mardi 29 avril 2008

L'islamisation des prisons

Un article du Monde, mes commentaires entre crochets

Plus d'un tiers des prisons en France sont touchées par le prosélytisme islamiste

Plus d'un tiers des prisons en France sont touchées par le prosélytisme islamiste, selon un rapport des services de renseignements de la police française. Les renseignements généraux (RG) ont recensé en 2005 175 islamistes se livrant dans 68 prisons (sur 188) à des activités prosélytes, dans un rapport dont des extraits ont été publiés, vendredi 13 janvier, par le journal Le Figaro.
Quelques mois après l'avoir qualifié de "bombe à retardement" dans un autre document, les RG confirment la réalité du problème, avec quelque 200 actions prosélytes repérées : incitations à prier en groupe (30 % des cas), pressions sur les codétenus (20 %), demandes de locaux de culte ou d'acquisition de tapis de prière. Parmi les 175 détenus, une trentaine de musulmans écroués dans des dossiers de terrorisme et une vingtaine de convertis à l'islam radical inquiètent particulièrement les services de renseignement.
Mais le rapport permet aussi de relativiser le problème : les RG jugent que le risque
de basculement dans le terrorisme ne concerne qu'une demi-douzaine de
personnes [mais bien sûr! On nous prend vraiment pour des imbéciles]
Par ailleurs, l'influence en prison de la mouvance Tabligh ("le message", mouvement rigoriste et fondamentaliste indo-pakistanais installé en France depuis 1972, plutôt modéré [où l'on voit que même si le Monde fait parfois quelques efforts, cela reste quand même le Monde: nous parler d'un mouvement rigoriste et fondamentaliste pour nous dire trois lignes plus bas qu'il est modéré, il faut le faire!]) reste prépondérante, même si la percée du salafisme, qui prône la violence et
le rejet de l'Occident, est "de plus en plus forte"
. "Les islamistes ont un prestige énorme en prison. Ils ont mis en danger leur vie. Ce sont des héros et en cela ils ont une audience,assure Farhad Khosrokhavar, sociologue, auteur du livre L'Islam dans les prisons.Même les non-pratiquants y sont sensibles car c'est aussi une façon de vous venger d'une société qui vous a humilié, rabaissé."

AUMÔNIERS MUSULMANS

L'organisation de l'islam en détention, préoccupation majeure de l'administration
pénitentiaire depuis plusieurs mois, est notamment du ressort du premier aumônier national musulman des prisons, Moulay El-Hassan El-Alaoui Talibi.
A sa nomination en septembre par le Conseil français du culte musulman, ce religieux, imam de la prison de Loos (Nord) depuis plusieurs années, avait dit sa volonté d'"enseigner une interprétation correcte de l'islam", de "compléter la formation" des imams en poste dans les établissements pénitentiaires et de doubler leur nombre. Ils étaient 66 en mai (contre 482 représentants du culte catholique).
Il convient d'"asseoir leur légitimité pour les protéger d'imams extrémistes autoproclamés et incontrôlables", relève un spécialiste du renseignement. Cette source raconte comment un islamiste algérien condamné en 2003 pour avoir alimenté en armes les maquis du GIA (Groupe islamique armé) s'était imposé dans sa prison de la banlieue parisienne, attirant "en très peu de temps" les fidèles par des prêches enflammés tandis que ceux de l'aumônier officiel étaient désertés. Plusieurs affaires récentes ont également illustré le risque de voir des détenus de droit commun sombrer dans l'islamisme le plus radical par la fréquentation d'activistes emprisonnés. Aussi les autorités gardent-elles un œil sur les islamistes qui sortent de prison, n'hésitant pas à les éloigner du territoire quand ils sont étrangers. Sur la cinquantaine d'islamistes expulsés depuis 2003 ou susceptibles de l'être, la moitié a connu la prison. Mais, relèvent les RG, 70 % des 175 prédicateurs repérés sont français.




Le Monde ne se pose pas quelques questions: comment se fait-il que l'on laisse des islamistes faire leur propagande? Qui nous dit que les imams officiels nommés par le CFCM (organisation contrôlée par les intégristes marocains et de l'UOIF) seront moins dangereux que les imams autoproclamés? On a laissé un problème se développer, l'islamisation des prisons, et on voudrait le résoudre par une fausse solution, des imams officiels. Ridicule! Non sens!

Un deuxième article du Monde nous signale que d'après le Washington Post, 60 à 70% des détenus sont des musulmans.
Tout le reste de l'article est destiné à emberlificoter le lecteur avec des considérations plus ou moins bidon.
Par exemple: le Monde cite quelqu'un qui dit qu'il n'y a pas de corrélation entre islam et criminalité. Est-ce que le journaliste du Monde a réfléchi à cette énormité? Les musulmans représentent, nous dit l'article du Monde, 12% de la population française. Un tel biais, aussi énorme, montre évidemment qu'il y a une très forte corrélation. Mais la personne citée préfère parler de l'immigration et la pauvreté pour expliquer la corrélation entre islam et délinquance; c'est faux, car parmi les immigrés, il y a aussi des Asiatiques, largement non musulmans, ou des Européens de l'Est, et pourtant je n'ai pour l'instant pas vu de bandes de Chinois agresser violemment des Blancs ou brûler des magasins. Concernant la pauvreté, c'est faux aussi car les populations du Nord sont également touchés par la pauvreté et pourtant à ma connaissance elles ne sont pas surreprésentées. Plus largement, dans le monde, les paysans Indiens sont beaucoup plus pauvres que n'importe quel immigré marocain en France, et pourtant, on n'entend pas parler d'émeutes de paysans indiens. Dernier point pour lequel l'argument ne tient pas, c'est que les immigrés, aussi pauvres soient-ils en France, sont plus riches en France, grâce aux aides, que dans leur pays d'origine.
Bref, il s'agit une fois de plus de nier l'évidence et de rejeter la faute sur les populations des pays d'accueil qui devraient donner plus d'argent aux immigrés.

D'ailleurs, le Monde n'hésite pas à aller plus loin encore dans sa tentative de falsification, en interviewant Moussa Khedimellah, un sociologue spécialisé dans les questions d'intégration, qui nous explique que tout cela, ce sont les politiciens français qui ont isolé les musulmans dans les banlieues de deuxième zone. Ce sociologue ignore soigneusement le déversage massif de plans de reconstruction et d'amélioration des banlieues, argent qui n'a servi à rien.
Article ici.

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