Sarkozy a choisi le Maroc pour sa première visite d'Etat.
Une visite à but économique, pour remporter des contrats commerciaux, entre autres le projet de ligne TGV entre Tanger et Marrakech. Sarkozy a toutefois renoncé à essayer de vendre son Rafale, auquel a été préféré le F16 américain; comme quoi, même la politique pro arabe ne garantit pas les ventes.
Les contrats commerciaux sont importants aux yeux de l'Elysée; son porte parole, M Martinon, a déclaré: "Un certain nombre de contrats seront signés, Inch Allah", le Inch Allah étant sans doute une manière de faire plaisir aux hôtes marocains, mais aux dépens des valeurs civilisationnelles de la France (le christianisme, par exemple, qui a forgé la France), qui ne pèsent pas grand chose quand il s'agit d'argent. Sarkozy accordera 8 millions d'euros de dons en plus des 200 millions d'euros versés annuellement par la France au Maroc.
Egalement, une visite à portée judiciaire puisque des contrats seront signés dans ce domaine.
Et enfin, un volet politique: coopération à propos de l'immigration clandestine, qui s'accompagne bien évidemment, selon Sarkozy, d'une ouverture à l'immigration professionnelle (bâtiment, hôtellerie, informatique). C'est vrai que, comme chacun sait, la France manque d'immigrés et a très peu de chômeurs.
Pout terminer, un discours sur l'Union méditerrannéenne, concept assez flou qui est toutefois censé être un espace de solidarité, de coopération et de dialogue des cultures. Ce discours s'est tenu à Tanger, en face de Gibraltar, à 14 Km de l'Europe; tout un symbole.
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1 commentaire:
L'Union Méditerranéenne a vocation à s'étendre vers le sud et, alors que l'état est fortement endetté, nous prêtons à l'Afrique:
24/10/2007 16:59 Sénégal: la France reprend ses prêts
La France va reprendre ses prêts au Sénégal après 17 ans d'interruption, en raison d'une meilleure solvabilité de ce pays qui a bénéficié récemment d'importants allègements de dette, a annoncé mercredi à Dakar l'ambassadeur de France Jean-Christophe Rufin.
Il s'agit d'un "changement de tendance très lourd, d'un moment historique après pratiquement 20 ans d'ajustement structurel", a indiqué l'ambassadeur lors d'un point de presse dans les locaux de l'Agence française de développement (AFD).
"Le Sénégal a maintenant une dette tout à fait faible, représentant 17% du PIB à la suite des récents allègements, contre 40 à 45% auparavant", a-t-il précisé.
(AFP)
Mais se pourrait-il que Rama Yade ne soit pas étrangère à cela?
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