jeudi 28 juin 2007

Réforme universitaire(3)

Nous avons quasiment achevé l'analyse de la réforme.
Les ultimes modifications traitent d'une modification minime du code des impôts, et la possibilité pour les établissements publics à caractère scientifique de créer une ou plusieurs fondations, et du transfert aux établissements du mobilier et de l'immobilier. Pourquoi pas, mais il faudrait préciser à côté que l'Etat continuera à assurer l'entretien des bâtiments. Si l'université hérite de locaux délabrés et n'a pas un seul centime pour les rénover, l'opération ne sert pas à grand chose. De toute manière, ce transfert se fait sur la base du volontariat, donc il pourra être rejeté.
Je néglige volontairement les dispositions spécifiques à la santé et à l'outre mer. J'invite les gens intéressés à se rendre sur le site de legifrance et de autonomiedesuniversites.com et à analyser les différences article par article.

Pour récapituler:
La réforme universitaire s'appuie sur deux grads thèmes: la gouvernance et l'autonomie.
Plus de pouvoir pour le président, notamment dans les affectations de personnel et des primes, plus de pouvoir pour le conseil d'administration, une réforme de l'effectif de celui ci, et l'importance du CEVU et du CS est réduite. Il y a également projet de création d'un comité technique paritaire.
Le problème est que dans le même temps où on augmente le pouvoir du président, on sape sa légitimité, en ne demandant plus qu'il soit Français et enseignant chercheur en exercice dans l'établissement où il postule, en le faisant élire uniquement par un conseil d'administration dans lequel siègent sept personnes extérieures. C'est à dire qu'il suffit que quatre personnes intérieures, sur treize (soit moins du tiers) soient d'accord avec les personnalités extérieures pour que l'université se retrouve avec un président pouvant redéfinir les attributions et redistribuer les primes. On peut quand même s'interroger sur un risque de dérive autocratique, non?
En outre, le CEVU et le CS se sont spécialisés dans des domaines précis, et par exemple interdire au CEVU de proposer quelque chose est absolument scandaleux. En fait, quasiment tout est à revoir dans ce projet de nouvelle gouvernance.
Le deuxième thème est l'autonomie des recrutements, de la répartition des ressources et le transfert de l'immobilier. Ce projet serait excellent si le gouvernement joue correctement son rôle et finance réellement l'enseignement supérieur.
Parce qu'en fait, ce projet ne va pas assez loin sur certains points, et ne s'attaque pas aux vrais problèmes. On parle de sélection à l'entrée du deuxième cycle; la vraie question, c'est la sélection à l'entrée en premier cycle! Combien d'étudiants qui ont eu leur bac de justesse et qui vont trimer pendant trois ou quatre ans pour avoir une licence de psychologie totalement inutile? Les universités sont surchargées, des milliers d'emplois ne sont pas fournis. Il est urgent d'instaurer la sélection dès l'entrée de l'université, pour avoir des étudiants moins nombreux (donc de meilleures conditions de travail), et pendant ce temps là les étudiants recalés ne perdont pas leur temps et iront assurer les emplois non fournis, ou s'engageront dans des études courtes et mieux adaptées. Ces réformes ne sont que des réformettes plus ou moins bien faites. Le problème est que si le projet passe, il sera ensuite impossible de faire quoi que ce soit pendant plusieurs années de suite, les étudiants estimant qu'ils auront eu leur dose de réforme. Et s'il est finalement retiré, le gouvernement perdra les dernières miettes de crédibilité et se condamnera à l'immobilisme. Il convient donc de reprendre le projet de fond en comble, de le redéfinir, et il vaut mieux attendre quelques temps que de tenter de faire passer une réforme mal ficelée, bâclée, contenant des dispositions maladroites.


(Ce blog ne sera pas actualisé jusqu'à dimanche soir.)

mercredi 27 juin 2007

Réforme universitaire(2)

Continuons notre palpitante analyse du projet de la réforme des universités.

Concernant le conseil scientifique:
la part étudiante passerait d'une fourchette de 7.5% à 12.5% à une fourchette de 10% à 15%. C'est une bonne réforme, qui renforce le poids des étudiants. Encore faudrait-il que son pouvoir ne soit pas diminué, c'est à dire qu'il continue à présider (avec les autres conseils et le président) l'université, et qu'il puisse élire le président.
Concernant le conseil des études et de la vie universitaire:
Ses domaines d'interventions ne sont pas modifiés, mais au lieu de proposer et de préparer, il est simplement consulté. Cela va toujours dans le sens d'une restriction des pouvoirs du CEVU; le CEVU doit pouvoir continuer à être une force de proposition, et pas simplement de consultation (d'autant plus qu'il n'est même pas précisé ce qu'on fait de son avis; est-on obligé d'en tenir compte?). Bien entendu, cette réforme est à rejeter.
Autre réforme, minime, sur les modalités de vote, qui consiste pour l'essentiel à changer l'ordre des phrases. Après tout, si cela les amuse...
Réforme minime également sur les composantes de l'université, article L713-3. Elle permet toutefois de supprimer la mention des deux tiers nécessaires pour réformer les structures internes.

Concernant le comité technique paritaire:
Dans quel sens est-il paritaire? Egalité de personnes intérieures et extérieures? Egalité hommes femmes? Egalité étudiants- enseignants? On nage dans le flou complet. Puis mettre paritaire dans le titre, comme si c'était l'attribut suprême, la caractéristique principale, est absolument ridicule. En outre, la mention de ce fameux comité technique paritaire est placée à un endroit bizarre, dans un article où la disposition précédente n'a absolument rien à voir. Enfin, l'article est très curieusement rédigé:
"Un comité technique paritaire est créé dans chaque université par décision du président après délibération du conseil d’administration."
La formulation est tellement vague qu'elle ne répond pas à plusieurs questions:
si le président est contre la création d'un tel comité, le comité est-il créé? Le président est-il obligé de décider la création d'un comité? A quoi sert la délibération du conseil d'administration, si c'est le président qui décide? Si le conseil d'administration est contre la création du comité, va t-elle se faire quand même? Dans ce cas là, il n'y aucun intérêt à délibérer. Bref, on est complètement perdu. Mais ce n'est pas tout. Après, on parle d'une commission technique paritaire. Est-ce un autre nom pour désigner la même chose? Si oui, cette commission paritaire existe déjà (même s'il n'est toujours pas expliqué en quoi elle est paritaire). Seule modification, on restreint ses compétences, puisqu'elle ne prépare plus, dans le nouveau projet, les travaux des conseils des établissements publics d'enseignement supérieur. Et le changement de nom n'a aucun intérêt, si ce n'est de brouiller des choses déjà suffisamment confuses. Sinon, si ce n'est pas la même chose, alors on peut remarquer qu'à aucun moment le rôle du comité n'est défini. Ainsi, ce texte parle de la création d'un comité technique paritaire, mais on ne sait pas en quoi il est paritaire, les modalités de sa création sont extrêmement floues, et on ne sait pas à quoi il sert. C'est d'une précision bouleversante! Avec cela, on est tranquille pour la gestion future de nos universités. On ne peut que suggérer à M Sarkozy de laisser tomber son comité.

Tout ce que nous venons d'analyser, c'était le premier thème de la réforme, la gouvernance.
Pour résumer, elle tient en quelques idées clef:
renforcer le pouvoir du président et du conseil d'dministration
diminuer le pouvoir du CEVU, du CS et des étudiants.
Globalement, à quelques exceptions près, ce premier paquet de réforme est mauvais. Bien entendu, on ne sera pas hostile à la discussion, mais en l'état ce n'est pas acceptable, en particulier le projet de fixer les effectifs des conseils d'administration à 20 personnes, dont trois étudiants.

Deuxième grand thème, concernant l'autonomie des universités.
Pour faire simple:
Cette autonomie porte sur la répartition du budget. Chaque établissement se verrait doté d'un montant qu'il pourrait attribuer comme il veut.
La deuxième disposition concerne les emplois; le président (ou le conseil d'administration) peuvent recruter des enseignants chercheurs et définir la répartition entre l'enseignement et le service.
Même si le fait que c'est le président qui est responsable de l’attribution des primes aux personnels est contestable (trop de pouvoir au président), globalement, c'esst une excellente chose. Par nature, l'Etat gère mal, victime d'une administration pléthorique et inefficace, d'un trop grand nombre de choses à gérer. Le problème en France est que l'Etat veut tout faire: transports, postes, santé, enseignement, etc. Et donc il fait mal, et n'est même plus capable d'assurer la sécurité; il est temps que l'Etat se reconcentre sur ses missions régalières (armée, défense, diplomatie, justice entre autres). L'université saura bien mieux qu'un Etat impotent où il doit affecter les emplois et l'argent. Il suffit d'ailleurs de regarder les ex universités qui ont quitté le moule unique pour acquérir de l'autonomie: Dauphine est à cet égard exemplaire, et l'autonomie lui a parfaitement réussi.
Toutefois, cela ne s'arrête pas là: c'est au conseil d'administration de définir les conditions d'admission dans le deuxième cycle. Il n'y a donc pas imposition d'une sélection pour l'admission au deuxième cycle, mais les conseils d'administration pourront éventuellement en instaurer une. Avant, il suffisait d'avoir une licence pour entrer dans l'université de son choix, avec le projet, une université pourra imposer des conditions supplémentaires. Pourquoi pas? Il est toujours triste de voir des étudiants qui ont obtenu leur licence à l'arrachée et qui ensuite veulent postuler pour un master qu'ils n'auront pas, et ils risquent de perdre un an, voire plus. Toutefois, il faudrait peut être préciser un peu plus, de manière à privilégier les avis de l'établissement et la discussion entre l'étudiant et l'établissement.
Une autre modification autorise l'embauche d'étudiants, par exemple pour le tutorat ou le service en bibliothèque. Bien évidemment, cette réforme est à approuver; elle permet aux étudiants de se familiariser avec l'université, et d'avoir une chance de trouver un travail aux horaires flexibles et cela sans temps de déplacement.
Autre modification, le droit pour les étudiants élus à une information et une formation. Etre élu demande un minimum de connaissances et d'aptitudes, de là à avoir une formation spécifique... Enfin, on ne va pas refuser une si belle proposition.
Quelques détails, comme l'examen d'une candidature d'enseignant par un comité de sélection créé par délibération du conseil d'administration (s'ils y tiennent, pourquoi pas),.

Nous continuerons l'examen demain.

lundi 25 juin 2007

Réforme universitaire(1)

J'avais prévu de parler de la réforme universitaire, mais l'administration m'en empêche: le site Legifrance est "en maintenance". Encore un bel exemple de l'efficacité du service public que, bien entendu, le monde entier nous envie, selon la formule consacrée.
Tant pis, cela attendra demain.

