchent pour Clinton.




Excuses officielles à la sportive handicapée chinoise


Christian Poncelet, président du Sénat, est allé en Chine pour tenter de calmer la
fureur anti française qui s’est déchaînée récemment, suite au passage mouvementé de la flamme olympique à Paris ; ce jour là, une sportive handicapée chinoise, jin Jing, qui portait la flamme avait été légèrement bousculé par quelques manifestants
français. Christian Poncelet, à l’occasion de son voyage en Chine, est allé lui remettre une lettre d’excuses officielles de la part de Nicolas Sarkozy. Le président
explique dans sa lettre qu’il a été choqué par les attaques qu’elle a subies, déclare qu’il est compréhensible que le peuple chinois ait été blessé et qu’il condamne fermement. La question est : de leur côté les Chinois vont-ils présenter leurs
excuses pour les manifestations anti françaises ? Certains manifestants n’avaient pas hésité à insulter la France et son histoire, en comparant Sainte Jeanne d’Arc
à une prostituée.
Malgré la visite de Christian poncelet, de nouvelles émeutes anti françaises ont
éclaté en Chine, notamment devant des magasins Carrefour. La nomination du dalaï lama au rang de citoyen d'honneur de la ville de Paris n'est sans doute pas étrangère
à cette nouvelle vague de contestation.



Un an après l’élection présidentielle, le président Nicolas Sarkozy n’est plus apprécié


C’est la leçon de plusieurs sondages qui révèlent que 79% des Français pensent que l'action du président et du gouvernement n'a pas permis d'améliorer la situation de la France et des Français, contre 59% en novembre 2007.

59 % des Français considèrent que la première année du quinquennat de Nicolas Sarkozy a été "plutôt un échec", alors que 20 % la juge comme "un succès". En cause : une surmédiatisation du président, les mauvaises orientations politiques, l’absence de résultats.La cote du président est à 36%, 16 points derrière François Fillon.



Déclaration de principes du Parti Socialiste


La commission de rénovation du PS a élaboré une nouvelle déclaration. La dernière déclaration datait de 1990. Les "espérances révolutionnaires" et les "oppositions des classes" qui figuraient dans la dernière déclaration sont abandonnés. Le nouveau texte fait la place à "l'économie sociale et écologique de marché régulée
par la puissance publique et les partenaires sociaux ». Une nouveauté, la place consacrée à l'environnement est importante. Le PS se veut également être un partilaïc, républicain démocratique et pro européen, ainsi que rassembleur de toute la gauche.




Retour des affrontements en Somalie


Ce week-end, des affrontements entre des insurgés islamistes somaliens et des soldats de l'armée régulière somalienne ont fait plus de 80 morts. Les islamistes avaient réussi à prendre pendant six mois le contrôle de la Somalie de juin 2006 à décembre
2006 et avaient comencé à y instaurer la Charia et destribunaux islamiques, avant d'être renversés.


Dans le même temps, au large de la Somalie, dans le golfe d’Aden, là où l’équipage
du Ponant a été pris en otage, des pirates s’en sont pris d’abord à un pétrolier, à coup de roquettes et de grenades. De plus, des pirates se sont emparés d’un thonier espagnol et de son équipage.






Le commandant militaire de la Jemaah Islamiyah condamné


Un tribunal indonésien a officiellement qualifié la Jemaah Islamiyah d’organisation
terroriste et son commandant militaire, Abu Dujana, a été condamné à 15 ans de prison. La Jemaah Islamiyah, dont le but est de transformer l’Indonésie en un Etat islamique, a été impliqué dans des attaques de musulmans contre des Chrétiens, et dans plusieurs attentats, dont celui de Bali en 2002, qui fit plus de 200 morts.

vendredi 18 avril 2008

Communiqué du MNR

Sarkozy contre la famille

Bruno Mégret, président du MNR, s’insurge contre la décision du gouvernement qui, après avoir voulu supprimer la carte SNCF de réduction pour les familles nombreuses, diminue maintenant les allocations familiales.

Bien que le gouvernement prétende que sa décision est destinée à mieux accompagner l’augmentation du coût des enfants à mesure qu'ils grandissent, cette mesure se traduit par une réduction globale des sommes allouées aux familles.

À l’évidence le gouvernement n’est porteur d'aucune politique en faveur de la famille. Sur ce plan également Sarkozy et l’UMP trahissent leurs électeurs.





Quelques explications données dans le Figaro: cette mesure permet d'économiser, dit l'Etat, 138 millions d'euros. C'est-à-dire 138 millions d'euros en moins pour les familles. Le gouvernement parle de compensation, mais pour l'instant il n'a mentionné que 40 millions d'euros qui seraient versés pour les crèches, pour assurer ce fameux droit aux crèches opposable. 40 millions d'euros qui de toute manière auraient été versés. Une fois de plus, ce gouvernement social démocrate attaque la famille. Dans le même temps, le même jour, on apprend que l'Agence Française de Développement donne 50 millions d'euros au Maroc. Ce gouvernement fait des économies sur le dos des familles françaises pour financer les étrangers arabo-musulmans.

Meurtre d'une handicapée; le parquet fait appel

Le parquet a fait appel de la relaxe de Lydie Debaine, qui avait assassiné par noyade dans la baignoire en 2005 sa fille handicapée motrice cérébrale de 26 ans.

C'est quand même étonnant; quand les nazis faisaient subir aux personnes interrogées le supplice de la baignoire, c'est (à très juste titre) considéré comme abominable, mais pas là.
Egalement surprenant, au moment où on est sensibilisé au problème de la "discrimination" envers les handicapés et où chacun est suspecté, en plus du racisme et de la xénophobie, d' "handiphobie", là, le handicap de la fille est considéré comme circonstance atténuante pour la mère. Que font les associations de handicapés? Silence.
Carrément choquante est la réaction de l'avocat de la mère: «l’acquittement ne devait pas être interprété comme un permis de tuer mais comme la reconnaissance d’un acte juste, d’un acte d’amour». Me Richard, qui a plaidé l’acquittement, a estimé que «l’épreuve continue dans la douleur» pour sa cliente. Hallucinant: cette femme assassine sa fille, et son avocat se plaint qu'on ose la poursuivre en justice.

