vendredi 5 octobre 2007

Dépêche AFP: émeutes

PARIS - Quarante à cinquante jeunes cagoulés s'en sont pris à deux véhicules de police et de pompiers jeudi dans la soirée, a appris AP de sources préfectorales. Alors qu'un véhicule incendie, accompagné d'un véhicule de brigade anti-criminalité -véhicule de police assurant sa protection-, intervenait pour éteindre un incendie dans le "quartier sensible" du Verbois, des dizaines de jeunes les ont attaqués avec des barres de fer, a rapporté le préfet du département de Haute-Marne, Yves Guillot. L'incident a eu lieu entre 21h30 et 21h45.


En cassant les pare-brises et les vitres des véhicules et en menaçant les quelques policiers et pompiers sur place, les jeunes cagoulés ont provoqué la fuite de ces derniers.

Ils ont alors mis le feu à seize véhicules du quartier, en ont renversé d'autres et ont commis d'autres dégradations avec leurs barres de fer. Ils ont finalement mis le feu à la Maison des jeunes et de la culture du Verbois, après l'avoir endommagée, en cassant notamment ses portes et ses vitres, a rapporté M.Guillot.

Les huit fonctionnaires des services d'ordre de Saint-Dizier ont appelé du renfort auprès de Chaumont, mais leurs collègues de la police et de la gendarmerie du département n'ont pu arriver sur les lieux qu'après la disparition des émeutiers.

"Il y a toujours des tensions dans cette cité", a expliqué le préfet de Haute-Marne. "On n'a pas d'idée précise" sur les causes de cette émeute, "mais on peut faire un rapprochement avec la présentation aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Chaumont d'un jeune du quartier qui avait commis des violences sur un policier", a-t-il ajouté. L'enquête est en cours


Cela montre qu'il y a toujours de la violence et de la délinquance dans les cités. On remarquera qu'on ne mentionne pas les réactions des policiers, qui ont préféré lever le camp. Comment leur en vouloir? L'un d'eux aurait sorti son arme et tiré un coup de feu en l'air, c'aurait été une enquête circonstanciée de l'IGPN. Le coup de feu aurait blessé à la jambe un des casseurs, il aurait été très probablement suspendu, il y aurait eu encore une grande campagne de presse contre "la violence des policiers fascistes", et l'extrême gauche aurait hurlé à la "répression policière."
Nos forces de l'ordre n'ont aucune possibilité d'agir, ne sont pas soutenues par la hiérarchie, et les medias et la classe politique les attaquent violemment au moindre problème.
On notera également que l'attaque de ces délinquants contre la "maison des jeunes "montre la fausseté des dicours de la gauche, qui persiste à croire que ces jeunes se révoltent uniquement parce qu'ils veulent des services publics et des équipements. On l'avait déjà vu lors des émeutes de 2005, où des stades de sport avaient été incendiées.
M Sarkozy, plutôt que d'esssayer de persuader Jack Lang de venir au gouvernement ou de nommer la tête de liste UMP à Neuilly aux prochaines municipales, ferait mieux de s'occuper réellement de rétablir la sécurité et lutter contre la délinquance.

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