La "maintenance" étant terminée (franchement, la différence entre avant et après m'échappe totalement), nous pouvons traiter de la réforme des universités, réforme gérée par mme le Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche (et pas le ministre des universités, comme M Hollande semble croire).
Le projet est publié sur le site autonomiedesuniversites.com , il n'y a plus qu'à comparer article par article les différences.
Première modification: une mission serait ajoutée au service public de l'enseignement supérieur, "l'orientation et l'insertion professionnelle". C'est une très bonne chose, cela permet de marquer de manière forte le lien entre les études et l'emploi; trop souvent, des étudiants perdent trois ou quatre ans pour obtenir une licence d'histoire pour terminer dans des métiers n'ayant rien à voir avec l'histoire, par exemple facteur (ce n'est pas Olivier Besancenot qui me contredira sur ce point). Les études doivent préparer à l'emploi; c'est une évidence, mais cela va encore mieux en le disant. Remarquons toutefois que ce ne serait pas la première mission de l'université; elle viendrait en troisième, derrière "la formation initiale et continue" et "la recherche scientifique et technique ainsi que la valorisation de ses résultats".
Deuxième modification (article L711-7 du Code de l'éducation): pour définir les statuts et structures internes, il faudrait au conseil d'administration, non plus "la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés, celle-ci représentant au moins la moitié des membres en exercice," mais "la majorité absolue des membres présents ou représentés". Il y a donc en fait deux sous modifications: la première, on passe des deux tiers à la moitié, la deuxième, il n'y a plus de condition minimale sur les membres en exercice; autrement dit, une réforme importante peut être décidée quand il y a trois membres présents du conseil. Supprimer la condition minimum sur les membres en exercice fait courir le risque d'une réforme acceptée par une minorité active et présente, mais qui aurait été rejetée si tout le monde avait été là. C'est une réforme dangereuse, qui brise un relatif consensus et risque de créer des fractures et oppositions au sein des conseils d'administration. L'article en question
avait d'ailleurs déjà été modifié en avril 2006.
La troisième modification tend à abaisser le rôle du conseil scientifique et du conseil des études et de la vie universitaire; en effet, alors qu'actuellement ce sont les quatre conseils et le président qui administrent l'université, avec le nouveau texte, le rôle incomberait seulement au président et au CA. Or, le conseil scientifique et le CEVU assurent des tâches dont le CA ne peut pas se charger; le CEVU et le CS sont des composantes essentielles de l'université et ont droit à de la reconnaissance pour leur rôle. Bref, c'est une mauvaise modification.
Quatrième modification (plutôt un bloc de modifications) à propos du Président:
alors qu'auparavant il était élu par les trois conseils, là il ne serait élu que par le CA. Cette modification va dans le même sens que la précédente: minimiser le rôle du CEVU et du CS. Il est vrai que le CA doit avoir un plus grand rôle de par sa nature que les autres conseils, mais c'est déjà le cas, vu que les effectifs du CA sont plus élevés que les effectifs des autres conseils. Nous rejetons donc la disposition: le président doit pouvoir répondre aux attentes et aspirations de tous les conseils de l'université, et non seulement du CA. Réforme allant dans le même sens, le mandat du président expirerait à l'échéance des membres du conseil d'administration. Là encore, le CEVU et le CS sont délibérément négligés. Au cas où les choses ne sont pas claires, le texte insiste avec cettte disposition "Dans le cas où le président cesse ses fonctions pour quelque cause que ce soit, un nouveau président est élu pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir.", disposition discutable.
Autre changement concernant le président: avant, il devait être un enseignant-chercheur permanent, en exercice dans l'université, et de nationalité française. Bien entendu, la référence à la nationalité française disparaît (cela m'étonne d'ailleurs que la Halde, le Mrap, Sos racisme ou autres associations du même genre n'aient pas hurlé au racisme et à la discrimination); de plus, il doit appartenir seulement "à l’une des catégories de personnels qui a vocation à enseigner dans les établissements d’enseignement supérieur." Novlangue, nous voilà! Qu'est-ce que cela désigne, si ce n'est un enseignant? Y aurait il des catégories de personnels qui auraient vocation à ensiegner sans être enseignant? Ou c'est oui, et dans ce cas là, un peu de précision supplémentaire ne nuirait pas, ou c'est non, et dans ce cas là la périphrase n'a aucun intérêt, si ce n'est d'alourdir les textes. On remarquera qu'un enseignant, sans jamais avoir enseigné à l'université X, pourra postuler pour devenir président de ladite université. C'est étrange, dans la mesure où il faudrait quand même que le nouveau président connaisse un minimum l'université qu'il dirigera! Ces propositions nous paraissent donc confuses et, sans être catastrophiques, vont dans le mauvais sens.
Concernant ses attributions, certaines reformulations sont extrêmement curieuses:
Texte actuel:" Il [le président] la représente à l'égard des tiers ainsi qu'en justice, conclut les accords et les conventions. Il est ordonnateur des recettes et des dépenses de l'université. Il préside les trois conseils, prépare et exécute leurs délibérations, reçoit leurs propositions et avis. Il a autorité sur l'ensemble des personnels de l'établissement. Il affecte dans les différents services de l'université les personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service. Il nomme les différents jurys. Il est responsable du maintien de l'ordre et peut faire appel à la force publique dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat."

On s'est amusé à changer l'ordre des phrases (quelle utilité?), et on en ajouté une, mais l'ajout a été très mal fait (en gras). Les deux phrases en gras devraient être inversées, cela n'a aucun sens de parler d'affectation quand on ne sait pas ce qui est affecté!

Texte proposé: "Il préside les trois conseils, prépare et exécute leurs délibérations, reçoit leurs propositions et avis. Il représente l’université à l’égard des tiers ainsi qu’en justice, conclut les accords et les conventions. Il est ordonnateur des recettes et des dépenses de l’université. Il a autorité sur l’ensemble des personnels de l’établissement. Aucune affectation ne peut être prononcée si le président émet un avis défavorable motivé. Il affecte dans les différents services de l’université les personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service. Il nomme les différents jurys. Il est responsable du maintien de l’ordre et peut faire appel à la force publique dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat. Il exerce en outre, au nom de l’université, les compétences de gestion et d’administration qui ne sont pas attribuées à une autre autorité par la loi ou par le règlement."

A part cette maladresse de rédaction, on note deux changements de fond:
Le président peut s'opposer à une affectation
Il exerce les compétences de gestion et d'administration qui ne sont pas attribuées.
La première disposition renforce considérablement le pouvoir du président; il y a là un véritable risque de dérive autocratique. De même, dans une université, il y a toujours des confusions sur les rôles divers des uns et des autres (je parle d'expérience, étant membre du CA de mon université), et le président pourrait s'approprier tous ces pouvoirs non attrivués. Non seulement, le président est élu uniquement par le CA, il n'a même pas besoin d'être Français ou membre de l'université mais en plus on renforce considérablement ses moyens! Il y a là de gros risques.
Le dernier point limite les délégations de signature.

Il y a également des modifications concernant les différents conseils
Conseil d'administration:
La première modification porte sur l'effectif du conseil et sa composition. La version actuelle mentionnait simplement des pourcentages (exemple 20 à 25% d'étudiants). La version proposée fixe l'effectif à 20 personnes et également la composition de manière très précise. On note par rapport à la version actuelle une surreprésentation des personnalités extérieures (35%), dont la composition est précisée jusque dans les détails, et qui inclut des personnes pas forcément passionnées par les conseils d'administration, comme une personnalité du conseil régional (d'ailleurs, quid de la ville et du département?), et une sous représentation des étudiants, qui passent à 3, soit 15% de l'effectif. Cette disposition est inacceptable; trois étudiants, cela veut dire au macimum trois tendances étudiantes représentées, c'est une force de proposition amoindrie. A partir du moment où on a instauré des conseils et une représentation étudiante, il est normal que celle ci ne soit pas réduite à la portion symbolique. De même pour la diminution en effectid des autres collèges, on risque de devoir se passer de personnalités de valeur. On remarque d'ailleurs, avec les nouvelles dispositions, que si par exemple il y a trois absents, qu'une réforme concernant les structures internes peut passer simplement avec l'assentiment des personnalités extérieures et deux personnes intérieures, les huit autres personnalités intérieures pouvant être contre, soit un taux intérieur d'acceptation de 20%. Ainsi, l'université peut être dirigée par des personnes qui y sont étrangères, et les étudiants sont très mal représentés. Je crois que c'est vraiment la disposition la plus inacceptable.
Concernant les affectations du conseil d'administration, quelques changements de formes (dispotion du texte, ordre des attributions) et des changements de fond: le conseil garde toutes ses attributions antérieures et pourra délibérer en plus sur les créations de fondations, le règlement intérieur de l’établissement, et les règles concernant les examens. C'est une bonne disposition, mais encore faudrait-il qu'il y ait un nombre raisonnable d'étudiants qui y siègent.

Nous traiterons de la suite demain.

dimanche 24 juin 2007

Traité constitutionnel européen

Le Conseil de l'Union Européenne à Bruxelles, rassemblant les 27 pays, vient de se terminer. Sarkozy, malgré le refus de 55% des Français, avait voulu ce traité afin de relancer ce qu'il appellait un mini traité, reprenant ce qui selon lui avait fait "l'objet d'un large consensus" (ah bon? je ne vois pas trop comment on pourrait repérer dans un texte rejeté les dispositions faisant l'objet d'un large consensus ou pas) mais qui était en fait la reprise quasi exacte du Traité constitutionnel européen.
Pas de chance pour Sarkozy (mais heureusement pour nous), les Polonais (quel paradoxe! Certains ont fustigé le plombier polonais pendant la campagne du TCE et ce sont les Polonais qui nous ont défendus) ont fait part de leurs préoccupations et ont obtenu quelques améliorations. Dans les conclusions du Conseil, il est prévu que le terme de Constitution serait abandonné. Il n'est plus prévu de ministre des affaires étrangères, mais un haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, les lois et lois-cadre sont abandonnées, les termes directives, régelemnts et décisions sont maintenus. Enfin, il n'y aura plus aucune référence concernant l'hymne, le drapeau ou la devise. Certes, ces changement sont plus symboliques qu'autre chose, mais ils montrent au moins que l'Union Européenne a été freinée dans sa tentative de devenir un super Etat. C'est un Etat qui a un drapeau, un ministre, un hymne, une devise et des lois.
On ne sait pas trop comment est redécoupé le texte; une phrase mystérieuse figure dans les conclusions: "Le traité UE sera divisé en six titres" et plus loin "Les titres I, IV (actuel VII), V et VI (actuel VIII) suivent la structure de l'actuel traité UE". Je ne sais pas trop où ils voient un VII ou un VIII, puisque ni dans le texte soumis le 29 mai, ni dans le texte qu'ils veulent nous refourguer, ne figure de partie VII ou VIII, le texte soumis le 29 mai comportant 4 parties, et le nouveau apparemment 6, d'après la phrase figurant quelques lignes plus haut. Toutefois, ils n'ont pas supprimé les "dispositions finales", qui traite de choses cruciales comme le "protocole sur l'acquisition des biens immobiliers au Danemark", qui passionne sans doute tout le monde, ou sur la désignation de la stéarine solaire. Il y a également quelques autres changements minimes, comme un délai de mise en place plus long pour le nouveau système de vote, ou un changement de place de l'alinea d de l'article 152 (c'est sûr, les Français ont majoritairement dit non parce qu'il étaient mécontents de l'emplacement de l'alinea en question).
Toutefois, à part ces quelques modifications sans envergure, l'essentiel du Traité constitutionnel européen reste, en particulier la perte de la nécessité de majorité, remplacée par des votes à la majorité qualifiée sur des sujets aussi cruciaux que l'immigration. On continue à avoir un texte très long (le TCE était la deuxième constitution au monde par sa longueur, derrière la constitution de la Corée du Nord), quasiment illisible, avec des renvois vers d'autres articles ou même carrément d'autres textes, où la création d'un poste de Président est maintenue, avec la vision d'une voix commune sur les Affaires Etrangères, avec en corollaire la perte du droit de veto de la France à l'ONU, le refus de se doter de frontières claires, le refus de la mention des racines chrétiennes de l'Europe, l'impossibilité d'appliquer une préférence nationale, la proclamation de non discrimination fondée entre autressdur l'orientation sexuelle (porte ouverte à des dérives communautaristes), etc. Quasiment toutes les dispotions néfastes ont été maintenues. On perdra également notre commissaire, et la Turquie, maintenue hors de l'Union Européenne par le Traité de Nice, qui fait explicitement référence à 27 Etats, pourra entrer...
Bref, ce n'est pas un simple ravalement de façade qui nous fera changer d'avis. Les Français ont été clairs, ils ont dit non, nous ne voulons pas d'un nouveau vote, qu'il soit effectué par l'Assemblée Nationale (qui ne représente qu'elle même et qui avait voté oui à plus de 90%), ni par le peuple, déjà consulté. On ne va quand même pas demander l'avis des Français tous les deux ans jusqu'à ce qu'ils disent oui! Ainsi, la question n'est plus tellement de savoir si nous sommes favorables au nouveau texte ou pas, la question est de savoir si nous pouvons laisser Sarkozy bafouer ainsi l'avis des Français. Il est urgent de commencer à s'opposer à ce texte, et à dire très clairement que l'on n'en veut pas. Nous appellons tous les partisans de la démocratie à affirmer un non clair.