Cynisme de Sarkozy

Sarkozy, concernant l'hôpital, vient de déclarer: la France ne doit pas s'engager "dans une opération de pillage des cerveaux".
Il se moque du monde! Pendant toute la campagne présidentielle, il a défendu l'idée d'une immigration chisie, et a fait en sorter que l'immigration soit facilitée aux métiers manuels et aux diplômés, en fonction des compétences de chacun. C'est donc un pillage de cerveaux qui a été mis en place, pillage négatif pour tout le monde:
les pays africains, qui voient leurs élites partir et ne pas revenir
les pays occidentaux comme la France, dont la formation est meilleure et qui n'a aucunement besoin de ces gens-là.
Le président s'appuyait sur un exemple précis, les médecins béninois, plus nombreux à Paris qu'au Bénin. La faute à qui? C'est un peu facile de mettre des numerus clausus extrêmement bas dans les facultés de médecine, de favoriser l'immigration des médecins béninois, et ensuite de déplorer les résultats! Un peu plus de cohérence ne ferait pas de mal.

Referendum irlandais: les technocrates bruxellois continuent leur travail de sape

Jose Manuel Barroso, président de la commission européenne, élu par les groupes du Parlement européen de la fausse droite (PPE) et des socialistes (PSE), qui s'entendent très bien entre eux, étant tous les deux européistes et anti nationaux, a déclaré qu'il n'y avait pas de plan B en cas de rejet par les Irlandais du traité de Lisbonne.

Quel mépris pour les Irlandais! Quand on pose une question, la moindre des choses est d'évaluer ce qui se passe quand la réponse est oui, mais également quand la réponse est non! Barroso, qui fait ingérence de manière scandaleuse dans les affaires internes de l'Irlande, est en train de présenter le referendum comme le choix entre oui et le néant, voire l'apocalypse. On reconnaît là les grosses ficelles que les agents de Bruxelles nous avaient sorties lors du referendum sur le TCE: si le non passe, ce sera le cataclysme, le blocage de l'Union Européenne, la guerre nucléaire.
Mais enfin, sachons raison garder! Est-ce qu'un typhon s'est abattu le 30 mai 2005 sur la France?
Si l'Irlande vote non, hé bien le régime actuel du traité de Nice continuera à être en vigueur. Est-ce cela, l'apocalypse? Un texte que les européistes avaient imposé à l'Irlande en la faisant voter plusieurs fois est déjà une ignominie aux yeux des mêmes européistes?
D'ailleurs, on le connaît, le plan B des vendus à l'Union Européenne: un nouveau vote, ou encore un passage en force par le Parlement, sans referendum.
Les valets de Bruxelles dramatisent les conséquences du non pour faire passer le oui; une nouvelle manœuvre indigne des valeurs qu'ils prétendent défendre.

Angleterre: un père et son fils empêchés d'aller à la piscine publique

Un père et son fils ont voulu se rendre à une piscine publique anglaise pour un cours de natation. Cela leur a été refusé. Motif? La session est réservée aux... musulmans! La piscine avait même fait de la publicité sur son site internet pour ce cours réservé aux musulmans. Le père insistant pour pouvoir aller à cette session, faisant remarquer qu'il est un homme, le personnel lui répond qu'ils vont demander aux musulmans du cours si cela ne les gêne pas d'accepter un non musulman. On croit rêver! Ce sont maintenant les islamistes anglais qui décident ou non qui peut rentrer dans les piscines publiques anglaises!
Un docteur membre du centre d'éducation islamique d'Oxford a déclaré alors que les non musulmans pouvaient nager avec les musulmans. Sont-ce aux docteurs islamiques de prononcer le droit en Angleterre?

Source ici.

Article en anglais recopié pour ceux que cela intéresse:

Public pool bars father and son from its 'Muslim-only' swimming session
By COLIN FERNANDEZ and NICK McDERMOTT -



Refused entry: David Toube and his 10-year-old son were turned away from a 'Muslim-only' swimming session
A father and his five-year-old son were turned away from their local swimming pool because they were the wrong religion.

David Toube, 39, and his son Harry were told that the Sunday morning session was reserved for Muslim men only.

Hackney Council, which runs the Clissold Leisure Centre in Stoke Newington, north London, claimed staff there had made a mistake.

However, the Muslim-only session was advertised on its website.

Mr Toube, a corporate lawyer, described his experiences on a blog.

"I arrived at the pool to discover that they were holding what staff described to me as "Muslim men only swimming"," he wrote.

"I asked whether my son and I could go as we were both male. I was told that the session was for Muslims only and that we could not be admitted. I asked what would happen if I turned up and insisted I was Muslim.

"The manager suggested that they might ask the Muslims swimming if they minded my son and I swimming with them. If they didn't object, we might be allowed in."

A few days later, Mr Toube, who lives with his wife, 38-year-old barrister Samantha, and their two sons in Stoke Newington, North London, spoke to another leisure centre employee.

"He gave me an identical story. His explanation was that it was a requirement of the Muslim religion that Muslims could not swim with non-Muslims."

Scroll down for more...
Clissold Leisure Centre

The swimming pool at Clissold Leisure Centre where the father and son were barred from

Mr Toube joked: "I asked him whether Clissold Leisure Centre would institute Whites Only swimming for racists. His answer was that they would if there was sufficient demand."

However, Dr Taj Hargey, chair of the Muslim Education Centre of Oxford, said it was not true that Muslims could not swim with non-Muslims.

