dimanche 13 avril 2008

Les criminels albanais prélevaient des organes sur les prisonniers de guerre Serbes

Carla Del Ponte, ancien procureur du Tribunal Pénal International pour l'ex Yougoslavie, et très anti Serbe, vient toutefois de divulguer une information intéressante au plus haut point: Ici

Carla Del Ponte accuse des dirigeants kosovars d'être impliqués dans un trafic d'organes
LEMONDE.FR avec AFP | 13.04.08 | 21h01 • Mis à jour le 13.04.08 | 21h36


Des leaders des Albanais du Kosovo, dont l'actuel premier ministre Hashim Thaci, auraient trempé dans un trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes,
affirme, dans un nouveau livre, Carla Del Ponte, ancien procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Dans "La chasse, moi et les criminels de guerre" ("La Caccia"), un ouvrage écrit en collaboration avec un journaliste du New York Times et publié en Italie, Mme Del Ponte explique que M. Thaci et Agim Ceku, premier ministre jusqu'en janvier 2008, les principaux dirigeants de l'UCK, l'Armée de libération du Kosovo qui a lutté contre le régime serbe de Slobodan Milosevic "étaient au courant et étaient impliqués de manière active dans la contrebande des organes".

"DES TRACES DE SANG, UNE SERINGUE, DES FLACONS VIDES"

Selon la juriste, qui a dirigé le TPIY pendant huit ans avant de devenir ambassadrice pour la Suisse en Argentine, près de 300 prisonniers, Serbes mais aussi d'autres nationalités slaves, ont été transportés au courant de l'été 1999 depuis le Kosovo jusqu'en Albanie où ils étaient enfermés dans une prison et où des chirurgiens prélevaient leurs organes.

"Ces organes étaient ensuite envoyés depuis l'aéroport de Tirana vers des cliniques à l'étranger pour être implantés sur des patients qui payaient. Les victimes privées d'un rein étaient de nouveau enfermées dans une baraque jusqu'au moment où elles étaient tuées pour d'autres organes", écrit-elle, sans donner de sources précises mais en évoquant la Mission de l'ONU au Kosovo (Minuk) et des "journalistes fiables".
Elle rappelle que des enquêteurs du TPIY s'étaient rendus sur les lieux où se seraient déroulés ces crimes en 2003 et avaient trouvé "des traces de sang (...) une seringue, des flacons vides de médicaments dont un utilisé lors d'interventions chirurgicales". "Comme preuves, c'est malheureusement insuffisant", conclut-elle cependant. Le ministère des affaires étrangères suisse, qui a jugé la publication du livre inopportune, a demandé à Carla Del Ponte de revenir rapidement à Buenos Aires et de ne pas participer à une opération de promotion de l'ouvrage en Italie.

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