Ajout du 25 juin: Sarkozy a autorisé l'ouverture de deux nouveaux chapitres de négociation pour la Turquie. Alors que Sarkozy aurait pu refuser l'ouverture de ces chapitres et ainsi bloquer les négociations, il a préféré laisser les procédures d'entrée se poursuivre. L'imposture a cette fois ci éclaté au grand jour; Sarkozy s'atiat déclaré contre la Turquie avant l'élection présidentielle, mais une fois au pouvoir, ne fait rien. On rappelle également que le Parti Populaire Européen, parti siégeant au Parlement Européen qui rassemble la droite molle et dont l(UMP occupe la vice présidence, a accepté des observateurs de l'AKP, le parti islamiste turc. EN particulier, cela veut dire que quand la Turquie entrera, les membres turcs AKP au Parlement Européen siégeront au sein du PPE. Evidemment, comme l'AKP est majoritaire en Turquie, Sarkozy doit sans doute penser que l'ashésion pourra gonfler les rangs du PPE. C'est une stratégie à court terme, qui se retournera rapidement contre la pseudo droite. En attendant, nous appellons tous les umpistes déçus par cette nouvelle trahison de Sarkozy à rejoindre nos rangs, et à dénoncer cette forfaiture.

Ajout du 26 juin:" "Nous avons un objectif partagé, nous devons aussi avoir une volonté partagée, autrement la situation sera dommageable non seulement pour la Turquie mais aussi pour l'UE", a déclaré le négociateur en chef turc Ali Babacan à la presse à Bruxelles." (Dépêche du Midi)
La Turquie oserait-elle nous menacer? Nous nous céderons pas, de toute manière. Très bientôt, un texte exposera pourquoi l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne est une très mauvaise chose.

vendredi 22 juin 2007

Le gouvernement Fillon II

(Ayant eu quelques jours chargés, je n'ai pas pu poster de nouveaux messages. Toutes mes excuses; à l'avenir, sauf exception, je posterai au moins un message tous les deux jours).

Sarkozy avait deux objectifs pour son gouvernement: qu'il soit paritaire, et resserré.
Le premier objectif va dans la logique communautariste chère à Sarkozy. Il n'y a pas un peuple de Français, il y a un agrégat de communautés différentes, dont certaines (femmes, homosexuels, handicapés, immigrés, musulmans) sont à favoriser. Ainsi, on ne met pas des femmes parce qu'elles sont compétentes, on met des femmes parce qu'il faudrait des femmes. Le deuxième, plus intelligent, permettait d'avoir une équipe plus efficace et coûtant moins cher. Aucun de ces deux objectifs n'ont été respectés.
Le gouvernement comporte 16 ministres, 16 secrétaires d'Etat et un haut commissaire.
C'est donc, malgré les souhaits de Sarkozy, un gouvernement lourd.
Qu'y a t-il dans ce gouvernement? C'est un conglomérat de radicaux, socialistes, communautaristes, mais on trouve également quelques umpistes.
Des membres du Parti Radical, un parti qui était historiquement la vitrine de la franc maçonnerie, comme: Borloo, une certaine Létard. Quelques membres du Nouveau Centre (il faut bien récompenser ceux qui nous ont soutenu!) comme Morin ou Santini, pourtant mis en examen; il aurait peut-être mieux valu qu'il attendît que l'affaire fût close avant d'accepter le poste. Quelques socialistes ou proches du PS, comme Kouchner, Jouyet, Bockel, Besson, Fadela Amara...
Arrêtons nous sur certains de ses membres:
Borloo est donc membre du Parti radical, appellé officiellement Parti républicain, radical et radical-socialiste. Juste après les émeutes, sa seule action fut de proposer des plans banlieuse, en d'autres termes le versement de dizaines de milliards d'euros de subventions pour construire des stades, immeubles, écoles, etc, ce qui revient à récompenser les casseurs émeutiers. Ils ont tout incendié, ce n'est pas grave, Borloo remplace tout, comme cela ils pourront recommencer!
Kouchner fut administrateur du Kosovo à partir de 1999; la même année, des Serbes furent assassinés, et 65 000 durent se réfugier en Serbie ou au Nord du Kosovo, seul partie relativement protégée des exactions des Albanais. Kouchner est également favorable au Traité constitutionnel Européen (comme tous les ministres, d'ailleurs, Sarkozy réclame la diversité mais semble se moquer des 55% des Français qui ont dit non) et à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. Problème, il est justement nommé Ministre des Affaires étrangères et Européennes. Et on ne pourra pas compter sur le Secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires européennes, M Jouyet, lui aussi favorable au Traité Constitutionnel Européen.
Il ya également Fadela Amara, ancienne membre de SOS Racisme et qui a soutenu des socialistes aux législatives, et Rama Yade, vice présidente du Club Xxiè siècle dont le but est de valoriser la diversité française,qu'il considère comme un atout formidable, en promouvant l'égalité des chances, et membre du Club Averroès qui promeut la diversité dans les médias français et lutte contre une prétendue ségrégation sociale et raciale dans ces derniers.
Quant à Rachida Dati, notre ministre de la justice, quel est son premier chantier?
La lutte contre les discriminations! Evidemment, il fallait y penser. Mme Rachida Dati veut créer un pôle anti discrimination dans chaque tribunal. Une fois de plus, il s'agit de culpabiliser les Français, en les faisant passer pour des abominables racistes fascistes. Enfin, M Morin, quant à lui, a déclaré qu'il recevrait bientôt les gendarmes gays et lesbiens. Voilà effectivement des sujets cruciaux. Une justice surchargée, des lois peu appliquées, des zones interdites, des policiers agressés, des émeutes et bagarres régulières entre bandes, mais l'important est quand même de protéger les gays, lesbiens, et les prétendues victimes de discriminations. Il y a certains moments où on reste sans voix devant tant de bêtise. Les socialistes n'auraient certes pas fait mieux, mais je ne pense pas qu'ils auraient fait vraiment pire.
Et encore, on a échappé à Juppé, reconnu coupable dans des affaires d'emplois fictifs, ou Taubira, dont nous avons déjà parlé.
Egalement, il y a un problème de dénomination de poste.
On a par exemple un ministre du Budget, des comptes publics et de la fonction publique, un ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, et un ministre du Travail, des Relations sociales et de la solidarité. Pourquoi n'a ton pas créé deux ministères, l'un rassemblant les comptes publics, fonction publique, budget et finance, et un autre avec l'Economie et le Travail, M Hirsh s'occupant déjà des solidarités actives? On note enfin l'absence du mot « famille ». Personne ne s'occupe de la famille, alors que c'est une donnée essentielle de la société actuelle. Malgré les coups de boutoir des socialistes, elle tient bon. Un soutien par un ministère de la famille (éventuellement avec d'autres fonctions) aurait été un signe positif. On ne trouve pas le mot « cultes », qui pourtant aurait pu être une bonne chose, avec d'une part la nécessaire lutte contre l'islamisation, d'autre part un dialogue positif avec les Chrétiens, Juifs, etc sur la salutaire défense des valeurs judéo chrétiennes.
Bref, ce gouvernement pléthorique, constitué, non pas pour faire avancer la France, mais pour récompenser les différents soutiens, descentristes, radicaux et socialistes, à tendance pro Union Européenne, pro Turquie, pro communatarisme, qui néglige des thèmes importants comme la famille, sera incapable de répondre aux légitimes aspirations de la droite nationale, d'assurer la sécurité, de lutter contre l'islamisation, l'immigration massive et le terrorisme, et s'enfoncera dans une politique mollassonne et sociale démocrate.
Nous continuerons à dénoncer fermement la politique suicidaire du gouvernement.

dimanche 17 juin 2007

Législatives deuxième tour

On n'a pas encore les résultats définitifs, mais peu importe; on sait grosso modo que la gauche a mieux résisté que prévu. Faudrait-il conclure que cela veut dire que les Français trouvent l'UMP trop à droite? Pas du tout! C'est en raison en partie d'une mauvaise communication du gouvernement sur un point somme toute anecdotique, la TVA sociale. On peut aussi se demander (et ce serait intéressant d'étudier cela de près, quand les résultats seront tous tombés) dans quelle mesure les reports des voix de la droite nationale se sont effectués, et s'ils sont bons pour l'UMP. Personnellement, je pense que non. Certes, Sarkozy est un excellent orateur et un illusionniste hors pair. Mais son refus de s'opposer à la Turquie, son projet de ratifier le TCE, ses ouvertures à la gauche, son mépris envers la droite nationale, tout cela n'a pas pu contribuer à un bon report. Prenons une circonscription au hasard: la première de l'Ardèche. On voit au premier tour que UMP+FN+MPF+Majorité présidentielle+CPNT, c'est 18149 voix, alors qu'au deuxième tour, le candidat UMP ne rassemble que 17803. Bref, au lieu de multiplier les ouvertures à la gauche, l'UMP aurait dû se tourner vers la droite nationale.
Mais finalement, qu'il y ait 328 (à l'heure où j'écris, c'est le nombre annoncé) ou 400 ou 500 députés UMP ne change rien. L'UMP a la majorité, c'est tout. Nous avons la satisfaction de voir que le PCF n'aura pas de quoi avoir un groupe; tentera t-il de rallier des divers gauche, comme les Verts ou le MRC, ou tentera t-il de rallier les députés les plus à gauche du PS? A moins qu'il ne décide de se fondre dans le groupe PS, mais ce serait un prélude à sa disparition totale.
A droite, Marine Le Pen a été battu, elle a tout de même fait 42% des voix, ce qui laisserait entendre que les électeurs de l'UMP n'ont pas suivi scrupuleusement les consignes de leur Etat major. M Vanneste a été réélu, toutes nos félicitations.
Quel est l'état de la droite nationale? J'avais commencé à dresser un tableau, mais il doit être complété:
le FN a failli passer derrière les communistes, un seul de ses candidats est arrivé au deuxième tour, et ses subventions seront divisées par trois. Des tensions internes se profilent, entre Gollnish, partisan d'une véritable alliance patriotique et lde a défense de programme de la droite nationale, et Marine Le Pen, forte du soutien de son père, hostile à toute forme d'alliance patriotique et désireuse de changer complètement de programme électoral. Une nouvelle scission serait-elle à craindre?
Le MNR a fait des scores faibles, et a perdu ses subventions.
Le MPF se maintient aux alentours de 1% et a sauvé sa député, Mme Besse.
DLR, le parti de M Dupont-Aignan, n'a pas de subventions, mais M Dupont-Aignan est élu.
La situation est mauvaise; malgré les scores non négligeables de la droite nationale aux élections présidentielles et législatives (faibles, en recul, mais non négligeables quand même), il n'y aura aucun député MPF, MNR ou FN. Nous aurons 1 divers droite, M Sarlot, Mme Besse, élue sous l'étiquette Majorité présidentielle, M Dupont Aignan, qui a déclaré qu'il ne reviendrait pas à l'UMP, et quelques députés proches de la droite nationale, en tout cas plus à droite que le député UMP lambda, comme M vanneste ou M Luca. Ce n'est pas grand chose mais on fera avec, la situation n'est pas nouvelle, ce n'est qu'en 1986 que la droite nationale avait été représentée corecctement grâce à M Mitterand, avec un groupe FN et divers droite (CNI) de 35 députés.
Il conviendra à l'avenir de s'unir pour préparer les municipales. En attendant, soyons vigilant face aux reculades, trahisons, compromissions inévitables de l'UMP.
Pour une fois, je ne vais pas écrire moi même, mais me contenter de publier un article très intéressant et très bien fait: disponible ici
"Le faux changement dans la vraie continuité?

