Il y a certains sujets où les bien pensants s'acharnent; la lutte "anti raciste" ou contre " l'islamophobie" en font partie, ainsi que la peine de mort.
Aucun pays de l'UE n'applique la peine de mort. Mais cela ne suffit pas à nos eurocrates, qui préfèrent s'emparer d'un sujet quand il n'y a plus lieu d'être (qu'on se souvienne de la condamnation par le Conseil de l'Europe du franquisme en 2006, soit plus de 30 ans après la mort de Franco, alors que les derniers partis se réclamant du franquisme font tout au plus 0.1% aux élections [dans le même temps, l'UE rejette la condamnation du communisme, idéologie criminelle qui a fait plus de 100 millions de morts et qui continue à sévir à Cuba et en Corée du Nord]); ainsi, l'UE propose une journée internationale contre la peine de mort (et tant pis si on a déjà une foule de journées, de l'Europe, contre le sida, pour la mémoire de l'esclavage, etc). La Pologne soumet un projet de création d'une journée pour la vie, condamnant la peine de mort, l'avortement et l'euthanasie. Bien entendu, l'UE, qui se soucie de la poignée de criminels exécutée dans le monde (surtout s'ils sont condamnés aux Etats Unis) au point de prétendre dicter sa loi aux Etats Unis, mais qui se moque complètement des millions de bébés ou de personnes âgées assassinés, refuse avec indignation. Mais la vaillante Pologne tient bon et refuse le projet initial. Nous n'aurons donc pas de journée contre la peine de mort, ce qui est une excellente chose. Nous pouvons toutefois suggérer à l'Union Européenne de mieux utiliser l'argent des contribuables européens pour se consacrer à des choses plus utiles que ces projets politiciens d'arrière-garde.
mardi 25 septembre 2007
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