Des ouvriers d'une usine qui est sur le point de fermer ont décidé d'occuper l'usine et ont menacé de verser de l'acide et des produits toxiques dans la Meuse qui passe à côté de l'usine. S'il est tout à fait normal que ces salariés soient mécontents d'être licenciés, il n'empêche que nous ne pouvons que condamner cette attitude de hors la loi qui préfère menacer que négocier. La perspective de perdre son travail n'excuse pas tout. Il est urgent que la justice fasse son travail, à savoir qu'elle fasse évacuer les bâtiments, qu'elle sanctionne lourdement les occupants dès le premier millilitre versé dans la Meuse, et qu'elle vérifie que les conditions de négociations dans les licenciements soient respectées.
Il serait intéressant également de savoir ce que pensent nos écologistes de la situation; pour l'instant, ils ne disent pas grand chose (ou alors j'ai mal cherché).
samedi 15 mars 2008
Municipales: la fin du MoDem?
Je me suis aussi réjoui profondément de la disparition du MoDem, ce parti opportuniste sans aucune ligne politique claire, qui s'allie au gré des circonstances avec l'UMP ou le PS. Ce parti est extrêmement dangereux puisqu'il tend à briser les dernières différences entre l'UMP et le PS, et fait tendre l'UMP et le PS vers un consensus mou, anti national, vaguement mondialiste, mais surtout anti famille, pro arabe, pro musulman, pro immigration. A tout prendre, moi qui abhorre les trotskistes, je préfère encore un trotskiste qui a des convictions et les défend (même si ce ne sont pas les miennes) plutôt qu'un arriviste démocrate écolo centriste dont le seul but est d'obtenir un poste d'adjoint, et qui s'allie avec n'importe qui pour l'avoir, y compris en soutenant une liste communiste, comme à Aubagne.
Le MoDem a largement échoué à Paris, en faisant des scores beaucoup plus faibles que prévu; ses listes n'atteignent pas 10% dans la plupart des villes, comme à Boulogne où son absence de programme et la nullité de sa campagne ont fait qu'il n'a même pas atteint les 8%.
Quant à François Bayrou, la berezina continue; alors qu'en avril 2007 il était candidat à la présidentielle et faisait près de 20% au premier tour, il est actuellement en train d'échouer à conquérir la mairie de Pau, où il s'est parachuté en attendant 2012. Une défaite de François Bayrou précipiterait son parti dans les oubliettes, et Bayrou essaye de sauver les meubles en tentant de rallier le vote musulman, se débarassant de ses dernières parcelles de fond démocrate-chrétien. On se souvient qu'il avait protesté contre la mise en berne des drapeaux lors de la mort du Pape en faisant un vibrant hommage à la laïcité, oubliant que sa Sainteté Jean-Paul II était aussi le chef d'Etat du Vatican et que la France avait ses racines plongées dans le Christianisme depuis la naissance. Bayrou avait également protesté contre la loi sur les signres religieux, et mis sur son site durant la campagne présidentielle des images de femmes voilées.
Une défaite de Bayrou me réjouirait, mais je ne peux décemment pas appeler à voter socialiste; Bernard Antony, lui, le fait.
Le MoDem a largement échoué à Paris, en faisant des scores beaucoup plus faibles que prévu; ses listes n'atteignent pas 10% dans la plupart des villes, comme à Boulogne où son absence de programme et la nullité de sa campagne ont fait qu'il n'a même pas atteint les 8%.
Quant à François Bayrou, la berezina continue; alors qu'en avril 2007 il était candidat à la présidentielle et faisait près de 20% au premier tour, il est actuellement en train d'échouer à conquérir la mairie de Pau, où il s'est parachuté en attendant 2012. Une défaite de François Bayrou précipiterait son parti dans les oubliettes, et Bayrou essaye de sauver les meubles en tentant de rallier le vote musulman, se débarassant de ses dernières parcelles de fond démocrate-chrétien. On se souvient qu'il avait protesté contre la mise en berne des drapeaux lors de la mort du Pape en faisant un vibrant hommage à la laïcité, oubliant que sa Sainteté Jean-Paul II était aussi le chef d'Etat du Vatican et que la France avait ses racines plongées dans le Christianisme depuis la naissance. Bayrou avait également protesté contre la loi sur les signres religieux, et mis sur son site durant la campagne présidentielle des images de femmes voilées.
Une défaite de Bayrou me réjouirait, mais je ne peux décemment pas appeler à voter socialiste; Bernard Antony, lui, le fait.
Martinon viré!
Martinon, parachuté malheureux à la mairie de Neuilly, était porte-parole de Nicolas Sarkozy. Celui-ci avait confirmé après l'échec du parachutage que Martinon restait son porte-parole. Mais finalement, non. M Martinon s'est vu signifier son renvoi le 14 mars au soir, renvoi qui devrait être rendu officiel le 17 mars, soit le lendemain des élections. Evidemment, cela ferait un peu tâche de voir que Sarkozy décide de renvoyer M Martinon, alors que c'est Sarkozy lui même qui a parachuté Martinon, et que pendant ce temps là Fillon (je crois que c'est lui) déclarait que les ministres battus pouvaient rester au gouvernement. Mais le Monde a eu vent de l'histoire et l'a publiée ici.
Communiqué du MNR concernant ces élections
Les résultats du 1er tour des élections municipales et cantonales de dimanche dernier constituent une première manifestation, encore timide mais réelle, de la déception suscitée par Sarkozy et par sa politique.
La droite nationale, toutes tendances confondues, ne bénéficie que modérément de cette déception qui permet à la gauche de retrouver quelques couleurs grâce à un phénomène classique de « zapping » électoral.
Si elle n’est pas capable de se remettre en question, de se rassembler et de se rénover, la droite nationale ne pourra renouer avec les succès ni remobiliser un électorat lassé par les divisions et l’absence de perspectives enthousiasmantes.
Malgré une présence limitée à ces élections locales, le MNR, qui présentait des candidats dans une dizaine de villes et une quarantaine de cantons (indépendamment de sa participation à de nombreuses listes d’union des nationaux), obtient des résultats encourageants : les candidats du MNR dépassent la barre des 5% des voix dans plus de la moitié des cantons où ils se présentaient avec des pointes remarquables :
- dans le canton de Dôle Sud-ouest (39) : 15,34 %
- dans le canton de Chabanats (16) : 12,70 %
- dans le canton de Saint Yriex (87) : 8,90 %
- dans le canton de Soutz-sous-Forêt (67) : 8,80 %
- dans le canton de Dammartin-en-Goëlle (77) : 8,63 %
- dans le canton de Vandœuvre est (54) : 8,40 %
- dans le canton de Briey (54) : 7,60 %
Aux élections municipales, plusieurs listes MNR dépassent aussi la barre des 5% de voix, notamment à Romainville (93) et à Sartrouville (78) où Nicolas Bay a été réélu conseiller municipal.
Pour le 2e tour des élections municipales et cantonales, Nicolas Bay, secrétaire général du MNR, invite les électeurs ayant encore la possibilité de voter pour un candidat de la droite nationale, à se mobiliser en sa faveur.
Malgré ces belles pointes, il est clair, et c'est regrettable, que les élections n'ont pas été un succès pour la droite nationale, ce que je déplore. Même les bastions de la droite nationale (Dreux, Vitrolles, Nice) ne font plus tellement recette. Marine Le Pen, avec 28% à Hénin-Beaumont, sera certainement battue dimanche. Je note avec satisfaction la défaite totale du groupuscule nommé Parti Populiste, qui a perdu tous ses conseillers municipaux et qui dès lors n'a plus aucun élu; ce groupuscule est une coquille vide sans aucun avenir. Le Parti Populiste, plutôt que de se remettre en cause, préfère une fois de plus cracher son venin à coup de désinformation, propagande et mensonges. M. vanneste a été écrasé; il paye son attitude de mépris envers la droite nationale; en effet, en 2001, il aurait pu faire une liste unique CNI-FN et remporter la mairie, mais il a refusé l'alliance et la gauche l'a emporté en triangulaire. M. Bompard est réélu à Orange avec plus de 60% des voix, tandis que la liste dissidente UMP et frontistes est largement battu avec un peu plus de 5% des voix. Les adversaires, plutôt que de reconnaître leur défaite, ont préféré insinuer qu'il y avait eu des trucages électoraux, attitude typique des mauvais perdants. Les Identitaires font 3% aux municipales de Nice, un score prometteur pour un petit parti tout nouveau sans grands moyens, et font quasiment jeu égal avec le FN (4%). Aux cantonales, un des candidats identitaires a dépassé la barre des 5%.
Concernant plus spécifiquement les Hauts-de-Seine: le MNR, faute de moyens financiers, n'avait pas déposé de listes. le parti populiste et le FN avaient monté des listes dans trois villes des Hauts-de-Seine et ont fait des mauvais résultats, ce qui me réjouit. Je n'ai aucune pitié pour un parti qui ne cesse d'insulter le MNR et ses dirigeants.
Aux cantonales, le MNR a présenté un candidat, sa secrétaire générale du 92, Mme Laraque, à Colombes-Sud. Il y avait trois candidats à droite: Mme Goueta, UMP sortante, Mme Laraque (MNR), un candidat FN (qui avait maintenu sa candidature malgré le souhait du MNR qui préférait l'union et en ce sens avait désisté ses candidats ailleurs). La présence de Mme Laraque a été déterminante puisqu'elle a fait 20 fois plus de voix qu'il n'en manquait à Mme Gouéta pour se faire élire dès le premier tour. Ce qui devrait servir d'avertissement à Mme Gouéta: qu'elle se tourne vers la droite nationale, et propose de véritables avancées dans la lutte contre l'islamisation, l'immigration et le gaspillage si elle veut être élue dès le premier tour.
Pour dimanche, mobilisons-nous massivement pour les listes de la droite nationale qui restent en jeu, ainsi que pour la liste UMP à Calais.
La droite nationale, toutes tendances confondues, ne bénéficie que modérément de cette déception qui permet à la gauche de retrouver quelques couleurs grâce à un phénomène classique de « zapping » électoral.
Si elle n’est pas capable de se remettre en question, de se rassembler et de se rénover, la droite nationale ne pourra renouer avec les succès ni remobiliser un électorat lassé par les divisions et l’absence de perspectives enthousiasmantes.
Malgré une présence limitée à ces élections locales, le MNR, qui présentait des candidats dans une dizaine de villes et une quarantaine de cantons (indépendamment de sa participation à de nombreuses listes d’union des nationaux), obtient des résultats encourageants : les candidats du MNR dépassent la barre des 5% des voix dans plus de la moitié des cantons où ils se présentaient avec des pointes remarquables :
- dans le canton de Dôle Sud-ouest (39) : 15,34 %
- dans le canton de Chabanats (16) : 12,70 %
- dans le canton de Saint Yriex (87) : 8,90 %
- dans le canton de Soutz-sous-Forêt (67) : 8,80 %
- dans le canton de Dammartin-en-Goëlle (77) : 8,63 %
- dans le canton de Vandœuvre est (54) : 8,40 %
- dans le canton de Briey (54) : 7,60 %
Aux élections municipales, plusieurs listes MNR dépassent aussi la barre des 5% de voix, notamment à Romainville (93) et à Sartrouville (78) où Nicolas Bay a été réélu conseiller municipal.
Pour le 2e tour des élections municipales et cantonales, Nicolas Bay, secrétaire général du MNR, invite les électeurs ayant encore la possibilité de voter pour un candidat de la droite nationale, à se mobiliser en sa faveur.
Malgré ces belles pointes, il est clair, et c'est regrettable, que les élections n'ont pas été un succès pour la droite nationale, ce que je déplore. Même les bastions de la droite nationale (Dreux, Vitrolles, Nice) ne font plus tellement recette. Marine Le Pen, avec 28% à Hénin-Beaumont, sera certainement battue dimanche. Je note avec satisfaction la défaite totale du groupuscule nommé Parti Populiste, qui a perdu tous ses conseillers municipaux et qui dès lors n'a plus aucun élu; ce groupuscule est une coquille vide sans aucun avenir. Le Parti Populiste, plutôt que de se remettre en cause, préfère une fois de plus cracher son venin à coup de désinformation, propagande et mensonges. M. vanneste a été écrasé; il paye son attitude de mépris envers la droite nationale; en effet, en 2001, il aurait pu faire une liste unique CNI-FN et remporter la mairie, mais il a refusé l'alliance et la gauche l'a emporté en triangulaire. M. Bompard est réélu à Orange avec plus de 60% des voix, tandis que la liste dissidente UMP et frontistes est largement battu avec un peu plus de 5% des voix. Les adversaires, plutôt que de reconnaître leur défaite, ont préféré insinuer qu'il y avait eu des trucages électoraux, attitude typique des mauvais perdants. Les Identitaires font 3% aux municipales de Nice, un score prometteur pour un petit parti tout nouveau sans grands moyens, et font quasiment jeu égal avec le FN (4%). Aux cantonales, un des candidats identitaires a dépassé la barre des 5%.
Concernant plus spécifiquement les Hauts-de-Seine: le MNR, faute de moyens financiers, n'avait pas déposé de listes. le parti populiste et le FN avaient monté des listes dans trois villes des Hauts-de-Seine et ont fait des mauvais résultats, ce qui me réjouit. Je n'ai aucune pitié pour un parti qui ne cesse d'insulter le MNR et ses dirigeants.
