vendredi 1 février 2008

Méfions-nous de la presse et de l'internet!

Voyez la dépêche publiée par le Parisien, ici

La fête de famille a tourné au drame dans la nuit de samedi à dimanche. Une bagarre a provoqué la mort d'un jeune de 21 ans.

HIER MIDI, la présence de nombreux gendarmes dans les rues de Jouy-Le-Châtel (1 400 âmes) a déclenché de multiples questions, autour de la mairie et du dépôt de presse du village, situé à une quinzaine de kilomètres de Provins. « Il paraît qu'on a tué quelqu'un ? », demande un riverain au maire. Ce dernier, qui accuse le choc, ne veut pas parler.

Il lâche quand même : « C'est incroyable qu'une telle affaire ait dérapé de cette façon... » Il n'en dira pas plus.

Tout a commencé samedi soir. Une famille du village a loué la salle du Club de l'amitié des Joviciens, située rue des Lombards, derrière la mairie. « Elle est généralement prêtée aux adhérents du club qui habitent dans la commune et des villages alentours », précise un élu.

Un accrochage

Samedi, vers 22 heures, ils sont une trentaine à fêter les 60 ans de la grand-mère. Soudain, une voiture, avec quatre jeunes à l'intérieur, passe devant la salle. Ils veulent s'inviter à la soirée. Refus de la famille. Selon les premiers éléments de l'enquête, ils repartent en heurtant la voiture de l'un des participants à la fête. Aussitôt, ces derniers réclament un constat à l'amiable. Mais les jeunes, originaires du secteur de Provins, refusent. Le ton monte. Finalement, ils repartent. Apparemment, ils n'ont pas digéré l'affront. Vers 2 heures du matin, ils reviennent. Une bagarre brutale éclate, les coups pleuvent des deux côtés. Mais les « visiteurs » n'ont pas le dessus. L'un d'eux s'écroule. Il a reçu plusieurs coups de couteau. Un de ses copains a pris un coup de tête. Ils remontent alors dans leur voiture et s'enfuient.

A 5 heures du matin, les gendarmes sont alertés par l'hôpital de Provins. Un jeune est décédé. Celui qui reçu les coups de couteau. Ce sont ses camarades qui l'ont amené pour des soins. Mais trop tard. Un examen IRM a permis de déterminer que cinq coups avaient été portés, dont un mortel à l'aorte. Une autopsie devrait avoir lieu aujourd'hui ou demain.

Hier matin, la police scientifique de la section de recherches de Paris s'est rendue à Jouy-Le-Châtel, afin de relever tous les indices possibles dans la salle communale et dans la rue où s'est produite la rixe. Pendant ce temps, à la gendarmerie de Provins, une cinquantaine de personnes ont été auditionnées afin de déterminer les circonstances exactes des faits et identifier l'auteur des coups de couteau. Un membre de la famille, considéré comme un témoin important a été placé en garde à vue hier après-midi. "

Pour résumer, ce sont des "jeunes", comme on dit, qui ont tenté de s'immiscer dans une soirée, qui ont échoué, sont revenus pour tenter de passer en force, une bagarre a éclaté et l'un d'entre eux a été blessé, puis est décédé.

Examinons maintenant la version d'un site d'extrême gauche dont je ne donnerai pas l'adresse.

"Assassinat banal d'un Arabe du 77.
Samedi soir, c'était la fin de la pleine lune et quatre copains de Seine et Marne sont invités à un anniversaire. Ils se perdent en route et demandent leur chemin à des inconnus. La suite vire au cauchemar, comme dans un film gore, mais pour de vrai. Le résultat du matraquage raciste entretenu en France depuis 30 ans.

