Une fois de plus, l'AFP se vautre dans l'absence d'information, en passant soigneusement des faits sous silence.
Dépêche AFP:
Retraités tués dans l'Aude: reprise des recherches pour trouver le corps du mari
NARBONNE (AFP) - Le corps de Jean-Claude Saint-Aubert, un retraité enlevé avec sa femme début avril dans leur maison d'Argeliers (Aude), a été retrouvé lundi à Cruzy (Hérault), à l'endroit désigné par deux ouvriers mis en examen pour séquestration et assassinat, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
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Les recherches avaient repris lundi matin. Depuis samedi, la section de recherches de Montpellier fouille méticuleusement avec des pelles une fosse, qui aurait été creusée par deux ouvriers mis en examen dimanche pour avoir séquestré et tué par balles ce couple de sexagénaires récemment installé dans l'Aude, afin de voler et d'utiliser leur carte bancaire.
Les deux hommes, qui avaient effectué des travaux dans la maison du couple, ont avoué, durant leur garde à vue à Narbonne, avoir enterré le corps du mari à Cruzy, à quelques kilomètres de la maison du couple et de l'endroit où a été retrouvé le corps de la femme, Jocelyne, âgée de 59 ans.
"Le terrain est relativement vaste. On a eu une localisation beaucoup plus précise dimanche matin d'un des deux mis en examen", a précisé M. Baboulenne.
Selon leurs déclarations, les deux maçons auraient séquestré les retraités dans la matinée du 4 avril, jour de leur disparition, selon le parquet. Les deux trentenaires les auraient conduits dans la soirée sur un terrain situé à environ cinq kilomètres de la maison, où ils auraient creusé une fosse quelques jours plus tôt afin d'y ensevelir leurs victimes.
Ils auraient tué de plusieurs balles M. Saint-Aubert, 62 ans, avant de l'ensevelir dans une fosse. Les deux ouvriers auraient ensuite tué sa femme quelques kilomètres plus loin. Le couple, originaire de Moselle, s'était installé il y a quelques mois à Argeliers, village audois limitrophe de l'Hérault. Sa disparition avait été signalée le 19 avril, selon les enquêteurs.
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Les deux maçons avaient un casier chargé
Jean-Barthélémy Rathqueber et Fouad Sellam. qui ont avoué le double assassinat des « disparus d'Argeliers » avaient déjà un casier judiciaire chargé. Mais, selon le procureur de la République de Narbonne « rien dans ces casiers judiciaires ne permettait de supposer qu'ils passeraient à l'acte pour des faits aussi graves ». Vols, fausse monnaie pour l'un, vols aggravés pour l'autre, ils avaient déjà connu les gardes à vue, la justice et la prison. Et dans le Minervois héraultais autour du village de Cruzy et de Quarante, la famille Rathqueber qui appartient à la comunauté des gens du voyage était connue des gendarmes.
L'ensemble des éléments recueillis par les enquêteurs de la gendarmerie de la section de recherches de Montpellier, et notamment les enquêtes d'environnement à Toulouse, où vivent de sproches de Rathqueber et dans l'Hérault, ont permis au fil des jours de recroiser suffisamment de faits pour acquérir la certitude que les deux personnes étaient impliquées. L'enquête des gendarmes a été rapide, car si la disparition du couple de retraités, venu de Moselle pour s'installer dans l'Aude et leur exécution remonte au 4 avril, ce n'est que le 19 avril que leur disparition était signalée par leur fils, et le 21 avril qu'une enquête était ouverte pour « disparition inquiétante ».C'est d'ailleurs grâce aux prélévements d'ADN sur le fils que le cadavre découvert mardi a pu être identifié et que , les enquêteurs ont ainsi pu formellement faire le lien entre les disparus d'Argeliers, et le premier cadavre retrouvé. Dans la maison, il semble que rien n'ait été dérobé. Les deux auteurs présumés du double assassinat auraient donc tué froidement deux personnes pour quelques milliers d'euros d'achats et d'argent liquide. Une terrible affaire d'assassinat qui rappelle celle de Monfort dans le Gers en 1999. Un ouvrier avait tué les quatre occupants néerlandais d'une maison pour leurs cartes bancaires.
lundi 5 mai 2008
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