Aux cantonales, le MNR a présenté un candidat, sa secrétaire générale du 92, Mme Laraque, à Colombes-Sud. Il y avait trois candidats à droite: Mme Goueta, UMP sortante, Mme Laraque (MNR), un candidat FN (qui avait maintenu sa candidature malgré le souhait du MNR qui préférait l'union et en ce sens avait désisté ses candidats ailleurs). La présence de Mme Laraque a été déterminante puisqu'elle a fait 20 fois plus de voix qu'il n'en manquait à Mme Gouéta pour se faire élire dès le premier tour. Ce qui devrait servir d'avertissement à Mme Gouéta: qu'elle se tourne vers la droite nationale, et propose de véritables avancées dans la lutte contre l'islamisation, l'immigration et le gaspillage si elle veut être élue dès le premier tour.
Pour dimanche, mobilisons-nous massivement pour les listes de la droite nationale qui restent en jeu, ainsi que pour la liste UMP à Calais.
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jeudi 13 mars 2008
Scandale! Des sanctions finacières contre des euros députés
Je vous avais relaté le chahut qu'avaient provoqué des euro députés (M. de Villiers, Paul Marie Coûteaux) quand le Parlement européen avait voulu voter la Charte des droits fondamentaux, au mépris total de l'avis du peuple français, qui s'était pourtant clairement prononcé par referendum le 29 mai 2005 contre le Traité Constitutionnel Européen, qui comportait cette Charte que j'avais d'ailleurs analysée brièvement dans un autre article.
Le Parlement européen vient de prendre, pour la première fois de son histoire, des sanctions financières contre ces euro députés, en les privant d'une partie des indemnités auxquelles ils ont droit. Et après, on nous saoule de discours sur la "démocratie" et sur le fait qu'il est important d'aller voter. Mais à quoi cela sert d'aller voter quand les textes rejetés passent quand même? Quand nos représentants élus sont sanctionnés parce qu'ils avaient osé protester contre ce coup de force anti démocratique? Quand les dissidents sont invalidés sous les prétextes les plus fallacieux (Sarlot, Pemezec)?
Nous ne vivons plus en démocratie! Nous sommes dans une dictature molle, qui repose sur un consensus global alliant l'UMP et le PS, avec son opposant/allié alibi MoDem.
Le Parlement européen vient de prendre, pour la première fois de son histoire, des sanctions financières contre ces euro députés, en les privant d'une partie des indemnités auxquelles ils ont droit. Et après, on nous saoule de discours sur la "démocratie" et sur le fait qu'il est important d'aller voter. Mais à quoi cela sert d'aller voter quand les textes rejetés passent quand même? Quand nos représentants élus sont sanctionnés parce qu'ils avaient osé protester contre ce coup de force anti démocratique? Quand les dissidents sont invalidés sous les prétextes les plus fallacieux (Sarlot, Pemezec)?
Nous ne vivons plus en démocratie! Nous sommes dans une dictature molle, qui repose sur un consensus global alliant l'UMP et le PS, avec son opposant/allié alibi MoDem.
Elections cantonales: poussées de la gauche
Une analyse plus complète sera postée après le deuxième tour. En attendant, un texte sur les élections cantonales:
Ce dimanche 9 mars, se tenaient les élections cantonales. 8500 candidats se présentaient dans les 2000 cantons renouvelables. Sur l'ensemble de la France, la droite nationale a rassemblé 5% des suffrages, la droite parlementaire (UMP, MPF, Divers droite), 42%, soit le même niveau que 2001, la gauche 48%, en hausse de deux points par rapport à 2001, le MoDem 4%, et l'extrême gauche, environ 0,4%. Au sein de la gauche, le PCF est à 9%, les Verts à 4%.
A droite, trois ministres étaient candidats aux élections cantonales: deux sont réélus le premier tour, Christian Estrosi, secrétaire d'Etat à l'Outre mer, à Nice, et Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux anciens combattants, dans le Cantal, tandis que Mme Boutin, ministre du logement et de la ville, est en ballottage favorable à Rambouillet.
Le président UMP du Sénat, Christian Poncelet, et le président du MPF, Phillipe de Villiers ont été réélu dès le premier tour, le premier dans les Vosges, le second en Vendée dont il préside le conseil général.
Jean Sarkozy, fils de Nicolas Sarkozy, a été élu de justesse avec 51% des voix à Neuilly.
A gauche, trois personnalités élues dès le premier tour: François Hollande, secrétaire général du PS, en Corrèze, ancien fief des Chirac, Arnaud Montebourg en Saône et Loire, Henri Emmanuelli, dans les Landes, dont il préside le conseil général.
Quels sont les départements susceptibles de basculer?
A l'issue des élections de 2004, la gauche détenait la présidence de 51 départements sur 101. La tendance devrait se confirmer cette année, même si le deuxième tour peut réserver des surprises.
La Garonne et La Corrèze pourraient basculer à gauche; dans ce cas-là, ce serait François Hollande qui présiderait la Corrèze. La gauche espère également récupérer les Deux-Sèvres et l'Eure-et-Loire. L'Allier, quant à lui, pourrait passer de la droite au PCF. Le socialiste Claude Bartolone pourrait prendre le contrôle de la Seine-Saint-Denis aux dépens du PCF.
La droite, elle, place ses espoirs dans la conquête de la Seine et Marne; reprendre le Doubs et le Cher seraient plus délicats, mais pas impossibles.
Les élections cantonales préfigurent peut être une remontée de la gauche aux élections sénatoriales.
Ce dimanche 9 mars, se tenaient les élections cantonales. 8500 candidats se présentaient dans les 2000 cantons renouvelables. Sur l'ensemble de la France, la droite nationale a rassemblé 5% des suffrages, la droite parlementaire (UMP, MPF, Divers droite), 42%, soit le même niveau que 2001, la gauche 48%, en hausse de deux points par rapport à 2001, le MoDem 4%, et l'extrême gauche, environ 0,4%. Au sein de la gauche, le PCF est à 9%, les Verts à 4%.
A droite, trois ministres étaient candidats aux élections cantonales: deux sont réélus le premier tour, Christian Estrosi, secrétaire d'Etat à l'Outre mer, à Nice, et Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux anciens combattants, dans le Cantal, tandis que Mme Boutin, ministre du logement et de la ville, est en ballottage favorable à Rambouillet.
Le président UMP du Sénat, Christian Poncelet, et le président du MPF, Phillipe de Villiers ont été réélu dès le premier tour, le premier dans les Vosges, le second en Vendée dont il préside le conseil général.
Jean Sarkozy, fils de Nicolas Sarkozy, a été élu de justesse avec 51% des voix à Neuilly.
A gauche, trois personnalités élues dès le premier tour: François Hollande, secrétaire général du PS, en Corrèze, ancien fief des Chirac, Arnaud Montebourg en Saône et Loire, Henri Emmanuelli, dans les Landes, dont il préside le conseil général.
Quels sont les départements susceptibles de basculer?
A l'issue des élections de 2004, la gauche détenait la présidence de 51 départements sur 101. La tendance devrait se confirmer cette année, même si le deuxième tour peut réserver des surprises.
La Garonne et La Corrèze pourraient basculer à gauche; dans ce cas-là, ce serait François Hollande qui présiderait la Corrèze. La gauche espère également récupérer les Deux-Sèvres et l'Eure-et-Loire. L'Allier, quant à lui, pourrait passer de la droite au PCF. Le socialiste Claude Bartolone pourrait prendre le contrôle de la Seine-Saint-Denis aux dépens du PCF.
La droite, elle, place ses espoirs dans la conquête de la Seine et Marne; reprendre le Doubs et le Cher seraient plus délicats, mais pas impossibles.
Les élections cantonales préfigurent peut être une remontée de la gauche aux élections sénatoriales.
Hommage à Lazare Ponticelli
Lazare Ponticelli, dernier poilu de la Première Guerre Mondiale, s'est éteint récemment. Né en 1897, Italien, il immigre en France très tôt. Quand la guerre éclate, au lieu de retourner dans son pays pour fuir la guerre, il décide de rester en France et de s'engager dans l'armée, malgré sa jeunesse; en particulier, il est obligé de mentir sur son âge. Il combat vaillamment et sauve la vie d'un de ses frères d'armes, abandonné sur le champ de bataille.
Après la guerre, il multiplie les petits travaux pour survivre.
Durant la seconde guerre mondiale, il s'engage dans la Résistance.
Voilà quelqu'un qui aura montré son attachement à la France, qui aura mérité d'être Français. Quel contraste avec l'immigration actuelle!
Après la guerre, il multiplie les petits travaux pour survivre.
Durant la seconde guerre mondiale, il s'engage dans la Résistance.
Voilà quelqu'un qui aura montré son attachement à la France, qui aura mérité d'être Français. Quel contraste avec l'immigration actuelle!
Calais: le FN se désiste en faveur de l'UMP
A l'issue du premier tour, trois listes pouvaient se maintenir à Calais: celle du FN, M. Dubout (12.5%), la liste UMP (36.36%), la liste PCF(37.7%).
Premier acte: M. Dubout engage les discussions avec l'UMP pour une éventuelle fusion de liste, dans l'esprit qu'il faut faire barrage au FN. L'umpiste refuse.
Deuxième acte: M. Dubout se désiste unilatéralement en faveur de l'UMP, sans aucune contrepartie, et appelle à faire barrage au PCF.
Troisième acte: M. Aliot, secrétaire général du FN, suspend M. Dubout en attendant son exclusion définitive, tandis que Marine Le Pen condamne cette "manoeuvre d'une particulière déloyauté à l'égard des électeurs qui ont fait confiance au Front national".
Trois questions:
1) Un candidat FN en position de se maintenir peut-il engager des négociations avec la liste UMP?
2) En cas de refus, le désistement de M. Dubout était-il intelligent?
3) La suspension de M. Dubout, en attendant son exclusion, était-elle une bonne chose?
4) Que doit maintenant faire l'électeur qui a voté FN au premier tour?
Je n'ai pas d'opinion toute faite là-dessus, donc je me contenterai d'apporter quelques pistes de réflexion, quelques éléments de réponse.
1) Oui! Pour moi, tant que le candidat UMP est correct et respecte certaines règles (pas d'apologie de l'avortement, pas de fanatisme européiste, pas de construction de mosquées), des discussions peuvent être engagées. A la clef doit être dessiné un programme commun, validé tant par le FN que par l'UMP, les places réservées au FN en position éligibles sur la liste de l'UMP, les postes d'adjoints, la politique globale. Si les négociations échouent, le FN pourra toujours se maintenir. Mais il me semble que le but de la droite nationale est d'ancrer l'UMP à droite et avoir une partie du pouvoir dans les conseils municipaux. La cogestion s'est déjà faite au niveau des régions, et cela ne s'était pas trop mal passé.
2) J'aurais été à la place de M. Dubout, je ne me serais pas désisté. Avoir ne serait-ce qu'un seul élu permet d'être informé de ce qu'il se passe au conseil, d'avoir les papiers administratifs, une tribune dans le journal d'information de la mairie, plus de facilité pour contester une décision... Il est toutefois vrai que face à un communiste, la question peut se poser. Peut-être également y a t-il eu des accords en sous main. Peut-être peut-on espérer que la candidate UMP, si elle est élue, montrera un peu de reconnaissance envers le FN en évitant de prendre certaines mesures.
3) Pour autant, la sanction n'est-elle pas complètement grotesque? Voilà un cadre FN, important puisqu'il a été désigné tête de liste, et on le sanctionne! Comme si le FN avait trop de cadres exécutifs et performants. M Aliot et Marine Le Pen feraient mieux de s'occuper à faire campagne chez eux au lieu de se lancer dans des purges internes.
4) Quand le vin est tiré, il faut le boire! A partir du moment où le candidat FN s'est désisté, afin que son sacrifice ne soit pas vain, il faut donc voter UMP au deuxième tour. Ce modeste blog appelle donc à voter pour la liste UMP à Calais.
Il est toutefois extrêmement regrettable que la fausse droite s'interdise toute alliance avec la droite nationale et préfère regarder du côté du MoDem et éventuellement du PS, tandis que la gauche socialiste n'a pas ces complexes et s'allie au PCF, à la LCR et met des trotskistes de la Lutte Ouvrière sur ses listes.
Premier acte: M. Dubout engage les discussions avec l'UMP pour une éventuelle fusion de liste, dans l'esprit qu'il faut faire barrage au FN. L'umpiste refuse.
Deuxième acte: M. Dubout se désiste unilatéralement en faveur de l'UMP, sans aucune contrepartie, et appelle à faire barrage au PCF.
Troisième acte: M. Aliot, secrétaire général du FN, suspend M. Dubout en attendant son exclusion définitive, tandis que Marine Le Pen condamne cette "manoeuvre d'une particulière déloyauté à l'égard des électeurs qui ont fait confiance au Front national".
Trois questions:
1) Un candidat FN en position de se maintenir peut-il engager des négociations avec la liste UMP?
2) En cas de refus, le désistement de M. Dubout était-il intelligent?
3) La suspension de M. Dubout, en attendant son exclusion, était-elle une bonne chose?
4) Que doit maintenant faire l'électeur qui a voté FN au premier tour?
Je n'ai pas d'opinion toute faite là-dessus, donc je me contenterai d'apporter quelques pistes de réflexion, quelques éléments de réponse.