"There is no Koranic verse or any statement from the sources of Islam that says different religions should be segregated," he said.

"The only requirement is that when women swim they should be modestly clad."

The Prophet Mohammed is recorded as saying that it is a Muslim's duty to learn to swim as it could save his or her life.

The swimming sessions for male Muslims were advertised as taking place every Sunday from 8am to 9.30am.

Leaflets stipulated: "It is compulsory for the body to be covered between the navel and the knees.

"Anyone not adhering to the dress code or rules within the pool will not be allowed to swim. All brothers welcome.'

A leisure centre spokesman said staff were wrong to refuse entry to Mr Toube.

He added: "The member of staff the user spoke with at the time was mistaken when referring to the session as Muslim-only.

"The men's modesty session is not a private hire and is, therefore, open to the public.

"Staff cannot ask your religion on entrance and you won't be refused entry if you don't appear to be Muslim."

A spokesman for the Equality and Human Rights Commission said: "Segregating services may amount to unlawful discrimination and could create a sense of unfairness, inadvertently increasing community tension."


Pour l'instant, on remarquera que cela fait l'objet d'un article et que la piscine a reconnu qu'il y avait eu erreur. Dans cinq ans, ce sera considéré comme normal. Après tout, ce n'est qu'une modernisation du statut de dhimmi imposé aux Juifs et Chrétiens des pays conquis par les musulmans.

jeudi 17 avril 2008

Les technocrates bruxellois s'acharnent

Tout est bon pour faire passer le traité de Lisbonne.
Souvenons-nous; les manoeuvres infâmes des apprentis staliniens du Politburo bruxellois avaient déjà commencé plusieurs mois avant le vote du 29 mai 2005. Globalement, à part quelques journaux d'extrême gauche et de droite nationale, journaux marginaux et peu lus, l'ensemble de la presse avait fait plus ou moins ouvertement campagne pour le oui.
Patatras, la France vote non, les Pays Bas aussi.
Que se passa t-il? Au lieu d'enterrer le texte, la commission décida de se saisir du problème; les autres pays de l'Union Européenne ne votèrent pas.
Les collabos de Bruxelles décidèrent de mettre toutes les chances de leur côté: les peuples sont contre, on n'a qu'à pas les faire voter, ce sera plus simple. Quelques remaniements ont été faits, on a fait croire que ce serait un mini traité, les dirigeants assurèrent que le nouveau traité ne reprenait que les dispositions qui avaient fait consensus (je ne vois pas trop comment on peut détecter les dispositions faisant consensus dans un texte rejeté à 55%), la presse ne parla pas de l'ignoble forfaiture antidémocratique qui se jouait sous les yeux des Français, et le texte fut voté en catimini par les députés à Versailles. Quelques députés qui auraient pu voter non furent invalidés sous des prétextes fallacieux, tandis que les manifestants furent violemment dispersés par la police. Aucun incident ne devait troubler l'abandon des dernières parcelles de souveraineté aux technocrates de l'Union Européenne.
Dans les autres pays aussi, on n'a pas voté. Le premier ministre britannique travailliste prétexta qu'il ne s'agissait pas d'un texte constitutionnel et donc que la ratification n'était pas nécessaire. En fait, c'est que ces dirigeants sont totalement coupés du peuple, qu'ils ne représentent pas, et criagnaient l'expression de la volonté populaire.
Hélas pour les fanatiques européistes, un pays constitutionnellement est obligé de faire voter ses habitants: l'Irlande. Un texte concernant des centaines de millions d'habitants européens, consacrant la vision eurocratique, la supériorité de l'Union Européenne par rapport aux lois nationales, l'abandon de l'unanimité sur des sujets cruciaux comme l'immigration ou la sécurité, l'abandon du droit de veto de la France à l'ONU, la charte gauchiste des droits de l'homme qui interdit les expulsions collectives et est un condensé des textes humanistes droitsdel'hommistes, ce texte, donc, serait voté uniquement par un seul pays sur 27. Quel minable déni de démocratie! Quel forfaiture! A quoi cela sert, M. Sarkozy, d'être élu président de la République, s'il s'agit de confier tous les pouvoirs aux cohortes des fonctionnaires belges ou luxembourgeois?
Mais les technocrates bruxellois ont pris toutes leurs dispositions pour éviter un "non" de la part des Irlandais.
D'abord, M. Le Pen, invité à un débat, n'a pas pu venir, empêché par les hurlements des valets de la commission. Parallèlement à cela, Mme Merkel a fait le voyage pour faire de la réclame pour le traité.
Ensuite, le pouvoir irlandais, acquis au coup de force européiste, a multiplié les agissements dans l'ombre pour faire valider son traité. Voilà une traduction d'un article publié par le Daily Mail:

"THE TREATY CON"

by John Lee and Michael Lea

Le gouvernement a élaboré un plan destiné à tromper les électeurs lors de la prochaine consultation référendaire sur le Traité européen. C'est ce que révèle aujourd'hui le Daily Mail. Un courriel vient en effet d'être rendu public, qui montre comment les ministres préparent une campagne délibérée de désinformation afin de faire gagner le "oui" au Traité de Lisbonne lors du vote référendaire imposé par la Constitution.

Le Ministre des Affaires étrangères, Dermot Ahern, a même reçu personnellement l'assurance que la Commission de Bruxelles nuancerait ou reporterait toute annonce qui pourrait être "contreproductive" pour le "oui"...

Plus grave, le courriel révèle que les ministres ont refusé que le référendum ait lieu en octobre, ce qui aurait un choix plus pertinent sur le plan de la procédure, parce qu'ils craignaient des "développements contreproductifs" au cours de la Présidence française de l'Union, en particulier en ce qui concerne la défense européenne. Voilà qui soulève de graves inquiétudes sur le fait que la neutralité militaire inscrite dans la Constitution irlandaise soit gravement affaiblie par le Traité - nouvelle version de la défunte constitution européenne.

