Le parquet a fait appel de la relaxe de Lydie Debaine, qui avait assassiné par noyade dans la baignoire en 2005 sa fille handicapée motrice cérébrale de 26 ans.
C'est quand même étonnant; quand les nazis faisaient subir aux personnes interrogées le supplice de la baignoire, c'est (à très juste titre) considéré comme abominable, mais pas là.
Egalement surprenant, au moment où on est sensibilisé au problème de la "discrimination" envers les handicapés et où chacun est suspecté, en plus du racisme et de la xénophobie, d' "handiphobie", là, le handicap de la fille est considéré comme circonstance atténuante pour la mère. Que font les associations de handicapés? Silence.
Carrément choquante est la réaction de l'avocat de la mère: «l’acquittement ne devait pas être interprété comme un permis de tuer mais comme la reconnaissance d’un acte juste, d’un acte d’amour». Me Richard, qui a plaidé l’acquittement, a estimé que «l’épreuve continue dans la douleur» pour sa cliente. Hallucinant: cette femme assassine sa fille, et son avocat se plaint qu'on ose la poursuivre en justice.
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