dimanche 17 février 2008

La Grande-Bretagne signe son arrêt de mort

La polygamie reconnue en Grande-Bretagne

lundi 4 février 2008

Il ne se passe pas de semaine sans qu’on découvre de nouveaux délires britanniques. Voici ce que rapportait François Desouche ce week end.

Le gouvernement vient d’autoriser la reconnaissance formelle des familles polygames du moment que les mariages ont eu lieu dans un pays où l’acte est légal. La décision entraîne une modification du régime des allocations : allocations logement supplémentaires, réduction des impôts locaux, etc.

Le gouvernement vient de donner aux écoles musulmanes le pouvoir de “s’auto-inspecter” et de “s’auto-controler” : elles vont pouvoir nommer leurs propres inspecteurs au sein d’un corps indépendant, afin d’être plus “sensible à l’éducation musulmane”. Cette décision est sensée “promouvoir l’intégration“.

Il faut en effet s’adapter à ce que sera bientôt le Royaume Uni : le taux de natalité des mères d’origine étrangère a augmenté de 77% alors que celui des femmes britanniques “de souche” chute. A Londres, 6 nouveaux nés sur 10 ont une mère étrangère.

Yves Daoudal

Source: ici





Le chef de l'Eglise anglicane, Rowan Williams, a estimé jeudi que l'adoption en Grande-Bretagne de certains aspects de la loi islamique était "inévitable", provoquant la réaction immédiate de Downing Street qui a réaffirmé la primauté de la loi britannique.

L'archevêque de Canterbury a déclaré à la BBC radio que les gens devraient appréhender la loi islamique, ou charia, avec ouverture d'esprit, jugeant qu'il était possible de parvenir à un "arrangement constructif" sur des sujets tels que le divorce.




15 février 2008
Folies britanniques

Un rapport parlementaire commandé par Harriet Harman sur les mérites de la discrimination positive identifie notamment 100 circonscriptions dans lesquelles il faudrait, aux élections, des listes entièrement noires et pakistanaises pour que les minorités soient correctement représentées à la chambre des députés, mais qu’il suffirait d’imposer entre quatre et huit sièges de députés noirs et pakistanais dans quatre élections à la suite pour arriver à une représentation correcte des minorités.

Autrement dit, dans un premier temps, les listes de quatre à huit circonscriptions devraient être exclusivement noires et pakistanaises.

Harriet Harman, qui est à la fois numéro 2 du parti travailliste, ministre de la famille et des égalités (sic), et leader des Communes (elle est la voix du gouvernement auprès des députés), fait savoir qu’elle étudie le rapport et qu’elle est favorable à son orientation.

Le British Council (équivalent de l’Alliance française) va débloquer 6 millions de livres dans une opération de jumelage d’écoles britanniques avec des madrasas en Afghanistan, Irak, Indonésie, au Bangladesh et au Pakistan, y compris, précise-t-on, dans la province frontière du nord-ouest, fief des talibans et d’Al Qaïda.

L’objectif, expose-t-on sans rire (et d’ailleurs il n’y a pas de quoi rire) est de montrer aux élèves de ces madrasas ce qu’ils ont en commun avec les enfants occidentaux, et de combattre l’extrémisme islamiste (sic).

Rappelons seulement que les madrasas sont des écoles où l’activité principale est d’apprendre le Coran par cœur. Les madrasas pakistanaises, qui sont passées de 137 en 1947 à 14.000 aujourd’hui, sont des fabriques de talibans. Ce sera aux enfants occidentaux de montrer ce qu’ils ont en commun avec ceux des madrasas : en apprenant le Coran.

Les deux premières madrasas concernées, dès le printemps prochain, sont précisément pakistanaises. Le jumelage doit concerner à terme 220.000 élèves.

Un rapport du « Centre pour la cohésion sociale » (émanation du think tank Civitas) révèle que des communautés entières sont impliquées dans la participation aux “violences pour l’honneur” et à la dissimulation de crimes : un réseau informel de chauffeurs de taxi, d’élus municipaux et parfois même de policiers participe à la recherche et au retour forcé des femmes qui essayent de s’échapper. Le rapport indique que ce problème existe dans les communautés musulmanes, Sikh et hindoues, et ce même chez les immigrés de deuxième génération. Des femmes ont été violées, violentées, voire tuées pour avoir entretenu des relations “inappropriées”, pour avoir voulu suivre des études, ou simplement pour avoir écouté de la musique occidentale. Tous les mois, une femme est tuée pour “l’honneur

Le rapport souligne que les municipalités ne réagissent pas, à cause du “politiquement correct” et par peur d’être accusées de racisme.

Les déclarations de l’archevêque de Canterbury sur la charia ont choqué, mais l’AFP fait remarquer qu’une dizaine de tribunaux islamiques fonctionnent déjà, le plus important étant le Conseil islamique de la charia de Leyton. Depuis 1982, il a traité 7.000 cas de divorce. Ils ne se substituent pas (encore) à la justice civile, mais les musulmans y ont de plus en plus recours, en parallèle aux tribunaux civils, et le jugement du tribunal islamique est pour eux plus important que celui du tribunal civil. Le mufti de Leyton déclare : « Si le gouvernement ne choisit pas la voie politique, alors le consommateur (sic, on voit qu’il a intégré les codes occidentaux) aura le choix. Si de plus en plus de personnes viennent vers nous de préférence aux tribunaux britanniques, on connaîtra leur choix. C’est ce qui se passe, c’est ce que l’archevêque dit : il faut des arrangements, c’est inévitable. »


Que les jaloux se rassurent: dans cinq ans, c'est notre tour.

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