jeudi 29 mai 2008

Discours d'Annick Martin, non prononcé

Contre l'immigration et l'islamisation
Discours qu'Annick Martin ne prononcera pas à la réunion dite de la nouvelle droite populaire

Avant de m'exprimer sur un sujet primordial, celui de l'immigration et de l'islamisation de notre pays et plus largement de l'Europe, je voudrais d'abord lever une ambiguïté et faire taire les rumeurs qui pourraient être suscitées par la malveillance ou l'intérêt.

Je pense que vous êtes tous au courant de l'annonce du départ de Bruno Mégret. Je tiens donc à faire cette précision liminaire : le MNR ne disparaît pas. Je suis fière de ce qu'il est et d'en être Vice-présidente ; par conséquent, il n'est évidemment pas question pour moi de le quitter au moment où il va falloir tenir le cap.

Pouvoir d'achat : on peut récupérer 2000 Euros par famille et par an
Depuis la dislocation du bloc soviétique, le monde n'est plus un monde bipolaire où les Américains et leurs alliés étaient opposés aux communistes. De nouveaux blocs se sont constitués et rassemblés autour des grandes civilisations : l'Amérique du Nord, la Chine, le monde islamique, l'Inde, l'Europe... à la faveur d'un mouvement de '' réindigénisation '' général et une nouvelle guerre mondiale a immédiatement commencé.

Résister au mondialisme
Dans cet affrontement, les Etats-Unis qui ne veulent pas renoncer à leur suprématie, ont mis au point une stratégie dont nous sommes les principales victimes : le mondialisme. Il s'agit de nous affaiblir et de détruire tout ce qui fait notre force : notre identité, notre civilisation.
Pour cela, tous les moyens sont bons : l'immigration, l'islamisation, les raids financiers sur nos entreprises, la désinformation, le lobbying et l'hégémonie du dollar.

Alors que le monde entier entre dans une crise majeure, économique, démographique, alimentaire et énergétique, les pays européens et au premier chef la France, sont peu armés pour faire face, alors qu'ils disposent d'atouts considérables. Pourquoi ? Parce que depuis plusieurs décennies ils sont victimes d'une arme de destruction massive : l'immigration extra-européenne et son corollaire l'islamisation. L'ampleur du phénomène est devenu tel que l'on peut déjà parler d'une véritable substitution de population.

Ce que le discours officiel nous présente comme un enrichissement par la diversité, aboutit au développement des communautarismes , à la tribalisation de notre société, à la paupérisation des Français et à la destruction de notre identité et de notre civilisation.

Résister à l'immigration extra-européenne
Il s'agit d'un phénomène qui pèse lourdement sur notre économie et freine notre dynamisme :

L'immigration tire les salaires vers le bas en augmentant l'offre de main d'oeuvre et en acceptant des rémunérations et des conditions de travail indignes des Français.

L'immigration est une source supplémentaire de chômage.
Les chiffres sont accablants : sur les 6,8 millions de personnes d'origine étrangère, 23% des immigrés de 1ère génération et 40% des immigrés de 2ème génération sont au chômage.

L'immigration est une variable d'ajustement économique commode.
On vient d'en avoir une démonstration éclatante avec la crise de la pêche. La pêche française est prise dans un étau entre les quotas imposés par Bruxelles qui limitent la production et donc le chiffre d'affaire et les charges sociales et salariales incompressibles. Survient le renchérissement du carburant qui ne dépend ni de la France ni de Bruxelles, il faut donc solliciter Bruxelles pour obtenir l'autorisation d'une subvention dérisoire... ou appliquer la solution mondialiste.

C'est ce qui se met en place. Alors que le plan pêche a vu le jour en janvier dernier, le 25 février, le gouvernement signait un avenant à l'accord historique franco-sénégalais d'immigration, qui autorisait 108 métiers à s'exporter du Sénégal vers la France, dont celui de matelot-pêcheur. Les patrons pêcheurs français n'auront donc qu'une solution s'ils veulent poursuivre encore un temps leur activité, celle d'embaucher des pêcheurs sénégalais qui seront moins chers que les pêcheurs bretons. Les Français paieront donc pour les chômeurs Bretons et l'installation des familles de pêcheurs sénégalais dans un premier temps. La pêche française étant de toute façon condamnée par les instances européennes, les Français paieront pour les pêcheurs sénégalais devenus chômeurs à leur tour, dans un 2ème temps. Ce scénario est devenu un classique et condamne toutes les interprétations euphoriques de l'immigration.

Rendre 600 Euros à chaque Français
Car l'immigration subie par les Français a un coût. Et ce sont les Français déjà lourdement pénalisés par la crise qui paient la facture de services qu'ils n'ont pas commandés.

Nous devons féliciter les économistes courageux qui ont osé briser le tabou et ont procédé à une évaluation du coût de l'immigration. Merci à Gérard Pince, au Pr Jacques Bichot et tout dernièrement à J.-Paul Gourévitch qui sont parvenus à établir le coût annuel de l'immigration. Le dernier calcul, celui de J.-P. Gourévitch, qui n'inclut pas le coût de l'intégration, fait état d'un déficit de 36,4 milliards d'euros, c'est à dire 3,5 fois le déficit de la sécurité sociale ou les 4/5 du déficit du budget de l'état. En effet, les cotisations sociales et les impôts payés par les immigrés qui travaillent ne rapportent à l'Etat que 63,5% du montant des prestations qu'ils reçoivent.