Ce mémo a été envoyé au gouvernement britannique par Elizabeth Green, une diplomate britannique de haut rang à Dublin, à la suite d'une réunion avec Dan Mulhall, haut responsable du Ministère irlandais des affaires étrangères. L'objet de ce courriel était d'informer Londres des efforts du gouvernement irlandais afin d'assurer un vote "oui" au référendum.

L'Irlande est le seul Etat membre de l'Union européenne qui autorise ses électeurs à donner leur avis sur le Traité et les chefs d'Etats sont visiblement terrifiés à l'idée qu'ils puissent le rejeter.

Ceux qui font campagne pour le "non" mettent en garde contre un Traité qui pourrait mettre fin au pouvoir de l'Irlande de décider de sa politique fiscale comme de sa politique sociale. Toutefois, l'aspect le plus controversé est la possibilité d'avancées dans le concept "d'armée européenne" qui violerait le principe de neutralité qui est un des principes fondateurs de l'Etat. La France a particulièrement à cœur de faire avancer l'idée d'une force armée européenne, que ses opposants craignent de voir passer à l'action malgré l'opposition de l'Irlande, en raison du système de vote à la majorité qualifiée au Conseil [clause passerelle de l'art 48, NDLR].

Des craintes ont déjà été exprimées sur le sort des soldats de la paix irlandais envoyé au Tchad qui pourraient être impliqués dans les objectifs politiques et militaires français dans la région. Le courriel qui a fait l'objet de cette fuite admet que c'est l'un des problèmes que l'on doit se garder de soumettre aux électeurs, et que le risque de voir les Français d'exprimer sur ce sujet rendait impossible la tenue du référendum à l'automne. Il est ainsi rédigé : "Mulhall estime que le choix d'une date en octobre aurait été plus facile sur le plan procédural, mais le risque d'évènements contreproductifs au cours de la Présidence française - en particulier sur la défense européenne - est beaucoup trop élevé. Nicolas Sarkozy est totalement imprévisible."

Le haut responsable irlandais est également préoccupé par les récentes négociations à l'OMC, qui ont déjà suscité la colère des agriculteurs et qui pourraient décider les électeurs à voter contre le traité. Les agriculteurs et les acteurs de la filière agricole préparent une journée de grève cette semaine pour protester contre les positions prises par le Commissaire européen au commerce international Peter Mandelson. Le courriel indique aussi que Mulhall craint "un accord de l'OMC fondé sur des concessions qui pourraient conduire les puissantes organisations agricoles à retirer leur soutien".

Toutefois, les ministres du gouvernement fondent leurs espoirs sur le fait que le traité ne peut être lu ou compris par la plupart des électeurs - et qu'en lançant un référendum à court terme, on empêcherait qu'ils le fassent de toute façon : "la plupart des gens n'auront pas le temps d'étudier le texte et suivront alors les recommandations des politiciens en qui ils ont confiance", ajoute-t-il.

Il souligne également que le gouvernement prévoit d'empêcher les électeurs d'analyser les détails, déclarent que "l'objectif est de se concentrer sur les avantages globaux de l'Union européenne plutôt que sur le traité lui même".

Il poursuit en expliquant les détails de la loi référendaire, qui a été adoptée "après de longues consultations avec les juristes du gouvernements et avec les partis politiques". Toutefois, il admet que la loi est "en grande partie incompréhensible pour le lecteur moyen".

Le message fait référence à des manoeuvres destinées à tromper l'électeur sur la véritable date et indique : "Les irlandais ont choisi le 29 mai mais vont retarder l'annonce de cette date afin de laisser le camp du non dans le flou". "Le Taoiseach (Premier ministre) et Dermot Ahern [Ministre des affaires étrangères, NDLR) ont estimé qu'il y aurait un petit avantage à laisser le camp du Non dans le doute".

La date du 12 juin a été avancée depuis lors, mais il n'est pas clair que ce soit la date définitivement retenue ou si l'option du 29 mai est toujours en réserve afin de déstabiliser la campagne du "non".

Le courriel ajoute que la Commission européenne faisait de son mieux pour éviter de diffuser de mauvaises nouvelles auprès des électeurs irlandais et que M. Mulhall estimait que d'autres institutions - y compris la Commission - jouaient le jeu et jouent un profil bas.

Il ajoute que durant son voyage à Dublin, la Vice Présidente de la Commission Margot Wallstrom a indiqué à Dermot Ahern que "la Commission voulait minimiser ou reporter les messages qui pourraient être contreproductifs".

Le message souligne que "Mulhall a remarqué que les médias ont été relativement calmes jusqu'à présent sur le processus de ratification".

Un porte parole du gouvernement a refusé de commenter cette fuite lors d'une réunion, hier soir, en déclarant : "La date a été fixée par le Taoiseach, il n'y a aucun changement".

DAILY MAIL, Ireland
Monday 14 April 2008




Toutefois, il ne faut pas perdre de vue qu'un vote "non" ne changera pas grand chose. Lors du Traité de Nice, les Irlandais votèrent une première fois "non". Que se passa t-il? les européistes tinrent-ils compte de leur avis? Non, ils changèrent trois virgules et deux alinéas, et resoumirent le texte au vote, qui cette fois-ci fut accepté.

Et après, on va voir des affiches nous expliquant que "votre voix aura le dernier mot", qu'il faut participer à la vie électorale, que l'Union Européenne défend la démocratie. Quelle vaste blague!