Par Jean-Christophe Mounicq

C'est la grande question que doivent se poser les Français. Que fera Nicolas Sarkozy? Sera-t-il un grand maître de l'esbroufe? Croit-il en quelque chose sinon en lui-même? Se contente-t-il de faire croire qu'il croit?

Déjà, beaucoup de signes vont dans le mauvais sens.

Pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il été rendre hommage au résistant communiste Guy Moquet? Alors que les communistes français ont été des traîtres à leur patrie dans la première partie de la Deuxième Guerre mondiale jusqu'à la fin du pacte passé entre Hitler et Staline?

Pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il abrogé le très utile décret Robien qui obligeait les enseignants à donner quelques heures de cours de soutien aux élèves en difficultés sans rémunération supplémentaire? Alors que tous les rapports montrent que les enseignants français sont ceux qui ont les plus faibles horaires de travail de toute l'Europe?

Pourquoi la France ne va-t-elle pas bloquer les travaux préparatoires à l'entrée de la Turquie dans l'Europe? Alors que Nicolas Sarkozy s'était engagé devant les Français à s'opposer à l'entrée de la Turquie dans l'Europe?

Pourquoi le trio Sarkozy Fillon Kouchner a-t-il invité un groupe terroriste à une réunion sur le Liban à Paris? Alors que ces gestes encouragent toujours les terroristes à commettre de nouveaux attentats sanglants? (cf l'article d'Albert Soued ci-dessous)

Pourquoi François Fillon a-t-il dit qu'il allait "mettre la pression sur les chefs d'entreprises"? Alors que nos chefs d'entreprises sont souvent au bord de la rupture compte tenu d'un environnement de règlements et d'impôts qui les étouffent et que c'est sur les parlementaires et les fonctionnaires que ce gouvernement devrait mettre la pression?

Pourquoi le gouvernement nous parle-t-il déjà d'impôts supplémentaires avec la création d'une "TVA sociale"? Alors qu'il faudrait au contraire évoquer des baisses d'impôts et de charges et des diminutions de dépenses publiques et sociales?

M. Borloo a expliqué que le gouvernement Fillon allait intégrer de nouvelles personnalités de gauche et socialiste après les législatives. Ces dérives montrent qu'il serait plus judicieux et plus utile d'y intégrer des personnalités "de droite" anti-socialistes et anti-étatistes. De cela il n'est, comme par hasard, jamais question."

Je publie également un deuxième article (c'est vrai, si des articles sont bien écrits, pourquoi me fatiguer à tout réécrire, au risque de faire moins bien?), qui va dans le même sens que ce que j'écrivais hier, sur l'inégalité des racismes:
"Rachida Dati: la neutralité n’aura pas duré longtemps

« Non, la France n’est pas raciste » a donc lancé Rachida Dati, lors d’un déplacement à Vaulx-en-Velin, en réponse à un jeune coreligionnaire qui l’interpelait sur les contrôles policiers trop fréquents à son goût dans le quartier. Très bien ! Mais pourquoi alors s’est-elle empressée d’ajouter : « Dès la semaine prochaine, je vais faire des annonces importantes en faveur de la lutte contre les discriminations » N’y a-t-il pas là une certaine contradiction dans les propos ? Soit la France est raciste et les mesures antidiscriminatoires pourraient à la rigueur s’expliquer, soit elle ne l’est pas et ces mesures proprement iniques ne visent qu’à dissimuler une vaste entreprise de discrimination contre les Français de souche et les Européens qui vivent sur le sol français.

On comprend alors que Rachida Dati ait préféré attendre « la semaine prochaine », c’est-à-dire après les élections, pour mettre en place un premier volet de lois raciales anti-blanches sous l’égide de la république jacobine. Exagération diront certains ! Pourquoi Rachida Dati a-t-elle alors tenu à préciser sa pensée en ajoutant : « Les policiers, les commissaires sont maintenant aux couleurs de cette France qui se sent exclue, discriminée. » Ces propos ne sont-ils pas on ne peut plus clairs ? Pour Rachida Dati la France discriminée a donc certaines couleurs et pas d’autres. Elle n’est évidemment pas blanche. Comment doit-on appeler des mesures antidiscriminatoires qui désignent vindicativement comme cause unique de ladite discrimination : un groupe ethnique, une race ou un groupe religieux ? La vulgate antiraciste révèle ici son vrai visage, celui d’un autre racisme, bien réel celui-là, d’un racisme anti-Blancs.

« Je vois sur vos visage une partie de ma vie », a-t-elle lancé aux nombreuses personnes d’origine immigrée venues à sa rencontre, « sans vous je n’aurai jamais été nommée garde des Sceaux ». Que doivent comprendre que les Français de souche de tout cela ? Que Rachida Dati ne leur doit rien, ni à eux, ni à la France, et que le temps est enfin venu qu’ils paient ?

Karl Hauffen pour Novopress"

samedi 16 juin 2007

Essai sur l'inégalité des racismes

Le racisme, c'est l'idéologie qui consiste à penser qu'il existe une hiérarchie entre les races. Toutefois, vu l'actualité, et ce qui s'est passé avant, on pense qu'il s'agit plutôt de hiérarchies entre les racismes, certains étant compréhensibles, excusables, admissibles, d'autres totalement condamnables. On se demande d'ailleurs en quoi le fait de dire qu'il y a une hiérarchie entre les races serait punissable; si je déclare que 2+2=5, ou que c'est Napoléon qui a découvert l'Amérique, c'est idiot, mais ce n'est pas illégal.
Mugabe, dictateur du Zimbabwe, a expulsé des milliers Blancs, la plupart fermiers, quand il ne les a pas purement et simplement massacrés. C'aurait été un Blanc qui aurait ordonné d'assassiner des Noirs, on aurait eu droit à des campagnes un peu partout, comme pour l'Afrique du Sud. Mais le racisme étant à sens inverse, il n'est pas si grave que cela pour certains, et M Mugabe est reçu en grande pompe par Chirac en 2003 à Paris. Et c'est la même chose en France: deux "jeunes", Bounia et Zed, qui ayant fui un contrôle de police et se sont enfermés dans un transformateur électrique [en passant, on remarquera que la gauche ne veut pas qu'on exige des immigrés qu'ils parlent régulièrement Français; pourtant quelqu'un parlant couramment Français aurait pu lire le panneau d'avertissement et ne pas s'enfermer dans un transformateur électrique], sont morts, ont plus d'importances (familles des victimes reçue par le premier ministre, marches commémoratives, plaque devant le lycée), que Messieurs Irvoas et le Chenadec, paisibles citoyens assassinés par la racaille. Evidemment, ces derniers sont blancs.
En France, on a M Begag qui déclare, pour la composition de son cabinet (et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres): "Je veux un Noir, je veux un Antillais, un type de Madagascar". Bien entendu, qu'il y ait des Noirs dans le cabinet de M Begag ne nous gêne absolument pas. Mais il faudrait que ce Noir soit pris pour ses compétences, et non sa couleur de peau! Ce que M Begag fait, ce sont des quotas, mais des quotas spéciaux, puisqu'il mentionne les Noirs, Antillais et types de Madagascar, mais pas les Asiatiques, ni les Indiens d'origine américaine, ni les Blancs. De même, il est permis de se plaindre qu'il y a trop de Blancs parmi les députés et les journalistes, mais pas qu'il y a trop de Noirs dans l'équipe de foot.
Lors des émeutes anti CPE, des Blancs se sont fait violemment agresseer par des bandes ethniques totalement haineuses. Le Monde, pour une fois, fait preuve d'honnêteté intellectuelle en utilisant l'expression anti blanc, mais on attendra en vain que des mouvements comme le MRAP, Halde, SOS Racisme, ces associations communautaristes inutiles qui s'engraissent d'argent public, de subventions, et ne perdent pas une occasion pour traîner les gens devant les tribunaux, s'arigeant ainsi en censeurs, on attendra en vain que ces associations s'intéressent à ce racisme là. La droite nationale le sait tellement bien qu'elle s'autocensure en parlant des immigrés; sur les forums, elle parle des suédois, parce qu'elle sait que le MRAP ne s'abaissera jamais à traîner quelqu'un devant les tribunaux pour racisme anti suédois.
Le problème, c'est que nous ne sommes plus fiers de nous. Nous vivons perpétuellement de la repentance (pour l'esclavage, la colonisation, ou je ne sais quoi), dans la honte de soi, et par contrecoup nous exaltons tout ce qui vient de l'étranger, et nous le favorisons. Dans l'Education Nationale, on tente de nous faire croire que les Arabes auraient tout inventé, l'astrolabe, la boussole, les chiffres, le zéro, etc, alors que ce n'est absolument pas le cas (si, si, je vous assure! même le zéro, ils l'ont repris aux Indiens). On parle de la merveilleuse civilisation islamique (ou arabe). On déclare que l'immigration est une chance pour la France, on construit des musées d'arts premiers, etc. A partir du moment où l'étranger est mieux, c'est moins grave de dédaigner et mépriser l'autochtone (zyva espèce de sale face de craie) que l'étranger (sale Arabe). Il y a des exemples à foison: en un temps, on avait la préférence nationale, instaurée sur proposition de M Salengro, socialiste, qui prévoyait de privilégier les Français lors d'une embauche. Puis cette loi a été supprimée. Et on est en train de la remplacer par une préférence étrangère, entendez une discrimination "positive". On parle de quotas, de testings, de labels diversités, invention de M Sarkozy. Le principe est très simple: seuls les entreprises ayant des employés à l'image de l'endroit dans laquelle elles sont implantées peuvent participer à des appels d'offres de l'Etat. Ainsi, on est face à une culpabilisation permanente. Un boucher a été poursuivi pour avoir refusé d'embaucher un musulman: évidemment, le musulman n'acceptait pas de couper la viande de porc. Certaines personnes expliquent doctement qu'à compétences égales, il vaudrait mieux employer un étranger.
Mais ce n'est pas seulement dans l'emploi, il y a également la boîte de nuit: un Noir est refusé, c'est toujours parce qu'il est noir et que les videurs sont des affreux racistes, jamais parce qu'il pourrait être mal habillé, ivre, que la salle serait pleine, ou la soirée reservée à des habitués. Non, c'est du racisme.
D'ailleurs, une innovation juridique a été trouvée: alors que pour toutes les affaires, c'est normalement au plaignant de montrer qu'il a bien été victime, pour les affaires de discriminations raciales, une directive des technocrates de l'Union Européenne, qui apparemment n'ont que cela à faire, a décrété que la charge de la preuve revenait à la partie défenderesse, c'est à dire à l'accusé. Fantastique! C'est un peu comme l'URSS, ou les accusés devaient expliquer en quoi ils étaient coupables; l'administration soviétique ne se fatiguait pas à leur expliquer pourquoi ils étaient arrêtés. Donc, maintenant, n'importe qui peut faire des procès à n'importe qui, et laisser l'autre se démener à expliquer pourquoi il n'est pas un méchant raciste fasciste.
Mais comment les immigrés pourraient-ils aimer la France, si nous présentons à leurs yeux comme des descendants des colonisateurs impérialistes? Il faut au contraire être fiers de nous même, de la France, et cesser cette promotion systématique de l'étranger. Des vagues entières d'immigrés se sont intégrés sans discrimination positive, quotas, etc. Il suffit de regarder les Asiatiques: la quasi totalité d'entre eux travaillent, et respectent les lois et les Français. Les Noirs et maghrébins ne peuvent-ils pas en faire autant?

Dernière minute: on apprend que Citroën va sortir une voiture appellée..."métisse". Tout un symbole.

vendredi 15 juin 2007

L'UMP préfère le PS au FN

Il y a une candidate FN au deuxième tour des législatives, Marine Le Pen, face au socialiste sortant, M Facon. L'UMP, dont le candidat, un parfait inconnu, avait été éliminé, a déclaré qu'elle appellait à ne pas voter FN.
Pourquoi une telle hostilité envers la droite nationale? L'UMP croit-elle véritablement que Marine Le Pen, si elle est député, préparera un coup d'Etat fasciste? Qu'elle obtiendra l'ouverture de camps de concentration? Soyons sérieux! En fait, c'est que l'UMP tient à se démarquer au maximum de la droite nationale, dont les idées sont caricaturées, et les leaders, attaquées et diffamés dans la presse. Pour beaucoup, Le Pen serait la réincarnation du fascisme, du nazisme ou de Hitler, qui est considéré comme le mal absolu. Bien évidemment, et même si Le Pen a facilité la tâche par des déclarations plus que douteuses, il n'en est rien. La gauche, par ses relais (éducation nationale et medias) exerce une chappe de plomb et vise à étouffer tout débat à coup de réductio ad hitlerum et de coups bas.
A côté de cela, les socialistes ne se gênent absolument pas pour conclure des accords avec les communistes, alors que ceux ci ont soutenu Lénine, Staline et Mao, responsables de la mort d'environ cent millions de personnes. Mais vu que c'était pour le bonheur de l'humanité et la dictature du prolétariat, ces trois personnages sont amnistiés. On préfère les oublier. Le Goulag? passé à la trappe. Le laogaï? Connais pas. La révolution culturelle? Oubliée! Et cela va parfois jusqu'à l'absurde. Un exemple parmi des milliers: tout le monde sait (encore que, vu comment se porte l'éducation nationale, je doute que les gens savent grand chose) que sur le portail d'Auschwitz une devise était inscrite: "arbeit macht frei", c'est à dire: le travail rend libre. Vu que des millions de personnes sont mortes, justement en se tuant au travail, ce slogan, à juste titre, paraissait affreusement cynique. Mais qui sait que à l'entrée du camp de Solovetski, en URSS, on pouvait lire (en russe, évidemment) "Par le travail, la liberté!"? Personne. Je ne développerai pas davantage, ce n'est pas de cela dont je veux parler ce soir.
Je reprends donc: les socialistes n'ont jamais hésité à conclure des accords avec les communistes, et ont cherché à entretenir des pas trop mauvais rapports avec les trotskistes. Ainsi, Mme Royal a tenu un meeting commun avec Mme Laguiller. Bien évidemment, ce n'est pas du tout la même chose à droite: quand on verra M Sarkozy tenir un meeting commun avec M Mégret, n'hésitez pas à me le signaler... Cette haine de la fausse droite envers l'extrême droite à poussé la fausse droite dans une logique suicidaire: en 1997, le RPR n'a pas tenté de conclure d'accords de désistement réciproques, préférant par le jeu des triangulaires, perdre les législatives et faire gagner les socialo communistes. Rebelote en 1998 avec les régionales: dans un certain nombre de régions, le RPR UDF a moins de sièges que le PS et leurs alliés de gauche, mais avec le FN a la majorité. Certains présidents de région (M Millon par exemple) décident de se faire élire avec les voix du FN. Immédiatement, ce sont des manifestations "anti fascistes", et M Chirac s'élève contre ces personnes qui ont eu l'audace d'accepter les voix du FN. Et c'est ainsi que dans de nombreuses régions, la fausse droite vote pour les socialo communistes et avalise leur politique néfaste. On remarquera que quand on parle de M Millon, tout le monde pense M Millon, élu avec les voix du FN, mais persone ne dit mme Comparini, élue avec les voix du PCF. En IDF, le RPR UDF (puis UMP UDF) avait de quoi bloquer les projets des socialistes, en votant comme le FN (puis ensuite FN et FN-MN). Elle ne s'est opposée à ma connaissance que deux fois (il est possible que je n'aie pas entendu parler d'autres cas): contre le budget (mais quand celui ci fut soumis de nouveau au vote un peu plus tard, elle décida de s'abstenir, le validant ipso facto), et contre le financement du forum social européen (la gauche eut le culot de parler d'une alliance entre la droite et l'extrême droite).
Afin de se débarasser du FN, l'UMP une fois au pouvoir décida d'engager une réforme électorale pour les élections régionales. Cette réforme fut contestée par tous les partis politiques. L'UMP pour couper court au débat utilisa le 49-3, fit passer le texte en force; il était tellement mal fait que le Conseil constitutionnel dut le retoquer en partie. Bilan de ce texte: élimination de toutes les petites listes, et majorité absolue de gauche dans 20 régions sur 22. Au lieu d'accepter de discuter avec la droite nationale, l'UMP a décidé de tenter de lui éliminer ses conseillers régionaux (dans le cas du MNR, l'opération a marché) mais cela lui est retombé sur le nez.
De même aux européennes: il y a deux grands groupes au Parlement européen, le PPE (parti populaire européen, qui rassemble les droites molles, dont l'UMP) et le PSE (parti socialiste européen), et plein de petits, dont l'UEN (union pour l'Europe des Nations, souverainiste), Indépendance et Démocratie (souverainiste, le MPF y siège), et Identité, Tradition, Souveraineté (plus nationaliste, le FN y siège). Or, ni le PPE ni le PSE n'ont la majorité. Comment font-ils? On pourrait penser que le PPE formerait une majorité avec l'UEN, ID, ITS. Pas du tout! Le PPE s'allie avec le PSE, et le président du Parlement européen est élu par les deux groupes: une partie des 5 ans, c'est un PPE, la deuxième partie des 5ans, c'est un PSE. La durée d'exercice du mandat est fixée au prorata du nombre de sièges (par exemple, si le PPE a 200 sièges et le PSE 150, le candidat du PPE sera président pendant 4/7 du temps). Ainsi, à chaque campagne électorale, en France, l'UMP et le PS font semblant de se disputer et de s'attaquer, pour ensuite collaborer fructueusement. C'est comme pour les postes divers: normalement, ils doivent être élus. En fait, le PPE, le PSE se partagent le gâteau, et laissent quelques miettes aux autres groupes. Sauf bien sûr quand l'ITS réclame des postes, on revient au vote et le PPE ezt le PSE s'unissent dans un front prétendument républicain pour faire barrage à l'ITS. Il faut dire que le PPE et le PSE ont exactement la même politique européenne (excepté la francge gauche du PSE et la poignée de minoritaires vaguement souverainistes du PPE): ils sont pour le Traité Constitutionnel Européen, ils sont pour les technocrates de Bruxelles, pour l'entrée de la Turquie (je sais, c'est difficile à admettre que l'UMP malgré ses rodomontades est pour la Turquie. C'est toutefois la triste vérité; je ne m'étends pas maintenant, j'en reparlerai à l'occasion du 21 juin, date d'ouverture de nouveaux chapitres de négociation avec la Turquie), pour la perte de souveraineté de la France.
Et aujourd'hui, elle recommence donc en appellant à ne pas voter pour le FN. De plus, elle cherche systématiquement à complaire à la gauche: ministres socialistes, suppression de la double peine, droit au logement opposable...Que l'UMP ensuite ne se plaigne pas si les électeurs nationaux ne lui apportent pas leur suffrage et votent blanc au deuxième tour des législatives.
Dans les autres pays, la droite parlementaire (bien plus à droite que l'UMP, il faut le reconnaître) n'hésite pas à conclure des accords avec des partis plus à droite. L'exemple le plus extrême est l'Italie ou les coalitions vont d'une part du centre centre droit aux néo fascistes, d'autre part du centre centre gauche aux communistes purs et durs.
Tant que l'UMP préférera le PS à la droite nationale, il sera difficile d'avancer. On peut espérer toutefois que ces appels soient uniquement de pure forme, et que les électeurs UMP n'en tiennent pas compte. Je précise à toutes fins utiles que je parle du cas général; en effet, le blog mnr92 appelle à voter blanc, mais ce n'est pas parce que Marine Le Pen est FN, c'est parce que nous considérons que Marine a saboté l'Union Patriotique et qu'elle ne partage pas les valeurs de la droite nationale, tandis que pour l'UMP, tous les frontistes se valent.