Chaque famille de 4 personnes consacre donc à son insu, par le biais de la TVA ou des autres impôts, 2400 Euros aux indemnités chômage, retraites, allocations familiales, logement, exclusion, couverture maladie universelle (CMU), aide médicale d'état (AME), éducation, cantines, aide judiciaire et même... frais d'incarcération pour une partie d'entre eux, des immigrés sur notre sol.

Un pays soumis à une immigration massive subit le sort d'une entreprise rachetée par des fonds spéculatifs. Pourtant les bien-pensants ne s'en émeuvent pas. Ils s'insurgent lorsque des fonds de placement achètent à crédit des entreprises florissantes, ramassent les bénéfices à court terme, refusent d'investir pour en assurer l'avenir et laissent sur le carreau des coquilles vides et des chômeurs. Mais lorsque des populations investissent un pays déjà lourdement endetté et vivent au détriment de ce pays à crédit, sans y créer de richesse et que l'issue est l'inéluctable faillite, il n'y a pas une voix pour dire '' stop ''.

Et non seulement il n'y a personne pour dire stop, mais J. Attali qui, après avoir été le conseiller fétiche de Mitterrand, est devenu le conseiller de Sarkozy, déclarait le 19 février dernier : '' La France a besoin d'immigration.../... il faut augmenter l'attribution des visas... '' On pense à cette histoire du commerçant benêt qui vend à perte sur chaque article, mais prétend gagner sur la quantité ! Faire croire qu'une population qui vit au dépens de notre pays et qui est incapable d'assumer ses propres besoins paiera nos retraites est une escroquerie. Mais si Attali est bien socialiste, il n'est pas sot, et il sait ce qu'il dit en reprenant à son compte les préconisations de l'ONU qui prévoient d'organiser un exode massif de la surpopulation africaine vers l'Europe, chaque pays ayant déjà son quota prévisionnel. Si j'ai bonne mémoire, il s'agissait, pour la France, du chiffre astronomique de 23 millions d'immigrés. On n'ose pas calculer le coût que représenterait un tel tsunami migratoire, mais une chose est sûre, Attali et son nouvel employeur sont donc bien au service d'une stratégie qui participe à la destruction de notre pays.

Pas une voix non plus pour s'inquiéter de l'immigration choisie pratiquée par les Etats-Unis et qui décapite notre société. Une boutade veut que la France laisse entrer des bacs -10 et sortir des bacs +10, c'est à peine caricatural, hélas.

Résister à la menace islamiste
Dans cette période de crise économique, les méfaits de l'immigration extra-européenne, s'ils ne sont pas nouveaux se font plus aigus. Le nombre croissant d'immigrés pèse de plus en plus sur la société française. Et au delà du poids économique, il ne faut pas négliger la pression due à l'islamisation de notre pays, la majeure partie des immigrés en provenance du continent africain étant musulmans. Or l'islam n'accepte pas le pouvoir civil, ne reconnaît aucun autre pouvoir que celui de la charia. Il est dans une démarche conquérante exigeant toujours plus : des salles de prière, puis des mosquées, puis des minarets, et enfin le banissement des signes extérieurs chrétiens.

Les organisations musulmanes comme l'UOIF ont beau afficher un profond mépris pour nos valeurs et les lois de notre pays, nos ministres les considérent comme des interlocuteurs valables.

Refuser la discrimination positive
En réponse aux insultes et au mépris, le Président de la république prône la discrimination positive. Comment en est-on arrivé à ce point de lâcheté ? Alors que nos dirigeants devraient encourager nos compatriotes et être fiers de ce que la France et l'Europe ont apporté au monde, depuis un demi-siècle, les Français sont invités à courber la tête, comme d'éternels coupables et en repentance permanente. Et en point d'orgue, on leur impose d'accueillir des immigrés qui affichent leur haine de la France.

Reprendre notre liberté
Il est encore possible de se rebeller et de reprendre notre liberté. Le monde politique n'a qu'un mot à la bouche et s'agite autour du '' pouvoir d'achat '' qui commence à faire cruellement défaut à tous ceux qui voient les avantages réservés aux nouveaux arrivants leur être refusés.
On peut aisément récupérer au moins 2000 Euros par famille en appliquant le programme de retour et d'aide au développement que j'ai eu l'honneur de présenter au cours du colloque sur l'immigration du MNR. Et cela pour le bien de tous : compatriotes et immigrés.

Un esprit critique en apprenant l'éloignement de Bruno Mégret constatait avec amertume '' Mégret s'en va, mais ses idées restent ''. Oui, chers Amis, le Président du MNR est appelé à défendre la France dans un autre domaine que celui, si ingrat pour notre famille, de la politique. Mais vous le voyez, le MNR est bien vivant et sa Vice-présidente ne baisse pas les bras.

C'est donc dans un esprit positif de solidarité avec tous ceux qui comme moi refusent de céder aux coups de boutoir de l'immigration extra-européenne et à l'islamisation de plus en plus arrogante de mon pays et de l'Europe. Mais que les bien-pensants et les timorés se rassurent, je ne lance pas la 10ème croisade ; j'aspire seulement, comme la majorité des Européens, à vivre libre dans une Europe européenne, indépendante et puissante.

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