1) Oui! Pour moi, tant que le candidat UMP est correct et respecte certaines règles (pas d'apologie de l'avortement, pas de fanatisme européiste, pas de construction de mosquées), des discussions peuvent être engagées. A la clef doit être dessiné un programme commun, validé tant par le FN que par l'UMP, les places réservées au FN en position éligibles sur la liste de l'UMP, les postes d'adjoints, la politique globale. Si les négociations échouent, le FN pourra toujours se maintenir. Mais il me semble que le but de la droite nationale est d'ancrer l'UMP à droite et avoir une partie du pouvoir dans les conseils municipaux. La cogestion s'est déjà faite au niveau des régions, et cela ne s'était pas trop mal passé.
2) J'aurais été à la place de M. Dubout, je ne me serais pas désisté. Avoir ne serait-ce qu'un seul élu permet d'être informé de ce qu'il se passe au conseil, d'avoir les papiers administratifs, une tribune dans le journal d'information de la mairie, plus de facilité pour contester une décision... Il est toutefois vrai que face à un communiste, la question peut se poser. Peut-être également y a t-il eu des accords en sous main. Peut-être peut-on espérer que la candidate UMP, si elle est élue, montrera un peu de reconnaissance envers le FN en évitant de prendre certaines mesures.
3) Pour autant, la sanction n'est-elle pas complètement grotesque? Voilà un cadre FN, important puisqu'il a été désigné tête de liste, et on le sanctionne! Comme si le FN avait trop de cadres exécutifs et performants. M Aliot et Marine Le Pen feraient mieux de s'occuper à faire campagne chez eux au lieu de se lancer dans des purges internes.
4) Quand le vin est tiré, il faut le boire! A partir du moment où le candidat FN s'est désisté, afin que son sacrifice ne soit pas vain, il faut donc voter UMP au deuxième tour. Ce modeste blog appelle donc à voter pour la liste UMP à Calais.
Il est toutefois extrêmement regrettable que la fausse droite s'interdise toute alliance avec la droite nationale et préfère regarder du côté du MoDem et éventuellement du PS, tandis que la gauche socialiste n'a pas ces complexes et s'allie au PCF, à la LCR et met des trotskistes de la Lutte Ouvrière sur ses listes.
samedi 8 mars 2008
Refus de scolarisation d'enfants de clandestins
Source: Le Monde ici
Le maire des Ulis, M Loridant, partant du principe que la scolarisation n'était pas obligatoire en maternelle, a refusé la scolarisation d'enfants de clandestins dans l'école municipale. Il a ajouté: "La régularisation n'est pas le problème Mais jusqu'à quand ces familles qui n'ont pas un gramme de ressources vont-elles rester ? Une fois régularisées, elles nous feront une demande de logement dans le cadre de la loi DALO. Or, j'ai déjà 800 demandes de logements sociaux en attente." "Aux Ulis, poursuit-il, nous avons 53 % de logements sociaux, alors que les communes voisines n'en ont même pas 5 %. Pourquoi demande-t-on toujours aux communes les plus pauvres d'aider les pauvres ?" M Loridant est membre du Mouvement Républicain et Citoyen, parti de gauche mais dont certains membres sont préférables à certaines personnes de droite.
Le maire des Ulis, M Loridant, partant du principe que la scolarisation n'était pas obligatoire en maternelle, a refusé la scolarisation d'enfants de clandestins dans l'école municipale. Il a ajouté: "La régularisation n'est pas le problème Mais jusqu'à quand ces familles qui n'ont pas un gramme de ressources vont-elles rester ? Une fois régularisées, elles nous feront une demande de logement dans le cadre de la loi DALO. Or, j'ai déjà 800 demandes de logements sociaux en attente." "Aux Ulis, poursuit-il, nous avons 53 % de logements sociaux, alors que les communes voisines n'en ont même pas 5 %. Pourquoi demande-t-on toujours aux communes les plus pauvres d'aider les pauvres ?" M Loridant est membre du Mouvement Républicain et Citoyen, parti de gauche mais dont certains membres sont préférables à certaines personnes de droite.
vendredi 7 mars 2008
Elections du 9 mars
Aux municipales, il est primordial de soutenir en premier lieu les listes du MNR. A Nice, la liste identitaires-MNR Nissa Rebella est la seule capable de défendre réellement l'intérêt des Niçois. A Strasbourg, les électeurs doivent voter pour la liste Alsace d'Abord, et ne pas faire le jeu de la liste parasite du FN qui s'obstine à saboter toute initiative locale. A Tourcoings, la liste de M. Baeckeroot est la seule légitime, tout comme Mme Baeckeroot est la seule candidate légitime à Conflans Sainte Honorine. A Orange, M Bompard doit être soutenu contre l'offensive des fronto-umpistes et de la gauche, ainsi que Mme Bompard à Bollène. A Versailles, M de Lesquen fera un excellent maire. Dans les autres villes, il convient de voter pour le FN, malgré ses défauts, sauf si la tête de liste est un sectaire mariniste, ou si la liste est soutenue activement par les saboteurs du Parti Populiste. Des listes divers droite, comme celle à Aix (Droites aixoises) méritent également l'attention, et éventuellement le soutien, des électeurs de la droite nationale. S'il n'ya pas de liste de droite nationale, soutenir une liste MPF peut être une bonne chose (sauf à Tours, où l'opportuniste Peltier ne mérite rien). En cas d'absence de liste bien à droite, voter pour une liste conduite par un droitier de l'UMP peut être à l'extrême rigueur envisageable s'il s'agit de battre une liste communiste (je pense en particulier aux banlieues rouges; accélérer la disparition des nostalgiques staliniens et contempteurs de Castro est une action bénéfique pour la France. Je pense également à Saint-Claude (Jura), où le maire MPF a débarrassé la ville de l'emprise communiste).
A contrario, pour ceux qu'il faut battre, ceux qu'on ne peut absolument pas soutenir, je laisse la parole à Bernard Antony:
"- Aucune voix de chrétien, aucune voix de patriote ne peut être accordée aux députés et sénateurs candidats à ces élections qui ont voté le traité de culture de mort et d’abdication française de Lisbonne ou aux candidats qui s’en déclareraient partisans.
- Aucune voix ne peut aller à des candidats qui manifesteraient leur accord avec la politique gouvernementale de la ville fondée sur la discrimination antifrançaise.
- Aucune voix ne peut se porter sur des candidats qui déclareraient vouloir faciliter l’implantation de mosquées, faisant semblant d’ignorer que ces édifices ne sont pas principalement des lieux de culte, mais d’implantation de l’ordre social islamique.
- Aucune voix ne peut être accordée à des candidats qui manifesteraient leur accord avec l’actuelle législation de culture de mort et leur acceptation du prosélytisme homosexuel dans les établissements scolaires.
- Aucune voix enfin ne saurait se porter sur des candidats qui entendraient maintenir des plaques de rue honorant comme à Saint-Ouen des traîtres à la patrie et des collaborateurs du terrorisme antifrançais en Algérie."
Pour les élections cantonales, il s'agit de voter en tout premier lieu pour les candidats du MNR, ensuite pour les candidats identitaires, après pour les candidats du FN, et enfin pour les candidats MPF. En cas d'absence de candidats sous cette étiquette, voter pour un droitier de l'UMP pour battre un communiste est là encore à l'extrême rigueur possible.
A contrario, pour ceux qu'il faut battre, ceux qu'on ne peut absolument pas soutenir, je laisse la parole à Bernard Antony:
"- Aucune voix de chrétien, aucune voix de patriote ne peut être accordée aux députés et sénateurs candidats à ces élections qui ont voté le traité de culture de mort et d’abdication française de Lisbonne ou aux candidats qui s’en déclareraient partisans.
- Aucune voix ne peut aller à des candidats qui manifesteraient leur accord avec la politique gouvernementale de la ville fondée sur la discrimination antifrançaise.
- Aucune voix ne peut se porter sur des candidats qui déclareraient vouloir faciliter l’implantation de mosquées, faisant semblant d’ignorer que ces édifices ne sont pas principalement des lieux de culte, mais d’implantation de l’ordre social islamique.
- Aucune voix ne peut être accordée à des candidats qui manifesteraient leur accord avec l’actuelle législation de culture de mort et leur acceptation du prosélytisme homosexuel dans les établissements scolaires.
- Aucune voix enfin ne saurait se porter sur des candidats qui entendraient maintenir des plaques de rue honorant comme à Saint-Ouen des traîtres à la patrie et des collaborateurs du terrorisme antifrançais en Algérie."
Pour les élections cantonales, il s'agit de voter en tout premier lieu pour les candidats du MNR, ensuite pour les candidats identitaires, après pour les candidats du FN, et enfin pour les candidats MPF. En cas d'absence de candidats sous cette étiquette, voter pour un droitier de l'UMP pour battre un communiste est là encore à l'extrême rigueur possible.
mercredi 5 mars 2008
Le Pen lance une nouvelle attaque contre le MNR!
Le Pen vient de déclarer que l'UIMM aurait pu financer le MNR.
Le Pen: l'UIMM aurait aidé Mégret
Le président du FN, Jean-Marie Le Pen, a estimé ce soir qu'il n'était pas "impossible" que l'UIMM, le patronat de la métallurgie, ait "aidé" son rival du Mouvement national républicain (MNR) Bruno Mégret et d'autres "organisations d'extrême droite", ajoutant qu'il n'avait "pas de preuve".
"Je sais depuis longtemps que l'UIMM est un des bras du gouvernement pour les aides qu'il ne peut pas faire directement lui-même, tant en direction des syndicats qu'en direction d'un certain nombre de groupes politiques", a déclaré Jean-Marie Le Pen sur France Info/i-Télé.
"Les organisations d'extrême droite visant à concurrencer le Front national ont toujours été financées par ce biais là", a-t-il poursuivi, reconnaissant qu'il n'avait "pas de preuve": "En général, l'avantage du black, c'est qu'il ne reste pas beaucoup de preuves".
Source: AFP Ici
M Le Pen devrait apprendre qu'on n'accuse pas sans preuve. L'attaque est d'autant plus ridicule que le FN a, lui, et de source sûre, bénéficié de l'aide de la secte Moon.
Un lien ici.
Le Pen: l'UIMM aurait aidé Mégret
Le président du FN, Jean-Marie Le Pen, a estimé ce soir qu'il n'était pas "impossible" que l'UIMM, le patronat de la métallurgie, ait "aidé" son rival du Mouvement national républicain (MNR) Bruno Mégret et d'autres "organisations d'extrême droite", ajoutant qu'il n'avait "pas de preuve".
"Je sais depuis longtemps que l'UIMM est un des bras du gouvernement pour les aides qu'il ne peut pas faire directement lui-même, tant en direction des syndicats qu'en direction d'un certain nombre de groupes politiques", a déclaré Jean-Marie Le Pen sur France Info/i-Télé.
"Les organisations d'extrême droite visant à concurrencer le Front national ont toujours été financées par ce biais là", a-t-il poursuivi, reconnaissant qu'il n'avait "pas de preuve": "En général, l'avantage du black, c'est qu'il ne reste pas beaucoup de preuves".
Source: AFP Ici
M Le Pen devrait apprendre qu'on n'accuse pas sans preuve. L'attaque est d'autant plus ridicule que le FN a, lui, et de source sûre, bénéficié de l'aide de la secte Moon.
Un lien ici.
L'Ossétie du Sud réclame son indépendance
La boîte de Pandore a été ouverte avec la reconnaissance criminelle de l'indépendance du Kosovo-et-Métochie. En ouvrant le principe d'un droit à l'auto-détermination, les dirigeants des pays occidentaux, Sarkozy en tête, ont pris le risque de briser le très fragile équilibre de paix qui régnait dans la région. L'Ossétie du Sud, région de la Géorgie, a réclamé la reconnaissance de son indépendance, ce qu'elle n'avait jamais fait jusqu'alors; ce qui a déclenché cette demande, c'est bien sûr la reconnaissance du Kosovo-et-Métochie. La réaction de la France? "Elle est attachée à la souveraineté de la Géorgie". Mais c'est grotesque! La politique étrangère brouillonne et inconsidérée de Sarkozy ne se donne même pas la peine d'être un minimum logique; d'un côté, celui du Kosovo, c'est le droit à l'autodétermination qui prime, de l'autre, c'est le droit à la souveraineté de la Géorgie. Le critère serait-il: quand l'indépendance satisfait les islamistes, il faut la reconnaître, sinon, non?
mardi 4 mars 2008
Retrait de Tsahal de la bande de Gaza
La communauté internationale s’était mobilisée pour exprimer sa réprobation face à l’opération Hiver chaud menée par Tsahal dans la bande de Gaza. Le Vatican avait lancé un appel à l’arrêt des affrontements, les pays musulmans avaient violemment condamné l’offensive, et les Etats-Unis avaient réclamé un arrêt des violences.
La population arabe de Judée Samarie avait commencé à se révolter en attaquant les postes de poolice israéliens à coups de cocktails Molotov et en lapidant les voitures appartenant aux Israéliens, faisant plusieurs blessés du côté israélien.
Le bilan de l’incursion dans Gaza est assez élevé puisque 110 à 120 Gazaouis ont été tués ; une partie étaient des terroristes membre du Hamas, mais parmi les morts figurent également beaucoup de civils.
Le Hamas a déclaré qu’il avait gagné, ce qui n’est pas faux dans la mesure où Tsahal n’a pas réussi à détruire l’infrastructure terroriste et à stopper les envois de roquettes. En effet, Israël, soucieux de ne pas trop pénaliser la population civile palestinienne, avait décidé de ne pas se lancer dans des combats de rue ni rentrer dans les camps de réfugiés, d’où partent la majorité des roquettes.