jeudi 14 juin 2007

Législatives:la vague verte

La vague bleue a dissimulé la vague verte. Quand nous parlons de la vague verte, nous ne parlons pas des écologistes pastèques (verts à l'extérieur, rouges à l'intérieur) qui entre deux fauchages de champs d'OGM militent pour la régularisation des "sans papiers" ou pour le mariage homosexuel, sujets hautement écologiques en effet. Non, nous parlons de l'islam, des candidatures communautaristes et des partis qui décident de surfer sur cette vague.
Prenons le cas des Hauts-de-Seine: nous avions une candidate, Faouzia Zebdi-Ghorab, se présentant sous l'étiquette Résistance citoyenne et issue de l'Union Française pour la Cohésion Nationale. Cette dame s'était déjà présentée aux européennes (0.03%), aux sénatoriales (0.10%), et cette fois ci elle a fait 1.99%. Sa candidature est très clairement communautariste: elle s'affiche voilée sur les affiches officielles, et son seul programme est apparemment, vus les textes publiés par ci par là sur le Web, défendre le port du voile, lutter contre les discriminations et réclamer le droit de vote. On ne sait pas trop quelle aurait été sa position sur des sujets aussi fondamentaux que la défense, l'éducation et la justice, et je ne peux m'empêcher de penser que ce programme est bien léger. C'est comme ce Boualem Snaoui qui se présente sous l'étiquette Europalestine dans la huitième circonscription du Val d'Oise, la défense des Palestiniens, c'est bien gentil, mais là encore, c'est totalement insuffisant (d'ailleurs, quels Palestiniens défend-il? Ceux du Hamas ou ceux du Fatah? Parce qu'en ces temps de guerre civile à Gaza, défendre les deux me paraît impossible).
Revenons à Mme Faouzia Zebdi Ghorab. Pourquoi cette étiquette de Résistance Citoyenne? Parce que Mme Faouzia Zebdi Ghorab, par de fines allusions à peines voilées celles là, semble considérer qu'on est revenu, sans rire, à Vichy: "Il s’est passé une chose assez grave cette année en France : notre parlement a voté une loi à destination d’une population ciblée. A une autre époque, ce type de loi fut appelé « loi d’exception ». Celle-ci a consacré officiellement un racisme". Et voilà Mme Zebdi Ghorab se présentant, grâce à son étiquette de "Résistance", comme l'égal de De Gaulle. Elle y a accolé le mot "citoyenne", sans doute parce que c'est un mot à la mode. Après tout, les banderoles appellant au soutien des sans papiers installées près d'écoles servant de bureau de vote ont été qualifiées de citoyenne. Pour Madema Zebdi Ghorab, cette loi stigmatise le "citoyen français de confession musulmane". Mais c'est faux! La loi concernait le port des signes religieux ostensibles, c'est à dire pas uniquement le voile, et ensuite le voile peut être chrétien. En outre, le port du voile est également interdit dans des pays à 99% musulmans comme la Turquie, par exemple, ou encore la Tunisie. C'est à dire que la France discriminerait les musulmans en appliquant une loi concernant tous les signes religieux ostensibles, et qui est déjà en vigueur dans des pays musulmans. On nage en plein délire. De plus, dans certains pays mulmans, elle n'aurait ni le droit de se présenter, ni même le droit de vote.
En outre, Mme Zebdi Ghorab serait attachée à la cohésion nationale, puisqu'elle membre de l'Union Française pour la Cohésion Nationale. Mais avec ce genre de candidature, en se plaignant uniquement des discriminations touchant les afro maghrébins et musulmans, elle prend le risque de monter ces populations contre le reste des Français et d'attiser des clivages. Enfin, on a l'impression que ce sont plutôt les Français de souche qui sont discriminés par l'UFCN et les étiquettes électorales "Résistance Citoyenne": trois personnes s'étaient présentées sous cette étiquette, Mme Zebdi Ghorab, M Benamirouche, et Bouabdallah Kiouas. Je présente toutes mes excuses à ces honorables personnes si je me trompe, mais je ne pense pas qu'il s'agit de Français de souche.
De toute manière, les partis politiques (UMP, PS, PCF) ont pris l'habitude de s'adapter au communautarisme, par exemple en s'obligeant à présenter des candidats d'origine étrangère (c'est d'ailleurs assez étonnant: on hurle au racisme quand quelqu'un dit qu'il y a trop de Noirs dans l'équipe de France de football, mais ce serait normal de se plaindre que les partis ne favorisent pas la diversité en ne présentant pas suffisamment de candidats issus de l'immigration, c'est à dire présentent trop de Blancs; ce n'est plus de racisme, de hiérarchie entre les races dont il faudrait parler, mais bien plutôt de hiérarchie entre les racismes, certains étant acceptables, d'autres non), et également en diffusant des tracts en arabe ou en turc.
Et cette manière de faire est très dangereuse. La gauche a quasiment toujours favorisé l'immigration, en qui elle voyait un vivier électoral. La droite, dans l'espoir de se démarquer de la "bête immonde", et du spectre du "fascisme rampant", lui a emboîté le pas. Ainsi, c'est M Giscard d'Estaing qui a instauré le regoupement familial, la droite qui a supprimé la double peine, et qui a tenté d'avoir sa part de voix d'immigrés en créant par exemple le CFCM, en promettant le droit de vote aux étrangers, en se lançant dans des projets du genre label diversités ou Brigades anti discriminations. On connaît le résultat, le vote musulman se porte à 64% sur la gauche, 1 % pour Sarkozy, 1% pour Le Pen, malgré les tentatives de sa fille de racoler les immigrés. Mais les immigrés vont créer leurs propres partis. Mme Zebdi Ghorab n'est qu'une première tentative, et son score va croissant: 0.03%, 0.1%, 1.99%. Il y a le Parti des musulmans de France, les Etudiants Musulmans de France, etc. Certes pour l'instant ces partis sont marginaux mais ils peuvent devenir rapidement de grandes forces électorales en récupérant des millions de voix d'immigrés qui à cause du communautarisme, peuvent former un bloc. Le critère de choix du parti ne sera alors pas: qu'est-ce que vous proposez? Mais: Etes vous arabe ou musulman?
Prenons le cas d'Israël, qui possède 1 million d'Arabes. Des listes arabes se présentent, avec des députés soutenant ouvertement le Hezbollah ou le Hamas, et ensuite pèsent sur la politique du pays.
Il est donc urgent, avec le MNR, de s'opposer au communautarisme islamiste et de lutter contre l'immigration massive de personnes ne partageant pas nos valeurs.

mercredi 13 juin 2007

Les premiers pas de M. Sarkozy

M Sarkozy a remporté les élections le 6 mai 2007, c'est-à-dire il y a plus d'un mois.
On peut donc commencer à analyser ses actes.
D'abord, il préfère, avant son intronisation, rester discret, ce qui fait qu'il ne se rend pas le 8 mai aux cérémonies commémorant la fin de la Seconde Guerre Mondiale (et accessoirement cela lui permet de faire une croisière). Mais, bizarrement, pour la commémoration de l'abolition de l'esclavage le 10 mai, il était cette fois-ci présent, après avoir déclaré le soir de son élection « Je vais en finir avec la repentance, qui est une forme de haine de soi ». Une fois de plus, Sarkozy ne tient pas parole.
Un peu d'histoire: pourquoi l'abolition de l'esclavage est-elle commémorée le 10 mai?
C'est Chirac qui a choisi d'instaurer cette journée de commémoration, en la fixant par référence à la loi votée le 10 mai 2001, loi déposée par Mme Taubira. La loi déclarait que "la traite négrière transatlantique et l'esclavage, perpétrés à partir du xve siècle par les puissances européennes contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l'océan Indien, constituent un crime contre l'humanité".
Cette loi est mal faite et incomplète.
Inutile, parce que la réduction en esclavage avait déjà été reconnue comme crime contre l'humanité par l'article 7 du Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale en 1998. Incomplète, car on remarque que la loi de 2001 ne mentionne que l'esclavage perpétré par les puissances européennes et à partir du XVe siècle. C'est à dire que l'esclavage des Noirs par les Arabes aux VIII et IXe siècles n'intéresse apparemment pas Mme Taubira; il y a de bonnes victimes et des mauvaises.
Après avoir fait preuve d'une nouvelle repentance pour l'esclavage, M. Sarkozy nomme des personnalités de gauche dans son gouvernement: Besson, Kouchner, Hirsch, Jouyet. Il se précipite en Allemagne pour tenter de faire avancer son mini traité simplifié, qui reprend quasiment la totalité de ce que le peuple Français a repoussé. Puis juste avant le premier tour des législatives, Sarkozy se dédit sur la Turquie. Egalement, il capitule devant les syndicats en acceptant de supprimer les décrets Robien. Enfin, le bruit court que Mme Taubira, celle qui nous a gratifiés de sa loi de repentance à propos de l'esclavage (alors que ce sont quand même les Occidentaux qui y ont mis fin, il ne faut pas l'oublier) rejoindrait le gouvernement, et peut être d'autres socialistes.
Bref, on voit que M Sarkozy est très éloigné de la droite nationale. Nous continuerons à dénoncer les trahisons du gouvernement et du Président.

mardi 12 juin 2007

La dérive umpiste du MPF s'accentue

Article du Nouvel Observateur

"Philippe de Villiers soutient les candidats UMP

A part quelques exceptions comme Alain Carignon, le MPF soutiendra les candidats UMP au second tour, en essayant d'obtenir d'eux certains engagements, comme l'opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE.

Le secrétaire général du Mouvement pour la France (MPF), Guillaume Peltier, a indiqué, mardi 18 juin, que le parti de Philippe de Villiers soutiendra les candidats UMP au second tour des législatives, à quelques exceptions près. "Dans la quasi-totalité des cas, il y aura un soutien au candidat UMP" de la part du candidat MPF éliminé, a déclaré Guillaume Peltier. Les exceptions pourraient venir des candidats UMP qui ne s'engageraient pas à s'opposer à l'entrée de la Turquie dans l'UE, par exemple.
Le MPF ne soutiendra pas non plus certains candidats UMP comme Alain Carignon à Grenoble, appelant dans ce cas à voter blanc, a-t-il précisé.

362.587 voix pour le MPF

Selon Guillaume Peltier, les quelque 500 candidats estampillés MPF, ou apparentés, ont recueilli au total 362.587 voix au premier tour des législatives, soit 1,84% des suffrages exprimés.
La subvention de l'Etat au MPF, basée sur le nombre de voix recueillies au premier tour et sur le nombre de parlementaires élus, devrait augmenter de 30% pour les années à venir, atteignant environ 800.000 euros, a estimé Guillaume Peltier.
L'objectif du MPF est désormais de réussir à faire élire "plusieurs milliers" d'élus locaux aux prochaines élections municipales pour poursuivre son "enracinement", a-t-il déclaré."


Le MPF continue sa vassalisation à l'UMP, en soutenant ses candidats. Qu'il est loin le temps où le MPF dénonçait l'UMPS et préconisait la rupture! Ce n'est plus de rupture avec l'UMPS dont il faut parler, mais bien plutôt de l'imposture de l'UMPF. Oublié, le bilan catstrohpique du gouvernement, que nous rappellons ici:

Sécurité, immigration, islamisation:

Le gouvernement a supprimé la double peine et régularisé des milliers de clandestins, a refusé de supprimer l'Aide Médicale d'Etat
Des dizaines de milliers de voitures ont brûlé lors d'émeutes de banlieues, sans que le gouvernement ne réagît
Lors du blocage des universités, le ministre de l'Intérieur, au lieu de débloquer les universités, a préféré demander le retrait du CPE, qui était pourtant une excellente mesure
Création du CFCM, dont le contrôle a été immédiatement pris par les intégristes de l'UOIF
Mise en place d'une discrimination prétendument positive

Economie et réforme de l'Etat

Le gouvernement a réussi à faire pire que les socialistes en matière d'endettement, de déficit et de croissance
Le gouvernement a augmenté les impôts sur les entreprises et s'est lancé dans des nationalisations.
Il y a eu très peu de privatisations, et la plupart ont été effectuées dans des conditions désastreuses (SNCM)
Il n'y a pas eu d'instauration de service minimum, ni de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite
Les réformes des retraites et de la sécurité sociale ont été de simples réformettes qui n'ont rien réglé.
Absence de suppression des 35 heures

Famille

Libéralisation de l'avortement
renforcement du PACS
loi sur l'homophobie

Institutions

Pas de referendum sur la Turquie, l'entrée de la Roumanie et la Bulgarie dans l'Union Européenne, ni sur la décentralisation
Réforme des modalités des élections régionales, qui ont éliminé les petites listes (dont le MNR, qui avait auparavant de nombreux conseillers régionaux) et ont donné dans 20 régions sur 22 une majorité socialo-communiste.

Politique étrangère

Face à l'Union Européenne, seul le vote des Français a permis de faire échouer le Traité Constitutionnel Européen, qui bradait la souveraineté de la France aux technocrates bruxellois
Accueil d'Arafat et funérailles nationales à un homme dont les mains étaient pleines de sang

Armée

Pas de politique volontariste pour développer une armée digne de ce nom

Patrimoine historique

Le gouvernement a attendu extrêmement longtemps avant de débloquer quelques crédits au compte goutte afin de réparer le patrimoine historique de la France. De très nombreux monuments, vestiges de notre passé, sont en péril. De plus, l'absence de crédits condamne au chômage des milliers d'artisans spécialisés.