Aimé Césaire est mort

Aimé Césaire, Martiniquais, chantre de la négritude et défenseur acharné des racines noires, est mort.
Qu'il défende la négritude et son identité ne me gêne absolument pas; tout ce que je réclame, c'est que les Blancs Chrétiens puissent faire de même, sans être insultés de racistes, fascistes, xénophobes. Pourquoi la gauche célèbre tous ceux qui défendent leur pays et leur identité, sauf les Français et les Blancs?
Discours de Sarkozy: "Ce fut un grand humaniste dans lequel se sont reconnus tous ceux qui ont lutté pour l'émancipation des peuples au XXe siècle", estime-t-il. "Il a incarné, sa vie durant, le combat pour la reconnaissance de son identité et la richesse de ses racines africaines. Par son appel universel au respect de la dignité humaine, à l'éveil et à la responsabilité, il restera un symbole d'espoir pour tous les peuples opprimés." Le chef de l'Etat salue également la longue carrière d'élu politique de la Martinique d'Aimé Césaire. "Conscient des progrès que représentait la 'départementalisation', il a su courageusement soutenir la loi de 1946 qui a mis fin aux colonies, sans pour autant rompre avec sa recherche identitaire qui constituait le coeur de sa vie",

mercredi 16 avril 2008

Les exécutions pourront reprendre!

Deux condamnés à mort aux Etats-Unis avaient saisi la Cour constitutionnelle arguant que la peine de mort par injection létale était un châtiment cruel et inhabituel.
Après de longs mois de réflexion, la Cour constitutionnelle vient de rejeter la demande des condamnés. Une bonne nouvelle, donc. Aura t-on droit aux habituelles piailleries de nos droitsdel'hommistes habituels, prompts à pourfendre la peine de mort, surtout quand il s'agit des Etats-Unis et que le condamné est noir, mais qui ferment les yeux quand il s'agit de la Chine ou de l'Arabie Saoudite, et qui n'ont rien dit lors des exécutions massives en URSS, au Cambodge ou au Viet Nam, et qui ne disent rien à propos de l'avortement (bein oui, faut comprendre, six millions de bébés assassinés, cela n'est rien à côté d'une poignée de criminels en passe d'être exécutés)?

Une nouvelle attaque contre la famille!

Décidément, le gouvernement ne perd pas une occasion pour continuer à attaquer la famille.
Quelques jours après avoir été contraint de reculer sur la carte famille nombreuse, le gouvernement contre attaque sur les allocations familiales, revues à la baisse; l'article du Monde ici.
S'il est une bonne chose de faire des économies, le gouvernement n'aurait pas dû en faire sur la famille, en privilégiant une logique comptable de court terme sans s'apercevoir des conséquences désastreuses sur le long terme que ses décisions pourraient provoquer. La famille a toujours été un pilier essentiel de notre société, et les enfants contribuent à sauver un système de retraite à bout de souffle.

mardi 15 avril 2008

Et si l'Europe ne devait pas ses savoirs à l'islam?

Et c'est le Monde qui ose supposer une chose pareille! Ah là là, sûrement un ignoble islamophobe qui a infiltré la rédaction :) .
Voilà l'article:

Etonnante rectification des préjugés de l'heure, ce travail de Sylvain Gouguenheim va susciter débats et polémiques. Son thème : la filiation culturelle monde occidental-monde musulman. Sur ce sujet, les enjeux idéologiques et politiques pèsent lourd. Or cet universitaire des plus sérieux, professeur d'histoire médiévale à l'Ecole normale supérieure de Lyon, met à mal une série de convictions devenues dominantes. Ces dernières décennies, en suivant notamment Alain de Libera ou Mohammed Arkoun, Edward Saïd ou le Conseil de l'Europe, on aurait fait fausse route sur la part de l'islam dans l'histoire de la culture européenne.


Que croyons-nous donc ? En résumé, ceci : le savoir grec antique - philosophie, médecine, mathématique, astronomie -, après avoir tout à fait disparu d'Europe, a trouvé refuge dans le monde musulman, qui l'a traduit en arabe, l'a accueilli et prolongé, avant de le transmettre finalement à l'Occident, permettant ainsi sa renaissance, puis l'expansion soudaine de la culture européenne. Selon Sylvain Gouguenheim, cette vulgate n'est qu'un tissu d'erreurs, de vérités déformées, de données partielles ou partiales. Il désire en corriger, point par point, les aspects inexacts ou excessifs.

"AGES SOMBRES"

Y a-t-il vraiment eu rupture totale entre l'héritage grec antique et l'Europe chrétienne du haut Moyen Age ? Après l'effondrement définitif de l'Empire romain, les rares manuscrits d'Aristote ou de Galien subsistant dans des monastères n'avaient-ils réellement plus aucun lecteur capable de les déchiffrer ? Non, réplique Sylvain Gouguenheim. Même devenus ténus et rares, les liens avec Byzance ne furent jamais rompus : des manuscrits grecs circulaient, avec des hommes en mesure de les lire. Durant les prétendus "âges sombres", ces connaisseurs du grec n'ont jamais fait défaut, répartis dans quelques foyers qu'on a tort d'ignorer, notamment en Sicile et à Rome. On ne souligne pas que de 685 à 752 règne une succession de papes... d'origine grecque et syriaque ! On ignore, ou on oublie qu'en 758-763, Pépin le Bref se fait envoyer par le pape Paul Ier des textes grecs, notamment la Rhétorique d'Aristote.

Cet intérêt médiéval pour les sources grecques trouvait sa source dans la culture chrétienne elle-même. Les Evangiles furent rédigés en grec, comme les épîtres de Paul. Nombre de Pères de l'Eglise, formés à la philosophie, citent Platon et bien d'autres auteurs païens, dont ils ont sauvé des pans entiers. L'Europe est donc demeurée constamment consciente de sa filiation à l'égard de la Grèce antique, et se montra continûment désireuse d'en retrouver les textes. Ce qui explique, des Carolingiens jusqu'au XIIIe siècle, la succession des "renaissances" liées à des découvertes partielles.

