mardi 25 septembre 2007

En vrac

Je vous avais relaté la démission de 5 collaborateurs de Mme Fadela Amara. Je me suis aperçu récemment que j'en avais oublié trois autres: deux démissions consécutives suites à la démission de M Michel Marquer, et une troisième, qui a eu lieu beaucoup plus tôt et que le Canard Enchaîné a fort opportunément rappelée. Ce qui fait huit démissions après l'entrée en fonction de Mme Dati, ces démissions seraient lieu au caractère de Mme Dati. Huit démissions, à ma connaissance, c'est un record.


M Fillon a dîné à la mosquée de Paris! Il en a profité pour faire l'apologie de l'islam et sortir des propos qui ne font que révéler son ignorance abyssale de l'islam (on rappellera que M Sarkozy, alors ministre de l'intérieur et des cultes, ne savait pas la différence entre un sunnite et un chiite. Pressé par son interlocuteur, il a vaguement mentionné l'ethnie; et dire que c'est quelqu'un comme cela qui a été ministre des cultes et qui a créé le Conseil Français du Culte Musulman...). Perles choisies:
L'Islam "a toute sa place dans la République"
La devise républicaine est "liberté, égalité, fraternité". Où y a t-il égalité dans l'islam? La femme n'a t-elle pas un statut inférieur à l'homme? Interdiction de sortir non accompagnée, obligation du voile, part dans l'héritage moitié moindre quee celle revenant à un fils, valeur du témoignage juridique égale à la moitié de celle d'un homme, etc.
Pendant des siècles et encore aujourd'hui, les non musulmans n'ont-ils pas été humiliés dans la dhimmitude? Quelques mots pour détailler: la dhimmitude était l'état dans laquelle les non musulmans survivaient. Cette dhimmitude ne pouvaient s'appliquer qu'aux CChrétiens, Juifs, et éventuellement quelques courants dissidents de l'islam, les polythéistes étant généralement assassinés dès le début. La dhimmitude comportait un impôt spécial, la jaiza, et tout un tas de règles, comme:
descendre du trottoir quand un musulman arrivait en sens inverse
ne pas avoir de maison plus haute que celle de ses voisins musulmans
ne pas commander à un musulman (dans le travail, etc)
ne pas possèder de cheval, animal noble, réservé aux musulmans
interdiction de porter des armes
obligation de porter des vêtements spéciaux
obtenir l'accord des oulémas pour toute décision sortant de l'ordinaire, par exemple pour les réfections et constructions de bâtiments religieux
etc.
La République s'est fondée sur un système de valeurs totalement incompatible avec l'islam, comme la séparation du laïc et du religieux, par exemple. l'islam ne reconnaît quasiment aucun de ses principes.
Fillon souhaite également "l'existence d'un Islam aux rapports apaisés, non seulement avec l'Etat, mais aussi entre musulmans". Mais qu'est-ce qu'on en a à faire des rapports entre musulmans? Est-ce que M Fillon s'est déjà occupé des relations entre catholiques et orthodoxes, ou entre luthériens et pentecôtistes?
"François Fillon a notamment évoqué la création de la Fondation des oeuvres de l'Islam de France, promise en 2004 par Dominique de Villepin pour faciliter la construction et la rénovation des lieux de culte."
Et la réciprocité, où est-elle? Pourquoi n'y a t-il pas la moindre église, pas une seule, en Arabie Saoudite? En quoi les Français devraient financer des lieux de culte musulmans? Si les musulmans veulent des lieux de culte, ils se les construisent eux mêmes? Au nom de quoi devrions nous financer des mosquées, alors que nous n'avons aucun contrôle de l'idéologie qui y règne (sunnite, tablighi, salafiste, soufie...)? Et la loi de 1905, qu'en font-ils?
Une fois de plus, le gouvernement sombre dans l'attitude suicidaire de l'islamolâtrie, sans exiger la réciprocité, sans prendre de précautions.

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