Des ouvriers d'une usine qui est sur le point de fermer ont décidé d'occuper l'usine et ont menacé de verser de l'acide et des produits toxiques dans la Meuse qui passe à côté de l'usine. S'il est tout à fait normal que ces salariés soient mécontents d'être licenciés, il n'empêche que nous ne pouvons que condamner cette attitude de hors la loi qui préfère menacer que négocier. La perspective de perdre son travail n'excuse pas tout. Il est urgent que la justice fasse son travail, à savoir qu'elle fasse évacuer les bâtiments, qu'elle sanctionne lourdement les occupants dès le premier millilitre versé dans la Meuse, et qu'elle vérifie que les conditions de négociations dans les licenciements soient respectées.
Il serait intéressant également de savoir ce que pensent nos écologistes de la situation; pour l'instant, ils ne disent pas grand chose (ou alors j'ai mal cherché).
samedi 15 mars 2008
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2 commentaires:
Je suis tout à fait d'accord.
Autant nous pouvons comprendre et soutenir les victimes des délocalisations et de la concurrence déloyale engendrée par la mondialisation, autant il est inadmissible de s'en prendre à la nature!
La nature n'est pas responsable de leurs problèmes. C'est tout aussi scandaleux que de prendre un enfant en otage. Empoisonner l'eau c'est empoisonner les gens.
Il semblerait que le seul homme politique qui ait réagi, pour servir de médiateur, est un sénateur (belge!).
Il faut préciser qu'il est aussi le bourgmestre (maire) de Dinan, ville traversée par la même rivière.
Les ex-salariés de Lenoir-et-Mernier suspendent leur menace de pollution
J'apprécie toujours autant vos commentaires, Bogomir, et en particulier les "compléments d'information" que vous donnez. Merci à vous.
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