La culture grecque antique fut-elle pleinement accueillie par l'islam ? Sylvain Gouguenheim souligne les fortes limites que la réalité historique impose à cette conviction devenue courante. Car ce ne furent pas les musulmans qui firent l'essentiel du travail de traduction des textes grecs en arabe. On l'oublie superbement : même ces grands admirateurs des Grecs que furent Al-Fârâbî, Avicenne et Averroès ne lisaient pas un mot des textes originaux, mais seulement les traductions en arabe faites par les Araméens... chrétiens !

Parmi ces chrétiens dits syriaques, qui maîtrisaient le grec et l'arabe, Hunayn ibn Ishaq (809-873), surnommé "prince des traducteurs", forgea l'essentiel du vocabulaire médical et scientifique arabe en transposant plus de deux cents ouvrages - notamment Galien, Hippocrate, Platon. Arabophone, il n'était en rien musulman, comme d'ailleurs pratiquement tous les premiers traducteurs du grec en arabe. Parce que nous confondons trop souvent "Arabe" et "musulman", une vision déformée de l'histoire nous fait gommer le rôle décisif des Arabes chrétiens dans le passage des oeuvres de l'Antiquité grecque d'abord en syriaque, puis dans la langue du Coran.

Une fois effectué ce transfert - difficile, car grec et arabe sont des langues aux génies très dissemblables -, on aurait tort de croire que l'accueil fait aux Grecs fut unanime, enthousiaste, capable de bouleverser culture et société islamiques. Sylvain Gouguenheim montre combien la réception de la pensée grecque fut au contraire sélective, limitée, sans impact majeur, en fin de compte, sur les réalités de l'islam, qui sont demeurées indissociablement religieuses, juridiques et politiques. Même en disposant des oeuvres philosophiques des Grecs, même en forgeant le terme de "falsafa" pour désigner une forme d'esprit philosophique apparenté, l'islam ne s'est pas véritablement hellénisé. La raison n'y fut jamais explicitement placée au-dessus de la révélation, ni la politique dissociée de la révélation, ni l'investigation scientifique radicalement indépendante.

Il conviendrait même, si l'on suit ce livre, de réviser plus encore nos jugements. Au lieu de croire le savoir philosophique européen tout entier dépendant des intermédiaires arabes, on devrait se rappeler le rôle capital des traducteurs du Mont-Saint-Michel. Ils ont fait passer presque tout Aristote directement du grec au latin, plusieurs décennies avant qu'à Tolède on ne traduise les mêmes oeuvres en partant de leur version arabe. Au lieu de rêver que le monde islamique du Moyen Age, ouvert et généreux, vint offrir à l'Europe languissante et sombre les moyens de son expansion, il faudrait encore se souvenir que l'Occident n'a pas reçu ces savoirs en cadeau. Il est allé les chercher, parce qu'ils complétaient les textes qu'il détenait déjà. Et lui seul en a fait l'usage scientifique et politique que l'on connaît.

Somme toute, contrairement à ce qu'on répète crescendo depuis les années 1960, la culture européenne, dans son histoire et son développement, ne devrait pas grand-chose à l'islam. En tout cas rien d'essentiel. Précis, argumenté, ce livre qui remet l'histoire à l'heure est aussi fort courageux.
ARISTOTE AU MONT SAINT-MICHEL. LES RACINES GRECQUES DE L'EUROPE CHRÉTIENNE de Sylvain Gouguenheim. Seuil, "L'Univers historique", 282 p., 21 €.

Roger-Pol Droit

Explosion en Iran dans une mosquée

Une explosion dans une mosquée bondée en Iran a fait 11 morts et 191 blessés. Les
autorités ont rejeté la thèse de l'attentat et penchent pour l'explosion de munitions provenant d'une exposition militaire qui s'était tenue récemment dans la mosquée.
Cette explosion appelle à s'interroger: s'agit-il vraiment d'un accident ou l'Iran préfère rejeter la piste terroriste pour ne pas avoir à révéler ses faiblesses intérieures? Au début, les autorités penchaient pour l'explosion d'une bombe. Une situation trouble, donc.
Egalement, est-ce fréquent que les mosquées servent à stocker des munitions? Vu le nombre de mosquées en France, on ne l'espère pas.

Un automobiliste arrache l'oreille d'un policier

Un automobiliste qui zigzaguait dans les rues d'Argenteuil a été arrêté une première fois par la police Quelques minutes plus tard, les policiers voient l'automobiliste brûler un feu rouge. Nouvelle arrestation, mais cette fois ci l'homme frappe un premier policier et mord l'oreile du second et en arrache un morceau.

Coup de chapeau pour un député UMP

Le représentant de la France au concours de l'Eurovision était un certain Sébastien
Tellier. Son chanson, écrite en anglais, et intitulée Sexuality, se voulait être une odyssée sexuelle. Le député UMP de l'Oise, François-Michel Gonnot, considérant que ce choix d'une chanson en anglais était "un mauvais signe adressé à toute la communauté
francophone", vient d'écrire à Christine Albanel, ministre de la culture, pour qu'une chanson en français représente la France au concours de l'Eurovision.

Elections au Népal, les anciens rebelles maoïstes gagnent

La seule monarchie hindouiste au monde, celle du Népal, pourrait bien disparaître, avec le résultat des élections d'une Assemblée constituante.
Retour en arrière: En 1996, les maoïstes du Parti communiste népalais maoïste prennent les armes. La guerre dure de longues années et fait plus de 13000 morts. Des
centaines de milliers de personnes doivent fuir les conflits. Le roi Gyanendra, afin de mieux lutter contre les rebelles, décide de dissoudre l'Assemblée et s'arroge les pleins pouvoirs. Les népalais se révoltent alors, et finalement l'Assemblée est réinstaurée et un gouvernement provisoire mis en place. Les maoïstes promettent de déposer les armes.
Les élections récentes ont vu la victoire des maoïstes qui se sont réintégrés dans le jeu démocratique, aux dépens du Parti du Congrès centriste et du Parti communiste népalais marxiste léniniste unifié.Les maoïstes devraient obtenir 30 à 40% des sièges. Le roi Gyanendra pourrait abdiquer rapidement.

