dimanche 10 février 2008

Nouveau plan banlieue

Communiqué du MNR:

Banlieue : un plan qui fait flop

Pour Bruno Mégret, président du MNR, le plan banlieue annoncé en grande pompe à l’Elysée est une nouvelle illustration de la méthode en trompe l’œil de M. Sarkozy qui a déjà déçu les Français dans d’autres domaines.

Derrière un discours très démagogique sur la sécurité et la lutte contre les trafics et la délinquance, il n’y a rien d’autre dans ce plan que la réédition des sempiternelles mesures en faveur de l’emploi et de l’éducation, celles sur l’urbanisme en moins.

Ce plan qui ne prend nullement en compte les questions de l’immigration et de l’identité pourtant sous-jacentes à tous les problèmes de la banlieue, ne résoudra rien.

Le plan Sarkozy sur les banlieues fera flop comme tous ceux qui l’ont précédé.





Un autre texte:

Secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville et ex-égérie de « Ni pute, ni soumise », Fadela Amara vient de déclarer : « La politique de la ville, ce n'est pas qu'une question de fric quand vous êtes dans une cité et que vous avez les boîtes aux lettres pétées, que ça pue dans les espaces communs, que vous avez les carreaux cassés... C'est indigne de laisser vivre des gens dans des conditions aussi terribles. »

C'est qu'elle arriverait à nous faire pleurer mademoiselle « ferme ta gueule ». Car la vraie question est celle-là : qui a pété les boîtes à lettres qui ne l'étaient pas au départ ? Qui est responsable de la puanteur dans les espaces communs ? Qui a cassé les carreaux ? Vous pouvez aller dans le 13e arrondissement de Paris, le « Chinatown » où habitent, dans de grands immeubles similaires à ceux des cités ethniques, des milliers d'Asiatiques. Les ascenseurs fonctionnent. Les boîtes à lettres sont impeccables. Les espaces communs sont propres. Il ne manque pas un carreau aux fenêtres.

Tout cela pour dire qu'il y en a assez de nous jouer, comme on l'a fait encore après l'accident de Villiers-le-Bel, Les Misérables et Les Deux orphelines. Car c'est bien une partie de ceux qui habitent ces cités qui ont salopé des endroits de vie qui, au départ, n'étaient pas plus inconfortables que d'autres. Et qui même, par rapport à d'autres banlieues où les habitants se conduisent comme des personnes civilisées, sont suréquipées, bénéficiant de bibliothèques, de centres culturels, de salles de sports, comme nombre de banlieues rêveraient d'en avoir. A Villiers-le-Bel, ce sont les lieux de vie et de culture qui ont été prioritairement visés et incendiés. Autant de bâtiments coûteux que l'on va reconstruire - à nos frais - en attendant que, sous un autre prétexte, ils soient de nouveau détruits.

Des accidents de la route tragiques, dus à des imprudences policières (ce qui n'est pas le cas à Villiers-le-Bel où les deux accidentés circulaient sans casque sur une moto non homologuée), il s'en produit chaque année en France. Qui peuvent toucher des enfants de Vietnamiens, d'agriculteurs, d'employés de La Poste, de Bretons, d'Alsaciens, etc. Avez-vous jamais vu une armée de Vietnamiens, d'agriculteurs, de postiers, de Bretons ou d'Alsaciens, se mobiliser pour se lancer dans de véritables guérillas urbaines ? Tant que l'on n'exposera pas clairement la spécificité de ces banlieues ethniques insurrectionnelles, toutes les mesures que l'on prétendra prendre auront autant d'effet qu'un cautère sur une jambe de bois.

Autre chose. La « grosse presse »a longuement insisté sur le fait que les deux « jeunes » accidentés étaient nés en France et donc Français de par le « droit du sol » (1). Très bien. Mais comment se fait-il que ces « jeunes » français aient été enterrés pour l'un au Maroc et pour l'autre au Sénégal ? Pas besoin, en l'occurrence, de longs discours pour montrer que la prétendue intégration de certaines catégories d'immigrés relève d'une véritable escroquerie. Et jusque dans la mort...

Alain SANDERS



Ajoutons également qu'on avance que le chômage serait une excuse à la délinquance de ces "pauvres banlieusards". C'est faux! Pour une raison bien simple: vous prenez le Nord désindustrialisé, il y a autant, si ce n'est plus, de chômage.

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