Il est assez notable de voir que les medias préfèrent, en règle générale, quand il y a des incidents, émeutes, agressions, cacher l'origine ethnique des coupables et ne pas divulguer leurs noms. En effet, ils ne voudraient pas accréditer la thèse que l'immigration irait de pair avec la délinquance. De même, quand le coupable est notoirement un Arabe/maghrébin/immigré africain, ils ont généralement tendance à expliquer qu'il ne faut surtout pas faire d'amalgame. Cela peut tourner à la caricature, quand des journalistes vont trouver des parents desespérés parce que leur enfant a été assassiné sauvagement par un immigré et leur demandent: "pensez vous que le meurtre sera exploité par l'extrême droite?", ce qui a l'air d'être leur préoccupation première, le fait qu'une personne ait été tuée paraissant tout à fait secondaire à leurs yeux.
A côté de cela, les statistiques ethniques sont interdites, donc il est difficile de corroborer ou d'infirmer le lien entre immigration et délinquance. Nous n'avons donc qu'à nous appuyer sur des ouvrages écrits par des personnes insoupçonnables, par exemple le Petit dictionnaire pour combattre l'extrême droite, livre écrit par Mme Aubry (j'ose espérer que l'on ne la taxera pas de "fasciste"). Dans ce livre donc, voilà ce qui est écrit:"En 1993, 140 000 étrangers ont été mis en cause, soit 19,8% du total des personnes mises en cause, trois fois plus donc que leur proportion dans la population. Les étrangers représentent 15% des personnes mises en cause pour vol, 12% de celles qui le sont pour infractions économiques et financières, 12% aussi pour crimes et délits contre les personnes, 18% pour non- respect de la législation sur les stupéfiants et 96% pour délits relatifs à la police des étrangers (44 000 personnes étrangères mises en cause sur les 140 000 le sont à ce dernier titre). Si l'on retire ce dernier motif, par définition sans objet pour des Français, le pourcentage d'étrangers mis en cause passe alors de 19,8% à 14%, soit un taux encore très élevé, plus du double de leur proportion dans la population totale. 14% : ce taux se retrouve pour les étrangers condamnés en 1992. La délinquance est donc environ deux fois plus importante chez les étrangers que chez les Français (hors délits à la législation sur les étrangers)." On remerciera Mme Aubry pour ce moment de franchise. Il serait bon que ces statistiques soient actualisés.
En attendant, on peut toujours s'appuyer sur des cas précis. Une affaire va être jugée bientôt. Elle concerne le caillassage d'une voiture de police à la cité des Tarterêts, suivie du tabassage des policiers qui l'occupaient. Bien évidemment, les policiers n'ont pas osé sortir leur arme et l'utiliser, vu la peur d'une bavure policière et sans doute les consignes internes. Le Monde, bizarrement (ce n'est pas son style normal. Les médias se réveillent-ils?), cite les noms des sept prévenus: Ahmed Aimad, 23 ans, Mehdi Bouharel, 19 ans, Karim Boutahrifa, 19 ans, Mounir Labidi, 23 ans, Bianca Ngobila, 19 ans, Bachirou Tandjigora, 21 ans, Abderazak Harem, 20 ans. Etrange! pas un seul "Paul Dupont" ou "Bernard Dubois".
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