Jose Manuel Barroso, président de la commission européenne, élu par les groupes du Parlement européen de la fausse droite (PPE) et des socialistes (PSE), qui s'entendent très bien entre eux, étant tous les deux européistes et anti nationaux, a déclaré qu'il n'y avait pas de plan B en cas de rejet par les Irlandais du traité de Lisbonne.
Quel mépris pour les Irlandais! Quand on pose une question, la moindre des choses est d'évaluer ce qui se passe quand la réponse est oui, mais également quand la réponse est non! Barroso, qui fait ingérence de manière scandaleuse dans les affaires internes de l'Irlande, est en train de présenter le referendum comme le choix entre oui et le néant, voire l'apocalypse. On reconnaît là les grosses ficelles que les agents de Bruxelles nous avaient sorties lors du referendum sur le TCE: si le non passe, ce sera le cataclysme, le blocage de l'Union Européenne, la guerre nucléaire.
Mais enfin, sachons raison garder! Est-ce qu'un typhon s'est abattu le 30 mai 2005 sur la France?
Si l'Irlande vote non, hé bien le régime actuel du traité de Nice continuera à être en vigueur. Est-ce cela, l'apocalypse? Un texte que les européistes avaient imposé à l'Irlande en la faisant voter plusieurs fois est déjà une ignominie aux yeux des mêmes européistes?
D'ailleurs, on le connaît, le plan B des vendus à l'Union Européenne: un nouveau vote, ou encore un passage en force par le Parlement, sans referendum.
Les valets de Bruxelles dramatisent les conséquences du non pour faire passer le oui; une nouvelle manœuvre indigne des valeurs qu'ils prétendent défendre.
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