La droite veut faire passer ses réformes constitutionnelles. Pour cela, il faut les trois cinquièmes des voix des Assemblées, ce que l'UMP ne dispose pas. Il faut donc non seulement obtenir l'accord du Nouveau Centre, mais aussi d'une partie des socialistes. Or, ceux-ci ont posé leurs conditions. Le Nouveau Centre exige une part de proportionnelle aux législatives, dont ne veut pas entendre parler l'UMP, tandis que la gauche réclame le droit de vote des étrangers (droit de vote qu'ils ont déjà aux élections locales, et pour les étrangers de l'Union Européenne, aux élections européennes). Bien sûr, la gauche a tout à gagner, du moins dans un premier temps, d'une telle réforme; elle capterait sans problème les voix des immigrés. Mais à long terme, ceux-ci créeraient plutôt leurs partis politiques, comme on l'a vu avec les candidatures de Faouzia Zebdi Ghorab, ou du Parti des musulmans de France.
De manière générale, donner le droit de vote aux étrangers inciterait encore plus les partis politiques à surfer sur la vague communautariste et à mettre des immigrés sur leurs listes électorales. Les 10 millions de voix supplémentaires auront un impact décisif aux élections, et les immigrés, agissant comme un lobby, auront un énorme poids électoral.
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