jeudi 17 avril 2008

Les technocrates bruxellois s'acharnent

Tout est bon pour faire passer le traité de Lisbonne.
Souvenons-nous; les manoeuvres infâmes des apprentis staliniens du Politburo bruxellois avaient déjà commencé plusieurs mois avant le vote du 29 mai 2005. Globalement, à part quelques journaux d'extrême gauche et de droite nationale, journaux marginaux et peu lus, l'ensemble de la presse avait fait plus ou moins ouvertement campagne pour le oui.
Patatras, la France vote non, les Pays Bas aussi.
Que se passa t-il? Au lieu d'enterrer le texte, la commission décida de se saisir du problème; les autres pays de l'Union Européenne ne votèrent pas.
Les collabos de Bruxelles décidèrent de mettre toutes les chances de leur côté: les peuples sont contre, on n'a qu'à pas les faire voter, ce sera plus simple. Quelques remaniements ont été faits, on a fait croire que ce serait un mini traité, les dirigeants assurèrent que le nouveau traité ne reprenait que les dispositions qui avaient fait consensus (je ne vois pas trop comment on peut détecter les dispositions faisant consensus dans un texte rejeté à 55%), la presse ne parla pas de l'ignoble forfaiture antidémocratique qui se jouait sous les yeux des Français, et le texte fut voté en catimini par les députés à Versailles. Quelques députés qui auraient pu voter non furent invalidés sous des prétextes fallacieux, tandis que les manifestants furent violemment dispersés par la police. Aucun incident ne devait troubler l'abandon des dernières parcelles de souveraineté aux technocrates de l'Union Européenne.
Dans les autres pays aussi, on n'a pas voté. Le premier ministre britannique travailliste prétexta qu'il ne s'agissait pas d'un texte constitutionnel et donc que la ratification n'était pas nécessaire. En fait, c'est que ces dirigeants sont totalement coupés du peuple, qu'ils ne représentent pas, et criagnaient l'expression de la volonté populaire.
Hélas pour les fanatiques européistes, un pays constitutionnellement est obligé de faire voter ses habitants: l'Irlande. Un texte concernant des centaines de millions d'habitants européens, consacrant la vision eurocratique, la supériorité de l'Union Européenne par rapport aux lois nationales, l'abandon de l'unanimité sur des sujets cruciaux comme l'immigration ou la sécurité, l'abandon du droit de veto de la France à l'ONU, la charte gauchiste des droits de l'homme qui interdit les expulsions collectives et est un condensé des textes humanistes droitsdel'hommistes, ce texte, donc, serait voté uniquement par un seul pays sur 27. Quel minable déni de démocratie! Quel forfaiture! A quoi cela sert, M. Sarkozy, d'être élu président de la République, s'il s'agit de confier tous les pouvoirs aux cohortes des fonctionnaires belges ou luxembourgeois?
Mais les technocrates bruxellois ont pris toutes leurs dispositions pour éviter un "non" de la part des Irlandais.
D'abord, M. Le Pen, invité à un débat, n'a pas pu venir, empêché par les hurlements des valets de la commission. Parallèlement à cela, Mme Merkel a fait le voyage pour faire de la réclame pour le traité.
Ensuite, le pouvoir irlandais, acquis au coup de force européiste, a multiplié les agissements dans l'ombre pour faire valider son traité. Voilà une traduction d'un article publié par le Daily Mail:

"THE TREATY CON"

by John Lee and Michael Lea

Le gouvernement a élaboré un plan destiné à tromper les électeurs lors de la prochaine consultation référendaire sur le Traité européen. C'est ce que révèle aujourd'hui le Daily Mail. Un courriel vient en effet d'être rendu public, qui montre comment les ministres préparent une campagne délibérée de désinformation afin de faire gagner le "oui" au Traité de Lisbonne lors du vote référendaire imposé par la Constitution.

Le Ministre des Affaires étrangères, Dermot Ahern, a même reçu personnellement l'assurance que la Commission de Bruxelles nuancerait ou reporterait toute annonce qui pourrait être "contreproductive" pour le "oui"...

Plus grave, le courriel révèle que les ministres ont refusé que le référendum ait lieu en octobre, ce qui aurait un choix plus pertinent sur le plan de la procédure, parce qu'ils craignaient des "développements contreproductifs" au cours de la Présidence française de l'Union, en particulier en ce qui concerne la défense européenne. Voilà qui soulève de graves inquiétudes sur le fait que la neutralité militaire inscrite dans la Constitution irlandaise soit gravement affaiblie par le Traité - nouvelle version de la défunte constitution européenne.

Ce mémo a été envoyé au gouvernement britannique par Elizabeth Green, une diplomate britannique de haut rang à Dublin, à la suite d'une réunion avec Dan Mulhall, haut responsable du Ministère irlandais des affaires étrangères. L'objet de ce courriel était d'informer Londres des efforts du gouvernement irlandais afin d'assurer un vote "oui" au référendum.

L'Irlande est le seul Etat membre de l'Union européenne qui autorise ses électeurs à donner leur avis sur le Traité et les chefs d'Etats sont visiblement terrifiés à l'idée qu'ils puissent le rejeter.

Ceux qui font campagne pour le "non" mettent en garde contre un Traité qui pourrait mettre fin au pouvoir de l'Irlande de décider de sa politique fiscale comme de sa politique sociale. Toutefois, l'aspect le plus controversé est la possibilité d'avancées dans le concept "d'armée européenne" qui violerait le principe de neutralité qui est un des principes fondateurs de l'Etat. La France a particulièrement à cœur de faire avancer l'idée d'une force armée européenne, que ses opposants craignent de voir passer à l'action malgré l'opposition de l'Irlande, en raison du système de vote à la majorité qualifiée au Conseil [clause passerelle de l'art 48, NDLR].

Des craintes ont déjà été exprimées sur le sort des soldats de la paix irlandais envoyé au Tchad qui pourraient être impliqués dans les objectifs politiques et militaires français dans la région. Le courriel qui a fait l'objet de cette fuite admet que c'est l'un des problèmes que l'on doit se garder de soumettre aux électeurs, et que le risque de voir les Français d'exprimer sur ce sujet rendait impossible la tenue du référendum à l'automne. Il est ainsi rédigé : "Mulhall estime que le choix d'une date en octobre aurait été plus facile sur le plan procédural, mais le risque d'évènements contreproductifs au cours de la Présidence française - en particulier sur la défense européenne - est beaucoup trop élevé. Nicolas Sarkozy est totalement imprévisible."

Le haut responsable irlandais est également préoccupé par les récentes négociations à l'OMC, qui ont déjà suscité la colère des agriculteurs et qui pourraient décider les électeurs à voter contre le traité. Les agriculteurs et les acteurs de la filière agricole préparent une journée de grève cette semaine pour protester contre les positions prises par le Commissaire européen au commerce international Peter Mandelson. Le courriel indique aussi que Mulhall craint "un accord de l'OMC fondé sur des concessions qui pourraient conduire les puissantes organisations agricoles à retirer leur soutien".

Toutefois, les ministres du gouvernement fondent leurs espoirs sur le fait que le traité ne peut être lu ou compris par la plupart des électeurs - et qu'en lançant un référendum à court terme, on empêcherait qu'ils le fassent de toute façon : "la plupart des gens n'auront pas le temps d'étudier le texte et suivront alors les recommandations des politiciens en qui ils ont confiance", ajoute-t-il.

Il souligne également que le gouvernement prévoit d'empêcher les électeurs d'analyser les détails, déclarent que "l'objectif est de se concentrer sur les avantages globaux de l'Union européenne plutôt que sur le traité lui même".

Il poursuit en expliquant les détails de la loi référendaire, qui a été adoptée "après de longues consultations avec les juristes du gouvernements et avec les partis politiques". Toutefois, il admet que la loi est "en grande partie incompréhensible pour le lecteur moyen".

Le message fait référence à des manoeuvres destinées à tromper l'électeur sur la véritable date et indique : "Les irlandais ont choisi le 29 mai mais vont retarder l'annonce de cette date afin de laisser le camp du non dans le flou". "Le Taoiseach (Premier ministre) et Dermot Ahern [Ministre des affaires étrangères, NDLR) ont estimé qu'il y aurait un petit avantage à laisser le camp du Non dans le doute".

