Marine Le Pen
Il n’est pas dans mes habitudes de pratiquer des attaques personnelles et encore moins les procès d’intention. Mais là, toutes les bornes ont été dépassées par Marine Le Pen.
J’ai eu l’occasion d’exprimer à plusieurs reprises mon profond désaccord avec ses prises de position ultra-jacobines, anti-régionalistes et anti-européennes. Marine Le Pen porte une responsabilité majeure dans l’échec de son père à l’élection présidentielle et dans l’échec du Front national aux élections législatives. Je ne m’étendrai sur des causes qui ont été analysées par nombre de responsables politiques du camp identitaire.
Non contente d’avoir dramatiquement desservi les intérêts du camp national et identitaire, en insultant notamment les régionalistes, Marine Le Pen vient de signer son arrêt de mort politique en tant que représentante putative du camp identitaire.
Elle vient en effet de déclarer « dangereuse » la campagne d’affiches de l’UDC suisse car « elle assimile immigration et couleur de peau ». Ainsi, en plus de désespérer le camp identitaire français, voilà qu’elle s’attaque désormais à d’autres mouvements européens.
Elle se joint donc aux protestations du « Monde » et de Rachid Kaci (UMP), qui déclarait deux jours plus tôt que « ce n’est pas Le Pen qui se permettrait les fantaisies de Blocher sur ses affiches ».
Marine Le Pen considère donc que Christophe Blocher, qui pèse plus de 25% de l’électorat en Suisse, qui organise et gagne des référendums, et qui siège au gouvernement, n’est pas un exemple à suivre ? Tant pis pour elle !
Marine Le Pen a aussi ajouté que jamais son parti ne se lancerait dans une telle campagne d’affichage, relevant que c’était de la publicité « au même titre que les affiches Benetton ». A-t-elle déjà oublié sa calamiteuse tentative de racolage des banlieues au travers de l’affiche de la « beurette », qui exprime parfaitement ses chimériques fantasmes « United colors of Le Pen » ?
J’accuse Marine Le Pen de trahir le combat identitaire, régionaliste ou nationaliste.
J’accuse Marine Le Pen de trahir notre peuple et notre idéal.
J’accuse Marine Le Pen de trahir honteusement les milliers de militants qui défendent avec dévouement leur région, leur patrie et leur civilisation européenne.
J’accuse Marine Le Pen de se coucher lamentablement devant les lobbies du politiquement correct.
Marine Le Pen a définitivement démontré qu’elle n’était pas des nôtres, et je la combattrai avec une détermination absolue.
Robert Spieler
Ancien député
Président d’Alsace d’abord
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