Italie, victoire de la droite

ictoire de la droite en Italie ;


La droite a obtenu 167 sièges sur315 au Sénat, soit une confortable majorité absolue. La droite devrait obtenir également la majorité à la Chambre des Députés, avec, sur les 80% de bulletins dépouillés, 46.4% des voix contre 37.9% pour la gauche. Silvio Berlusconi revient donc aux affaires après avoir été battu d’extrême justesse en 2006 parRomano Prodi. Walter Veltroni, l’ex maire de Rome et adversaire principal de Berlusconi, a reconnu sa défaite.


Quelles sont les formations qui se présentaient?

Deux gros blocs se présentaient:à droite, le Peuple de la Liberté rassemblait ForzaItalia, et Alliance Nationale, droite légèrement plus conservatrice. La Ligue du Nord, régionaliste, contre l'imigration et l'Union Européenne, se présentait sur la même liste. A gauche, la formation principale était le Parti Démocrate.
Outre les deux blocs, trois autres formations se présentaient également au suffrage desItaliens .A droite, la Destra, la droite, se présentait toute seule avec un programme de défense des valeurs traditionnelles, de l’identité nationale et pour la justicesociale .Au centre, l’Union du centre, avait décidé cette fois ci de ne pas s’allier avec Berlusconi. Enfin, à gauche de la gauche, la formation arc en ciel, rassemblant des Verts et des communistes a fait seulement 3% contre 11.5% en 2006 et ne sera pas représenté au Sénat.

Berlusconi devra faire face à de gros problèmes ; à court terme, le ramassage d’ordures à Naples et le dossier Al Italia. A long terme, une dette très importante et une croissance économique atone.

Acharnement judiciaire contre Brigitte Bardot

Brigitte Bardot a dénoncé récemment les conditions d'abattage des animaux par les musulmans lors de l'Aïd El Kebir. Sa déclaration: "Il y en a marre d'être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes". Elle est poursuivie pour "provocation à la discrimination ou à la haine raciale", ce qui est stupide dans la mesure où Mme Bardot s'en prenait aux conditions d'abattage des animaux par les musulmans, qui ne forment pas une race mais une religion. Tout notre soutien à la courageuse Mme Bardot.

La LCR licencie!

Incroyable! La LCR qui nous tartine avec sa défense des travailleurs et sa lutte contre la patronat, vient de licencier un permanent, Christian Picquet! Et ce, alors que la LCR a fait de très bons résultats électoraux.Faites ce que je dis, pas ce que je fais, tel pourrait être le slogan de la LCR.
Motif avancé par la direction: Picquet n'assistait plus aux réunions de la direction.
En fait, il s'agit d'un licenciement politique, Christain Picquet ayant des vues divergentes avec la majorité de la LCR.

Les collabos islamolâtres de l'Union Européenne

STRASBOURG (Reuters) - L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a invité mardi les 47 Etats membres à promouvoir l'intégration des immigrés et des citoyens issus de l'immigration, en majorité des musulmans, pour éviter que ceux-ci succombent aux sirènes de l'extrémisme.

"Il appartient aux gouvernements européens de s'attaquer aux causes qui forment le terreau fertile de l'extrémisme - pauvreté, discrimination et exclusion sociale", indique une résolution sur "les communautés musulmanes européennes face à l'extrémisme".


Le texte, adopté à l'unanimité, souligne la "gravité de la menace" en évoquant les attentats attribués à des extrémistes islamiques qui ont frappé, depuis 1995, Paris, New-York, Madrid, Istanbul et Londres.

L'intégration, estiment les parlementaires, passe par le droit de vote et d'éligibilité "au moins aux élections locales et régionales" ainsi que par une politique visant à éliminer "l'inégalité des chances", notamment en matière d'emploi et de scolarité.

Les Etats doivent également "supprimer tout obstacle juridique ou administratif sans objet à la construction d'un nombre suffisant" de mosquées.


Gilbert Reilhac


Quand les technocrates bruxellois comprendront que la pauvreté n'a rien à voir avec le terrorisme?
Comparé à un paysan indien, un immigré en France vit comme un roi, et même comparé à un habitant resté au pays. De même, en France, les populations des zones désindustrialisées du Nord sont pauvres et souffrent du chômage; se révoltent-ils? Non. Les immigrés Chinois ou Indiens se révoltent-ils? A t-on vu de nombreux Indiens saccager les arrêts de bus, et incendier les voitures? Non. Oussam Ben Laden était-il pauvre? Non. Même (et j'ai envie de dire: surtout) dans les pays arabo musulmans, il y a du terrorisme. Les fanatiques du GIA ont-ils pris les armes parce qu'ils se sentaient discriminés par le reste de la population algérienne? Soyons sérieux!
Les raisons du terrorisme et de la violence sont à chercher ailleurs, dans l'islam et la volonté de conquête, djihad de certains immigrés Africains ou maghrébins. La preuve que le Conseil de l'Europe reconnaît lui-même que la question de l'islam n'est pas étrangère à la violence et au terrorisme, c'est qu'il parle principalement des communautés musulmanes.