La date du 12 juin a été avancée depuis lors, mais il n'est pas clair que ce soit la date définitivement retenue ou si l'option du 29 mai est toujours en réserve afin de déstabiliser la campagne du "non".

Le courriel ajoute que la Commission européenne faisait de son mieux pour éviter de diffuser de mauvaises nouvelles auprès des électeurs irlandais et que M. Mulhall estimait que d'autres institutions - y compris la Commission - jouaient le jeu et jouent un profil bas.

Il ajoute que durant son voyage à Dublin, la Vice Présidente de la Commission Margot Wallstrom a indiqué à Dermot Ahern que "la Commission voulait minimiser ou reporter les messages qui pourraient être contreproductifs".

Le message souligne que "Mulhall a remarqué que les médias ont été relativement calmes jusqu'à présent sur le processus de ratification".

Un porte parole du gouvernement a refusé de commenter cette fuite lors d'une réunion, hier soir, en déclarant : "La date a été fixée par le Taoiseach, il n'y a aucun changement".

DAILY MAIL, Ireland
Monday 14 April 2008




Toutefois, il ne faut pas perdre de vue qu'un vote "non" ne changera pas grand chose. Lors du Traité de Nice, les Irlandais votèrent une première fois "non". Que se passa t-il? les européistes tinrent-ils compte de leur avis? Non, ils changèrent trois virgules et deux alinéas, et resoumirent le texte au vote, qui cette fois-ci fut accepté.

Et après, on va voir des affiches nous expliquant que "votre voix aura le dernier mot", qu'il faut participer à la vie électorale, que l'Union Européenne défend la démocratie. Quelle vaste blague!

Aimé Césaire est mort

Aimé Césaire, Martiniquais, chantre de la négritude et défenseur acharné des racines noires, est mort.
Qu'il défende la négritude et son identité ne me gêne absolument pas; tout ce que je réclame, c'est que les Blancs Chrétiens puissent faire de même, sans être insultés de racistes, fascistes, xénophobes. Pourquoi la gauche célèbre tous ceux qui défendent leur pays et leur identité, sauf les Français et les Blancs?
Discours de Sarkozy: "Ce fut un grand humaniste dans lequel se sont reconnus tous ceux qui ont lutté pour l'émancipation des peuples au XXe siècle", estime-t-il. "Il a incarné, sa vie durant, le combat pour la reconnaissance de son identité et la richesse de ses racines africaines. Par son appel universel au respect de la dignité humaine, à l'éveil et à la responsabilité, il restera un symbole d'espoir pour tous les peuples opprimés." Le chef de l'Etat salue également la longue carrière d'élu politique de la Martinique d'Aimé Césaire. "Conscient des progrès que représentait la 'départementalisation', il a su courageusement soutenir la loi de 1946 qui a mis fin aux colonies, sans pour autant rompre avec sa recherche identitaire qui constituait le coeur de sa vie",

mercredi 16 avril 2008

Les exécutions pourront reprendre!

Deux condamnés à mort aux Etats-Unis avaient saisi la Cour constitutionnelle arguant que la peine de mort par injection létale était un châtiment cruel et inhabituel.
Après de longs mois de réflexion, la Cour constitutionnelle vient de rejeter la demande des condamnés. Une bonne nouvelle, donc. Aura t-on droit aux habituelles piailleries de nos droitsdel'hommistes habituels, prompts à pourfendre la peine de mort, surtout quand il s'agit des Etats-Unis et que le condamné est noir, mais qui ferment les yeux quand il s'agit de la Chine ou de l'Arabie Saoudite, et qui n'ont rien dit lors des exécutions massives en URSS, au Cambodge ou au Viet Nam, et qui ne disent rien à propos de l'avortement (bein oui, faut comprendre, six millions de bébés assassinés, cela n'est rien à côté d'une poignée de criminels en passe d'être exécutés)?

Une nouvelle attaque contre la famille!

Décidément, le gouvernement ne perd pas une occasion pour continuer à attaquer la famille.
Quelques jours après avoir été contraint de reculer sur la carte famille nombreuse, le gouvernement contre attaque sur les allocations familiales, revues à la baisse; l'article du Monde ici.
S'il est une bonne chose de faire des économies, le gouvernement n'aurait pas dû en faire sur la famille, en privilégiant une logique comptable de court terme sans s'apercevoir des conséquences désastreuses sur le long terme que ses décisions pourraient provoquer. La famille a toujours été un pilier essentiel de notre société, et les enfants contribuent à sauver un système de retraite à bout de souffle.

mardi 15 avril 2008

Et si l'Europe ne devait pas ses savoirs à l'islam?

Et c'est le Monde qui ose supposer une chose pareille! Ah là là, sûrement un ignoble islamophobe qui a infiltré la rédaction :) .
Voilà l'article:

Etonnante rectification des préjugés de l'heure, ce travail de Sylvain Gouguenheim va susciter débats et polémiques. Son thème : la filiation culturelle monde occidental-monde musulman. Sur ce sujet, les enjeux idéologiques et politiques pèsent lourd. Or cet universitaire des plus sérieux, professeur d'histoire médiévale à l'Ecole normale supérieure de Lyon, met à mal une série de convictions devenues dominantes. Ces dernières décennies, en suivant notamment Alain de Libera ou Mohammed Arkoun, Edward Saïd ou le Conseil de l'Europe, on aurait fait fausse route sur la part de l'islam dans l'histoire de la culture européenne.


Que croyons-nous donc ? En résumé, ceci : le savoir grec antique - philosophie, médecine, mathématique, astronomie -, après avoir tout à fait disparu d'Europe, a trouvé refuge dans le monde musulman, qui l'a traduit en arabe, l'a accueilli et prolongé, avant de le transmettre finalement à l'Occident, permettant ainsi sa renaissance, puis l'expansion soudaine de la culture européenne. Selon Sylvain Gouguenheim, cette vulgate n'est qu'un tissu d'erreurs, de vérités déformées, de données partielles ou partiales. Il désire en corriger, point par point, les aspects inexacts ou excessifs.

"AGES SOMBRES"

Y a-t-il vraiment eu rupture totale entre l'héritage grec antique et l'Europe chrétienne du haut Moyen Age ? Après l'effondrement définitif de l'Empire romain, les rares manuscrits d'Aristote ou de Galien subsistant dans des monastères n'avaient-ils réellement plus aucun lecteur capable de les déchiffrer ? Non, réplique Sylvain Gouguenheim. Même devenus ténus et rares, les liens avec Byzance ne furent jamais rompus : des manuscrits grecs circulaient, avec des hommes en mesure de les lire. Durant les prétendus "âges sombres", ces connaisseurs du grec n'ont jamais fait défaut, répartis dans quelques foyers qu'on a tort d'ignorer, notamment en Sicile et à Rome. On ne souligne pas que de 685 à 752 règne une succession de papes... d'origine grecque et syriaque ! On ignore, ou on oublie qu'en 758-763, Pépin le Bref se fait envoyer par le pape Paul Ier des textes grecs, notamment la Rhétorique d'Aristote.

Cet intérêt médiéval pour les sources grecques trouvait sa source dans la culture chrétienne elle-même. Les Evangiles furent rédigés en grec, comme les épîtres de Paul. Nombre de Pères de l'Eglise, formés à la philosophie, citent Platon et bien d'autres auteurs païens, dont ils ont sauvé des pans entiers. L'Europe est donc demeurée constamment consciente de sa filiation à l'égard de la Grèce antique, et se montra continûment désireuse d'en retrouver les textes. Ce qui explique, des Carolingiens jusqu'au XIIIe siècle, la succession des "renaissances" liées à des découvertes partielles.

La culture grecque antique fut-elle pleinement accueillie par l'islam ? Sylvain Gouguenheim souligne les fortes limites que la réalité historique impose à cette conviction devenue courante. Car ce ne furent pas les musulmans qui firent l'essentiel du travail de traduction des textes grecs en arabe. On l'oublie superbement : même ces grands admirateurs des Grecs que furent Al-Fârâbî, Avicenne et Averroès ne lisaient pas un mot des textes originaux, mais seulement les traductions en arabe faites par les Araméens... chrétiens !