Bref, le bilan de l'ancien gouvernement est désastreux, mais apparemment cela ne gêne pas le MPF qui appelle à voter UMP. Le MPF soutient une Assemblée Nationale qui soutiendra un gouvernement composé de socialistes, et un président qui a déclaré qu'il ne s'opposerait pas à la Turquie le 21 juin. De plus, on apprend qu'un divers droite proche du MPF, M Lebeuf, se serait désisté en faveur du candidat UMP. Dans ce cas là, il aurait mieux valu qu'il laissât la place à un candidat de la droite nationale qui aurait mené le combat à son terme. Le MPF par ses reniements multiples s'est très clairement placé dans le camp de l'UMP. Quand l'imposture de Sarkozy éclatera, l'UMP et le MPF seront sanctionnés par les Français, et ce ne sera que justice. Nous espérons, sans trop y croire, que le MPF se ressaisira. En attendant, il est extrêmement dommage que des personnes de qualité se soient fourvoyés dans l'impasse MPF, et nous les appellons à revenir au sein de la vraie droite.

lundi 11 juin 2007

Législatives: bilan pour le MNR et la droite nationale

Les résultats détaillés du MNR dans les Hauts-de-Seine, nous remercions les Français qui ont voté pour le MNR Alliance patriotique, et en particulier nos valeureux militants:
Première circonscription:
M Bertrand ROBERT, 143 voix, 0.43%
Deuxième circonscription:
M Hubert MASSOL, 330 voix, 0.89%, le meilleur score MNR des Hauts-de-Seine
Troisième circonscription:
Mme Marie-Jeanne SOUILLARD, 149 voix, 0.30%
Quatrième circonscription:
pas de candidat
Cinquième circonscription:
M Roger CUCULIERE, 132 voix, 0.33%
Sixième circonscription:
Mme Isabelle LARAQUE, 182 voix, 0.44%
Septième circonscription:
M Bernard BORNETTE, 158 voix, 0.30%
Huitième circonscription:
Mme Pauline LEGRAND, 243 voix, 0.57%
Neuvième circonscription:
M Michel PAGEARD, 89 voix, 0.24%
Dixième circonscription:
Mme Valérie DROUET, 94 voix, 0.23%
Onzième circonscription:
Mme Marie-Thérèse GALATEAU, 332 voix, 0.84%
Douzième circonscription:
Mme Geneviève DELMATTO, 185 voix, 0.33%
Treizième circonscription:
Mme Françoise RIEUX, 206 voix, 0.37%
Ces résultats sont, inutile d'essayer la méthode Coué ou de se réfugier derrière la langue de bois, décevants pour le MNR. Et c'est hélas, la même chose en France. Le MNR n'ayant pas atteint les 50 candidats faisant plus de 1% des voix, il est donc privé de toute subvention.
Si encore les autres mouvements de la droite nationale en profitaient! Si ces voix qui ne se sont pas portées sur nous s'étaient portées sur le FN ou le MPF! Même si nous regrettons certaines dérives au sein de ces deux formations, même si nous avons des différences avec elles, c'est tout naturellement que nous nous serions réjouis de leur éventuel bon score. Or, ce n'est pas le cas; le FN atteint péniblement 4.29% à l'échelle nationale, et à quelques poignées de voix près, serait passé derrière les communistes. Quand au MPF, avec 1.2% des voix (toujours à l'échelle nationale), il n'atteint pas le score de M de Villiers à la présidentielle. Seul M Dupont Aignan tire son épingle du jeu, en étant élu dès le premier tour, avec le soutien du MNR, ainsi que les Identitaires, pour lesquels un certain nombre de candidats MNR s'étaient désisté, qui font également un score tout à fait correct pour une première vague de candidature, vu leurs faibles moyens.
Mais globalement, c'est un échec. Pourquoi?
Certes, on peut considérer qu'une partie du problème vient des medias, qui ne mentionnent la droite nationale que pour l'attaquer. Mais les medias n'avaient pas empêché les scores beaucoup plus élevés du FN et du MNR en 2002, que ce soit à la présidentielle ou aux législatives. La racine du problème est ailleurs. On peut voir deux causes:
-D'abord, le torpillage de l'Union Patriotique. Le FN a refusé tout arrangement avec le MNR pour les législatives, allant jusqu'à présenter des candidats contre M Mégret
ou M Bay. Du côté du MPF, le MNR a été un peu moins mal considéré, puisque des accords concernant 70 circonscriptions avaient été conclus, mais d'une part, pour une vraie alliance, il aurait fallu que ces accords concernassent plus de circonscriptions, d'autre part, il aurait fallu que le MPF les reconnût; or, le MPF s'est acharné à nier ces accords, cassant ainsi la dynamique (ainsi, le président de la fédération du MPF 92, qui n'avait pas d'adversaire MNR contre lui, n'a fait que 0.43%; on peut supposer que ce mauvais score est dû au déplacement des voix MNR vers le FN), et en présentant ses candidats avec l'étiquette majorité présidentielle, a pu amener des électeurs à voter directement pour l'UMP. Aussi, les attaques insidieuses portées par certains mouvements contre leurs concurrents de la droite nationale (par exemple, des lettres de menace adressées aux candidats MNR) ont pu décevoir les électeurs, qui se sont ainsi rabattus sur l'UMP, alors qu'une véritable alliance aurait pu créer un effet de rassemblement.
-Ensuite, la personnalité de M Sarkozy. Il est clair que M Sarkozy a réussi à duper les Français, à leur faire croire qu'il allait rétablir l'ordre, défendre le travail, etc. La droite nationale, ne bénéficiant pas de grands médias, n'a apparemment pas réussi à expliquer suffisamment l'imposture de Sarkozy, lui même aidé par les journaux, qui le qualifiaient de néo conservateur, d'extrême droitiste, voire de fasciste, ce qui a pu tromper des sympathisants de la droite nationale et leur faire voter directement UMP. Egalement, le premier tour des législatives a été le troisième tour des présidentielles, et M Sarkozy n'a cessé de répéter qu'il lui fallait une majorité; là, on est à peu près sûr qu'il va l'avoir. Enfin, M Sarkozy a été aidé par des des sondages, qui ont pu démoraliser l'électorat de la droite nationale.
Maintenant, que faire?
Dans l'immédiat, on peut constater que les idées de la droite nationale seront assez mal représentées à l'Assemblée Nationale. Certes, nous aurons M Sarlot (divers droite) et Mme Besse; mais M Sarlot ayant été classé parmi les derniers pour l'activité parlementaire, Mme Besse ayant pris une fois la parole durant tout son dernier mandat, et ayant été élu sous l'étiquette majorité présidentielle, on est en droit de se demander s'ils ne seront pas à la hauteur de la tâche, même avec le renfort de M Dupont Aignan. Malgré ces nuances, nous nous félicitons bien entendu de leur réelection. Encore une fois, à cause d'un mode de scrutin inique, la droite nationale ne sera pas représentée à sa juste valeur. Messieurs Bompard et Rivière ont été éliminés dès le premier tour, et il n'y a aucun candidat MPF, MNR, ou FN en ballottage, à l'exception de Marine Le Pen. Bien entendu, vu ses attaques perfides contre le MNR, ses tentatives de sabotage de l'Union Patriotique, sa volonté d'abandonner une partie du programme historique de la droite nationale sous prétexte de dédiabolisation, tout cela amène le blog du MNR92 à dire à tous les électeurs de la quatorzième circonscription du Pas-de-Calais de voter blanc.
Pour le deuxième tour, aucun candidat valable n'étant en lice (à part éventuellement M Vanneste (CNI), dont la victoire ferait peut être comprendre au lobby homosexuel qu'il n'a pas à faire la loi en France), il est évident que nous ne nous sentons pas concerné. Ainsi, dans les Hauts-de-Seine, la plupart du temps, le deuxième tour opposera un candidat UMP à un candidat PS; il n'y a absolument aucun intérêt à voter pour le candidat UMP. En effet:
d'abord, vu la faiblesse de notre score, ce n'est sans doute pas le MNR qui fera la différence
ensuite, c'est trop facile de refuser la proportionnelle, faire une politique sociale démocrate pendant 5 ans et de venir réclamer les voix des patriotes, sans rien proposer en échange. Au contraire, le vote blanc est le meilleur moyen pour se faire remarquer, et pour que nos idées soient enfin appliquées. Si un candidat veut nos voix, qu'il prenne nos idées.
enfin, qu'il y ait 350 ou 500 députés UMP ne va pas changer grand chose; l'UMP aura la majorité, tout le monde est d'accord, y compris la gauche, pour le pronostiquer. Que leur victoire soit écrasante ou pas ne changera rien.
Bref, le vote blanc serait normalement le vote logique, à trois bémols près:
-d'abord, un candidat UMP sortant peut avoir un excellent bilan local; dans ce cas là, il est possible de voter pour lui, surtout s'il est en difficulté.
-ensuite, il est normal de remercier les députés sortants qui ont tenté d'appliquer une véritable politique de droite, parfois à leur risque et péril (par exemple M Rivière, qui au lieu de suivre la majorité de l'UMP, a préféré tenter d'ancrer l'UMP à droite)
-enfin, quand des UMP sont opposés au PCF. Ainsi, dans la première circonscription des hauts-de-Seine, deux candidats sont qualifiés: un UMP, et un PCF. Un vote UMP est envisageable, afin d'accélérer la disparition du PCF, ce parti qui aurait dû, après avoir soutenu Lénine, Staline, Mao, sombrer dans les poubelles de l'Histoire. Nous ne parlerons pas de la quatrième circonscription, d'abord parce que le MNR n'avait pas de candidat, ensuite parce que nous considérons qu'en raison du passé judiciaire de M Balkany, celui ci n'aurait pas dû se présenter.
Mais le second tour, à part ces quelques considérations rapides, n'est pas fondamentalement passionnant. On sait l'essentiel, à savoir qu'il y aura trois représentants de la droite nationale (et probablement quatre, si on compte M Vanneste), et que l'UMP aura une grande majorité.
Il faut voir plus loin et tenir compte de cet échec. L'action déterminée sur le terrain des Identitaires qui s'enracinent localement à Nice et qui y ont fait de très bons scores est à analyser sérieusement. Nous serons également extrêmement vigilants face à l'action du gouvernement UMP et de l'Assemblée Nationale, afin de pouvoir informer les Français de leurs trahisons. Ce blog y participera dans la limite des ses modestes moyens. Plus tôt les Français auront compris l'imposture du gouvernement UMP, plus tôt ils se tourneront vers la droite nationale, dont le seul tort est d'avoir raison avant les autres. Enfin, et surtout, il faut un véritable rassemblement de la droite nationale, du MNR, du FN, du MPF, de DLR, des Identitaires, toutes les bonnes volontés seront bonnes à prendre. Seul une alliance patriotique, que le MNR a tenté de créer pour ces législatives, permettra à la droite nationale de peser réellement aux prochaines municipales. Si nous continuons dans la division et les querelles de chapelle, la droite nationale, qui est passée de 19.2% (Mégret+Le Pen en 2002) à 12.27% (Le Pen +Villiers en 2007) puis à 5.78% (législatives 2007 MNR MPF FN), continuera sa lente descente.

