Ca y est, c'est décidé: Sarkozy soutiendra Strauss Kahn pour la direction du FMI. A M Jack Lang (évidemment, pas Karl) , il a été confié une mission de réflexion sur la rénovation des institutions; une autre mission a été confiée à Védrine et Attali. M Sarkozy continue de faire la part belle aux socialistes.
Mais le plus choquant est sans doute ce qui se passe avec les ministres communautaristes:
Rama Yade Zimet (on se demande pourquoi ces personnes, afin de montrer leur volonté d'assimilation, ne changent pas de prénom? C'est une chose simple à faire), secrétaire d'Etat chargée des affaires étrangères et des droits de l'homme (sans aucune connaissance spéciale sur le sujet) déclare: l'Afrique constitue l'objectif "ultime" de sa trajectoire politique (alors qu'elle est, ne l'oublions pas, ministre de la France, et pas d'un pays africain). Et elle continue: L'Afrique, "je ne peux pas m'en foutre parce que je ne suis pas née" en France. Sur la forme, on remarquera le langage typique des "jeunes des cités", indigne d'un ministre de la France. Sur le fond, ou Mme Yade se sent Française, et dans ce cas là son lieu de naissance ne devrait avoir aucune importance et elle devrait penser à la politique étrangère de la France, ou son lieu de naissance est très important et elle se sent Africaine, et dans ce cas là, nous ne pouvons que l'inviter à retourner en Afrique pour devenir ministre du Sénégal. Mais nous ne pouvons pas accepter que des étrangers devenant ministres, pensent uniquement à leur pays de naissance, au détriment du pays dont ils sont ministre. Et ce n'est pas fini! Elle déclare encore:" Au fond, ici (en France) tout est fait', alors que 'chez nous, tout reste à faire." Donc cela veut dire que pour elle le chez nous est en Afrique, mais pas en France. Eh bien, nous lui proposons de rejoindre son "chez nous", pour y faire. A quoi cela sert qu'elle reste en France si tout est fait?
Une autre ministre communautariste fait parler d'elle, Mme Rachida Dati, nommée uniquement pour ses origines (question compétence, elle était rentrée à l'ENM, admise sur titres, et elle était seulement substitut du procureur au tribunal d'Evry. Bref, il en existait des centaines ayant suivi sa formation). Après avoir déclaré que son premier but était de lutter contre les discriminations (un comble, quand on est nommée uniquement parce qu'on s'appelle Rachida Dati!), elle fait encore parler d'elle: son directeur de cabinet, auparavant directeur de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) et procureur général de Nîmes (donc quelqu'un de bien plus qualifié que Rachida Dati pour être ministre de la justice, mais a le tort de s'appeller Michel Dobkine, et non Rachid Ben quelque chose) a en effet démissionné. Selon L'Est républicain, "depuis plusieurs jours les rapports entre ce magistrat expérimenté et la ministre de la Justice s'étaient dégradés, au point que l'intéressé décide hier de jeter l'éponge. "En fin de journée, Michel Dobkine a réuni tous ses collaborateurs pour annoncer son départ, en expliquant: "J'en ai assez de me faire insulter toute la journée", précise le journal. La nature de Rachida Dati avait apparemment repris le dessus. L'habit ne fait pas le moine, on s'en doutait. Ce n'est pas en étant nommé ministre qu'on acquiert amabilité, respect de l'autre, langage correct, et les belles manières qui siéent à un ministre. Il aurait été intéressant, pour avoir l'histoire complète, de connaître les insultes. Zyva, espèce de sale face de craie, par exemple?
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