Parmi ces chrétiens dits syriaques, qui maîtrisaient le grec et l'arabe, Hunayn ibn Ishaq (809-873), surnommé "prince des traducteurs", forgea l'essentiel du vocabulaire médical et scientifique arabe en transposant plus de deux cents ouvrages - notamment Galien, Hippocrate, Platon. Arabophone, il n'était en rien musulman, comme d'ailleurs pratiquement tous les premiers traducteurs du grec en arabe. Parce que nous confondons trop souvent "Arabe" et "musulman", une vision déformée de l'histoire nous fait gommer le rôle décisif des Arabes chrétiens dans le passage des oeuvres de l'Antiquité grecque d'abord en syriaque, puis dans la langue du Coran.

Une fois effectué ce transfert - difficile, car grec et arabe sont des langues aux génies très dissemblables -, on aurait tort de croire que l'accueil fait aux Grecs fut unanime, enthousiaste, capable de bouleverser culture et société islamiques. Sylvain Gouguenheim montre combien la réception de la pensée grecque fut au contraire sélective, limitée, sans impact majeur, en fin de compte, sur les réalités de l'islam, qui sont demeurées indissociablement religieuses, juridiques et politiques. Même en disposant des oeuvres philosophiques des Grecs, même en forgeant le terme de "falsafa" pour désigner une forme d'esprit philosophique apparenté, l'islam ne s'est pas véritablement hellénisé. La raison n'y fut jamais explicitement placée au-dessus de la révélation, ni la politique dissociée de la révélation, ni l'investigation scientifique radicalement indépendante.

Il conviendrait même, si l'on suit ce livre, de réviser plus encore nos jugements. Au lieu de croire le savoir philosophique européen tout entier dépendant des intermédiaires arabes, on devrait se rappeler le rôle capital des traducteurs du Mont-Saint-Michel. Ils ont fait passer presque tout Aristote directement du grec au latin, plusieurs décennies avant qu'à Tolède on ne traduise les mêmes oeuvres en partant de leur version arabe. Au lieu de rêver que le monde islamique du Moyen Age, ouvert et généreux, vint offrir à l'Europe languissante et sombre les moyens de son expansion, il faudrait encore se souvenir que l'Occident n'a pas reçu ces savoirs en cadeau. Il est allé les chercher, parce qu'ils complétaient les textes qu'il détenait déjà. Et lui seul en a fait l'usage scientifique et politique que l'on connaît.

Somme toute, contrairement à ce qu'on répète crescendo depuis les années 1960, la culture européenne, dans son histoire et son développement, ne devrait pas grand-chose à l'islam. En tout cas rien d'essentiel. Précis, argumenté, ce livre qui remet l'histoire à l'heure est aussi fort courageux.
ARISTOTE AU MONT SAINT-MICHEL. LES RACINES GRECQUES DE L'EUROPE CHRÉTIENNE de Sylvain Gouguenheim. Seuil, "L'Univers historique", 282 p., 21 €.

Roger-Pol Droit

Explosion en Iran dans une mosquée

Une explosion dans une mosquée bondée en Iran a fait 11 morts et 191 blessés. Les
autorités ont rejeté la thèse de l'attentat et penchent pour l'explosion de munitions provenant d'une exposition militaire qui s'était tenue récemment dans la mosquée.
Cette explosion appelle à s'interroger: s'agit-il vraiment d'un accident ou l'Iran préfère rejeter la piste terroriste pour ne pas avoir à révéler ses faiblesses intérieures? Au début, les autorités penchaient pour l'explosion d'une bombe. Une situation trouble, donc.
Egalement, est-ce fréquent que les mosquées servent à stocker des munitions? Vu le nombre de mosquées en France, on ne l'espère pas.

Un automobiliste arrache l'oreille d'un policier

Un automobiliste qui zigzaguait dans les rues d'Argenteuil a été arrêté une première fois par la police Quelques minutes plus tard, les policiers voient l'automobiliste brûler un feu rouge. Nouvelle arrestation, mais cette fois ci l'homme frappe un premier policier et mord l'oreile du second et en arrache un morceau.

Coup de chapeau pour un député UMP

Le représentant de la France au concours de l'Eurovision était un certain Sébastien
Tellier. Son chanson, écrite en anglais, et intitulée Sexuality, se voulait être une odyssée sexuelle. Le député UMP de l'Oise, François-Michel Gonnot, considérant que ce choix d'une chanson en anglais était "un mauvais signe adressé à toute la communauté
francophone", vient d'écrire à Christine Albanel, ministre de la culture, pour qu'une chanson en français représente la France au concours de l'Eurovision.

Elections au Népal, les anciens rebelles maoïstes gagnent

La seule monarchie hindouiste au monde, celle du Népal, pourrait bien disparaître, avec le résultat des élections d'une Assemblée constituante.
Retour en arrière: En 1996, les maoïstes du Parti communiste népalais maoïste prennent les armes. La guerre dure de longues années et fait plus de 13000 morts. Des
centaines de milliers de personnes doivent fuir les conflits. Le roi Gyanendra, afin de mieux lutter contre les rebelles, décide de dissoudre l'Assemblée et s'arroge les pleins pouvoirs. Les népalais se révoltent alors, et finalement l'Assemblée est réinstaurée et un gouvernement provisoire mis en place. Les maoïstes promettent de déposer les armes.
Les élections récentes ont vu la victoire des maoïstes qui se sont réintégrés dans le jeu démocratique, aux dépens du Parti du Congrès centriste et du Parti communiste népalais marxiste léniniste unifié.Les maoïstes devraient obtenir 30 à 40% des sièges. Le roi Gyanendra pourrait abdiquer rapidement.

Italie, victoire de la droite

ictoire de la droite en Italie ;


La droite a obtenu 167 sièges sur315 au Sénat, soit une confortable majorité absolue. La droite devrait obtenir également la majorité à la Chambre des Députés, avec, sur les 80% de bulletins dépouillés, 46.4% des voix contre 37.9% pour la gauche. Silvio Berlusconi revient donc aux affaires après avoir été battu d’extrême justesse en 2006 parRomano Prodi. Walter Veltroni, l’ex maire de Rome et adversaire principal de Berlusconi, a reconnu sa défaite.


Quelles sont les formations qui se présentaient?

Deux gros blocs se présentaient:à droite, le Peuple de la Liberté rassemblait ForzaItalia, et Alliance Nationale, droite légèrement plus conservatrice. La Ligue du Nord, régionaliste, contre l'imigration et l'Union Européenne, se présentait sur la même liste. A gauche, la formation principale était le Parti Démocrate.
Outre les deux blocs, trois autres formations se présentaient également au suffrage desItaliens .A droite, la Destra, la droite, se présentait toute seule avec un programme de défense des valeurs traditionnelles, de l’identité nationale et pour la justicesociale .Au centre, l’Union du centre, avait décidé cette fois ci de ne pas s’allier avec Berlusconi. Enfin, à gauche de la gauche, la formation arc en ciel, rassemblant des Verts et des communistes a fait seulement 3% contre 11.5% en 2006 et ne sera pas représenté au Sénat.

Berlusconi devra faire face à de gros problèmes ; à court terme, le ramassage d’ordures à Naples et le dossier Al Italia. A long terme, une dette très importante et une croissance économique atone.

Acharnement judiciaire contre Brigitte Bardot

Brigitte Bardot a dénoncé récemment les conditions d'abattage des animaux par les musulmans lors de l'Aïd El Kebir. Sa déclaration: "Il y en a marre d'être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes". Elle est poursuivie pour "provocation à la discrimination ou à la haine raciale", ce qui est stupide dans la mesure où Mme Bardot s'en prenait aux conditions d'abattage des animaux par les musulmans, qui ne forment pas une race mais une religion. Tout notre soutien à la courageuse Mme Bardot.

La LCR licencie!

Incroyable! La LCR qui nous tartine avec sa défense des travailleurs et sa lutte contre la patronat, vient de licencier un permanent, Christian Picquet! Et ce, alors que la LCR a fait de très bons résultats électoraux.Faites ce que je dis, pas ce que je fais, tel pourrait être le slogan de la LCR.
Motif avancé par la direction: Picquet n'assistait plus aux réunions de la direction.
En fait, il s'agit d'un licenciement politique, Christain Picquet ayant des vues divergentes avec la majorité de la LCR.