Juste après le retrait, les envois de roquettes ont repris ; une quinzaine de roquettes se sont abattues sur les villes du sud d’Israël, notamment Ashkelon et Sdérot. Avec l’apparition d’un nouveau type de roquettes -plus grande portée, meilleure précision- les roquettes risquent d’être de plus en plus meurtrières. Même quand elles ne tuent pas, elles traumatisent durablement la population et entravent l’activité économique.
De quoi faire regretter à Israël son geste de bonne volonté en août 2005, son retrait unilatéral de la bande de Gaza, effectué malgré le mécontentement des Israéliens les plus nationalistes, qui voient dans ce bombardement quotidien la confirmation de leurs craintes.
Ehud Olmert a déclaré que ce retrait était seulement provisoire et que l’armée israélienne pouvait revenir dans la Bande de Gaza. Il a ajouté en outre qu’il étudiait les modalités d’une riposte systématique à l’envoi de roquettes. Par contre, une réoccupation durable de la bande de Gaza n’est pour l’instant pas envisagé.
Quant à l'Autorité Palestinienne, elle a rompu tous ses contacts avec Israël.
La population arabe de Judée Samarie avait commencé à se révolter en attaquant les postes de poolice israéliens à coups de cocktails Molotov et en lapidant les voitures appartenant aux Israéliens, faisant plusieurs blessés du côté israélien.
Le bilan de l’incursion dans Gaza est assez élevé puisque 110 à 120 Gazaouis ont été tués ; une partie étaient des terroristes membre du Hamas, mais parmi les morts figurent également beaucoup de civils.
Le Hamas a déclaré qu’il avait gagné, ce qui n’est pas faux dans la mesure où Tsahal n’a pas réussi à détruire l’infrastructure terroriste et à stopper les envois de roquettes. En effet, Israël, soucieux de ne pas trop pénaliser la population civile palestinienne, avait décidé de ne pas se lancer dans des combats de rue ni rentrer dans les camps de réfugiés, d’où partent la majorité des roquettes.
Juste après le retrait, les envois de roquettes ont repris ; une quinzaine de roquettes se sont abattues sur les villes du sud d’Israël, notamment Ashkelon et Sdérot. Avec l’apparition d’un nouveau type de roquettes -plus grande portée, meilleure précision- les roquettes risquent d’être de plus en plus meurtrières. Même quand elles ne tuent pas, elles traumatisent durablement la population et entravent l’activité économique.
De quoi faire regretter à Israël son geste de bonne volonté en août 2005, son retrait unilatéral de la bande de Gaza, effectué malgré le mécontentement des Israéliens les plus nationalistes, qui voient dans ce bombardement quotidien la confirmation de leurs craintes.
Ehud Olmert a déclaré que ce retrait était seulement provisoire et que l’armée israélienne pouvait revenir dans la Bande de Gaza. Il a ajouté en outre qu’il étudiait les modalités d’une riposte systématique à l’envoi de roquettes. Par contre, une réoccupation durable de la bande de Gaza n’est pour l’instant pas envisagé.
Quant à l'Autorité Palestinienne, elle a rompu tous ses contacts avec Israël.
lundi 3 mars 2008
Biocarburants: quand les écologistes jouent aux apprentis sorciers
Enfin! L'Union Européenne et ses écologistes commencent à comprendre la bêtise qu'ils ont faite en promouvant les biocarburants (ou écocarburant).
Qu'est-ce qu'un biocarburant? Un biocarburant est un carburant produit à partir de matériaux organiques renouvelables. Cette production peut se faire à partir d'un ensemble de techniques variées : production d'huile, d'alcool par fermentation alcoolique de sucres ou d'amidon hydrolysé, carburants gazeux obtenus à partir de biomasse végétale ou animale (dihydrogène ou méthane), ou carburants solides comme le charbon de bois. (source Wikipedia)
Dans l'idéal, ces biocarburants auraient permis d'éviter un recours aux énergies fossiles (charbon, pétrole) et donc réduit les émissions de gaz à effet de serre, CO2 notamment. Cà, c'est sur le papier.
En vrai, les biocarburants cumulent les inconvénients:
D'abord, ils contribuent à la déforestation. En effet, les carburants issus de plantes doivent bien pousser quelque part et les paysans des pays pauvres, en particulier Amérique du Sud dont Brésil ont accéléré leurs coupes de forêt, et en particulier la forêt de l'Amazonie, le poumon de la planète. La forêt d'Amazonie représente une richesse incomparable en faune et flore. De plus, la destruction de la forêt se fait souvent par incendies, qui, eux, dégagent des gaz à effet de serre. Enfin, les plantes de la forêt contribuent à réduire le gaz à effet de serre en "consommant" du CO2, ce que ne feront bien sûr pas les arbres brûlés.
C'est là que l'on arrive au deuxième inconvénient: les biocarburants, qui n'ont de bio que le nom, sont plus productifs en gaz à effet de serre (GES) que les énergies fossiles!
En effet, non seulement pour les faire pousser il faut déboiser, mais en plus il faut réaliser des opérations chimiques pour transformer le maïs en éthanol, par exemple, et ce processus de transformation dégage des GES. Il faut prendre en compte aussi les quantités d'énergie dépensées à la fabrication et lors du conditionnement, transport et épandage des pesticides et des engrais (en effet, faire pousser les plantes utilisées pour les biocarburants nécessite engrais et pesticides: question écologie, on a fait mieux) , à la fabrication des outils agricoles, au drainage, à l'irrigation, etc. Un certain Crutzen, prix Nobel de chimie, a déclaré que l'usage des biocarburants issus des cultures de colza et de maïs pourrait en fait augmenter l'effet de serre.
Et puis surtout, ces biocarburants augmentent drastiquement le prix des céréales utilisées, come le maïs. En effet, à cause la hausse de la demande de maïs, le prix du maïs a explosé, provoquant des émeutes au Mexique, où les ouvriers de base se nourissent avec des tortillas de maïs.
Bref, entre déboisement, engrais, pesticides, coût social, faible rendement, émission de GES, seuls les technocrates ayatollahs verts de l'Union Européenne pouvaient avoir la folie de nous imposer ces biocarburants.
Il semble toutefois que l'Union Européenne a décidé de faire un pas en arrière; mieux vaut tard que jamais.
Qu'est-ce qu'un biocarburant? Un biocarburant est un carburant produit à partir de matériaux organiques renouvelables. Cette production peut se faire à partir d'un ensemble de techniques variées : production d'huile, d'alcool par fermentation alcoolique de sucres ou d'amidon hydrolysé, carburants gazeux obtenus à partir de biomasse végétale ou animale (dihydrogène ou méthane), ou carburants solides comme le charbon de bois. (source Wikipedia)
Dans l'idéal, ces biocarburants auraient permis d'éviter un recours aux énergies fossiles (charbon, pétrole) et donc réduit les émissions de gaz à effet de serre, CO2 notamment. Cà, c'est sur le papier.
En vrai, les biocarburants cumulent les inconvénients:
D'abord, ils contribuent à la déforestation. En effet, les carburants issus de plantes doivent bien pousser quelque part et les paysans des pays pauvres, en particulier Amérique du Sud dont Brésil ont accéléré leurs coupes de forêt, et en particulier la forêt de l'Amazonie, le poumon de la planète. La forêt d'Amazonie représente une richesse incomparable en faune et flore. De plus, la destruction de la forêt se fait souvent par incendies, qui, eux, dégagent des gaz à effet de serre. Enfin, les plantes de la forêt contribuent à réduire le gaz à effet de serre en "consommant" du CO2, ce que ne feront bien sûr pas les arbres brûlés.
C'est là que l'on arrive au deuxième inconvénient: les biocarburants, qui n'ont de bio que le nom, sont plus productifs en gaz à effet de serre (GES) que les énergies fossiles!
En effet, non seulement pour les faire pousser il faut déboiser, mais en plus il faut réaliser des opérations chimiques pour transformer le maïs en éthanol, par exemple, et ce processus de transformation dégage des GES. Il faut prendre en compte aussi les quantités d'énergie dépensées à la fabrication et lors du conditionnement, transport et épandage des pesticides et des engrais (en effet, faire pousser les plantes utilisées pour les biocarburants nécessite engrais et pesticides: question écologie, on a fait mieux) , à la fabrication des outils agricoles, au drainage, à l'irrigation, etc. Un certain Crutzen, prix Nobel de chimie, a déclaré que l'usage des biocarburants issus des cultures de colza et de maïs pourrait en fait augmenter l'effet de serre.
Et puis surtout, ces biocarburants augmentent drastiquement le prix des céréales utilisées, come le maïs. En effet, à cause la hausse de la demande de maïs, le prix du maïs a explosé, provoquant des émeutes au Mexique, où les ouvriers de base se nourissent avec des tortillas de maïs.
Bref, entre déboisement, engrais, pesticides, coût social, faible rendement, émission de GES, seuls les technocrates ayatollahs verts de l'Union Européenne pouvaient avoir la folie de nous imposer ces biocarburants.
Il semble toutefois que l'Union Européenne a décidé de faire un pas en arrière; mieux vaut tard que jamais.
dimanche 2 mars 2008
Le FN adepte des purges internes
Quelques séides du FN, non contents de saboter les candidatures du MNR, sabotent aussi les candidatures du FN! En effet, après s'en être pris à ceux qui n'étaient pas FN, il fallait également orchestrer des purges internes pour tous ceux qui ne sont pas 200% marinistes.
C'est ainsi que des candidats comme Baeckeroot à Tourcoings n'ont pas obtenu l'investiture FN. le motif avancé est que Baeckeroot ne serait pas hostile à une fusion de liste entre Vanneste (candidat CNI) et sa liste. Où est le problème? Le FN n'a t-il pas fusionné ses listes à de nombreuses reprises? Si la fusion permet d'éviter que la ville passe à gauche et que Baeckeroot obtient de réelles concessions, il n'y a aucune raison de refuser.
Le motif est d'autant plus grotesque qu'à Orange, des frontistes se sont mis sur la liste conduite par un ancien de l'UMP!
Il y a également M Frison-Roche, candidat contre M. Gatel. M Frison-Roche était candidat FN en 2001 contre M. Gatel. Le FN a décidé cette fois-ci de soutenir M. Gatel, maire sortant.
C'est ainsi que des candidats comme Baeckeroot à Tourcoings n'ont pas obtenu l'investiture FN. le motif avancé est que Baeckeroot ne serait pas hostile à une fusion de liste entre Vanneste (candidat CNI) et sa liste. Où est le problème? Le FN n'a t-il pas fusionné ses listes à de nombreuses reprises? Si la fusion permet d'éviter que la ville passe à gauche et que Baeckeroot obtient de réelles concessions, il n'y a aucune raison de refuser.
Le motif est d'autant plus grotesque qu'à Orange, des frontistes se sont mis sur la liste conduite par un ancien de l'UMP!
Il y a également M Frison-Roche, candidat contre M. Gatel. M Frison-Roche était candidat FN en 2001 contre M. Gatel. Le FN a décidé cette fois-ci de soutenir M. Gatel, maire sortant.
Larebière contre Soral
Une dispute a éclaté entre Larebière (Choc du mois) et le marxiste islamolâtre Soral. Cette interview de M. Larebière ne fait que confirmer ce que le MNR disait déjà, mais c'est tout de même intéressant.
Bruno Larebière, rédacteur en chef de Minute et du Choc du mois, a accepté de répondre aux questions d'Union-Bordeaux pour s'expliquer notamment sur la polémique l'opposant à Alain Soral. En effet, Alain Soral, mis en cause dans Minute pour avoir été assez évasif sur son vote à la dernière présidentielle dans l'émission « Chez FOG » diffusée le 16 février sur France 5, a qualifié celui-ci « d'ordure » et de « crétin ».
Quelles sont les origines de la querelle qui vous oppose à Alain Soral ?
Cela date de mai 2007. Après la publication dans Le Choc du mois d'une tribune libre intitulée « Marx contre Soral », Alain Soral avait souhaité y répondre, ce qui était d'ailleurs le but recherché. Or sa réponse contenait des attaques personnelles que je ne pouvais publier, d'une part par courtoisie à l'égard du signataire de la tribune libre, d'autre part en raison du droit de la presse, puisqu'elle réussissait l'exploit d'être diffamatoire, injurieuse et attentatoire à la vie privée. Je lui ai demandé d'amender son texte, il a refusé, je ne l'ai pas publié, il s'en est indigné. A l'époque, je n'étais pas un « crétin » ni une « ordure » mais un « trotskiste » ! C'est la première injure qui lui est venue à l'esprit. Stalinien un jour…
Et après ?
Le deuxième différend porte sur la publication, dans Minute du 20 février 2008, d'un article intitulé « Alain Soral a-t-il fait la "connerie" de voter pour Le Pen ? » en référence aux propos qu'il a tenus face à Franz-Olivier Giesbert. Soral avait notamment dit, je le cite : « Je me suis dit quelle est la plus grosse connerie que je peux faire ? Appeler à voter Le Pen. Avec Dieudonné, on s'était un peu entendus là-dessus. Et on a fait l'énorme connerie. » Et quand Giesbert insiste pour savoir s'il a lui-même voté pour Le Pen, il tergiverse, botte en touche et finit par concéder qu'il ne l'a pas fait et que « le vrai acte punk » est d'avoir appelé à voter pour Le Pen sans l'avoir fait soi-même ! L'article relatant cet échange avec une certaine ironie l'a manifestement irrité.