samedi 9 juin 2007

MPF

Le MPF par sa conduite semble cautionner tous les renoncements et trahisons de l'UMP; il s'en accomode parfaitement, son opposition ne se manifestant que pendant une élection, avant qu'il regagne gentiment le bercail de l'UMP.
On apprend par exemple aujourd'hui, dans le Figaro, que: "il [M Peltier, secrétaire général du MPF] souhaiterait obtenir 5 % des voix alors que Villiers n'a fait que 2,08 % dans cette circonscription. Objectif : négocier une place sur la liste UMP que dirigera Renaud Donnedieu de Vabres aux municipales à Tours en 2008."
Bien entendu, des accords au cas par cas peuvent être souhaitables, à condition qu'ils soient réciproques et utiles, c'est à dire qu'il y ait une reprise (au moins partielle) des deux programmes, et que chacun des partis associés puisse bloquer les décisions néfastes de son associé.
Or, ce n'est pas le cas pour le MPF. Prenons par exemple le cas de Boulogne Billancourt: le suppléant du candidat MPF dans la neuvième circonscription siège au conseil municipal dans le groupe des UMP et apparentés, et à ce titre, il a été amené à voter à propos de subventions diverses, disponibles ici . On verra par exemple que la mairie subventionne le Centre culturel et cultuel musulman de BB (entre nous, qu'est ce qu'un centre culturel et cultuel musulman, si ce n'est une mosquée?), les Français musulmans de la Région Parisienne, les Scouts musulmans de France, CGT, FO, Mrap Boulogne, c'est à dire des associations islamiques, communautaristes ou d'extrême gauche. Quelle a été l'attitude de notre courageux suppléant de la candidate MPF? Il n'a fait aucune remarque et a voté l'ensemble des subventions (preuve ici , voir page 25), y compris celle au centre culturel et cultuel musulman de Boulogne. Dans une autre circonscription des Hauts-de-Seine, un candidat MPF a été attaqué en justice par le MRAP. Que dira t-il quand il apprendra que le suppléant d'un candidat MPF finance le MRAP? Le MPF, à cause de sa compromission avec l'UMP, nage en plein illogisme.
Raison de plus pour soutenir l'Alliance Patriotique-MNR, qui a une vision claire, juste, et logique, et qui s'oppose véritablement et concrètement au financement public des mosquées.

vendredi 8 juin 2007

Communiqué important du MNR

Nous reproduisons un communiqué important du MNR:

"Turquie : Sarkozy a déjà trahi

Alors qu'il en avait la possibilité, le Président Sarkozy renonce au droit de veto de la France contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne

'' Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas, je ne me déroberai pas, je vous demande votre confiance pour qu'ensemble tout devienne possible '', c'est ce qu'a écrit et signé de sa main Nicolas Sarkozy au bas de sa profession de foi présidentielle.

Nombre d'électeurs de la droite nationale ont donc cru que lorsqu'il affirmait haut et fort qu'il demanderait la suspension de toutes les négociations avec la Turquie pour son entrée dans l'Union européenne, Sarkozy tiendrait parole. Même s'ils ne se faisaient pas trop d'illusions sur sa sincérité en matière de patriotisme, ils pensaient qu'au moins, il respecterait la parole donnée sur un sujet aussi fondamental.

Et bien non, ce qui était prévisible par ceux qui connaissent la vraie nature de l'UMP se réalise. Le Président de la République Sarkozy qui aurait pu mettre son veto à la poursuite des négociations d'entrée de la Turquie dans l'Europe vient d'accepter que trois nouveaux chapitres de ces négociations soient ouverts le 26 juin prochain. C'est pire qu'une promesse non tenue, c'est un reniement délibéré, une véritable trahison.

Avant le scrutin de dimanche, nous devons faire connaître cette trahison inouïe. Une voix pour un candidat UMP, c'est une voix pour la Turquie.

Pour donner un signal fort contre l'entrée de la Turquie dans l'Europe, il faut voter massivement pour les candidats du MNR - Alliance patriotique, la seule force d'avenir de la droite nationale."


Rappellons également qu'une voix pour l'UMP, c'est une voix pour un parti dont les caisses sont pleines (tellement pleines qu'il peut se permettre de ne pas respecter la loi sur la parité et se passer ainsi d'une partie des subventions), mais c'est surtout une voix pour les projets néfastes de Sarkozy: CUC, droit de vote des étrangers, communautarisme, discrimination "positive", etc.
A contrario, une voix pour le MNR, c'est une voix pour refuser l'islamisation, l'immigration massive des personnes refusant nos valeurs, la dérive umpiste du MPF, la dérive gauchisante du FN, et c'est également une voix pour soutenir l'Alliance Patriotique.

mercredi 6 juin 2007

L'alliance patriotique

Je passais devant des affiches officielles de campagne; je m'arrêtai devant l'une d'entre elles, c'était l'affiche d'un candidat dont le suppléant était membre du conseil municipal de Boulogne dans le groupe des UMP et apparentés. Voilà le texte qui suivait: "En votant massivement à Boulogne-Billancourt pour Nicolas Sarkozy, vous avez exprimé votre volonté de changement. Vous avez accordé votre confiance à un homme porteur d'un projet ambitieux de réforme et de relance de notre pays, porteur également d'une détermination nouvelle à tenir ses engagements et à être jugé sur ses actes. [...] Le moment est venu de donner au nouveau Président de la République une majorité claire qui lui permette de répondre aux attentes des Français."
Devinette: quelle est l'étiquette politique du candidat? UMP? Non. PSLE-Nouveau Centre? Non plus. Pas Modem, tout de même? Pas davantage. Non, ce texte est visible sur les affiches officielles d'une candidate MPF. Mais comment peut on croire un seul instant avec ce genre de texte que le MPF sera capable de représenter une réelle alternative à l'UMP? Voilà un texte dithyrambique envers M Sarkozy, alors qu'une partie de ses projets est très clairement nuisible pour notre pays. Nicolas Sarkozy, c'est le contrat union civile, c'est la discrimination positive, le communautarisme, l'ouverture vers le socialisme, le droit de vote des étrangers, la régularisation des clandestins, ou un mini traité qui reprend tout ce qui a été rejeté le 29 mai 2005. Quant au bilan, parlons en; entre la suppression de la double peine, la création duCFCM, qui est passé immédiatement sous le contrôle de l'UOIF, une association extrêmiste, et plusieurs dizaines de milliers de voitures incendiées durant le mandat de M Sarkozy au ministère de l'Intérieur, on ne peut que juger fermement M Sarkozy. Quant à son passage au ministère de l'Economie, le moins qu'on puisse dire est qu'il a été totalement oublié, tout simplement parce que M Sarkozy n'y a strictement rien fait. Avec le MNR, vous aurez des élus efficaces (les élus MNR de Marseille ont par exemple réussi à faire annuler un bail concédé à une mosquée), qui ne se compromettront pas.
Il faut quand même reconnaître que le MPF a accepté de partager 70 circonscriptions avec le MNR, c'est à dire 35 circonscriptions où il y a uniquement un candidat MPF, et 35 circonscriptions où il y a uniquement un candidat MNR. C'est une bonne base pour l'alliance patriotique que nous souhaitons. Dans les Hauts-de-Seine, le MNR n'a pas présenté de candidat dans la quatrième circonscription, et le MPF n'a pas présenté de candidats dans les première, deuxième, quatrième, cinquième, sixième, huitième, onzième et douzième circonscription. Nous espérons que les voix qui se seraient portées sur le MPF se porteront sur les candidats MNR. Toutefois, on peut regretter d'abord que le MPF n'ait pas accepté plus d'accords, et ensuite et surtout, que cette union soit systématiquement niée; M Peltier, au lieu d'expliquer le bien fondé de ces accords et en quoi ils sont nécessaires et souhaitables, ne concéde que "quelques accords locaux". M Peltier trouverait-il le MNR trop à droite? Pourtant, il y a bien milité.
A côté, on a le FN, qui a refusé le partage des circonscriptions que proposait le MNR, qui présente des candidats contre M Mégret et M Bay, et en plus continue d'utiliser l'expression "Union patriotique", alors qu'on ne sait pas trop qui elle rassemble: le FN et...le FN?
Bref, face aux partis qui nient l'existence d'accords, et ceux qui les rejettent, il est urgent de soutenir l'Alliance Patriotique-MNR; plus nous ferons de voix, plus nous pourrons oeuvrer pour un véritable rassemblement.

mardi 5 juin 2007

Législatives dans les Hauts-de-Seine, suite

M Sarkozy a été élu président sur un programme clairement de droite. Juste après les élections, il a décidé de trahir son électorat, en nommant des ministres socialistes dans son gouvernement, montrant qu'il voulait une ouverture. On pourrait se demander d'ailleurs pourquoi il n'a pas achevé cette "ouverture" en proposant, par exemple, à M Mégret le ministère de l'intérieur. Quelle politique va suivre le gouvernement? Celle de M Sarkozy, ou celle des ministres socialistes? Ainsi, M Kouchner est favorable à l'adhésion de la Turquie.
C'est pourquoi, afin d'ancrer l'UMP à droite, afin d'avoir des députés capables de réagir et de s'opposer aux mesures typiquement de gauche avancées par M Sarkozy, que ce soit sur le mariage homosexuel, rebaptisé Contrat Union Civile, à propos du droit de vote des étrangers, de la discrimination prétendument positive, ou de la construction des mosquées avec l'argent des Français, il est nécessaire de voter pour les candidats de l'Alliance Patriotique, soutenus par le MNR. En outre, chaque voix permet au MNR de recevoir 1.63 euros par an pendant 5 ans, et l'argent récolté permettra au MNR d'être encore plus efficace et de peser davantage en faveur d'une réelle politique de droite.
Le vote Alliance Patriotique MNR est également un moyen de soutenir la création d'une véritable alliance patriotique. M Mégret avait loyalement soutenu M Le Pen, en lui apportant un nombre important de signatures, en appellant à voter pour lui. Pour les législatives, un accord avait été proposé: 60 circonscriptions pour le MNR, 517 pour le FN. Le FN a refusé, prenant ainsi le risque de faire échouer tout rapprochement entre les différents courants de la droite nationale, alors que France est dans une situation critique, et que les Français ont encore des illusions sur M Sarkozy. Le FN a eu également l'inélégance de présenter un candidat (son majordome) face à M Mégret. Le MNR , quant à lui, a décidé de retirer unilatéralement ses candidats face à une quinzaine de dirigeants du FN, à de hauts cadres emblématiques du MPF, comme Mme Besse ou M Bompard, aux candidats identitaires ou à M Dupont-Aignan (président de Debout La République), afin de jeter les bases d'un rassemblement de ces mouvements.
Le vote MNR exprime également le refus de la dérive umpiste du MPF. En effet, après avoir attaqué l'UMPS, le MPF a invité à voter Sarkozy, a désisté ses candidats en faveur de Mme Alliot-Marie ou M Fillon, et présente des candidats sous l'étiquette "majorité présidentielle", c'est à dire que ces candidats doivent obligatoirement voter la confiance, ne pas voter les motions de censure, voter le budget, en un mot soutenir le Président et le gouvernement. Bref, ces candidats, s'ils sont élus, seront incapables de dénoncer les dérives de l'UMP; c'était d'ailleurs déjà le cas avant: Mme Besse, député MPF, a pris une seule fois la parole pendant toute la durée de son mandat.
Le vote MNR permet enfin de rejeter la dérive gauchiste du FN, incarnée par Marine Le Pen, qui a voulu banaliser le FN, et récupérer les voix des immigrés, se lançant ainsi dans du communautarisme.

dimanche 3 juin 2007

Législatives dans les Hauts-de-Seine

Le MNR a présenté de nombreux candidats dans les Hauts-de-Seine.
Première circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 8, M Bertrand ROBERT
Deuxième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 3, M Hubert MASSOL son site
Troisième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 2, Mme Marie-Jeanne SOUILLARD
Cinquième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 4, M Roger CUCULIERE
Sixième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 2, Mme Isabelle LARAQUE
Septième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 2, M Bernard BORNETTE
Huitième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 4, Mme Pauline LEGRAND
Neuvième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 3, M Michel PAGEARD
Dixième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 12, Mme Valérie DROUET
Onzième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 5, Mme Marie-Téhrèse GALATEAU
Douzième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 7, Mme Geneviève DELMATTO
Treizième circonscription des Hauts-de-Seine (92):
numéro 4, Mme Françoise RIEUX
Le programme législatif du MNR est disponible ici.
Clip officiel du MNR ici

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