Les collabos islamolâtres de l'Union Européenne

STRASBOURG (Reuters) - L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a invité mardi les 47 Etats membres à promouvoir l'intégration des immigrés et des citoyens issus de l'immigration, en majorité des musulmans, pour éviter que ceux-ci succombent aux sirènes de l'extrémisme.

"Il appartient aux gouvernements européens de s'attaquer aux causes qui forment le terreau fertile de l'extrémisme - pauvreté, discrimination et exclusion sociale", indique une résolution sur "les communautés musulmanes européennes face à l'extrémisme".


Le texte, adopté à l'unanimité, souligne la "gravité de la menace" en évoquant les attentats attribués à des extrémistes islamiques qui ont frappé, depuis 1995, Paris, New-York, Madrid, Istanbul et Londres.

L'intégration, estiment les parlementaires, passe par le droit de vote et d'éligibilité "au moins aux élections locales et régionales" ainsi que par une politique visant à éliminer "l'inégalité des chances", notamment en matière d'emploi et de scolarité.

Les Etats doivent également "supprimer tout obstacle juridique ou administratif sans objet à la construction d'un nombre suffisant" de mosquées.


Gilbert Reilhac


Quand les technocrates bruxellois comprendront que la pauvreté n'a rien à voir avec le terrorisme?
Comparé à un paysan indien, un immigré en France vit comme un roi, et même comparé à un habitant resté au pays. De même, en France, les populations des zones désindustrialisées du Nord sont pauvres et souffrent du chômage; se révoltent-ils? Non. Les immigrés Chinois ou Indiens se révoltent-ils? A t-on vu de nombreux Indiens saccager les arrêts de bus, et incendier les voitures? Non. Oussam Ben Laden était-il pauvre? Non. Même (et j'ai envie de dire: surtout) dans les pays arabo musulmans, il y a du terrorisme. Les fanatiques du GIA ont-ils pris les armes parce qu'ils se sentaient discriminés par le reste de la population algérienne? Soyons sérieux!
Les raisons du terrorisme et de la violence sont à chercher ailleurs, dans l'islam et la volonté de conquête, djihad de certains immigrés Africains ou maghrébins. La preuve que le Conseil de l'Europe reconnaît lui-même que la question de l'islam n'est pas étrangère à la violence et au terrorisme, c'est qu'il parle principalement des communautés musulmanes.

Les solutions? Pas l'assimilation, qui apparemment n'est même pas évoquée, tout juste l'intégration. Et comment le Conseil de l'Europe veut favoriser l'intégration? Par le droit de vote et la construction de mosquées.
Les constructions de mosquée ont-elles favorisé l'intégration jusqu'à présent? Le Monde dans un article que j'ai publié récemment mentionnait les filières d'envoi des jeunes en Irak, et les entraînements à l'arme à feu. Des mosquées intégristes prolifèrent en France, dirigées par des salafistes ou des wahhabites. Les construire (avec quel argent? Celui du contribuable?) ne changera en rien la mentalité de l'immigré musulman, qui en profitera surtout pour réclamer davantage. Les musulmans fonctionnent pas après pas, revendication après revendication. Dans quelques années, ce sera la Sharia qu'ils demanderont.
Pour le droit de vote, qui est déjà accordé à l'échelon local, il n'a jamais favorisé l'intégration. Des immigrés ont créé des listes arabes ou musulmanes en s'occupant exclusivement de problèmes concernant l'islam, comme le port du voile ou la lutte contre "l'islamophobie". En fait, quand on a 10 millions de musulmans en France, leur donner le droit de vote, ce n'est pas favoriser leur intégration, mais c'est provoquer la désintégration de la France.
On ne comprend pas non plus très bien pourquoi les immigrés de l'ancien temps (Polonais, Italiens) se sont relativement bien intégrés sans machins antiracistes, droit de vote, et dispositions spéciales, et que les nouveaux immigrés n'y arrivent plus.
En guise de conclusion, je rappellerais aux immmigrés que s'ils ne sont pas contents en France et qu'il se sentent discriminés, qu'ils peuvent toujours partir quand ils veulent. Non, c'est vrai, cela, on pouyrrait croire que la France est un pays raciste et xénophobe (d'après les messages de la Halde et du MRAP), alors que dans le même temps des centaines de milliers d'immigrés rentrent chez nous chaque année et que quasiment personne ne part; pire, que les mêmes associations, qui considèrent que les immigrés sont très souvent malmenés, discriminés et victimes du racisme, protestent quand on veut les expulser.

Communiqué des Identitaires

Chers amis,

Après l’immense succès de la Convention Identitaire (voir la vidéo de la Convention ici), après les très bons résultats des Identitaires aux élections municipales à Nice, après l’ouverture d’une nouvelle maison identitaire flamande (la Vlaams Huis), après la réussite des derniers dîners débats identitaires à Paris ou à Lille, le Bloc Identitaire et les Jeunesses Identitaires entendent développer leurs actions et passer à une vitesse de développement supérieure.

Si nos moyens financiers nous le permettent, nous organiserons un grand meeting à Paris à la fin mai 2008 tandis que le militantisme classique (diffusion de tracts, d’affiches, d’autocollants…) et la formation politique des jeunes restent des priorités qui nécessitent de l’argent.

Nous avons donc besoin de vos dons.

Pour pouvoir bénéficier d’un reçu fiscal ouvrant droit à une déduction fiscale de 66 %, les Identitaires vous invitent à procéder à des dons par chèque à l’ordre de l’association « CITE » à envoyer à l’adresse suivante : NR, BP 13, 06 301 NICE Cedex 4.

Un don de 100 euros ne vous coûtera réellement que 34 euros, un don de 500 euros ne vous coûtera que 170 euros, etc…

La délivrance d’un reçu fiscal anonyme, établi par CITE permettra une discrétion absolue.

Merci d’avance pour votre générosité.

Les Identitaires/Bloc Identitaire/Jeunesses Identitaires

dimanche 13 avril 2008

Les criminels albanais prélevaient des organes sur les prisonniers de guerre Serbes

Carla Del Ponte, ancien procureur du Tribunal Pénal International pour l'ex Yougoslavie, et très anti Serbe, vient toutefois de divulguer une information intéressante au plus haut point: Ici

Carla Del Ponte accuse des dirigeants kosovars d'être impliqués dans un trafic d'organes
LEMONDE.FR avec AFP | 13.04.08 | 21h01 • Mis à jour le 13.04.08 | 21h36


Des leaders des Albanais du Kosovo, dont l'actuel premier ministre Hashim Thaci, auraient trempé dans un trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes,
affirme, dans un nouveau livre, Carla Del Ponte, ancien procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Dans "La chasse, moi et les criminels de guerre" ("La Caccia"), un ouvrage écrit en collaboration avec un journaliste du New York Times et publié en Italie, Mme Del Ponte explique que M. Thaci et Agim Ceku, premier ministre jusqu'en janvier 2008, les principaux dirigeants de l'UCK, l'Armée de libération du Kosovo qui a lutté contre le régime serbe de Slobodan Milosevic "étaient au courant et étaient impliqués de manière active dans la contrebande des organes".

"DES TRACES DE SANG, UNE SERINGUE, DES FLACONS VIDES"

Selon la juriste, qui a dirigé le TPIY pendant huit ans avant de devenir ambassadrice pour la Suisse en Argentine, près de 300 prisonniers, Serbes mais aussi d'autres nationalités slaves, ont été transportés au courant de l'été 1999 depuis le Kosovo jusqu'en Albanie où ils étaient enfermés dans une prison et où des chirurgiens prélevaient leurs organes.

"Ces organes étaient ensuite envoyés depuis l'aéroport de Tirana vers des cliniques à l'étranger pour être implantés sur des patients qui payaient. Les victimes privées d'un rein étaient de nouveau enfermées dans une baraque jusqu'au moment où elles étaient tuées pour d'autres organes", écrit-elle, sans donner de sources précises mais en évoquant la Mission de l'ONU au Kosovo (Minuk) et des "journalistes fiables".
Elle rappelle que des enquêteurs du TPIY s'étaient rendus sur les lieux où se seraient déroulés ces crimes en 2003 et avaient trouvé "des traces de sang (...) une seringue, des flacons vides de médicaments dont un utilisé lors d'interventions chirurgicales". "Comme preuves, c'est malheureusement insuffisant", conclut-elle cependant. Le ministère des affaires étrangères suisse, qui a jugé la publication du livre inopportune, a demandé à Carla Del Ponte de revenir rapidement à Buenos Aires et de ne pas participer à une opération de promotion de l'ouvrage en Italie.

