Je vous avais fait part de l'idée d'un député UMP d'obliger les candidats au regroupement familial à faire un test ADN afin de prouver qu'ils sont bien de la même famille. C'est logique, dans la mesure où c'est au demandeur de prouver qu'il a bien droit au regroupement familial, et où le candidat peut toujours décider de rester dans son pays s'il ne veut pas procéder au test. Le test était payé par le candidat, tout comme quelqu'un voulant se faire établir une carte Famille nombreuse apporte les justificatifs et paye une petite somme d'argent pour les frais d'administration et de création de la carte. Tout en apréciant cette proposition, j'avais alors déclaré qu'elle n'allait pas assez loin et qu'il aurait fallu purement et simplement supprimer le regroupement familial (on peut également le réaliser dans le pays d'origine).
Lors de l'examen de la proposition, les députés ont ajouté trois mesures: un caractère temporaire de la mesure (réévaluation dans quelques années) -cette dernière mesure peut être à la rigueur compréhensible- ainsi que la gratuité du test (le test est financé par l'Etat) et le caractère facultatif du test, c'est à dire qu'une personne peut bénéficier du regroupement familial sans même apporter la preuve qu'elle y a droit.
C'est à se demander si les députés réfléchissent, une fois qu'ils sont sortis des papiers de l'ENA et de la Halde. Quelle est la personne qui va s'ennuyer à demander à faire le test alors que celui ci est facultatif? Même si le candidat est sûr qu'il est de la même famille qu'une personne déjà entrée, il est évident qu'il ne va pas procéder aux démarches. Et que l'Etat paye le test, voilà qui va à l'encontre de toute logique?
La vérité, c'est que 30% à 80% des papiers établis dans les pays d'origine de l'immigration sont des faux, et donc qu'une partie des millions d'immigrés se déversant en France n'ont rien à y faire. Les députés, en établissant le caractère facultatif du test, se privent d'un moyen extrêmement efficace de vérification. A ce train là, on se demande à quoi cela sert de mettre le caractère temporaire de la mesure, à partir du moment où elle est facultative et gratuite. C'était une mesurette qui a été complètement vidée des dernières parcelles de sa substance.
Mais ce n'est pas fini! La proposition d'un test ADN facultatif et gratuit passe devant la commission des lois du Sénat, qui...la rejette. C'est à dire que les sénateurs s'offensent d'une mesure facultative.
Alors que des millions d'immigrés viennent en France avec tous les problèmes que cela pose, alors que les gangs ethniques font régner la terreur et que des milliers de mosquées s'installent sur le sol français, l'Assemblée Nationale et le Sénat n'ont même pas le courage de prendre une mesure de simple vérification permettant de faire appliquer leurs lois. Quand comprendront-ils que ce n'est pas aux immigrés de fixer les conditions d'accueil, et que si ceux ci ne sont pas satisfaits, ils peuvent toujours partir?
mercredi 26 septembre 2007
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