Les solutions? Pas l'assimilation, qui apparemment n'est même pas évoquée, tout juste l'intégration. Et comment le Conseil de l'Europe veut favoriser l'intégration? Par le droit de vote et la construction de mosquées.
Les constructions de mosquée ont-elles favorisé l'intégration jusqu'à présent? Le Monde dans un article que j'ai publié récemment mentionnait les filières d'envoi des jeunes en Irak, et les entraînements à l'arme à feu. Des mosquées intégristes prolifèrent en France, dirigées par des salafistes ou des wahhabites. Les construire (avec quel argent? Celui du contribuable?) ne changera en rien la mentalité de l'immigré musulman, qui en profitera surtout pour réclamer davantage. Les musulmans fonctionnent pas après pas, revendication après revendication. Dans quelques années, ce sera la Sharia qu'ils demanderont.
Pour le droit de vote, qui est déjà accordé à l'échelon local, il n'a jamais favorisé l'intégration. Des immigrés ont créé des listes arabes ou musulmanes en s'occupant exclusivement de problèmes concernant l'islam, comme le port du voile ou la lutte contre "l'islamophobie". En fait, quand on a 10 millions de musulmans en France, leur donner le droit de vote, ce n'est pas favoriser leur intégration, mais c'est provoquer la désintégration de la France.
On ne comprend pas non plus très bien pourquoi les immigrés de l'ancien temps (Polonais, Italiens) se sont relativement bien intégrés sans machins antiracistes, droit de vote, et dispositions spéciales, et que les nouveaux immigrés n'y arrivent plus.
En guise de conclusion, je rappellerais aux immmigrés que s'ils ne sont pas contents en France et qu'il se sentent discriminés, qu'ils peuvent toujours partir quand ils veulent. Non, c'est vrai, cela, on pouyrrait croire que la France est un pays raciste et xénophobe (d'après les messages de la Halde et du MRAP), alors que dans le même temps des centaines de milliers d'immigrés rentrent chez nous chaque année et que quasiment personne ne part; pire, que les mêmes associations, qui considèrent que les immigrés sont très souvent malmenés, discriminés et victimes du racisme, protestent quand on veut les expulser.

Communiqué des Identitaires

Chers amis,

Après l’immense succès de la Convention Identitaire (voir la vidéo de la Convention ici), après les très bons résultats des Identitaires aux élections municipales à Nice, après l’ouverture d’une nouvelle maison identitaire flamande (la Vlaams Huis), après la réussite des derniers dîners débats identitaires à Paris ou à Lille, le Bloc Identitaire et les Jeunesses Identitaires entendent développer leurs actions et passer à une vitesse de développement supérieure.

Si nos moyens financiers nous le permettent, nous organiserons un grand meeting à Paris à la fin mai 2008 tandis que le militantisme classique (diffusion de tracts, d’affiches, d’autocollants…) et la formation politique des jeunes restent des priorités qui nécessitent de l’argent.

Nous avons donc besoin de vos dons.

Pour pouvoir bénéficier d’un reçu fiscal ouvrant droit à une déduction fiscale de 66 %, les Identitaires vous invitent à procéder à des dons par chèque à l’ordre de l’association « CITE » à envoyer à l’adresse suivante : NR, BP 13, 06 301 NICE Cedex 4.

Un don de 100 euros ne vous coûtera réellement que 34 euros, un don de 500 euros ne vous coûtera que 170 euros, etc…

La délivrance d’un reçu fiscal anonyme, établi par CITE permettra une discrétion absolue.

Merci d’avance pour votre générosité.

Les Identitaires/Bloc Identitaire/Jeunesses Identitaires

dimanche 13 avril 2008

Les criminels albanais prélevaient des organes sur les prisonniers de guerre Serbes

Carla Del Ponte, ancien procureur du Tribunal Pénal International pour l'ex Yougoslavie, et très anti Serbe, vient toutefois de divulguer une information intéressante au plus haut point: Ici

Carla Del Ponte accuse des dirigeants kosovars d'être impliqués dans un trafic d'organes
LEMONDE.FR avec AFP | 13.04.08 | 21h01 • Mis à jour le 13.04.08 | 21h36


Des leaders des Albanais du Kosovo, dont l'actuel premier ministre Hashim Thaci, auraient trempé dans un trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes,
affirme, dans un nouveau livre, Carla Del Ponte, ancien procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Dans "La chasse, moi et les criminels de guerre" ("La Caccia"), un ouvrage écrit en collaboration avec un journaliste du New York Times et publié en Italie, Mme Del Ponte explique que M. Thaci et Agim Ceku, premier ministre jusqu'en janvier 2008, les principaux dirigeants de l'UCK, l'Armée de libération du Kosovo qui a lutté contre le régime serbe de Slobodan Milosevic "étaient au courant et étaient impliqués de manière active dans la contrebande des organes".

"DES TRACES DE SANG, UNE SERINGUE, DES FLACONS VIDES"

Selon la juriste, qui a dirigé le TPIY pendant huit ans avant de devenir ambassadrice pour la Suisse en Argentine, près de 300 prisonniers, Serbes mais aussi d'autres nationalités slaves, ont été transportés au courant de l'été 1999 depuis le Kosovo jusqu'en Albanie où ils étaient enfermés dans une prison et où des chirurgiens prélevaient leurs organes.

"Ces organes étaient ensuite envoyés depuis l'aéroport de Tirana vers des cliniques à l'étranger pour être implantés sur des patients qui payaient. Les victimes privées d'un rein étaient de nouveau enfermées dans une baraque jusqu'au moment où elles étaient tuées pour d'autres organes", écrit-elle, sans donner de sources précises mais en évoquant la Mission de l'ONU au Kosovo (Minuk) et des "journalistes fiables".
Elle rappelle que des enquêteurs du TPIY s'étaient rendus sur les lieux où se seraient déroulés ces crimes en 2003 et avaient trouvé "des traces de sang (...) une seringue, des flacons vides de médicaments dont un utilisé lors d'interventions chirurgicales". "Comme preuves, c'est malheureusement insuffisant", conclut-elle cependant. Le ministère des affaires étrangères suisse, qui a jugé la publication du livre inopportune, a demandé à Carla Del Ponte de revenir rapidement à Buenos Aires et de ne pas participer à une opération de promotion de l'ouvrage en Italie.