Carte famille nombreuse

L'hésitation et les incohérences du gouvernement sont flagrantes. Il n'y a absolument aucun programme clair, et ce n'est pas étonnant, vu les ministres qui sont nominés.
Le gouvernement a proposé que la SNCF prenne en charge les tarifs famille nombreuse, et que ceux-ci ne soient plus à la charge du gouvernement. Evidemment, la SNCF, bastion socialiste et bureaucratique et surtout déficitaire avec sa cohorte de fonctionnaires inutiles et improductifs, n'aurait bien évidemment pas pu financé la totalité de ces programmes et aurait dû donc réduire le nombre de places attribuées aux familles nombreuses, et réduire les réductions accordées.
En fait, tout vient une fois de plus de la stupidité de l'UMP.
Souvenons-nous: en 2004, un homosexuel affirmait avoir été agressé en raison de son homosexualité, aspergé d'essence auquel les agresseurs auraient mis le feu.
D'abord, le fait d'être homosexuel, ce n'est pas marqué sur sa figure. C'est uniquement parce qu'il étalait son homosexualité que les agresseurs l'ont su. il serait resté plus discret, personne n'en aurait rien su.
Ensuite, il aurait également fallu montrer qu'il avait été bien brûlé vif parce qu'il était homosexuel. Sohane Benziane a bien été brûlée vive sans qu'il s'agît d'homophobie (et je rassure nos bonnes âmes, ce n'était pas du racisme non plus, l'auteur de l'agression étant un certain Djamel Derrar, caïd du coin).
Bien évidemment, après cette agression, les associations d'extrême gauche ont défilé contre l'homophobie, Jacques Chirac a écrit une lettre à Nouchet, etc. La justice s'apercevra en fait qu'il semblait plutôt s'agir d'une tentative de suicide déguisée en agression. Les députés UMP, pour ne pas être en reste, ont voté une loi pénalisant les discriminations anti homosexuelles et les propos "homophobes", et ont surtout créé cette fameuse Halde que mes lecteurs commencent à connaître. Ils ont doté la Halde d'énormes pouvoirs.
Et la Halde s'est auto saisie de la carte famille nombreuse en se demandant pourquoi celle-ci était réservée aux Européens. Evidemment, elle a conclu sans surprise que la carte devait être accessible à tous les étrangers. Ce qui fait beaucoup plus de détenteurs de la carte famille nombreuse, et donc plus d'argent à payer pour le gouvernement, qui se voit obligé de financer les voyages des 32 enfants de l'immigré algérien Mamadou.
Le gouvernement (et on arrive enfin quasiment à la situation actuelle) a décidé de transférer le coût sur le dos de la SNCF. Tollé des associations familiales, quelques réticences chez les derniers ministres qui n'ont pas encore complètement perdu la raison, et Sarkozy non seulement recule en déclarant qu'il va continuer à financer la carte famille nombreuse mais en plus se propose de l'étendre aux familles qui ont moins de trois enfants et aux familles de revenus modestes!
C'est-à-dire qu'on est passé en quelques jours d'une mesure anti famille destinée à économiser de l'argent à un accroissement des dépenses! C'est ce qui s'est passé exactement pour les taxis: le gouvernement veut augmenter le nombre de licence, les taxis manifestent, le gouvernement lâche au bout d'une semaine et réévalue leurs tarifs.
Certes, je ne vais pas regretter que le gouvernement fût revenu sur une mesure anti famille, il n'empêche que je m'interroge sur les capacités du gouvernement à résister au long terme quand il s'agira de mesures allant dans le bon sens, ainsi que sur la stratégie mise en œuvre: il ne s'agit pas de plan à long terme, mais de mesures prises un peu au hasard, des ballons d'essai lâchés, et on observe ce qu'il se passe.

Une nouvelle profanation de cimetière

Un cimetière a été profané de nouveau dans la Meuse: croix retournées, stèles brisées. Bien entendu, là encore, pas de réaction de la part de Sarkozy, Rachida, du PS, de Royal ou de Bertrand Delanoë! Que voulez-vous, c'est un cimetière chrétien.

Turquie: abandon du referendum

Le gouvernement en catimini s'apprête à supprimer le referendum obligatoire pour toute nouvelle adhésion. But: passer par dessus l'avis des Français en imposant l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. Une fois de plus, le mépris de la classe dirigeante, des "élites" auto proclamées, envers le peuple français, apparaît au grand jour.

Mea culpa

J'avais écrit un article concernant l'euthanasie, indiquant qu'on allait s'acheminer vers une euthanasie infligée aux fous et aux enfants, et avais mis en garde contre ces dérives eugénistes. En fait, c'était apparemment une fausse information, destinée à sensibiliser les gens aux dérives de l'euthanasie. Je suis tombé dans le panneau et donc présente mes excuses à mes lecteurs.

Mais une nouvelle affaire montre que ce scenario n'était pas complètement stupide, et qu'on pouvait en prendre le chemin rapidement.
Une femme qui avait assassiné sa fille handicapée a été relaxée sous les applaudissements du public de la salle du tribunal. Plus besoin d'euthanasie, donc, si l'auteur du meurtre n'est pas condamné.

jeudi 10 avril 2008

Profanations de cimetières

Un cimetière a été profané dans la nuit du samedi au dimanche à Arras. Scandale. La presse commente abondamment l'événement. Toute la classe politique s'agite. Le procureur "condamne cet acte inqualifiable". Une centaine de gendarmes est immédiatement envoyé pour faire des relevés. Le chef de l'Etat dénonce l'acte. Le Premier ministre a exprimé son "indignation" et "condamné avec la plus grande fermeté" la profanation des tombes. Enfin, La ministre de l'Intérieur a "fait part de sa profonde émotion" et a assuré que "tout sera mis en oeuvre pour retrouver les auteurs de ces actes afin que la justice puisse sanctionner rapidement ces agissements inacceptables". De son côté, le PS exprime "sa colère et son indignation face à cet acte inacceptable et odieux", a déclaré le secrétaire national à l'égalité, la diversité et la promotion sociale" et réclame "une enquête efficace suivie de sanctions exemplaires". Brice Hortefeux, ministre de l'immigration, a lui estimé que le "seul objectif" de cette profanation était de "souiller la mémoire de nos morts pour entacher la diversité de notre peuple". A gauche, Ségolène Royal a parlé d'un acte "révoltant", tandis que Bertrand Delanoë a estimé qu'il s'agissait d'une "insulte à notre mémoire commune". La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) s'est déclarée lundi dans un communiqué "profondément atterrée et indignée". Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a lui aussi exprimé "son indignation". Les responsables religieux ont également fait part de leur indignation. Le Grand Rabbin de France Joseph Sitruk a réclamé des sanctions exemplaires pour les profanateurs. L'évêque d'Arras, Mgr Jean-Paul Jaeger, a lui jugé "particulièrement odieuse" la profanation des tombes de ce cimetière, "un lieu qui doit appeler à la dignité et la fraternité". L'émotion a même franchi les frontières françaises puisque le Conseil de l'Europe a publié un communiqué dans lequel il condamnait cet acte "ignoble". Un rassemblement multiconfessionnel a eu lieu lundi au cimetière visé par des dégradations.

Dans la nuit du samedi au dimanche, un autre cimetière a été dégradé à La Rochelle. Les intérieurs de six chapelles ont été noircis par des feux allumés à l'aide de détritus ou de pots en plastique. Une trentaine de croix ont été déplacées et retournées. Plusieurs inscriptions sataniques ont été faites sur le sol devant plusieurs chapelles. La fosse commune des enfants a subi des dégradations. Et alors? La presse ne commence à relater les profanations que lundi, et encore bien discrètement. A côté, rien. Pas de communiqué du PS, pas de communiqué de Bertrand Delanoë, pas de message de Ségolène Royal, pas de condamnation de la part du Conseil de l'Europe, silence du ministre de l'Intérieur, pas de rassemblement interreligieux, silence total de la part de l'archevêque local.

Pourquoi cette différence? Serait-ce parce que le premier cimetière était musulman, le deuxième chrétien?



Et ce n'est pas fini! Les policiers arrêtent rapidement pour la profanation du cimetière musulman des jeunes, qu'ils présentent comme des skinheads néo nazis. Alors que la presse s'apprête à entamer ses nouveaux couplets anti fascistes, on s'aperçoit que les personnes sont innocentes et elles sont libérées. Bien entendu, la police continue activement ses recherches.

Pour une enquête concernant la profanation du cimetière chrétien, il faudra attendre quelques temps.


Après avoir fini de taper mon texte, je fais quelques recherches, et m'aperçois qu'un article a été publié sur Agora Vox à propos de la différence de traitement. L'auteur de l'article a un blog ici. Certains articles sont plutôt intéressants, même si je n'ai pas tout lu, bien sûr.

Le Chêne

Le MNR vient de sortir son nouveau numéro d'avril 2008, le numéro 57. Vous le trouverez ici.


Au sommaire de ce numéro :
- Communiqués
- L’immigration responsable des trois quarts du déficit de la France
- Orientations pour l’après-municipales
- Cantonales et municipales : des résultats modestes mais encourageants pour le MNR
- Le MNR soutient toutes les initiatives pour le rassemblement et la refondation
- Kosovo indépendant : un privilège exorbitant pour les musulmans
- Donnez au MNR les moyens de poursuivre son combat
- Tract : “Voulez-vous d’une France où l’on détruit les églises et construit des mosquées ?”

Je signale en particulier un message de notre secrétaire départementale, Mme Laraque (partie communiqués):
Si le gouvernement veut combattre les islamistes, mieux vaut le faire d’abord en France plutôt qu’en Afghanistan Isabelle Laraque, membre du bureau national du MNR, s’étonne de la décision de M. Sarkozy d’envoyer de nouvelles troupes françaises
combattre les talibans en Afghanistan. Il est en effet surprenant que le gouvernement déclare maintenant vouloir combattre le terrorisme islamique avec la plus grande fermeté alors qu’il manifeste une très grande mansuétude à l’égard des mouvements islamistes qui ne cessent de se développer sur notre sol. Avant de jouer les supplétifs de l’armée américaine en Afghanistan contre les militants islamistes, le gouvernement ferait mieux de monter en première ligne contre eux dans les cités de Seine-Saint-Denis et d’ailleurs.

Vous trouverez tous les messages de Mme Laraque ici.

vendredi 4 avril 2008

Actualités très rapides en vrac

Suite à un emploi du temps chargé jusqu'au 10 avril, je fais donc très bref:
1) Les medias sont bien obligés de se pencher sur le problème de l'islamisation
Ici et là (suite).
2) Procès par le TPIY: sur trois prévenus, deux acquittements (l'un, ancien ministre kosovar, accusé de nettoyages ethniques contre les Serbes, l'autre, un ancien haut commandant de l'armée de l'UCK (terroristes islamistes albanais)), une peine de six ans -alors que 25 ans étaient requis) contre le dirigeant du camp de Jablanica, où des Serbes ont été emprisonnés.
Une fois de plus, le TPIY montre qu'il est à la solde des islamistes albanais en les acquittant, tandis qu'il s'acharne contre les patriotes Serbes. Le TPIY a perdu ainsi toute crédibilité. Ce jugement est une nouvelle provocation contre les Serbes, après la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo par plusieurs pays de la communauté internationale.
3) Renault condamné pour discrimination: des employés d'origine africaine s'estimaient moins bien traités que leurs collègues blancs. L'entreprise n'ayant pas réussi à fournir la preuve qu'il ne s'agissait pas de discrimination fondée sur une ethnie, elle a été condamnée. Rappel en passant: la HALDE, spécialisée dans ces histoires de prétendues discriminations, est présidée par l'ancien président de Renault.
Non seulement les entreprises sont quasiment obligés d'employer des étrangers (sinon, on les accuse de racisme, etc) mais en plus ces salariés étrangers doivent être promus, malgré tous les problèmes de communautarisme, en particulier musulman.
Peut-être les entreprises, qui avaient fait la promotion de l'immigration pour des raisons de main d'œuvre, vont revenir à la raison?

vendredi 28 mars 2008

Une nouvelle culpabilisation

Je lis dans le journal que 707 actes racistes, antisémites et xénophobes ont été commis en 2007. J'ai envie de dire: c'est tout? Non pas que je me réjouisse des actes antisémites ou racistes, mais on aurait pu penser, vu tout ce que racontait le MRAP, l'activisme des associations anti racistes, l'empressement du gouvernement à les subventionner, leur présence dans la quasi totalité des médias, qu'il y avait quelque chose de réel au fond. Même pas.
Il y a environ 5 millions de crimes et délits en France. Même en prenant le chiffre de 707, qui est sûrement surévalué, vu la rapidité avec laquelle on déclare qu'un acte est raxiste ou xénophobe, cela fait moins de 0.02% des crimes et délits; excusez du peu! Et c'est pour cela qu'on nous abreuve, qu'on nous saoule de propagande anti raciste, de concerts contre le racisme, de la nécessité de lutter contres les "résurgences de la bête immonde", comme on dit!

Cela m'étonne d'ailleurs qu'il n'y en ait pas plus. Quand on voit le faux comique Dieudonné qui étale sa négritude (non, le mot "noiritude" n'existe pas, pas plus que "blackitude", désolé pour les politiquements corrects) et en même temps estime que la France devrait présenter ses excuses pour l'esclavage et payer des dédommagements, quand on voit les terrorismes du Groupe Islamique Armé perpétrer leurs attentats, Cohn Bendit qui se vante d'être le premier homme politique juif allemand, Simone Veil qui tout en président la Fondation pour la mémoire de la Shoah et rappelle sa judéité, instaure l'avortement, comment après s'étonner si certains sont antisémites, racistes ou xénophobes?

Bien entendu, les journaux se focalisent uniquement sur xénophobie, racisme, mais ce sont des racismes sélectionnés; pas beaucoup d'indications sur le racisme anti blanc ou les attaques anti chrétiennes (encore que, même les médias ne peuvent plus nier l'évidence).

Une nouvelle attaque de Marine Le Pen contre le MNR

Marine récidive!

Romain : Compte tenu des convergences de vue du FN, du MPF et du MNR sur l'arrêt de l'immigration, la création d'un seul et même mouvement rassemblant l'ensemble des patriotes et mettant de côté les conflits d'appareils ne serait-elle pas envisageable en vue de l'élection présidentielle de 2012 ?

Marine Le Pen : Pour se marier, il faut être deux. Et ces convergences ne sont pas si évidentes que cela.

Je prends l'exemple du MPF : le FN se situe résolument dans l'opposition à Nicolas Sarkozy ; le MPF a soutenu Nicolas Sarkozy au 2e tour de la présidentielle, mais surtout a fait des accords électoraux avec lui, notamment aux cantonales. Comment peut-on être crédible dans l'opposition à un gouvernement que l'on considère comme néfaste à notre pays et en même temps, pour des raisons d'intérêt personnel, passer des alliances avec lui et le soutenir ? On voit qu'il y a là une divergence majeure entre le MPF et le FN, en tout cas une divergence majeure de stratégie.

Quant au MNR, il a des positions, en tout cas Bruno Mégret comme président, beaucoup plus européistes que le FN. Ce n'est pas dirimant en soi, j'ai eu l'occasion d'indiquer il y a quelques semaines que tout pourrait être envisageable, mais que la personnalité de Bruno Mégret était un obstacle manifeste dans l'esprit de beaucoup d'adhérents du FN à une convergence de ces deux mouvements, y compris sur le terrain électoral. Le rassemblement de tous les patriotes reste évidemment un objectif, mais il est plus facile de l'espérer que de le réaliser.



Une fois de plus, Marine continue son sectarisme borné en rejetant le MNR, sous un prétexte totalement fallacieux. Le MNR n'a jamais été européiste; à moins bien sûr que Marine confonde l'Union Européenne et les technocrates bruxellois, avec la civilisation européenne et chrétienne qui a prospéré pendant des siècles. Si c'est le cas, on ne peut plus faire grand chose pour Marine, à part l'inviter à démissionner de son mandat de député au Parlement européen (où de toute manière elle ne fait rien) pour aller se cultiver un peu.

