M Sarkozy a remporté les élections le 6 mai 2007, c'est-à-dire il y a plus d'un mois.
On peut donc commencer à analyser ses actes.
D'abord, il préfère, avant son intronisation, rester discret, ce qui fait qu'il ne se rend pas le 8 mai aux cérémonies commémorant la fin de la Seconde Guerre Mondiale (et accessoirement cela lui permet de faire une croisière). Mais, bizarrement, pour la commémoration de l'abolition de l'esclavage le 10 mai, il était cette fois-ci présent, après avoir déclaré le soir de son élection « Je vais en finir avec la repentance, qui est une forme de haine de soi ». Une fois de plus, Sarkozy ne tient pas parole.
Un peu d'histoire: pourquoi l'abolition de l'esclavage est-elle commémorée le 10 mai?
C'est Chirac qui a choisi d'instaurer cette journée de commémoration, en la fixant par référence à la loi votée le 10 mai 2001, loi déposée par Mme Taubira. La loi déclarait que "la traite négrière transatlantique et l'esclavage, perpétrés à partir du xve siècle par les puissances européennes contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l'océan Indien, constituent un crime contre l'humanité".
Cette loi est mal faite et incomplète.
Inutile, parce que la réduction en esclavage avait déjà été reconnue comme crime contre l'humanité par l'article 7 du Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale en 1998. Incomplète, car on remarque que la loi de 2001 ne mentionne que l'esclavage perpétré par les puissances européennes et à partir du XVe siècle. C'est à dire que l'esclavage des Noirs par les Arabes aux VIII et IXe siècles n'intéresse apparemment pas Mme Taubira; il y a de bonnes victimes et des mauvaises.
Après avoir fait preuve d'une nouvelle repentance pour l'esclavage, M. Sarkozy nomme des personnalités de gauche dans son gouvernement: Besson, Kouchner, Hirsch, Jouyet. Il se précipite en Allemagne pour tenter de faire avancer son mini traité simplifié, qui reprend quasiment la totalité de ce que le peuple Français a repoussé. Puis juste avant le premier tour des législatives, Sarkozy se dédit sur la Turquie. Egalement, il capitule devant les syndicats en acceptant de supprimer les décrets Robien. Enfin, le bruit court que Mme Taubira, celle qui nous a gratifiés de sa loi de repentance à propos de l'esclavage (alors que ce sont quand même les Occidentaux qui y ont mis fin, il ne faut pas l'oublier) rejoindrait le gouvernement, et peut être d'autres socialistes.
Bref, on voit que M Sarkozy est très éloigné de la droite nationale. Nous continuerons à dénoncer les trahisons du gouvernement et du Président.
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