D'où ses injures ?
D'où ses injures, précédées d'un coup de fil qu'il a conclu par : « Si je te croise un jour, je t'éclaterai la gueule. » Gracieux, non ? Et quelques heures plus tard, continuant de ruminer l'offense, il m'envoyait un texto ainsi rédigé : « Vous êtes ce qu'on appelle un pauvre type et je pense que vous le savez. Le plus drôle, c'est que les attaques des gens comme vous me rendent service, continuez ! » Si c'est pour une œuvre, continuons.
Pourquoi à votre avis une telle disproportion dans la riposte ?
Parce qu'Alain Soral est ce que j'appellerai un « stalino-égotiste » : tout est dans Soral, rien n'existe en dehors de Soral. Il perçoit tout désaccord comme une attaque contre son auguste personne, par définition intouchable, puisqu'il est un intellectuel, pardon, il est l'Intellectuel, le Phare de la Pensée, etc. De plus, comme il a pris des « risques » en rejoignant le camp national (ou du moins en se ralliant à Le Pen, de sorte qu'il peut maintenant critiquer une bonne partie de la mouvance nationale « de l'intérieur »), il estime que quiconque se situe dans le même camp doit le soutenir, le défendre, promouvoir ses œuvres…
Une anecdote à ce sujet : après la parution de son dernier roman, le collaborateur du Choc du mois à qui j'en avais confié la lecture m'a indiqué qu'il ne souhaitait pas en rendre compte, n'ayant apprécié ni la forme ni le fond. Il l'a clairement dit à Alain Soral, qui lui a répondu en substance qu'il ne lui demandait pas s'il avait aimé ou non le livre, mais exigeait qu'il en parle ! En bien évidemment !
On pourra en déduire, au choix, que ce n'est pas le Front national qu'Alain Soral a rejoint mais la caricature qui en a été faite depuis des décennies, ou que le stalinisme est finalement compatible avec la défense du petit commerce…
Sur son site Internet, Alain Soral vous appelle « Loutfallah ». Pour quels motifs ?
Sur ce plan-là, on peut dire qu'Alain Soral a vite intégré les réflexes d'une certaine extrême droite, celle de la mouvance néo-nazie, qui, dans les années 1980, m'appelait déjà ainsi. L'année dernière déjà, il m'avait défini comme un « Levantin au pseudonyme vieille France », en un réflexe pavlovien (ou vychinskien…) assez peu en adéquation avec les idées qu'il professe et dont on peut se demander si elles ne sont pas finalement qu'une façade. Il est quand même assez peu cohérent de se faire le chantre de l'assimilation et d'appeler la droite nationale à « transcender les clivages ethniques » tout en traquant et en dénonçant de façon obsessionnelle le supposé métèque !
Alors pourquoi Loutfallah ? Parce que je suis né, en 1963 à Paris (c'est pour les fiches de M. Soral), dans une clinique de bonnes sœurs, de père et de mère inconnus, et que j'ai été adopté par Monsieur Loutfallah el-Khoury (soyons complet), Libanais de confession maronite (il sera naturalisé français plus tard) et son épouse (blanche, Française et catholique, qu'Alain Soral se rassure), née Larebière. Pour tout un tas de raisons qui ne regardent que moi, je me suis toujours senti plus « Larebière » que « Loutfallah ». Et puisque je n'étais ni l'un ni l'autre – génétiquement s'entend, si c'est cela qui préoccupe Alain Soral –, j'ai choisi de prendre le nom de Larebière, sous lequel j'avais commencé ma carrière journalistique, et, surtout, qui correspondait mieux, d'une part à mon physique qui n'a rien de « levantin », d'autre part à la culture européenne, française (et périgourdine) qui est la mienne.
Alain Soral le sait très bien ou aurait pu le savoir très facilement puisque nous avons des amis communs (si, si !) qui n'ignorent rien de mes origines. Il a préféré me faire un procès en francité comme (pardon pour le cliché) aux « heures les plus sombres de notre histoire ». Encore une chance qu'il ne soit pas au pouvoir : j'aurais sans doute été convoqué et sommé de produire un certificat d'aryanité sous peine d'être interdit d'exercer ma profession et, qui sait, déchu de la nationalité française…
Toujours est-il que je ne m'étais jamais expliqué publiquement sur mes origines, voilà qui est fait, une fois pour toutes.
Pensez-vous que Soral est vraiment sincère dans son engagement au Front national, ou bien que celui-ci est dû à d'autres motifs ?
Je crois Alain Soral sincère. Il suffit de revoir l'émission avec Giesbert. Quand il lui est demandé s'il a voté pour Le Pen et qu'il n'arrive pas à s'en sortir, il est presque touchant. On voit un petit garçon pris les doigts dans le pot de confitures, qui a besoin qu'on l'aime et qui a peur de se faire disputer. Alors il fait sa pirouette, elle aussi très enfantine.
A côté de cela, il me paraît évident qu'il profite de l'aura soudaine dont il jouit auprès d'un public (et d'un lectorat) captif, auprès duquel il joue du thème de la victimisation (je suis devenu un écrivain maudit parce que je suis courageux, vous devez m'aider), tout en essayant de revenir sur le devant de la scène médiatique pour des raisons alimentaires et un impérieux besoin de reconnaissance sociale.
S'il devait être écarté du comité central du Front national, où il a été coopté par Jean-Marie Le Pen, ça lui rendrait service, m'a-t-il dit : « Je ferais plus de plateaux et je vendrais plus de livres. » Une lettre de démission ferait l'affaire, non ?
Ce qu'on ne peut en tout cas pas mettre en doute, c'est la fascination des dirigeants du Front national à son égard. Dans n'importe quel autre parti politique, un membre du comité central refusant de dire s'il a voté pour le candidat du parti à l'élection présidentielle aurait été débarqué dans l'heure. Je ne m'avancerai pas beaucoup en disant que si n'importe quel autre membre du comité central du Front national avait agi comme lui, il aurait été limogé. Certains ont été écartés pour beaucoup moins que ça. Or lui est toujours en fonction, et cela malgré les fortes oppositions internes qu'il rencontre. Les membres du comité central ou du bureau politique sont nombreux à me faire part de leur inquiétude, de leur exaspération ou de leur lassitude à son sujet. Comme dit l'autre : il faut croire qu'entre Le Pen et Soral, c'est du sérieux !
Dans la réponse d'Alain Soral à l'article de Minute, il impute le score d'Hénin-Beaumont à la « stratégie nationale républicaine », qu'en pensez-vous ?
C'est tout bonnement grotesque et insultant. C'est insultant pour Steeve Briois, qui fait un travail de terrain considérable dans la ville et dans la circonscription depuis des années. Et c'est insultant aussi pour Marine Le Pen, qui accomplit ce même travail et apporte une valeur ajoutée qui est sa notoriété, due aussi bien à son aisance médiatique qu'à l'entreprise qu'elle a engagée et qui est connue sous le nom de « dédiabolisation » du Front national.
Le grotesque de l'affaire est qu'Alain Soral veut faire croire qu'une ligne « nationale républicaine » a été adoptée, alors que la campagne de Marine Le Pen aux législatives et celle de Steeve Briois et de Marine Le Pen pour les municipales sont tout simplement dans la ligne historique, « nationale, populaire et sociale », du Front national !
Est-ce alors une manière d'éviter de dire que ce positionnement est une des causes de l'échec du 22 avril 2007 ?
Bien sûr et il cherche maintenant à se défausser, en faisant porter à d'autres (dont moi) la responsabilité de cet échec, m'accusant par exemple d'avoir « fait campagne contre Jean-Marie Le Pen », ce qui est évidemment faux, alors que, dans Minute, nous avions au contraire mis en garde contre les risques que comportait la stratégie adoptée sous le titre « Le grand pari de Jean-Marie Le Pen » et sous le surtitre « La présidentielle à quitte ou double » (n° 2297 du 28 février 2007).
On ne va pas refaire ici l'historique de la présidentielle, ni revenir sur toutes les erreurs qui ont été commises, qu'il serait au demeurant injuste d'attribuer en totalité à Alain Soral comme il fut également injuste de les imputer à Marine Le Pen, qui fut loin de tout contrôler.
Cela étant dit, il y eut à mon sens quatre erreurs majeures et fondamentales :
• le refus délibéré de chercher à séduire l'électorat droitier, au motif (ahurissant quand on y repense) que Jean-Marie Le Pen pensait qu'il affronterait Nicolas Sarkozy au second tour et qu'il lui fallait donc chercher à coaliser les antisarkozystes ;
• l'abandon de la thématique nationale qui a fait le succès du Front national et de Jean-Marie Le Pen au profit, justement, de cette « stratégie nationale républicaine », qui a désorienté l'électorat traditionnel et n'a pas convaincu un électeur nouveau, stratégie d'autant plus malvenue qu'elle intervenait au moment même où ses trois principaux rivaux, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou s'emparaient, eux, de la « thématique France » ;
• la croyance que, après le référendum sur la Constitution européenne, une majorité sociale pouvait se transformer en une majorité politique, alors que nous étions dans le premier cas dans une dynamique d'addition des refus qui est totalement inopérante dans la logique positive de l'élection présidentielle ;
• enfin, bien sûr, le brouillage du discours sur l'identité nationale avec les fameux propos tenus sur la dalle d'Argenteuil en un des moments les plus surréalistes qu'il nous ait été donné de voir et d'entendre.
J'ignore quelle est la part d'Alain Soral dans chacune de ces erreurs, dans la mesure où on a tendance à lui attribuer beaucoup plus qu'il n'a fait, et que lui-même bien entendu, flatté, laisse dire le plus souvent, ce qui lui permet de renforcer son image d'éminence grise sans qui plus rien ne se ferait au Front national.
La percée de la lecture marxiste de l'histoire mise en avant par Alain Soral dans le mouvement national peut-elle être source de renouveau ou au contraire fatale à la droite nationale ?
Ce n'est pas tant cela qui me gêne dans la mesure où j'ai toujours regretté que la droite française, comme la gauche d'ailleurs, soit hémiplégique. Si les schémas léninistes ont échoué de façon terrifiante (avec l'aval et la coopération de Trotski, que je ne dissocie pas, ceci pour répondre à l'absurde première attaque d'Alain Soral), une part de l'analyse marxiste conserve sa pertinence et mérite d'être relue et méditée, surtout à l'heure de la financiarisation totale de l'économie. Le risque, bien évidemment, serait d'adopter en toute circonstance une grille de lecture marxiste, ou d'essayer de concilier l'inconciliable, jusqu'à devenir matérialiste et refuser toute transcendance, tendance qui me semble assez marquée chez Alain Soral, ou, autre exemple, d'adopter la notion de « sens de l'histoire ».
Ce qui me gêne le plus, c'est qu'Alain Soral agit, parle, pense comme s'il était, en raison de sa formation marxiste, seul habilité à traiter de la « question sociale ». Alain Soral est lui aussi hémiplégique. La doctrine sociale de l'Eglise ? Connais pas. La longue histoire du catholicisme social ? Jamais entendu parler. Le nationalisme- révolutionnaire ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Ah si ! Des types qui relayent gentiment mes thèses. L'historique du Front national ? Balayé ! Tabula rasa !
A croire qu'il y a deux « Front national », celui d'avant et celui d'après-Soral. Nous serions donc dans le Front national soralien an II. A voir les résultats électoraux, vivement le 18-Brumaire ! En espérant qu'on fasse l'économie de la Terreur…
Vous ne pensez donc pas qu'Alain Soral peut aider le Front national à conquérir le pouvoir ?
Alain Soral vient lui-même de répondre à cette question par la négative. Il a publié le 24 février 2008 un texte « pour clore toute polémique » sur son engagement, par lequel il en appelle à « l'union sacrée de la gauche du travail et de la droite des valeurs », formule fort sympathique mais qui n'apporte strictement rien de neuf au Front national. Or quel but fixe-t-il ? Créer « le grand parti d'opposition ». Un peu plus de culture contestataire dans un parti qui ne parvient déjà pas à se défaire de sa posture protestataire, ça n'en fera pas une force de gouvernement.
Alain Soral, membre du comité central du FN, voit une union possible entre les « beurs » des banlieues et les « petits Blancs ». N'est-ce pas là le signe que le Front national est en profond désarroi idéologique sur la question de l'identité ?
Alain Soral n'est pas le seul à penser ainsi. C'est très exactement ce qu'avait théorisé, en 2005, Jean-Claude Martinez dans son livre A tous les Français qui ont déjà voté une fois Le Pen (éd. Lettres du monde), où il prônait l'alliance « entre le gendarme à la retraite dans le Gers et le beur en économie de cueillette aux Minguettes » ! Comme si le gendarme à la retraite, regardant le journal télévisé, n'avait pas plutôt envie de reprendre du service !
Ce « désarroi » sur l'identité était sous-jacent depuis très longtemps, il est apparu à tous durant la dernière présidentielle, avec la fameuse phrase lancée par Jean-Marie Le Pen sur la dalle d'Argenteuil (« Vous êtes les branches de l'arbre France, vous êtes des Français à part entière »), suivie de peu par la saillie sur les origines hongroises de Nicolas Sarkozy, puis lors des polémiques qui ont éclaté entre Marine Le Pen et des mouvements régionalistes et identitaires en fin d'année dernière.
Là encore, le débat aurait pu s'ouvrir plus tôt puisque, dans son livre A Contre-Flots (Grancher), publié au printemps 2006, Marine Le Pen déplorait que l'on subventionnât les écoles Diwan, où l'enseignement est dispensé en breton, et regrettait le temps où l'« on trouvait encore en Bretagne – dans les bus, les écoles ou autres lieux publics – des panneaux portant : "Interdiction de parler breton et de cracher par terre" » !
La « stratégie nationale républicaine » défendue par Alain Soral (même s'il nie, cette fois, en être l'inventeur, il la défend et la propage) a ceci de fâcheux que la composante « républicaine » écrase tout le reste, réduisant de facto l'identité nationale aux fameuses « valeurs républicaines » dont la quasi-totalité de la classe politique fait l'alpha et l'oméga de toute réflexion sur le sujet.
D'où, désormais, une définition a minima de l'identité nationale par le Front national, faite d'acceptation desdites « valeurs républicaines », de connaissance de l'histoire de France et de maîtrise de la langue française. En somme, le programme de Nicolas Sarkozy, augmenté de la « préférence nationale » mais sans la « politique de civilisation ». « Obligez Nicolas Sarkozy à tenir ses promesses, votez Front national ! », c'est un bon slogan de campagne ; si ça devient un programme, c'est plus embêtant.
D'où, aussi, dans cette vision purement « républicaine », le retour à une conception jacobine (ou chevénementiste) de la France et l'installation, désormais durable, d'un discours purement hexagonal qui ne laisse aucune place, ni à l'édification d'une puissance européenne, accusée d'attaquer la France par le haut, ni à l'expression des singularités régionales et locales, accusées d'attaquer la France par le bas.
Et l'on en arrive à ce paradoxe que, concrètement, car c'est tout de même à la réalité que se mesure le bien-fondé ou non d'une « stratégie », dans cette France désincarnée, réduite à une idée, où l'appartenance n'est plus définie que de façon abstraite, ne parviennent plus à défendre leur véritable identité (ethnique, religieuse, culturelle) que ceux qui ont le plus de vigueur, se sentent dans une phase conquérante ou disposent des plus forts soutiens, et savent s'affirmer, non plus dans la France mais malgré la France ou contre elle. A ce jeu-là, ce n'est pas le Français de souche qui en sortira vainqueur. Ni la France, s'il en reste quelque chose.
Bruno Larebière, rédacteur en chef de Minute et du Choc du mois, a accepté de répondre aux questions d'Union-Bordeaux pour s'expliquer notamment sur la polémique l'opposant à Alain Soral. En effet, Alain Soral, mis en cause dans Minute pour avoir été assez évasif sur son vote à la dernière présidentielle dans l'émission « Chez FOG » diffusée le 16 février sur France 5, a qualifié celui-ci « d'ordure » et de « crétin ».
Quelles sont les origines de la querelle qui vous oppose à Alain Soral ?
Cela date de mai 2007. Après la publication dans Le Choc du mois d'une tribune libre intitulée « Marx contre Soral », Alain Soral avait souhaité y répondre, ce qui était d'ailleurs le but recherché. Or sa réponse contenait des attaques personnelles que je ne pouvais publier, d'une part par courtoisie à l'égard du signataire de la tribune libre, d'autre part en raison du droit de la presse, puisqu'elle réussissait l'exploit d'être diffamatoire, injurieuse et attentatoire à la vie privée. Je lui ai demandé d'amender son texte, il a refusé, je ne l'ai pas publié, il s'en est indigné. A l'époque, je n'étais pas un « crétin » ni une « ordure » mais un « trotskiste » ! C'est la première injure qui lui est venue à l'esprit. Stalinien un jour…
Et après ?
Le deuxième différend porte sur la publication, dans Minute du 20 février 2008, d'un article intitulé « Alain Soral a-t-il fait la "connerie" de voter pour Le Pen ? » en référence aux propos qu'il a tenus face à Franz-Olivier Giesbert. Soral avait notamment dit, je le cite : « Je me suis dit quelle est la plus grosse connerie que je peux faire ? Appeler à voter Le Pen. Avec Dieudonné, on s'était un peu entendus là-dessus. Et on a fait l'énorme connerie. » Et quand Giesbert insiste pour savoir s'il a lui-même voté pour Le Pen, il tergiverse, botte en touche et finit par concéder qu'il ne l'a pas fait et que « le vrai acte punk » est d'avoir appelé à voter pour Le Pen sans l'avoir fait soi-même ! L'article relatant cet échange avec une certaine ironie l'a manifestement irrité.
D'où ses injures ?
D'où ses injures, précédées d'un coup de fil qu'il a conclu par : « Si je te croise un jour, je t'éclaterai la gueule. » Gracieux, non ? Et quelques heures plus tard, continuant de ruminer l'offense, il m'envoyait un texto ainsi rédigé : « Vous êtes ce qu'on appelle un pauvre type et je pense que vous le savez. Le plus drôle, c'est que les attaques des gens comme vous me rendent service, continuez ! » Si c'est pour une œuvre, continuons.
Pourquoi à votre avis une telle disproportion dans la riposte ?
Parce qu'Alain Soral est ce que j'appellerai un « stalino-égotiste » : tout est dans Soral, rien n'existe en dehors de Soral. Il perçoit tout désaccord comme une attaque contre son auguste personne, par définition intouchable, puisqu'il est un intellectuel, pardon, il est l'Intellectuel, le Phare de la Pensée, etc. De plus, comme il a pris des « risques » en rejoignant le camp national (ou du moins en se ralliant à Le Pen, de sorte qu'il peut maintenant critiquer une bonne partie de la mouvance nationale « de l'intérieur »), il estime que quiconque se situe dans le même camp doit le soutenir, le défendre, promouvoir ses œuvres…
Une anecdote à ce sujet : après la parution de son dernier roman, le collaborateur du Choc du mois à qui j'en avais confié la lecture m'a indiqué qu'il ne souhaitait pas en rendre compte, n'ayant apprécié ni la forme ni le fond. Il l'a clairement dit à Alain Soral, qui lui a répondu en substance qu'il ne lui demandait pas s'il avait aimé ou non le livre, mais exigeait qu'il en parle ! En bien évidemment !
On pourra en déduire, au choix, que ce n'est pas le Front national qu'Alain Soral a rejoint mais la caricature qui en a été faite depuis des décennies, ou que le stalinisme est finalement compatible avec la défense du petit commerce…
Sur son site Internet, Alain Soral vous appelle « Loutfallah ». Pour quels motifs ?
Sur ce plan-là, on peut dire qu'Alain Soral a vite intégré les réflexes d'une certaine extrême droite, celle de la mouvance néo-nazie, qui, dans les années 1980, m'appelait déjà ainsi. L'année dernière déjà, il m'avait défini comme un « Levantin au pseudonyme vieille France », en un réflexe pavlovien (ou vychinskien…) assez peu en adéquation avec les idées qu'il professe et dont on peut se demander si elles ne sont pas finalement qu'une façade. Il est quand même assez peu cohérent de se faire le chantre de l'assimilation et d'appeler la droite nationale à « transcender les clivages ethniques » tout en traquant et en dénonçant de façon obsessionnelle le supposé métèque !
Alors pourquoi Loutfallah ? Parce que je suis né, en 1963 à Paris (c'est pour les fiches de M. Soral), dans une clinique de bonnes sœurs, de père et de mère inconnus, et que j'ai été adopté par Monsieur Loutfallah el-Khoury (soyons complet), Libanais de confession maronite (il sera naturalisé français plus tard) et son épouse (blanche, Française et catholique, qu'Alain Soral se rassure), née Larebière. Pour tout un tas de raisons qui ne regardent que moi, je me suis toujours senti plus « Larebière » que « Loutfallah ». Et puisque je n'étais ni l'un ni l'autre – génétiquement s'entend, si c'est cela qui préoccupe Alain Soral –, j'ai choisi de prendre le nom de Larebière, sous lequel j'avais commencé ma carrière journalistique, et, surtout, qui correspondait mieux, d'une part à mon physique qui n'a rien de « levantin », d'autre part à la culture européenne, française (et périgourdine) qui est la mienne.
Alain Soral le sait très bien ou aurait pu le savoir très facilement puisque nous avons des amis communs (si, si !) qui n'ignorent rien de mes origines. Il a préféré me faire un procès en francité comme (pardon pour le cliché) aux « heures les plus sombres de notre histoire ». Encore une chance qu'il ne soit pas au pouvoir : j'aurais sans doute été convoqué et sommé de produire un certificat d'aryanité sous peine d'être interdit d'exercer ma profession et, qui sait, déchu de la nationalité française…
Toujours est-il que je ne m'étais jamais expliqué publiquement sur mes origines, voilà qui est fait, une fois pour toutes.
Pensez-vous que Soral est vraiment sincère dans son engagement au Front national, ou bien que celui-ci est dû à d'autres motifs ?
Je crois Alain Soral sincère. Il suffit de revoir l'émission avec Giesbert. Quand il lui est demandé s'il a voté pour Le Pen et qu'il n'arrive pas à s'en sortir, il est presque touchant. On voit un petit garçon pris les doigts dans le pot de confitures, qui a besoin qu'on l'aime et qui a peur de se faire disputer. Alors il fait sa pirouette, elle aussi très enfantine.
A côté de cela, il me paraît évident qu'il profite de l'aura soudaine dont il jouit auprès d'un public (et d'un lectorat) captif, auprès duquel il joue du thème de la victimisation (je suis devenu un écrivain maudit parce que je suis courageux, vous devez m'aider), tout en essayant de revenir sur le devant de la scène médiatique pour des raisons alimentaires et un impérieux besoin de reconnaissance sociale.
S'il devait être écarté du comité central du Front national, où il a été coopté par Jean-Marie Le Pen, ça lui rendrait service, m'a-t-il dit : « Je ferais plus de plateaux et je vendrais plus de livres. » Une lettre de démission ferait l'affaire, non ?
Ce qu'on ne peut en tout cas pas mettre en doute, c'est la fascination des dirigeants du Front national à son égard. Dans n'importe quel autre parti politique, un membre du comité central refusant de dire s'il a voté pour le candidat du parti à l'élection présidentielle aurait été débarqué dans l'heure. Je ne m'avancerai pas beaucoup en disant que si n'importe quel autre membre du comité central du Front national avait agi comme lui, il aurait été limogé. Certains ont été écartés pour beaucoup moins que ça. Or lui est toujours en fonction, et cela malgré les fortes oppositions internes qu'il rencontre. Les membres du comité central ou du bureau politique sont nombreux à me faire part de leur inquiétude, de leur exaspération ou de leur lassitude à son sujet. Comme dit l'autre : il faut croire qu'entre Le Pen et Soral, c'est du sérieux !
Dans la réponse d'Alain Soral à l'article de Minute, il impute le score d'Hénin-Beaumont à la « stratégie nationale républicaine », qu'en pensez-vous ?
C'est tout bonnement grotesque et insultant. C'est insultant pour Steeve Briois, qui fait un travail de terrain considérable dans la ville et dans la circonscription depuis des années. Et c'est insultant aussi pour Marine Le Pen, qui accomplit ce même travail et apporte une valeur ajoutée qui est sa notoriété, due aussi bien à son aisance médiatique qu'à l'entreprise qu'elle a engagée et qui est connue sous le nom de « dédiabolisation » du Front national.
Le grotesque de l'affaire est qu'Alain Soral veut faire croire qu'une ligne « nationale républicaine » a été adoptée, alors que la campagne de Marine Le Pen aux législatives et celle de Steeve Briois et de Marine Le Pen pour les municipales sont tout simplement dans la ligne historique, « nationale, populaire et sociale », du Front national !
Est-ce alors une manière d'éviter de dire que ce positionnement est une des causes de l'échec du 22 avril 2007 ?
Bien sûr et il cherche maintenant à se défausser, en faisant porter à d'autres (dont moi) la responsabilité de cet échec, m'accusant par exemple d'avoir « fait campagne contre Jean-Marie Le Pen », ce qui est évidemment faux, alors que, dans Minute, nous avions au contraire mis en garde contre les risques que comportait la stratégie adoptée sous le titre « Le grand pari de Jean-Marie Le Pen » et sous le surtitre « La présidentielle à quitte ou double » (n° 2297 du 28 février 2007).
On ne va pas refaire ici l'historique de la présidentielle, ni revenir sur toutes les erreurs qui ont été commises, qu'il serait au demeurant injuste d'attribuer en totalité à Alain Soral comme il fut également injuste de les imputer à Marine Le Pen, qui fut loin de tout contrôler.
Cela étant dit, il y eut à mon sens quatre erreurs majeures et fondamentales :
• le refus délibéré de chercher à séduire l'électorat droitier, au motif (ahurissant quand on y repense) que Jean-Marie Le Pen pensait qu'il affronterait Nicolas Sarkozy au second tour et qu'il lui fallait donc chercher à coaliser les antisarkozystes ;
• l'abandon de la thématique nationale qui a fait le succès du Front national et de Jean-Marie Le Pen au profit, justement, de cette « stratégie nationale républicaine », qui a désorienté l'électorat traditionnel et n'a pas convaincu un électeur nouveau, stratégie d'autant plus malvenue qu'elle intervenait au moment même où ses trois principaux rivaux, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou s'emparaient, eux, de la « thématique France » ;
• la croyance que, après le référendum sur la Constitution européenne, une majorité sociale pouvait se transformer en une majorité politique, alors que nous étions dans le premier cas dans une dynamique d'addition des refus qui est totalement inopérante dans la logique positive de l'élection présidentielle ;
• enfin, bien sûr, le brouillage du discours sur l'identité nationale avec les fameux propos tenus sur la dalle d'Argenteuil en un des moments les plus surréalistes qu'il nous ait été donné de voir et d'entendre.
J'ignore quelle est la part d'Alain Soral dans chacune de ces erreurs, dans la mesure où on a tendance à lui attribuer beaucoup plus qu'il n'a fait, et que lui-même bien entendu, flatté, laisse dire le plus souvent, ce qui lui permet de renforcer son image d'éminence grise sans qui plus rien ne se ferait au Front national.
La percée de la lecture marxiste de l'histoire mise en avant par Alain Soral dans le mouvement national peut-elle être source de renouveau ou au contraire fatale à la droite nationale ?
Ce n'est pas tant cela qui me gêne dans la mesure où j'ai toujours regretté que la droite française, comme la gauche d'ailleurs, soit hémiplégique. Si les schémas léninistes ont échoué de façon terrifiante (avec l'aval et la coopération de Trotski, que je ne dissocie pas, ceci pour répondre à l'absurde première attaque d'Alain Soral), une part de l'analyse marxiste conserve sa pertinence et mérite d'être relue et méditée, surtout à l'heure de la financiarisation totale de l'économie. Le risque, bien évidemment, serait d'adopter en toute circonstance une grille de lecture marxiste, ou d'essayer de concilier l'inconciliable, jusqu'à devenir matérialiste et refuser toute transcendance, tendance qui me semble assez marquée chez Alain Soral, ou, autre exemple, d'adopter la notion de « sens de l'histoire ».
Ce qui me gêne le plus, c'est qu'Alain Soral agit, parle, pense comme s'il était, en raison de sa formation marxiste, seul habilité à traiter de la « question sociale ». Alain Soral est lui aussi hémiplégique. La doctrine sociale de l'Eglise ? Connais pas. La longue histoire du catholicisme social ? Jamais entendu parler. Le nationalisme- révolutionnaire ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Ah si ! Des types qui relayent gentiment mes thèses. L'historique du Front national ? Balayé ! Tabula rasa !
A croire qu'il y a deux « Front national », celui d'avant et celui d'après-Soral. Nous serions donc dans le Front national soralien an II. A voir les résultats électoraux, vivement le 18-Brumaire ! En espérant qu'on fasse l'économie de la Terreur…
Vous ne pensez donc pas qu'Alain Soral peut aider le Front national à conquérir le pouvoir ?
Alain Soral vient lui-même de répondre à cette question par la négative. Il a publié le 24 février 2008 un texte « pour clore toute polémique » sur son engagement, par lequel il en appelle à « l'union sacrée de la gauche du travail et de la droite des valeurs », formule fort sympathique mais qui n'apporte strictement rien de neuf au Front national. Or quel but fixe-t-il ? Créer « le grand parti d'opposition ». Un peu plus de culture contestataire dans un parti qui ne parvient déjà pas à se défaire de sa posture protestataire, ça n'en fera pas une force de gouvernement.
Alain Soral, membre du comité central du FN, voit une union possible entre les « beurs » des banlieues et les « petits Blancs ». N'est-ce pas là le signe que le Front national est en profond désarroi idéologique sur la question de l'identité ?
Alain Soral n'est pas le seul à penser ainsi. C'est très exactement ce qu'avait théorisé, en 2005, Jean-Claude Martinez dans son livre A tous les Français qui ont déjà voté une fois Le Pen (éd. Lettres du monde), où il prônait l'alliance « entre le gendarme à la retraite dans le Gers et le beur en économie de cueillette aux Minguettes » ! Comme si le gendarme à la retraite, regardant le journal télévisé, n'avait pas plutôt envie de reprendre du service !
Ce « désarroi » sur l'identité était sous-jacent depuis très longtemps, il est apparu à tous durant la dernière présidentielle, avec la fameuse phrase lancée par Jean-Marie Le Pen sur la dalle d'Argenteuil (« Vous êtes les branches de l'arbre France, vous êtes des Français à part entière »), suivie de peu par la saillie sur les origines hongroises de Nicolas Sarkozy, puis lors des polémiques qui ont éclaté entre Marine Le Pen et des mouvements régionalistes et identitaires en fin d'année dernière.
Là encore, le débat aurait pu s'ouvrir plus tôt puisque, dans son livre A Contre-Flots (Grancher), publié au printemps 2006, Marine Le Pen déplorait que l'on subventionnât les écoles Diwan, où l'enseignement est dispensé en breton, et regrettait le temps où l'« on trouvait encore en Bretagne – dans les bus, les écoles ou autres lieux publics – des panneaux portant : "Interdiction de parler breton et de cracher par terre" » !
La « stratégie nationale républicaine » défendue par Alain Soral (même s'il nie, cette fois, en être l'inventeur, il la défend et la propage) a ceci de fâcheux que la composante « républicaine » écrase tout le reste, réduisant de facto l'identité nationale aux fameuses « valeurs républicaines » dont la quasi-totalité de la classe politique fait l'alpha et l'oméga de toute réflexion sur le sujet.
D'où, désormais, une définition a minima de l'identité nationale par le Front national, faite d'acceptation desdites « valeurs républicaines », de connaissance de l'histoire de France et de maîtrise de la langue française. En somme, le programme de Nicolas Sarkozy, augmenté de la « préférence nationale » mais sans la « politique de civilisation ». « Obligez Nicolas Sarkozy à tenir ses promesses, votez Front national ! », c'est un bon slogan de campagne ; si ça devient un programme, c'est plus embêtant.
D'où, aussi, dans cette vision purement « républicaine », le retour à une conception jacobine (ou chevénementiste) de la France et l'installation, désormais durable, d'un discours purement hexagonal qui ne laisse aucune place, ni à l'édification d'une puissance européenne, accusée d'attaquer la France par le haut, ni à l'expression des singularités régionales et locales, accusées d'attaquer la France par le bas.
Et l'on en arrive à ce paradoxe que, concrètement, car c'est tout de même à la réalité que se mesure le bien-fondé ou non d'une « stratégie », dans cette France désincarnée, réduite à une idée, où l'appartenance n'est plus définie que de façon abstraite, ne parviennent plus à défendre leur véritable identité (ethnique, religieuse, culturelle) que ceux qui ont le plus de vigueur, se sentent dans une phase conquérante ou disposent des plus forts soutiens, et savent s'affirmer, non plus dans la France mais malgré la France ou contre elle. A ce jeu-là, ce n'est pas le Français de souche qui en sortira vainqueur. Ni la France, s'il en reste quelque chose.
Interview de Bruno Mégret et communiqué
Je m'perçois que j'avais oublié de vous faire part d'une interivew de Bruno Mégret sur Radio courtoisie, disponible sur le site du MNR.
A voir également le communiqué sur les municipales et cantonales:
Le MNR a pris une part active dans les élections municipales du 9 mars prochain en constituant des listes directement sous son égide au Havre (76), à Romainville (93), à Sartrouville (78), à Roubaix (59), aux Sables d’Olonne (85) et à Marseille (3e secteur) mais aussi en participant à des listes conduites par le FN ou d’autres composantes de la droite nationale (Libourne, Evreux, Paris, Herblay, Dreux, Wattrelos, Lomme, Tourcoing, Nice, Strasbourg, etc.).
Privilégiant résolument une démarche de rassemblement du camp national pour offrir localement une alternative aux listes de la classe politicienne, le MNR présente aussi 46 candidats aux élections cantonales.
Le MNR déplore que, dans quelques rares communes ou cantons, des candidats FN et MNR se trouvent en concurrence mais il rappelle que ces situations dommageables relèvent de l’exclusive responsabilité de quelques responsables locaux ou nationaux du FN qui se sont obstinés à refuser la main tendue par le MNR depuis des mois.
Les candidats du MNR aux élections cantonales et municipales mèneront campagne pour améliorer la sécurité, limiter les méfaits de l’immigration, baisser les impôts et faire la chasse aux gaspillages.
Le MNR, invite tous les Français qui souhaitent une vraie rupture, à porter leurs suffrages, le 9 mars prochain, sur tous les candidats de la droite nationale quelles que soient leurs étiquettes partisanes.
A voir également le communiqué sur les municipales et cantonales:
Le MNR a pris une part active dans les élections municipales du 9 mars prochain en constituant des listes directement sous son égide au Havre (76), à Romainville (93), à Sartrouville (78), à Roubaix (59), aux Sables d’Olonne (85) et à Marseille (3e secteur) mais aussi en participant à des listes conduites par le FN ou d’autres composantes de la droite nationale (Libourne, Evreux, Paris, Herblay, Dreux, Wattrelos, Lomme, Tourcoing, Nice, Strasbourg, etc.).
Privilégiant résolument une démarche de rassemblement du camp national pour offrir localement une alternative aux listes de la classe politicienne, le MNR présente aussi 46 candidats aux élections cantonales.
Le MNR déplore que, dans quelques rares communes ou cantons, des candidats FN et MNR se trouvent en concurrence mais il rappelle que ces situations dommageables relèvent de l’exclusive responsabilité de quelques responsables locaux ou nationaux du FN qui se sont obstinés à refuser la main tendue par le MNR depuis des mois.
Les candidats du MNR aux élections cantonales et municipales mèneront campagne pour améliorer la sécurité, limiter les méfaits de l’immigration, baisser les impôts et faire la chasse aux gaspillages.
Le MNR, invite tous les Français qui souhaitent une vraie rupture, à porter leurs suffrages, le 9 mars prochain, sur tous les candidats de la droite nationale quelles que soient leurs étiquettes partisanes.
Wansale: 13 ans fermes
Wansale, qui avait poignardé à plusieurs reprises un de ses professeurs avec un couteau de longueur de lame de 20 centimètres, a été condamné à 13 ans fermes, peine dérisoire quand on sait que:
le professeur aurait très bien pu mourir
sur les 13 ans, Wansale en fera quelque chose comme 7 puis sera libéré.
Le procureur avait requis 15 ans de prison.
le professeur aurait très bien pu mourir
sur les 13 ans, Wansale en fera quelque chose comme 7 puis sera libéré.
Le procureur avait requis 15 ans de prison.
De la diversité dans la publicité
Le CRAN (Conseil représentatif des Associations Noires) s'étonne de l'absence de diversité dans les publicités effectuées par le groupe KFC, a informé la maison-mère, demande que des sanctions soient prises par la maison-mère contre la filiale française et n'exclut pas d'appeler au boycott de KFC. Source: ici, repris par Fdesouche.
Moi je dis "chiche!" Qu'ils appellent au boycott, on verra bien leur poids réel.
Dans le même temps, Orange lance ses publicités: ici et là.
Evidemment, le CRAN s'en moque complètement: il ne veut pas de la diversité (on mettrait des Blancs et des Chinois, il continuerait de râler) mais il veut des Noirs.
Moi je dis "chiche!" Qu'ils appellent au boycott, on verra bien leur poids réel.
Dans le même temps, Orange lance ses publicités: ici et là.
Evidemment, le CRAN s'en moque complètement: il ne veut pas de la diversité (on mettrait des Blancs et des Chinois, il continuerait de râler) mais il veut des Noirs.
samedi 1 mars 2008
Agressions d'enseignants
60 agressions d'enseignants... par jour, révèle un rapport. Si la plupart de ces agressions sont des insultes ou des menaces, il y a quand même en un an 230 violences physiques avec arme et une quarantaine de violences physiques à caractère sexuel.
On peut se demander toutefois si certains enseignants n'ont pas une part de responsabilité, à force d'avoir fait l'apologie des doctrines soixante-huitardes.
On peut se demander toutefois si certains enseignants n'ont pas une part de responsabilité, à force d'avoir fait l'apologie des doctrines soixante-huitardes.
La démocratie participative selon Royal
Royal, qi nous avait infligés ses idées sur la émocratie participative et les jurys "citoyens", vient d'en donner un exemple intéressant. Le délégué PS au budget dans le conseil régional de Poitou-Charentes, M. Fountaine, avait émis de légères critiques et remarques sur le budget, avant toutefois de le voter. Mais c'était déjà trop pour Mme Royal, qui a retiré à M. Fountaine sa délégation.
vendredi 29 février 2008
Volte-face du tribunal administratif
Le tribunal administratif a finalement autorisé la liste de Girard à concourir; toutefois, la liste Lutte Ouvrière reste invalidée.
Vénissieux: affrontement entre PCF et FN
La liste de Girard (MPF se présentant sous les couleurs et avec le soutien de l'UMP) a été invalidée, de même que la liste de la Lutte Ouvrière. Ne restent donc en lice principalement que deux listes, celle du maire sortant, communiste, et celle du FN. Nous attendons que M Girard exprime publiquement son soutien à la liste FN et appelle à battre la liste communiste. S'il est vrai que l'UMP préfère le PS au FN, peut-être le MPF choisira le FN face au PCF.
jeudi 28 février 2008
Pouvoir d'achat
A quelques jours des élections cantonales et municipales, le gouvernement semble redécouvrir les promesses du candidat Sarkozy à l'élection présidentielle à propos du pouvoir d'achat. Ben oui, on n'allait quand même pas demander à Sarkozy de s'en occuper plus tôt, du pouvoir d'achat, que voulez-vous, il y avait les soirées au Fouquet à organiser et les détails de sa vie matrimoniale à régler.
Mais à l'approche des élections, Sarkozy et Fillon se ré emparent du thème de campagne. Quelles solutions apportent-ils? Aucune! Des voeux pieux, des incantations, mais rien de concret.
Incantations d'autant plus hypocrites que ce gouvernement a été incapable de résorber les déficits, de prendre les mesures de bon sens pour réduire la dette comme le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux; les impôts sont toujours aussi lourds, et le gouvernement a aggravé les problèmes en créant de nouvelles taxes. Enfin, il multiplie les dépenses inutiles comme le plan banlieue d'Amara qui n'est que du saupoudrage d'argent public qui fera la joie de quelques associations anti racistes mais n'ira absolument améliorer le bien commun.
Seule mesure avancée, le retour à la réglementation des prix; un retour à l'èredirigiste, socialiste et collectiviste, alors qu'il est urgent au contraire de libérer les énergies, susciter la concurrence, et favoriser les entreprises en baissant les charges, etc.
Mais c'est plus simple de montrer les dents avant les élections en se contentant de vagues discours.
Mais à l'approche des élections, Sarkozy et Fillon se ré emparent du thème de campagne. Quelles solutions apportent-ils? Aucune! Des voeux pieux, des incantations, mais rien de concret.
Incantations d'autant plus hypocrites que ce gouvernement a été incapable de résorber les déficits, de prendre les mesures de bon sens pour réduire la dette comme le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux; les impôts sont toujours aussi lourds, et le gouvernement a aggravé les problèmes en créant de nouvelles taxes. Enfin, il multiplie les dépenses inutiles comme le plan banlieue d'Amara qui n'est que du saupoudrage d'argent public qui fera la joie de quelques associations anti racistes mais n'ira absolument améliorer le bien commun.
Seule mesure avancée, le retour à la réglementation des prix; un retour à l'èredirigiste, socialiste et collectiviste, alors qu'il est urgent au contraire de libérer les énergies, susciter la concurrence, et favoriser les entreprises en baissant les charges, etc.
Mais c'est plus simple de montrer les dents avant les élections en se contentant de vagues discours.
lundi 25 février 2008
Le Kosovo-et-métochie doit rester Serbe
Manifestation à Paris le 2 mars à 12h44 (1244 étant le numéro de la résolution de l'ONU à propos du Kosovo) place de la République, pour dire: "oui à un Kosovo Serbe!"
Acharnement contre Benoît Fleury
Les gauchistes n'en reviennent toujours pas. Benoît Fleury, ancien président du GUD, mouvement de la droite nationale présent à Assas, a terminé major dans l'agrégation de droit, ce qui lui donne le droit d'être automatiquement professeur des universités, avec affectation prioritaire. Il devrait être nommé par un décret signé par le Président de la République.
Evidemment, les gauchistes de SUD, FSE ou UNEF, furieux, s'agitent en pétitions; le Conseil d'Administration de Poitiers a demandé à Sarkozy de ne pas procéder à la nomination de Benoît Fleury.
Les gauchistes, lors de l'affaire Boudarel, étaient moins scrupuleux. Pour mémoire, Boudarel, professeur communiste affecté en Indochine, avait rejoint le Viet Minh et était devenu commissaire politique dans un camp de prisonniers, et avait torturé de nombreux soldats français.
Revenu en France, il avait repris son enseignement, amsi avait été reconnu par un des rares survivants du camp. La justice, saisie, avait invoqué une loi d'amnistie pour autoriser Boudarel à continuer à enseigner.
Affaire à suivre.
Evidemment, les gauchistes de SUD, FSE ou UNEF, furieux, s'agitent en pétitions; le Conseil d'Administration de Poitiers a demandé à Sarkozy de ne pas procéder à la nomination de Benoît Fleury.
Les gauchistes, lors de l'affaire Boudarel, étaient moins scrupuleux. Pour mémoire, Boudarel, professeur communiste affecté en Indochine, avait rejoint le Viet Minh et était devenu commissaire politique dans un camp de prisonniers, et avait torturé de nombreux soldats français.
Revenu en France, il avait repris son enseignement, amsi avait été reconnu par un des rares survivants du camp. La justice, saisie, avait invoqué une loi d'amnistie pour autoriser Boudarel à continuer à enseigner.
Affaire à suivre.
samedi 23 février 2008
Municipales: le MPF
On apprend qu'à Nice, le MPF soutient Estrosi! Alors qu'il existe trois listes véritablement de droite (Peyrat, ex UMP, plus à droite, a fait échouer les projets de construction de mosquée; liste MNR-Identitaires, pour la défense de l'identité contre l'islamisation; liste Schenardi, FN parachutée), le MPF a décidé de soutenir Estrosi (UMP), sacrifiant une fois de plus ses convictions pour quelques postes d'adjoints.
De même, à Vénissieux, Christophe Girard (MPF) a obtenu l'investiture UMP. Sur son site de campagne, il n'y a rien de MPF. Le journal de campagne comporte uniquement le logo UMP et les liens de son site portent uniquement vers l'UMP.
De même, à Vénissieux, Christophe Girard (MPF) a obtenu l'investiture UMP. Sur son site de campagne, il n'y a rien de MPF. Le journal de campagne comporte uniquement le logo UMP et les liens de son site portent uniquement vers l'UMP.
Citations
Jouons au petit jeu de: qui a dit...
Les émeutes [de Viliers-le-Bel] confirment le diagnostic de novembre 2005.(…) Arrêtons de découvrir l’eau chaude. Dans la “merde” sociale, morale et culturelle s’épanouissent des mafieux, des trafiquants, des intégristes qui profitent du malheur des habitants (…). La gangrène se développe dans le mépris des institutions, de l’autorité, des règles de la République. Des groupes déterminés attaquent les symboles de la République…
Peu de moyens sont investis pour éradiquer cette gangrène, ces groupes barbares qui terrorisent les quartiers, imposent leur loi et constituent les ferments d’une guerre civile. La politique du coup de poing n’est trop souvent que coups d’épée dans l’eau. Il faut demander à la police et à la justice de se concentrer sur l’essentiel : la violence, l’infiltration islamique à visée terroriste et les trafics de tous genres qui alimentent ces quartiers en argent frais.
Dans le même temps, il faut s’attaquer au danger mortel que représente le racisme anti-arabe, antisémite, anti-blanc, anti-France. (…)
Il s'agit de M Gérin, député maire communiste de Vénissieux.
Les communistes pendant très longtemps ont eu une attitude de réticence vis à vis de l'immigration, qui provoquait une baisse des salaires de ouvriers français.
C'est ainsi que le 24 décembre 1980, le maire communiste de Vitry rase au bulldozer un foyer habité par 300 travailleurs maliens immigrés. Georges Marchais, secrétaire général du PCF, écrit une lettre de soutien: "je vous le déclare nettement : oui, la vérité des faits me conduit à approuver, sans réserve, la riposte de mon ami Paul Mercieca. (…) Plus généralement, j’approuve son refus de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, de travailleurs immigrés " ;
- En raison de la « la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. »
- « La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. »
- « Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. »
- « Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration ».
- « Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. »
- « Quand la concentration devient très importante (…), la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrés plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes ».
Puis avec la disparition de la classe ouvrière, dont les membres se tournent d'ailleurs de plus en plus vers la droite nationale, le PCF décide de se tourner vers les immigrés et musulmans pour faire sa pêche aux voix.
Les émeutes [de Viliers-le-Bel] confirment le diagnostic de novembre 2005.(…) Arrêtons de découvrir l’eau chaude. Dans la “merde” sociale, morale et culturelle s’épanouissent des mafieux, des trafiquants, des intégristes qui profitent du malheur des habitants (…). La gangrène se développe dans le mépris des institutions, de l’autorité, des règles de la République. Des groupes déterminés attaquent les symboles de la République…
Peu de moyens sont investis pour éradiquer cette gangrène, ces groupes barbares qui terrorisent les quartiers, imposent leur loi et constituent les ferments d’une guerre civile. La politique du coup de poing n’est trop souvent que coups d’épée dans l’eau. Il faut demander à la police et à la justice de se concentrer sur l’essentiel : la violence, l’infiltration islamique à visée terroriste et les trafics de tous genres qui alimentent ces quartiers en argent frais.
Dans le même temps, il faut s’attaquer au danger mortel que représente le racisme anti-arabe, antisémite, anti-blanc, anti-France. (…)
Il s'agit de M Gérin, député maire communiste de Vénissieux.
Les communistes pendant très longtemps ont eu une attitude de réticence vis à vis de l'immigration, qui provoquait une baisse des salaires de ouvriers français.
C'est ainsi que le 24 décembre 1980, le maire communiste de Vitry rase au bulldozer un foyer habité par 300 travailleurs maliens immigrés. Georges Marchais, secrétaire général du PCF, écrit une lettre de soutien: "je vous le déclare nettement : oui, la vérité des faits me conduit à approuver, sans réserve, la riposte de mon ami Paul Mercieca. (…) Plus généralement, j’approuve son refus de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, de travailleurs immigrés " ;
- En raison de la « la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. »
- « La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. »
- « Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. »
- « Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration ».
- « Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. »
- « Quand la concentration devient très importante (…), la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrés plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes ».
Puis avec la disparition de la classe ouvrière, dont les membres se tournent d'ailleurs de plus en plus vers la droite nationale, le PCF décide de se tourner vers les immigrés et musulmans pour faire sa pêche aux voix.
Elections 2008
Comment se présentent les élections de 2008 pour la droite nationale? Mal. Le FN tout comme le MNR n'ont plus de gros moyens financiers. Le FN ne présentera que peu de listes. Ce qui est intéressant, c'est de voir comment se font les contacts entre MNR, FN et MPF.
Dans la plupart des villes, le MPF soutient l'UMP. Dans quelques rares villes (Orange, Mulhouse, éventuellement Saint-Claude et quelques villes de Vendée), il part sous ses couleurs. Mais de nombreux membres ont préféré monter des listes avec le FN et le MNR, conscients de la mollesse de l'UMP et ne voulant pas suivre le Siège dans sa stratégie suicidaire.
Au FN, alors que les pragmatiques militants de terrain ont privilégié l'alliance avec le MNR, quelques sectaires du siège décrétaient le rejet du MNR. Il est intéressant de voir qu'alors que le FN présente un nombre restreint de listes et n'a plus d'argent, il a quand même privilégié pour faire ses listes les villes où d'autres forces de la droite nationale étaient bien implantées: à Nice, le FN, après avoir voulu soutenir Peyrat, a parachuté Schenardi contre la liste MNR-Identitaires, à Aix, au lieu de rejoindre la liste des Droites aixoises, a préféré tenter de monter une liste seul (et a échoué), et enfin a présenté une liste contre Alsace d'abord à Strasbourg.
Le bilan de tout cela, quel est-il?
En Ile-de-France, le MNR est présent aux municipales en tant que tête de liste à Paris XIè (dans les autres listes de la capitale, le MNR soutient et est présent sur les listes du FN), à Romainville, avec Gilles Barial, et enfin à Sartrouville, avec Nicolas Bay. Pour les cantonales, le MNR est présent en Seine-Saint-Denis et en Seine-et-Marne, et en revanche a désisté la plupart de ses candidats pressentis quand ceux-ci se retrouvaient en face d'un candidat FN.
Dans la plupart des villes, le MPF soutient l'UMP. Dans quelques rares villes (Orange, Mulhouse, éventuellement Saint-Claude et quelques villes de Vendée), il part sous ses couleurs. Mais de nombreux membres ont préféré monter des listes avec le FN et le MNR, conscients de la mollesse de l'UMP et ne voulant pas suivre le Siège dans sa stratégie suicidaire.
Au FN, alors que les pragmatiques militants de terrain ont privilégié l'alliance avec le MNR, quelques sectaires du siège décrétaient le rejet du MNR. Il est intéressant de voir qu'alors que le FN présente un nombre restreint de listes et n'a plus d'argent, il a quand même privilégié pour faire ses listes les villes où d'autres forces de la droite nationale étaient bien implantées: à Nice, le FN, après avoir voulu soutenir Peyrat, a parachuté Schenardi contre la liste MNR-Identitaires, à Aix, au lieu de rejoindre la liste des Droites aixoises, a préféré tenter de monter une liste seul (et a échoué), et enfin a présenté une liste contre Alsace d'abord à Strasbourg.
Le bilan de tout cela, quel est-il?
En Ile-de-France, le MNR est présent aux municipales en tant que tête de liste à Paris XIè (dans les autres listes de la capitale, le MNR soutient et est présent sur les listes du FN), à Romainville, avec Gilles Barial, et enfin à Sartrouville, avec Nicolas Bay. Pour les cantonales, le MNR est présent en Seine-Saint-Denis et en Seine-et-Marne, et en revanche a désisté la plupart de ses candidats pressentis quand ceux-ci se retrouvaient en face d'un candidat FN.
Sarkozy
Par l'étalage de sa vie privée, ses histoires minables avec Carla et Cecilia, Sarkozy est la risée des journaux étrangers, qui sont allés de leur petit commentaire. Et cela ne s'arrangera pas, vu que Sarkozy persiste à se comporter sans aucune prestance. Regardez cette video.
Est-ce digne d'un président d'insulter ainsi quelqu'un de "pauvre con"?
Est-ce digne d'un président d'insulter ainsi quelqu'un de "pauvre con"?
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