Voilà le programme du MNR concernant l'Europe:
Ici et .
Mais évidemment Marine Le Pen, plutôt que de se renseigner, préfère attaquer perfidement le MNR en utilisant le premier prétexte qui lui passe par la tête.

Marine Le Pen évoque aussi M Mégret, en déclarant que sa personnalité serait un obstacle à la convergence des deux mouvements pour beaucoup d'électeurs.
C'est faux; seuls quelques apparatchiks bornés et sectaires s'opposent à cette union que les électeurs veulent dans leur très grande majorité. Marine Le Pen, plutôt que d'assumer sa position, essaye de se faire passer plus que maladroitement pour le porte parole de l'électorat du FN.

Une fois de plus, Marine a perdu une bonne occasion de se taire.

jeudi 27 mars 2008

Abdeslam Ouaddou: fin de l'affaire

L'équipe soutenue par le supporteur qui avait crié des insultes a été sanctionnée par le retrait d'un point. Sanction totalement grotesque car l'équipe ne peut contrôler ses supporters; de plus, elle ouvre le champ à des manipulations. Vous vous déguisez en supporter de l'équipe que vous n'appréciez pas, et dans les tribunes vous insultez copieusement un joueur noir, et ainsi vous faites gagner votre équipe en faisant perdre à l'autre des points.
Evidemment, Ouaddou a estimé que la sanction était insuffisante et qu'il fallait recommencer le match. Et bien, s'il faut recommencer un match chaque fois qu'il y a eu des insultes, on n'est pas sorti de l'auberge! On ne va quand même pas le rejouer cent cinquante fois, si?

Devoir de mémoire: souvenons-nous des moines de Tibérine

Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, les islamistes du GIA enlèvent sept moines de Tibérine. Les moines sont égorgés peu après, et leurs têtes sont retrouvées le 30 mai.
Certains pensent que les services secrets algériens ne sont pas non plus étrangers à l'enlèvement; toujours est-il qu'un journaliste français, qui enquêtait sur la mort des moines, est mort mystérieusement.

Vive l'école hors contrat! (2)

Le gouvernement socialiste espagnol avait dans un premier temps supprimé l'heure obligatoire de catéchisme à l'école. Grotesque, quand on sait tout ce que l'Espagne doit au catholicisme; qui résista à l'invasion des mahométans, si ce ne sont los Reyes Catholicos (les Rois Catholiques)? Il est navrant actuellement de voir à quel point les gens sont aussi ignorants du catholicisme en France, alors que la France a été chrétienne pendant des siècles, ainsi que 99.9% de sa population, et que le Christianisme est la religion de plus d'un milliard de personnes.
Le gouvernement socialiste est allé plus loin, et a voulu, afin de laver le cerveau des enfants et de promouvoir un socialisme athée et anti catholique, une heure d'instruction civique, un "enseignement pour la citoyenneté". Cet enseignement propagandiste a été déclaré obligatoire dans les établissements publics comme privés. Dans cet enseignement, on y trouve des extraits de la déclaration des droits de l'homme (les cours d'histoire ne suffisent-ils pas?), les textes fondamentaux de la Constitution de 1978 (pourquoi pas, même si là encore le cours d'histoire devrait suffire), une vision ample des religions (admettons, c'est ce qui se fait en Allemagne où des cours de découvertes de toutes les religions sont effectués; si l'islam et le catholicisme sont correctement abordés, ces cours peuvent être même très bénéfiques), mais également un cours sur la pilule contraceptive et surtout un enseignement à propos du respect de la diversité sexuelle et en particulier de l'homosexualité. Ces deux derniers points sont de nature à blesser les convictions religieuses des élèves catholiques, et avec cette propagande socialiste et maçonnique l'école dépasse sa mission. Le Parti populaire, bien plus à droite que les molassons français de l'UMP, et l'Eglise catholique espagnole, bien plus conservatrice et audible que la molle Eglise catholique française, dont les évêques ne disent rien, sauf contre la "déportation" des "sans papiers", ont tous les deux vivement dénoncé l'instauration de cette propagande et appelé à l'objection de conscience.

mercredi 26 mars 2008

Les filières djihadistes du 19ième arrondissement

Le Monde publie ici un article sur le djihad irakien des jeunes du 19è.

C'est souvent par un coup de téléphone anonyme ou au détour d'une connexion Internet qu'elles ont appris la nouvelle : la mort de leur enfant en Irak comme djihadiste. Pas de cercueil, pas d'effets personnels renvoyés pour ces familles. A peine quelques détails sur les circonstances du décès : un bombardement américain pour l'un, un accident obscur pour un autre, le "martyre" dans un attentat-suicide à la voiture piégée pour le troisième.

Depuis le 19 mars, au tribunal correctionnel de Paris, on ne juge pas les morts. Les familles de ces trois djihadistes tués au combat ne sont pas partie civile. Sous les boiseries sombres de la 14e chambre, jusqu'au 28 mars, bien loin de la chaleur du désert et de la fureur des détonations, on tente de faire le procès de la "filière irakienne du 19e arrondissement de Paris". Une organisation qui, entre 2003 et 2005, aurait incité une dizaine de jeunes gens, tous français, âgés de moins de 25 ans et domiciliés dans ce quartier, à partir combattre en Irak.

On juge le prédicateur musulman qui les aurait enrôlés, le faussaire qui leur aurait fourni de faux papiers. Mais surtout, pour comprendre, on écoute : le récit de ceux qui sont revenus, valides ou blessés, l'histoire de ceux qui voulaient partir mais ont échoué.

Sur sept prévenus, ils sont quatre à avoir tenté l'aventure via ce qui ressemble, à l'étude des faits, à un hétéroclite réseau d'amitiés connectées aux mouvances les plus radicales. Leurs noms : Thamer Bouchnak, Cherif Kouachi, Mohamed El Ayouni et Boubakeur El Hakim. Survêtement de sport, baskets aux pieds, les trois premiers ont aujourd'hui 25 ans. Ils comparaissent libres sous contrôle judiciaire. Le quatrième, jugé détenu, a 24 ans. Tous sont mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes". Ils encourent jusqu'à dix ans de prison.

Ils se connaissent pour certains depuis le collège. Et jusqu'à l'adolescence, comme leurs "frères" morts au combat, ils commettaient leurs larcins sur les trottoirs du 19e arrondissement. Vols, drogue, petits trafics. Une façon, après des études avortées, d'arrondir leurs fins de mois de chômeurs ou de livreurs de pizzas.

La révélation pour le "djihad", ils l'ont tous eue quand ils ont commencé, à partir de 2003, à fréquenter la mosquée Adda'wa, dans le quartier Stalingrad. Cheveux mi-longs, carrure athlétique, mâchoire carrée, M. Kouachi l'avoue à sa façon : "Avant j'étais un délinquant. Mais après j'avais la pêche, je calculais même pas que je pouvais mourir."

A la mosquée, comme les autres, il a rencontré Farid Benyettou. Ce dernier n'a qu'un an de plus, mais se targue d'une connaissance approfondie de l'islam et joue les prédicateurs à la sortie de la prière. Avec lui, les jeunes gens suivent des cours de religion, à son domicile et dans un foyer du quartier. Certains s'y rendent presque tous les jours.

Très vite, leurs familles font toutes le même constat. Leurs garçons arrêtent de fumer, cessent de trafiquer. Mais dans leur chambre, sans qu'elles le sachent, ils naviguent sur des sites islamiques radicaux, visionnent des vidéos sur le djihad. Les images télévisées de l'intervention américaine et britannique, en mars 2003, en Irak, les fascinent. "C'est tout ce que j'ai vu à la télé, les tortures de la prison d'Abou Ghraib, tout ça, qui m'a motivé", raconte à la barre M. Bouchnak.

En moins d'un an, pour certains, la décision est prise : ils veulent partir. Ils n'ont aucune formation militaire, mais la foi est là. La pression du groupe aussi. "Plus le départ approchait, plus je voulais revenir en arrière. Mais si je me dégonflais, je risquais de passer pour un lâche", explique à la présidente du tribunal Cherif Kouachi.

Alors bon an mal an, tous les jours, il s'entraîne avec d'autres en courant dans le parc des Buttes-Chaumont. Un homme rencontré à la mosquée dispense aussi, à lui et à quelques autres, des rudiments sur le maniement des kalachnikovs.

Entre 2003 et 2005, les départs s'échelonnent. Chacun s'organise comme il peut pour partir sans trop éveiller les soupçons. A leur famille, les jeunes élèves de Farid Benyettou racontent qu'ils désirent "perfectionner leur arabe et leur connaissance de l'islam" en Syrie. En réalité, une fois à Damas, ils sont accueillis dans des écoles coraniques salafistes où certains disent aujourd'hui qu'on leur "bourre la tête". Puis, très vite, ils franchissent la frontière syro-irakienne.

Les familles perdent généralement contact avec eux à ce moment-là. Quand la disparition de certains d'entre eux est signalée, en 2004, la direction de la surveillance du territoire (DST) commence son enquête.

Thamer Bouchnak et Cherif Kouachi, eux, n'ont pas eu le temps de mettre leur projet à exécution. Ils ont été interpellés à Paris, en janvier 2005, alors qu'ils s'apprêtaient à prendre l'avion pour Damas. Boubakeur El Hakim, lui, à partir de 2002, a séjourné à plusieurs reprises en Irak. Selon l'accusation, il servait de "facilitateur" aux nouveaux arrivants, en les orientant vers des groupes de combattants. Aujourd'hui, il nie ce rôle, se montre peu loquace et comparaît sans avocat. Son frère compte parmi les trois qui ont trouvé la mort en Irak.

Aussi, c'est Mohamed El Ayouni, l'un des rares à être revenu vivant, qui raconte avec le plus de détails, à la barre, son parcours de djihadiste parisien néophyte dans le bourbier irakien. Une expérience dont il est revenu sans son bras gauche et un oeil en moins.

M. El Ayouni aurait franchi la frontière irakienne en juillet 2004, avec des passeurs. De là, il aurait été pris en charge par des "moudjahidin irakiens" qui l'auraient conduit jusqu'à Falloujah, à l'ouest de Bagdad. A son arrivée, il est accueilli dans une "maison d'hôtes", tenue par des insurgés de "l'Armée de Mohamed", un groupe en relation avec Abou Moussab Al-Zarkaoui, chef d'Al-Qaida en Irak à l'époque. On lui demande sa nationalité, son nom, "un numéro à appeler en cas de malheur" et on lui attribue un surnom. Après une rapide démonstration de l'utilisation d'un lance-roquettes, il est directement envoyé au front.

Aujourd'hui, devant le tribunal dubitatif, il jure que son rôle n'était "qu'humanitaire". "Mon boulot, c'était de creuser des tranchées, soigner les blessés. On m'avait montré comment faire une piqûre et une perfusion, raconte-t-il. Mon intention, ce n'était pas de tuer et d'égorger. C'était de défendre le peuple irakien."

Au mois de mai 2006, il est grièvement blessé par une roquette lâchée d'un avion. Soigné sur place, il aurait ensuite été transféré près de la frontière syrienne. Il y serait resté trois mois, réduit, à cause de son handicap, à "faire le guet". Blessé encore à deux reprises par des balles et des éclats de bombe, il obtient finalement de rentrer en Syrie, en juin 2006. Il est intercepté par les autorités syriennes et rapatrié.

Deux ans plus tôt, il avait franchi la frontière en sens inverse avec deux autres "volontaires du 19e". L'un d'eux n'est jamais revenu.
Elise Vincent
Article paru dans l'édition du 27.03.08.




Les terroristes islamistes arabes sont parmi nous, qu'on le veuille ou non... On remarquera également le rôle extrêmement important qu'a la mosquée pour le recrutement des terroristes.
Les commentaires des lecteurs du Monde sont intéressants: un certain Stéphane déclare "Pas facile ensuite d accepter l ouverture de mosquées ...". Hé oui! Fallait y penser plus tôt, mon brave!
Un autre s'interroge sur la remise en cause du droit du sol; bonne idée, même si c'est un peu tard.
Un autre poste un commentaire absolument stupéfiant: "Pour tous ces jeunes Français revenus blessés ou malheureusement décédés pour une cause qu'ils jugeaient juste, le nouveau secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, Mr Bockel, ne pourrait il pas faire un geste d'apaisement en direction des familles meurtries? La Garde des Sceaux devrait également en signe de solidarité avec ces jeunes issus comme elle de l'immigration maghrébine, faire en sorte que les rescapés de ce combat ne soient pas condamnés par la justice française."
Malheureusement décédés: l'auteur regrette la mort de ces terroristes, dont personnellement je me réjouis.
Pour une cause qu'ils estimaient juste: et alors? On est en train de parler de fanatiques qui sont partis en Irak apprendre à manier le lance roquettes, ce n'était pas pour y cueillir des fleurs! Ceux-là sont partis en Irak, mais combien resteront en France pour perpétrer des actes terroristes? Il y a quelques jours, j'étais à la stattion Port Royal du RER, dans laquelle on voit une plaque en mémoire des morts lors des attentats islamistes.
Enfin, l'auteur suggère que le garde des Sceaux, Rachida, intervienne pour que ces rescapés (passons sur le choix du vocabulaire) ne soient pas condamnés; il s'agirait alors d'une ignoble ingérence de lexécutif dans le judiciaire. Mais en plus, elle devrait intervenir parce que ces "jeunes" sont issus de l'immigration maghrébine. Mme Dati est le ministre de tous les Français, et donc impartial, au moins en théorie, ou le nouveau secrétaire du MRAP? Quel commentaire pitoyable...

mardi 25 mars 2008

Site: Note technique

L'ensemble des messages du site fait 282 pages A4 en Times New Roman, police 12.Soit grosso modo une page par jour en moyenne. Tout vient d'être enregistré, on ne sait jamais.

Chantal Sébire: l'hypocrisie totale

Chantal Sébire voulait mourir. Elle a demandé à être euthanasiée, et a médiatisé au maximum son histoire. Quelques jours après que sa demande a été rejetée, elle est retrouvée morte. la justice décide d'une autopsie afin de connaître les causes, et sa famille s'en indigne; mais qui a médiatisé son cas, si ce n'est elle? Elle n'aurait pas fait tout un fromage de son histoire, on l'aurait enterrée sans problème.
La réaction des politiques est assez étonnante; ils estiment, en sa basant sur le cas Sébire, que la loi Leonetti ne va pas assez loin. Pourquoi? Sébire a voulu mourir, elle est morte. C'est bien ce qu'elle voulait, non? Il n'y a donc absolument aucune raison d'aller plus loin. l'argumentation est d'ailleurs très pernicieuse; il s'agit de demander de simples exceptions, sous contrôle, etc. On sait où cela va; on a réclamé les moyens contraceptifs pour éviter paraît-il l'avortement, on réclame l'avortement en se basant sur des cas de viols et en expliquant que cela sera contrôlé, puis finalement au cours du temps la loi se montre de plus en plus laxiste. Lors du PACS, M. Jospin, qu'on qualifiera difficilement d'homme d'extrême droite et réactionnaire, avait accepté le PACS avec beaucoup de réserves et refusé le mariage homosexuel. Où en est-on? La gauche réclame le mariage homosexuel et trate d'homophobe à peu près tous ceux qui s'y opposent. La loi Leonetti allait déjà extrêmemnt loin, on a répété sur tous les tons que "non, il n'y aurait pas d'euthanasie", et maintenant on en prend le chemin. En Belgique, pays qui a autorisé l'euthanasie, un parti libéral a demandé que l'euthanasie soit étendue aux enfants et aux personnes démentes. Comme si un enfant était capable d'avoir un avis clair! Quel enfant ne s'est jamais dit, à un moment de son histoire: "je veux mourir, je préférerais être mort"? Et croit-on vraiment qu'une personne démente sera capable d'expliquer si elle veut vivre ou pas? N'ayons pas peur des mots; il s'agit d'une forme d'eugénisme. C'est comme pour les dépistages pré nataux sur des bébés qui, s'ils sont mal formés, sont avortés. Là, on veut tuer les déments, les fous, qui sont assez souvent également des arriérés mentaux. On s'achemine vers la politique criminelle qu'Hitler mit en place.