Il s'appelait Nouredine Saïdi, il avait 21 ans et habitait la Mare au Curées, une petite cité de Nangis en Seine et Marne. Un étudiant pauvre, gentil, plutôt chétif et timide. Samedi, avec trois amis, ils sont partis en voiture dans la nuit rejoindre une fête d'anniversaire organisée par des proches dans la salle communale de Jouy le Chatel, un haut lieu du White Power dans le 77 profond. Ils ne le savaient pas. Ils se sont égarés et ont demandé leur chemin à cinq individus rasés qui les ont accueillis goguenards en leur demandant ce qu'ils foutaient là. Le chauffeur Hassan s'est dévoué pour expliquer aux hommes dans la pénombre qu'ils s'étaient perdus. Ceux-ci l'ont traité de sale bougnoule en l'accusant d'avoir touché leur voiture, avant de sortir une batte de base-ball et de la lui fracasser sur la tête. Hassan est tombé, ils ont entrepris de le bourrer de coups de pieds. Nouredine a voulu s'interposer mais il s'est aussitôt ramassé cinq coups de couteau mortels. Ses amis ont pu s'échapper et l'emmener à l'hôpital où il est décédé en arrivant aux urgences, en ayant eu le temps de raconter son martyre aux médecins. La police a reproché à ces jeunes de ne pas être restés sur place. A vrai dire, cela n'a pas eu l'air de trop émouvoir la maréchaussée qui jusqu'à présent n'a pas réussi à appréhender l'assassin et n'a pu mettre la main que sur trois des Skin Heads adeptes de la ratonnade. :

Quelques lignes dans le Parisien de lundi ont fait état du "fait divers", dans un papier pas plus gros qu'une rubrique de chien écrasé...R.A.S. au JT des télés de l'Etat Français. Quand on sait que dans le coin, des adeptes du White Power s'entrainent au tir dans un beau château et vu et au su des élus, que le FN y fait des scores records et que notre Génie des Carpettes n'a pas oublié de les chauffer à blanc dans son discours hystérique de Toulon, on se dit que la peau d'un "exogène" ne pèse décidément pas bien lourd dans notre beau pays des droits de l'homme blanc.

Le maire communiste de Nangis a demandé "de ne pas faire de vagues"...Des fois que la communauté maghrébine se fâche avant les municipales...Résultat des courses ? Nouredine risque de devoir être enterré sur la terre de ses tortionnaires car ses parents n'ont pas de quoi faire rapatrier le corps au Maroc. Et un assassin de sang-froid, uniquement motivé par la haine raciale court encore à l'heure où nous rédigeons cet article. A force de flatter la Bête Immonde, Nicolas a réussi son coup, la France profonde commence à ressembler au Middle West, c'est une manière comme une autre de s'américaniser.

Pour tous renseignements téléphoner à la mairie de Nangis qui se fera un plaisir de vous rassurer sur la sécurité du patelin et de sa région. La police municipale y est est tout à fait dans l'esprit de la nouvelle Civilisation. Ici, les soirs de pleine lune, mieux vaut ne pas demander son chemin à n'importe qui...

Condoléances sincères à la famille de Nouredine Saïdi"

Ce récit de mauvaise foi et totalement partial transforme de paisibles adhérents d'un club local en des nazis, omet de signaler que c'était pendant la deuxième visite que les échauffourées se sont produites, fait comme si les coups de couteau étaient mortels quasi instantanément alors que d'après le Parisien c'est parce que les individus accompagnant le blessé ne sont pas venus immédiatement aux urgences, transforme une bagarre en une tentative d'assassinat, forcément raciste évidemment puisque c'est un maghrébin qui en a été la victime (évidemment, si c'était un Blanc, il aurait été accueilli avec des fleurs), parle du FN, qui se retrouve ainsi assimilé aux agresseurs qui sont bien évidemment nazis, insinue que la police est bien évidemment complice des suprématistes blancs, etc. Un article digne de la Pravda.

Vu que la quasi totalité des journalistes sont à gauche, il convient donc de faire bien attention à ce que l'on lit dans la presse, et avoir différentes sources d'information.

Aucun commentaire: